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Pilules Pink
sawon
Unc oeuvre de mouehardis®
En France
E T0USSEZ PLUS-ÏMPLÖÏÏT
E TOUSSEZ PLUS-EMPL0TEZ
E T0USSEZ PLUS-EMPLGTEZ
Ie TOUSSEZ PLUS-EBJPLOÏEZ
(«STILLES DE KEATING
Iastilles DE KEATINQ
ASTILLES DE KEATING
ASTiLLES DE KEATING
ltllUMATIS.il fcS ff
Bibliographic
l/opini n des Journaux
I orhumatism" commence par
nee p* tite tlouleur, vous la res-
sentez dans un hras, une jambe,
dans le dos. Quand vous êtes
aisis et que
vous retnuez
soudain, elle
vous ferait
cri' r. Res
tant dans une
c ham b r f
chaude vous
uYn scuff' -
r< z p ut-êtr»
pas. A lb-?
dans un en-
droit humidt
ou lroid elle fait son arp ritiort
II fait 1 eau auiourd'hui, ca va
bien. Demain il pleut, cela va
le nouveau trés mal. lors le>
membres restent raides. Si Ie
rhumatisme est dans les doigts
ils font md quand vous les re-
Iressez. S'il est dans les bras ou
les jambes, vous craignezde. les
reruuer. Si vous ne les remue-/
i-as, ils deviennent plus doulou
reux Aujourd'bui les
Guérisseut le Hbumatisme
comme Ib.s l'ont guéri bier,
comme el'esleguériront demain
pafcequ'elles purifient t enri-
cliiss n-c le sang.
Si vous prenez les pilules Pink
aujourd bui, votre guérison co ru
inen eer a aujourd'hui.
SANS RIVAL POUR LE MENAGE
Vonlcz-vris des sueres de toute première
qualiié.' Prenez les p.quets de Ia Raftinene
Tirlcmotitoise.
On y voit figurer la Flandre (rue des
Flandres, a Bruges) dontdépend LE CER-
CLE FRATERNEL D'YPRES.
Ne pourrions-nouis savoir quels sont les
vénérables l'rères trois points qui sont affiliés
a ce Cercle
Et dira-t-on encore qu'il n y a pas line
Loge a Ypres
Si l'on ergote sur Ie mot Loge, nous 1 ap-
pellerons du nom que Ton voudra bien nous
faire connattre.
Voici quelques détails intéressants sur les
Loges beiges
par
Sous ce litre, le Cournier de Brnxelles
publie' un curieus article qui en dit long
les procédés de «mouchardise» employe/
nos Francs Macons beiges.
Nos Francs-Macons, escomptant ditja leur
arrivée au pouvoir, ont organise en 1*902 unc
enquête, qui n est pas achevée encore, sut la
situation des couvents.
Comme les Macons n'auraient pas suffi a la
tache, on y a attelé les associations libérales
et on leur a demandé de fournir les renseigne-
ments désirés sur les associations religieuses,
chacune dans leur ressort. Les documents de
l'enquête, afin de ne pas éveiller la defiance
de ces profanes, ne portent aucun des signes
maconniques en usage dans la paperasserie
des Loges.
Parmi les pieces decouvertes figurait
notamment le trés suggestif questionnaire
suivant.dont le Cournier publie un fac
simile
Nom du convent ou établissement reli-
gieux
1A quel ordre uppartient-il
Quelle est et oil est établiè la maison
mere 1
3. Depuis quand ex.iste t il dans la com
mune
4. Quel est le nombre des religieux (ou
religieuses) qui l'habitent
3. S'y trouve t-il des religieux (ou reli
gieuses) de nationalité e'trangère Combien
Y a t-on établi a. une école gardienne,
primaire, moyenne, normale; b. une école
professionnelle; c. un ouvoir; d. un pension
nat: e. un orphelinat; un hospice de vieil-
lards ou de vieilles femmes; g. un hospice
d'aliénés; h. un institut de sourds-muets; i.
un institut d'aveugles; j. un hopital; k. tout
autre établissement similaire
7. Y exerce t on une industrie ou un com
merce Lesquels
8. Indiquez sa situation I (Rue et nos).
9. La communauté qui loccupe possède-
t-elle des immeubles autres que la maison
conventuelle Ou sont-ils situés (Rues et
n»s).
