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Syveton, comme tout le monde et rnême plus que tout le monde, a été soumis a eer examen. La police connaisait par le men u on genre de vie, ses goüts et ses passions- sS il avait des indécences, ou simplement des incorrections, on peut être certain qu'un chef de bureau de la Cité ou de la place Beauvau le savait et en avait été informé par les agents, qui ont mission de faire parler les concierges ou les serviteurs. Done, ie gouvernement savait ce qui se passait chez Syveton, comme il sait ce qui se passé chez tous les hommes politiques, surtout quand il a des casseroles pour faciliter la besogne des agents. Or, il y avait des mouchards autour de Syveton, personne n en doute et tout le monde les nomine. Etant donné que le gouvernement savait, est-il admissible qu il n'ait pas abusé de la situation pour faire disparaitre Lhomme qu il détestait, et qui allait être 1 objet d'une imposante manifestation politique Nous posons la question aux plus indiffé rents le gouvernement n'avait qu un geste a laire pour se débarrasser, en le salissant, d'un de ses plus redoutables adversaires, et il ne l'aurait pas fait Allons done Cortes, ce n'est pas M. Combes qui est allé tourner le robinet a gaz. Mais ce sont ses agents qui sont allé exciter le gendre et bouleYerscr lepouse qui ont menace de révéler le scandalo, qui ont suggéré 1 'idee de la fuite ou de la mort, et demontré surtout la nécessité d en finir dans les vingt quatre heures avant le procés. C'est clair, c'est logique, et il n'y a pas d'autre explication possible du drame. Voila pourquoi M. Boucard concluera par une ordonnance de nonlieu, et assurera l'impu- nité des coupables pour ne pas dévoiler les complices. Encore une fois le gouvernement savait tout c'e3t certain, et il a agic'est tout aussi certain. j isj etto i elelinge. fait disparaitre LES GROSSES TACHES COM ME PAR ENCH ANTE M ENT ET BEAUCOUP PLUS VJTE QU'EN EMPLOYANT LE SAVON MOU OU DE LA SOUDE. par M, Edg. JANSSENS, docteur en droit et en philosophie par le R. P. DE MUENYNCK de l'ordre des Frères Prêcheurs II y aura le même nombre de conférences que l'année passée. Le prix des cartes reste fixé comme auparavant Carte personnelle 2 fr. Carte de familie 5 fr. Entree o.5oc. S'adresser chez M. Callewaert De Meule- naere, 36, rue au Beurre. brancies Nutte, ontvanger van het bureel van Weldadigheid te Doornijk en Jullietta Dubuck, z. b. te Yper, verblijvende te Doornijk. mm. 1 I t a X 48 ï-uo Neuve US1NE, FONDERIE 15, rue de Danemark Collection d'Objets varies en Etain Installations d'Electricité MAISON FONDÉE EN 1850 fINK MER VRILLE. .E. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 3