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La vigueur
perdue
Nouvelle Correspondance
Et^lis© St-Nicolas a Ypres
Le Progrès et le gaz
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BIBLIOTHEQUES
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publique el populaire de Ia ville
d'\ pres
BURGERSTAND VAN YPER
Les pilules Pink la font retroavt r
plus rapidemei t qu'aucun
autre mèdicament
Legroupe a ignoré ce qui se tramait. II a
done ignore que la concession actuelle expi-
rait le 31 De'cembre 1905 U a ignoré qu une
commission füt nommée il a ignoré ce que
M. Valcke et d'autres savaient. Quelle igno
rance d'une question quipréoccupait tant les
Yprois
La question n'a done préoccupé le groupe
Yprois qua la fin de Novembre 1904, a la
difference des autres Yprois, qui en étaient
Jort preoccupés
Quelle bourde, Messieurs
Si done le groupe Yprois n'a pas eu un an,
comme M. Valcke et M. De Brouwer, pour
faire des propositions, e'est qu'il n'a pas
voulu l'avoir. Et, comment l'aurait-il voulu,
puisqu'il nest né qu'en Novembre dernier j
Nous avons dit qu'il a eu un an et difc
jours. L'année est expliquée les dix jours; le
sont aussi, puisque M. l'avocat Butaye a rt)cu
je contrat de concession, dans la reunion du
Collége échevinal du Lundi 28 Novembre et
qu'il devait faire ses propositions, il le recon-
nait, avant le 8 Décembre au soir. Dix jours,
n'est-ce pas
II n'y a que les quelques heures de M.
Butaye que nous ne puissions pas expliquer
C'est facheux.
Done, un an et dix jours, comme nous
l'avons dit, d'après M.le Bourgmestre. Est-ce
expliqué Est-ce clair
Le groupe a demandé un délai de deux
mois. Pourquoi faire
Pour soumettre des propositions.
Et puis après 11 fallait, n'est-ce pas
examiner les propositions qui jusqu'alors
n'étaient pas fermes. II fallait, comme le
disait le groupe, s'entendre avec Poperinghe
et Warneton, mais ces villes étaient déja
d'accord avec M. De Brouwer avant la
naissance du groupe il ne manquait plus
que l'acquiescement de la ville d'Ypres. Et le
groupe Yprois jugeait l'intercommunale
illegaledans sa lettre du 6 Décembre il
assurait même que la Deputation permanente
n'approuverait pas le contrat. II fallait
faire connaitre le technicien dont on
n'était nullement disposé a révéler le nom.
II fallait négocier avec un groupe financier,
qui n'a aucune competence en matière
d eclairage public, au risque de ne plus avoir
que ce groupe devant soi. C'était peut être
bien la son but.
Oui, il est faux qu'en demandant ce délai,
le groupe Yprois apportait le consentement
de M. Valcke a la prorogation du contrat
actuellement encore en cours. II est faux que
ce groupe s'est engage a payer les 9000 fr.
de ristourne et a n'exiger des particuliers que
1J centimes au lieu de 18 pendant l'année de
prorogation du contrat. Car il s'agissait bien,
en fait, d'une année.
Mais ces Messieurs prétendent qu'ils n'en
ont pas eu l'occasion.
L'occasion Mais il fallait, comme M.
Valcke et comme M. De Brouwer, faire
connaitre vos conditions, toutes vos condi.
tions, par écrit, avant la discussion publique.
Non, le groupe n'a pas protesté. II était
présent a la séance du J Décembre et a celle
du it Décembre. 11 a murmur paralt il, et
gesticulé.On ne murmure et ne gesticule pas,
on écrit et on proteste par écrit contre des
erreurs ou des inexactitudes, s'il y en a.
Le groupe est resté dans le vague, disant
beaucoup plus dans son meeting que dans ses
lettres.
Voila la vérité 1 Et ce groupe se croit
sérieux II croit qu'il suffit d'agir par voie
daffiches pourque l'administration commu.
nale fasse renaltre une commission qui a
achevé son travail, et rejette a l'arrière-plan
des propositions fermes et beaucoup plus
favorables que celles du groupe Yprois
Quelle pretention
MM. Colaert et Struye ont débité des
histoires Quelles histoires II ont e'tabli,
chiffres en mains, que la gratuite était plus
onéreuse que le paiement de 7000 francs.