10. Quelle est la situation cadastrale du
couvent, et, éventuellement, des autres
immeubles de la communauté (indiquer
Particle de la matrice cadastrale oü les n"s des
parcelles cadastrales). OBSERVATIONS.
Notre confrère ajoutait
Immédiatement les Macons se sont mis
a l'ueuvre dans le pays, avecprudence,comme
on le leur recommaudait. C'est a ce travail
souterrain que M.Féron faisait allusion lors-
qu'il parlait de «vastes recherches organisées
sur un plan d'ensemble
Nous avonssurpris des traces de leur action
de divers cöiés. A Bruges, notamment, un
quidam s'est présenté, avec des airs de bon
apötre, dans divers couvents. Accueilli sans
déliance, il s'intormait de la population du
couvent, de ses a'jvres,de ses moyens d exis
tence, etc. etc.
Voici une autre version de cette histoire
llyadu temps, éent on ae Bruges au
Patriateun monsieur se présenta dans un
couvent de Bruges. 11 désirait parler a la
mère supérieure.La religieuse sétant présen-
tée. Ie monsieur sortit un papier de sa poche
et commenca it poser a la supérieure une
série de questions. Tout étonnée de ces
investigations qu'un magistrat instructeur
seul se permettrait, la religieuse répondit
Mais, monsieur, vous me demandez beau
coup. 11 est telle de vos questions a laquelle
je ne saurais répondre au picd levé. Vous
mème vous vous serve/ d'un aide inémoire
d'un papier. Ne voudriez vous pas me laisser
ce questionnaire et repasser demain? Et
encore, je voudrais savoir qui vous êtes. Je
ne vous connais pas.
Après quelques hésitations.l homme signa
laissa le papier et se retira. Le lendemain il
repassa. On lui fit dire qu'il n'y avait pas de
réponse. Quant a son questionnaire, il le
réclama maïs on f ne retrouva pas immé
diatement.
11 n étaii cependj dnt pas perdUi Heureuse-
ment, car c est ïci J. qUe phistoire devient tout
a fait intéressant^ £n examinant le carré de
plus prés, on Ufjuvat au versa, l'wentête du
papier a lettre 9 pun fonctionnaire appartenaut
notoiremenp/^ ja franc-maconnerie.»
Tout cebfj on je trouva étrange. On garda
religieus/3[Tlentl) j3 papier. Toutefois au
moment. on n-en saisissait pas com-
plètemfenj ja portée. Mais quand parurent les
révéb^tions du Courrier de Brnxelles, on
eu.Ylla clef du mystère. Questionnaire laissé
mi couvent et questionnaire publie par notre
^confrère bruxellois s'adaptent complètement!
Autre circonstance non moins symptomati-
que: l'époque a laquelle a été tentée 1 auda
cieuse démarche au couvent, correspond, a
pen de chose prés,a l'époque ou les vadécards
d'ici doivent avoit recu l'ordre de marche.
Car il est péremptoirement prouvé que
1'enquête sur les couvents a été décidée et
préparée dans les Loges.
Les journaux libéraux essaieront peut-être
dele contester, en invoquant cette circon
stance que les papiers relatifs a l'enquête ne
portent aucun signe maconnique.
Mais le Courrier de Bruxelles apporte des
preuves sous forme de documents qui établis-
sent d'une maniere irréfutable que l'enquête
est une oeuvre essentiellement maconnique.
Notre confrère cite les tenues oü cette
enquête a été décidée par le Grand Orient.
Les libéraux et les radicaux a qui l'on a
demandé,sans leur re'véler le dessous de cette
machination, de fournir des renseignements,
font, sans le savoir, le métier de mouchards
au service des Loges.
Tout le monde est averti. Défiez-vous des
mouchards
Les loges peuvent se classer, d'après leur
date de londation, en trois groupes, qui
correspondent a des périodes diverses
d'activitó magonnique.
1° Les loges orangistes fondées do 1804
a 1820. Hyena sept1804 A11 vers 1 SO-1
ouvain, Huy, Anvers18'j9, Verviers
1811, Gand 1820, Mons
2° Les loges fondées de I860 a 1882 dans
la période la plus active, lorsque la Franc-
Mugonnerie s'acharnait a la conquête du
pouvoir sous le masque du libéralisme. II
y en a huit1866, Gand 1868, Spa 180'J
Nauiur et Verviers; 1875, Liége1881,
Bruges 1882, Bruxelles.
