Samedi 8 Janvier 1903
N° 3910
10 centimes le
r "rr\
PO Uil LE PAPE
LA GUERRE
General Stoessel
Voici d'sprès un rapport au Généra!
Nogi co cpi'il y avait encore a Pori-
Arthur en fait de garnison 8 gcnó-
raux, 4 amiraux, 57 colonels et com
mands nis, 100 capltaines of officiers
de Legates, 531 cpifain et iieuff-
uants, 2ü0 lieutenants et au tres
officiers de marine 1Ü9 au tres offi
ciers de i'armée de lerro, 109 méd< -
eins et chirurgiens, 20 aumóniers,
22.431 s Ida's de Var mie de terte
4.500 marins, 3.545 non-combaPants
appartenant a l'arniée do lerre. 500
appartenantA la marine. L s volon
taires sont compris parmi les non-
combattants.
Le groupe Yprois
Notre réponse
ANNÉE 40
Beurre
bureaux
rue
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L'extension universitaire Catholique d'Y-
pres, donnera trois séances dans le courant
de ce mois.
Voorjden Paus g
11 y a de 15 a 16 000 malados cti
blesses dans les höpitaux.
On cornp'e, en ouiro un centaine
de chevauxde seiie et 8.800 chevaux
de trait.
Fr. 3.oo
Le general Nogi
Des rdcils téldgraphiques detcmoins
oculaires assurent que le general
baron Nogi.cbcf de l'armde qui r.ssiègc
Port-Arthur, est lui-même brisd et
vieilli par la longue lutte.
A ses constantos angoïsses et f.li-
guos physiques sont venus s'ajouler
le chagrin d'avoi- prrdu ses deux fiIs
depuis le debut de la guerre, fun a
Nao-Shao, lautie a Port Arthur
même, et le fuif d'avoir dtd vimnent
critique au Japon même a raisoe. des
per'es dnormes de sou armee, dans
les assauSs des premiers temps, oil il
vouluit brusquer la prise de la place.
11 a les yeux hagards, ses cpaules
soul voütées, il ne parle pr esq tie plus.
Ou dira.t une ruine hum «ine. O pen
dant, son intention est, dil-ou, de
c-tnfiuuer a servir; et il es! possible
que, a moinsque la paix n'intervien-
ne, il dirige éventueilement le siège
de Vladivostok.
La capitulation de Port-Arthur
En liberté.
Le correspondant du Daily Mail
a l'armde du géne* al Nogi a P. rl-
Arthur, télégtaphie le 4
Environ deux cents pris auiers ja-
Ypres, le 3 janvier 1905.
Monsieur VEditeur du Journal d'Ypresn.
Votre journal du 31 décembre dernier, se
decide enfin a parler de la question du gaz.
C'est bien tard II y a de longs mois déja
que les Yprois auraient dü être a même de
trouver, dans quelqu'organo officieux de
1'Hótel-de-ville, un renseignement quelcon-
que, si mince soit il, au sujet de cette
question qui les préocnupait tant.
Quoi qu'il en soit, votre article met notre
groupe Yprois en cause et nous venons vous
prier d'insérer la présente rectification.
Vous dites que M. le Bourgmestre a
démontré que nous avons eu un an et dix
jours pour soumettre nos propositions. C'est
une erreur, car cette démonstration n'a pas
óté faite. 11 y avait bien, peut-être, en ce
moment, un an, 10 jours et quelques heures
que le Conseil communal avait nommé une
Commission spéciale pour étudier la ques
tion du gaz, mais il ne l'avait pas chargée de
provoquer ou de recevoir des soumissions.
Or, pendant toute cette année, cette Com
mission a travaillé dans le mystère et n a
pas même publié de rapport; pendant toute
cette année, la question du gaz n'est jamais
venue a l'ordre du jour d'aucune séance
publique du Conseil communalpendant
toute cette année, ni le «Journal», ni le
«Nieuwsblad» n'ont dit un mot sur ce qui se
tramait, l'administration communale n'a
jamais fait savoir que le moment de déposer
des soumissions était venu, et pendant toute
cette année le cahier des charges lui-même
n i n'avait pas encore été vote! II a été question
pouais qui setrouvaient aPort-Arlhur de H
out été mis en liberté par
On telegra
ms cama-
rades vietorieux. Pasmi eux se tn u-
vaieiit qu Iques marins ayant pris
part a la tentative faite ponr bJoquer
i'entrée du port et qu'ou supposait
avoir péri.
Londres, 5 janvier,
pbie de Che-fou au Daily Mail
Dix buit officiers de marine et deux
cent cinquante marins russes sont
arrivés ici depuis hier.
1 e Mikado desire voir Stoessel
Le Mikado am ait exprimé ie désir
de voir !e généra! Stoessel. On doute
que celui-ei accepte. Le port est
encombré de mines et de débris.