Qu'on réfute les chiffres produits par M. le
Bourgmestre a la séance du3i Décembre,
qui sont teste's de beaucoup au-dessous de la
vérité, mais que M. Valcke ne contredira
pas l'allumage, l'extinction, l'entretien des
manchons, et renouvellement des verres et
carreaux brise's, le nettoyage hebdomadaire
etlapeinture annuelle, tout cela demande
au moins 18 francs par bee et par lanterne,
done plus de 7000 francs par an
Le groupe Yprois l'a compris ou appris,
et c'est pour cela qu'après le vote des con-
trats, il a fait de nouvelles propositions, qui
n'étaient pas mieux étudiées que les premières
equi excluaient, par leur silence, l'éventua- j
üté d'une intercommv S,e> jugée par lui
illégale. tj
Voila I his to ire let histoires^ c-est le
groupe yprois qui les ft étude préalable>
sans competence auctf^ pourk geul
qui lui ieste encor/^ ge renverser gadmini
stration communa k
Par un sentir^lent j,. reconnaissance que
nous appréci(*jns for^ je gr0upe vient plus ou
moins au §)ëcours du Progrès. II ne le défend
Pas' et Ml a bien soin de ne pas reprendre
Pour sp%i compte les inepties de'bitées par
I or^»ane radical. C'est affaire, dit il, entre
Jjournald'Ypres et le Progrès. Soit, Mes-
sl?Airs nous nous chargerons de nos enne-
tmis, après que, selon le mot célèbre, le Sei-
gneurnous aurade'livrés denos, .amiscomme
vous.
Le groupe parle de soumissions. II n'est
jamais entré dans l'idée du conseil, croyons-
nous, de mettre la concession en adjudica
tion. Cela ne se fait plus, parce que, s'il est
facile de mettre en adjudication un travail
de construction ou une fourniture, il n'en
est par de même d'un service comme 1 eclai
rage, ou il est essentiel de connaitre le tech
nicien avec lequel on s'engage. Le groupe
yprois, nous Ie répétons, était un groupe
financier, sans directeurou technicien connu.
C'eut e'té une faute grave, impardonnable,
pour l'administration communale, de s'em-
barquer avec des personnes honorables sans
doute, mais absolument incapables de din
ger le service declairage. Nous félicitons,
l'administration communale d'avoir résisté
même devant la menace d'une culbute, pré-
dite par M. l'avocat Arthur Butaye au
meeting de la Bourse.
Une défaite est re'parable, Monsieur
l'avocatun prejudice considerable pour la
ville ne Peut pasété. Vous le savez bien,mais
certaines sympathies vous le font oublier.
Nousrecevons une seconde lettre du groupe
yprois. Nous l'insérerons dans notre pro-
chain numéro, avec notre réponse.
En attendant, le groupe ne voudrait il
nous faire savoir définitivement s'il est vrai,
oui on non, qu'il n'a été que le paravent de
M. Valcke
Cela commence a y rassembler fort. Mais
alors que devient la déclaration de Ml'avocat
Butaye, faite en collége échevinal nous
n avons rien de commun avec M. Valcke.
Or, le contrat portait expressément que
les frais d'allumage, etc. étaient a charge du
concessionaire.
Le Progrès n'a pas compris M. Sobry
qui demandait que la même clause se trou-
vat dans le projet d' intercommunale future.
j Or, comme M. le Bourgmestre l'a fait
j observer^, plusieurs fois a M. Sobry, cetie
clause se trouvait implicitement dans le
projet d intercommunale, puisque, d après
ce projet, toutes les clauses du premier
devaient être observées dans le second.
Mais enfin, pour donner satisfaction au
scrupule de M. Sobry, M. Colaert a deman
dé que M. De Brouwer écrivft la chose ce
qui a été fait. Et le Progrès trouvc que le
Bourgmestre succombe sur cette question 1
quelle défaite, n'est ce pas
Dans un autre article Duplicité ou iucon-
séquence le Progrès affirme qu'il résulte
des declarations de M. Colaert que.celui ci
avait déja contracté un engagement avec
M. De Brouwer avant d'avoir consulté le
conseil communnl.
Le Progrès voudra bien justifier cette
allégation absolument fausse. 11 voudra
bien aussi expliquer sa pensée dans la phrase
suivante la concession De Brouwer a
été méditée et arrêtée en familie avec le
concours désintéressé de notre maïeur.
S'il ne le fait pas, nous dirons que l'auteur
de cette phrase est un lache.
Enfin le Progrès demande que l'on publie
en entier le contrat-annexe au lieu d'en faire
mystère. Comme si ce document ne devait
pas être publié en entier
Et voila comme le Progrès amuse ses
lecteurs
Triduum Solennel en 1 honneur de St Gé-
rard Majellales Dimanche 8, Lundi 9 et
Mardi 10 Janvier 1905.
L'ornementation de l'Eglise, contiée a la
maison Léon Bessers de Gand, sera, dit-on,
superbe.
C'est la même maison qui s'est cliargée de
la decoration de l'église du Sacré-Coeur a
Bruges, pour les fêtes de l'Immaculée Con
ception, décoration dont les Brugeois ont
loué hautement la splendeur.
Si le groupe Yprois prouve qu'il a effleuré
la question du gaz, depuis le jour ou il s'est
constitué,/e Progrès, lui en parle comme un
aveugle des couleurs.
Ce n'est done pas étonnant qu'il n'y voit
pas clairII résulte, dit-il, des interpella-
tions et observations,qui se sont produites,
depuis lors, qu'en certains endroits les ter-
mes de ce projet de contrat paraissent si
peu clairs et si peu précis qu'ils donnent
lieu a des interpretations e'quivoques.
Le confrère donne deux exemples
i° II n'était pas expressément stipule' que
M. De Brouwer ne pouvait pas faire le com
merce du charbon, bien que M. Colaert eut
affirmé le contraire.
Les lecteurs du Progrès en conclueront
peut-être que le contrat Valcke en cours, ou
les propositions nouvelles de M. Valcke, ou
celles du groupe Yprois portaient cette dé-
fense. 11 n'en est rien.
Mais M. De Brouwer s'est engage par
écrit a ne pas faire ce commerce, et c'est ce
que M. Colaert a déclaré.
Ce qui a donné l'éveil, c'est que, dans le
projet de société intercommunale future,
produit par M. De Brouwer et consorts,
il était proposé que ce commerce pourrait se
faire. Mais il a été entendu immédiate-
ment que ce commerce serait interdit et M.
De Brouwer s est soumis a cette défense sans
observation.
Voila la vérité. Ce n'est done pas la recla
mation des ne'gociants de notre ville qui a
empêché M. De Brouwer a leur faire la
concurrence c'est la ville elle-même.
20 M. l'avocat Sobry, dit le Progrès, a in-
sisté pourqu'il fut bien stipulé que le gaz
brüle'par la ville ne coütera qu'un centime
par bee et par heure, sans quoi l'honorable
membre était convaincu que la ville devrait
payer les frais d'allumage, extinction, en-
tretien, etc.
r
Liste des ouvrages entrés pendant le mois
d'Oct. Nov. et Déc. 1904.
(Les ouvrages marqués d'un proviennent
d'acliats, les autres de dons
Henri Davignon Molière et la vie.
Paris, Fontemoing, s. d. in-120.
Godefr. Kurth Handboek der geschie
denis van België Rousselare, De Meester,
1903 in-12°.
Katholieke vlaamsche hoogschooluitbrei-
ding, n.55 61 Ant., de ned. boek. s. d. 6
broch. in ia0
C'esse Marie de Villermont Le due et la
duchesse de Bournonville et la cour de
Bruxelles Roulers, De Meester, 1904
in 8°.
K. L. Ledeganck's volledige dichtwerken
Aalst, De Seyn-Verhougstraete i904;in-8°.
R. P. van Tricht Causeries. T. IX.
Namur, Godenne, s. d. in-8°.
A. Vermeersch Manuel social. Louvain
Uystpruyst, 1904; in 8°.
C. Smeesters Manuel de droit commer
cial. Brux., Ve Larcier, 1904 in-12°.
J. Huret DeNew-Yorka la Nouvelle-
Orléan, Paris, Fasquelle, 1904 in-u°.
Wallonia 2e année Liége, Vaillant-Car-
raanne, 1894 in-8».
Pandectes beiges, T. 77, 79 et 80. Brux.,
Ve Larcier, 1894 3 vol. in-4°.
Annales de la Sté d'archéologie de Brux.
T. I et II,
J. Leclercq Une croisière au Spitsberg.
Paris, Pion, s. d. in-120.
Van TrichtCauseries. T. X. Namur,
Godenne, s. d. in-8°.
Hélène de Golesco Un dévouement
sublime sous la Terreur. Namur, Godenne,
s. d. in-u°.
j CEuvres de Gre'try 3 ic livron. Le magni-
j fique. Brux., Breitkopf et Haertel, s. d.
in-4°.
Hip. Laroche Poésies diverses. Mons,
Janssens, 1894 1903 3 vol. in 8°.
Bul» de la Sté liégeoise de lit" wallonne.
T. 44. Liége, Vaillant, 1904; in 8°
Almanach de Gotha-Gotha, Justus Per
thes in-18°.
Antiqvarisk tidskrift for Sverige. Stock
holm, 1904 in 8°.
Jahrbrich des DeÜtschen Vereins. Arel,
Willems, 1904 in 8
AnsiauxHet gebruik der Thomas fos
faten.... Luik, Desoer, 1904; broch. in-8°.