Aujourd'hui 50,000 Japonais sont
entrés a Port-Arthur aprèsque ia ville
ent été évacnée par les Rtisses. Les
soldats russesdoivenf aller a Daley c-t
de Jè a Nagasaki, puis en Russie.
e ce cahier des charges, pour la ire fois, en
séance publique du Conseil, le 5 décembre;
et le college échevinal prévenait le groupe j
Yprois, le 30 novembre, que celui ci devait
déposer sa soumission avant le 8 décembre,
au soir. II n y avait que deux jours qu'ou
avait enfin mis le groupe Yprois en posses-
I sion d'un projet de cahier des charges
Si quelqu'un dit après cela, Monsieur
1 l'Editeur, que nous avons eu un an pour
soumettre a la ville nos propositions, per
sonae ne ie croira, ce quelqu'un fut-il même
un bourgmestre.
j Vous dites qu'il est faux qu'eu demandant
1 un délai nous n'apportions pas le consente-
ment de M. Valcke a un prolongement de
son contrat, ce aux conditions nouvelles les
plus favorables; que nous avons «laissé dire
par i'honorable magistrat, sans un mot de
protestation, que le prolongement du
contrat Valcke occassionnerait pendant
une année une dépense de 9000 francs a
la ville etc. etc.
Permettez-nous de vous faire observer
que ce démenti,quelque cassant qu'il veuille
paraitre, n'est pas fondé.M. le bourgmestre,
il est'vrai, a dit beaucoup de choses inexac-
tes en séance du Conseil, eutr'autrcs celles
General Noqi
que vous rapportez, et uous avions bien dü
groupe Yprois devient notre corres- j le laisser dire paree qu'il ne permettait a
personne un mot de protestation Au plus
léger murmrre, il mena<;,ait d'expmsion
Mais si nous ne pouvions parler, nous pou-
vions protester par gestes de dénégation
les plus énergiques, chaque fois que I'hono
rable magistrat affirmait ce qui n'était pas.
Ces protestations étaient formelles, I'hono
rable magistrat les a vues et tout le public
également. Nous n'avons douc pas «laissé
dire sans protestation
En outre, si I'honorable magistrat ne
connaissait pas, peut-être, les conditions
auxquelles M. Valcke accordait sou prolon
gement, c'était tout «implement paree qu'il
n avait pas vculu qu'on les lui fit connaitre.
Nous avons eu uu instant l'espoir que notre
Conseil communal allait accorder audience
au groupe Yprois,aiin d'obtenir les rensei-
gnements que uous étious désireux de lui
donner. C'était ie jour, Monsieur 1 Editeur,
oil vous imprimiez en gros caractères, en
tête de votre journal, du 7 décembre, que le
Conseil se réuuissait le 10 décembre en sec
tions pour examiner les propositions du
groupe. Nous allious enfin, nous aussi,
poavor exposer nos projets ainsi que les
conditions, excessivement avautageuses,
auxqueile3 M. Valcke consentait a prolonger
son contrat de deux mois. Espoir bientót
dé?u A t me, réunie pour étudier
nos prop ce fut... l'autre qui fut
entendu..:; t manière loyale et digne
(oh combieu Ij d'étudier nos propositions,
allait avoir un résultat inévitable; M.Colaert
et M. Ktruye ont travesti nos projets, de
facon a les rendre méconnaissables et ridi
cules, et débité a leur sujet les histoires les
plus énormes en séance du 12 décembre
II est done bien vrai que le groupe Yprois
avait le conseutement de M. Valcke, et il
1 a dit a tons les conseillers; ce prolongement
était non pas d'un an, mais de deux mois,
et il se faisait aux conditions de la soumis
sion la plus favorable, au choix du conseil.
E!le est done bien singulière, Monsieur
1 Editeur, votre manière «de débarasser le
terrain de ia discussion de toutes les
contre-vérités, de toutes les erreurs, de
toutes les inexactitudes, dont on cherche
ale couvrir.» Nous navons pas a corriger
les autres démentis qu'inflige triomphale-
ment au l'rogrès votre article du 31
décembre. C'est affaire entre le Progrès et
vous. Mais chaque fois que vous mettrez le
groupe Yprois-en cause,nous interviendrons
avec plaisir pour rectifier. Si en effet les
beiges sont obligés de laisser dire par les
Böurgmestres en séances des Conseils com-
munaux les plus gigantesques bourdes sans
pouvoirse permettre un mot de protesta
tion, cette obligation n'existe pas a l'égard
de ce que publieut les journaux.
Nous vous prions, Monsieur l'Editeur, de
vouloir bien insérer la présente daus le plus
prochain numéro de votre journal en répon-
se a ce que vous dites de nous dans celui
du 31 décembre 1904 sous la rubrique:
Chronique Yproise, la question du gaz.
Véuillez agréer, Monsieur l'Editeur, l'as-
surance de nos sentiments distingués.
l'our le groupe Yprois,
Arth. Butaye,
R. Froidure.
Le
pondant.
II nous prie d'insérer, dans nos colonnes,
une longue épitre, que nous pourrions ne
pas publier, quoi qu'il en pense, paree qu'elle
donne ouverture a une polémique dans
laquelle des tiers de'signe's pourraient inter-
venir. Mais puisqu'il se borne a nous prier
d'insérer sa lettre, nous lui ouvrons volon-
tiers notre journal.
Voici le factum
La commission de l'éclairage public a été
constituee en Novembie iqo3. Le groupe
Yprois le reconnait.
M. Valcke, comme M. De Brouwer, a été
entendu par la commission dès le mois
d Avril 1904. Le groupe Yprois le sait, mais
il ne le dit pas.
Le groupe n'a pu être entendu par la
commission,puisqu'il n'a adressésa demande
a l'ad inistration communale qua la fin de
Novembre 1904, alors que la commission
avait achevé ses travaux.
ÏT' 33