Pater Garmyn 14 jaren in den Congo.
Rousselare, De Meester, 1904 in 8".
V. Fris, Dagboek van Gent. D. II.
Gent, Hoste, 1904; ifJ8°.
Dalloz 4e table alpli. 1887 97. 2 V°E
in-40.
Jean Justice Apropos du congres int
pr la repr. des manuscrits, des monuaies et
des sceaux. Brux.Polleunis, 1904; br. in-8°.
Don de l'auteur).
A. DeJaegher La phyllodie des brac-
téoles chez le houblon.ld. Over misvorm
de hoppebellen. 2 broch. in 8° Don de
l'auteur). Communiqué
van den 3) Dec. 1904, tot den 6 Januari 1905.
Geboorten
De Bruyne August, Zaalhof
Dumon tsidoor, Canonstraat.
Callewaert Wilfried, Boterstraat.
Rosseel Jooris, Bakkerstraat.
Bossaert Raoui, Waterkasteelstraat.
Baert Maria, Grimminckstraat.
Werrebroek Julia, id.
Deferer Gaston, Veemarkt.
Sagon Maurits, Pen.iestraat.
Hi 1 liet Martha, St Jacobstraat.
Dehollander Oscar, Bukkerstraat.
Vanaerde Jules, Kijke Klarenstraat.
Sterfgevallen
Dehollander Hortentia 44 jaar huishoudster,
echtgte Cardoen August Arsenaalstraat.
Verhille Benedictus Edward72 j. z. b. echtgt
Van Oost Elisa.L, Thouroutstraat
Vanlerberg e Rcgina 70 j. z. b. ongehuwd
Groots Markt.
Baelde Francies 70 ij. koeihouder, echtgte
Dewyse Barbara Neêrstraat.
I abaere Virgiuie 74 j.z.b. Wvve Duhameeuw
Ludovicus St Janshospitaalstraat.
Provoost Barbara 68 j, z. b. echtgte Santy
Hendrik Pateelstraat.
er. vc-:r ïaESseasai
Rien n'occasionne autant d'abattemement, de
découragement que la constatation «qu'on n'est
plus aussi fort, aussi vigoureux qu« l'année pré
cédent®» Le grand malheur est que ceux qui
font cette constataiion se b srnent i endant long-
temps avec l'espoir que ca ira mieux. Mais ce
n'est pas l'esi oir qui fera reveuir les forces
perdues et revifiera les nerfs usés. Les nerfs
sont usés, on en a abusé, et ils ne feront de nou
veau leur travail que lorsqu'on leur aura procu-
ré de nouvelles forces, une nouvelle élasticité.
Vous pouvez retrouver i'ancienne vigueur grace
au pilules Pink et cela plus rapidement qu'avec
n'importe quel autre remède. La raison en est
que les pilules Pink sont le seut remède qui
donne du sang riche et pur, et quo c'est urnque-
ment dans un sang riche que les nerfs usés peu-
vent trouver les aliments en quantitó sufflsante
pour retrouver l'ancienuo vigueur. II y a un an
écrit a co propos Madame Jeanne Jacobs, caba
retière, ftgée de 36 ans, de St-Denis Westrem,
prés Gand, je perdis complètement l'appétit et
depuis ce jour mon mauvais état de santé n'a
fait qu'empirer. J'avais pour un rien des points
decóté qui me coupaient la respiration. J'étais
de suite a bout de souffle, j'avais des migraines,
des éblouisements, des tintements dans les oreil-
les, des névralgies. La nuit je ne dormais pas,
je soufïrais continuellement et ne reposais ja
mais. Je pensais avec regret a l'ópoque oü j'étais
si forte, si robuste et je ne savais qu'essayer
pour retrouver mon bel état de santé. Tout ce
qu'on m'ordonna échoua. J'ai alors voulu prendre
les pilules I ink et j'ai été agréablement surpri
se, car du jour oüj'ai commencé le traitement
de ces pilules, je me suis s^ntie mieux. Au bout
de trois semaines mes malaises avaient disparu
et j'étais de nouveau en excellente santé.»
Comme le constante Madame Jacobs, si vous
prenez le pilules Pink aujoud'hui votre guérison
commeneera aujoud'hui. Avec chaqus dose les
piluies Pink donnent du sang, l'amélioration se
fait done sentir dès la première dose. Elies sont
souveraines contre l'anémie, la chlorose, la neu-
rasthénie, les maux d'estomac, rhumatismes,
faiblesse générale, migraines, névralgies, scia-
tique, perte de l'appétit, périodes irrégulières'