3° Les loges fondées après la débacle du
gouvernement maconnique en 1884. C'est
le petit nombre, il n'y en a que quatre
1880 et 1803 Anvers, 1807 Bruxelles
(deux Loges).
11 est certain cependant que la Franc-
Magonnerie se remue beaucoup depuis
quelques années, afin de tirer les Loges de
leur léthargie. Elle cherche a galvaniser le
vieirx parti lil érat, mais comme elle a peu
despoir d'en tirer encore quelque chose,
elle se tourne résolument vers le socialisme
afin de s'attacher cette force nouvelle. C'est
le secret de 1'entrée dans le parti socialiste
de certains bourgeois, avocats et autres,
envoyés la comme entraineurs et, d'autre
part, de 1'entrée dans les Loges de chefs
socialistes qui, autrefois, affectaient de
mépriser cette secte de hiboux.
Toutes les Loges dout nous venons de
parler appartiennent au Rite du Gr.-.
Urie ,t. C'est ie menu fretin de la Magon-
nene, car elles ne comprennent que les
Masons des trois grades inférieurs.
Au dessus de ces Magonneries du Grand-
Orieul viennent les Ateliers de la Macon
aerie Ecossaise, oü ne pénètrent ques les
Macons des grades supérieurs, jusqu'au 33e,
le plus élevé, du moins de ceux qu'on
avoue.
La Magonnerie écossaise est dirigée par
uu Suprème Gonseil, composé des grands
ïnspecieurs généraux 33e et dernier degré
du Rite Ecossais ancien et accepté.
Le Suprème Couseil a dans son sein
1°) Un Gonseil de Princes du Royal
secret, 32" degré.
2°) Un tribunal d'Inspecteurs Gomman
deurs, 31' degré.
3") U11 aréopage de Chevaliers kadosch
3üe degré.
4°) Une loge de Saint André d'Ecosse,
dont les membres se disent chevaliers de
St André, 29' degré.
5e) Une Cour des Commandeurs du Tem
ple, 27» degré.
6°) Un college de Royal Ilache, 22e
degré.
Chacun de ces conseils est présidé par
un 33e.
En dessous viennent
L'Aréopage d'Anvers, constitué le 20
février 1850, et tenant sous sa dépendance
une Loge de St André, une Cour des j
Commandeurs du Temple et uu College de j
Royal Hache.
En autre, plusieuis Loges du Grand-
Orient sont affilliées a la Magonnerie
écossaise et cumulent les deux Rites. Pen
dant quelque temps les deux Bites étaient
rivaux, mais eu 1880 un traité de paix
est interveuu entre le G.-. Orient et le
Sup.-. Cons.-, pour un partage de juri-
diction.
Telle est actuellement 1 organisation ma
connique en Belgique.
De M. Maujan, dans le Radical
Beaucoup de mes collègues ont craint
d'etre accusés de voter contre les caisses de
retraites et se sont abstenus. C'est dommage.
A la réflexion, ils ne douteront plus que
toute cette politique de sous-entendus et de
malentendus ne se fasse sur le dos du radical.
M. Rouvier a obtenu une majorité formida
ble, la majorité inséparabie d'un premier dé-
but. C'est une politesse, disait-on, ce soir, a
la sortie. Gare le proverbe «Majorité trop
polie pour être honnête
De M. Drumont dans la Libre-parole
La plus atteinte,la dedans, c'est la Franc
Maconnerie. Oil est entré chez elle on l'a
faitsortirde son antre on l'a exposée sur la
place publique on a soulevé les couvercles
des casseroles et fait sentir a tous l'affreuse
et nauséabonde cuisine qui se faisait la-
dedans. II en est désormais de ces frères.-.
comme de ces marabouts qui fanatisent les
Arabes, en leur faisant croire qu ils sont
invulnérables. Dès qu'ils ont été blessés une
fois, ils perdenttout leur prestige.
De M. Clémenceau dans I'Aurore
J'ai hate de rendre cette justice au mani
feste du ministère qu'il échappe a toute criti
que. II n'y a rien a en dire, puisqu'il ne dit
rien. Le blamer Comment le pourrais je?
Le louer serait plus difficile.
De M. Charles Bos dans le Rappel
J'oserai dire que la journée d aujourd hui
est la justification éclatante de la politique
des dissidents. Quoique le nouveau président
du Conseil ait montré beaucoup de courage,
d'esprit et de bonne humeur, on a moins
voté pour lui que contre Combes. Le cau-
chemar dont ont souflert les républicains
pendant deux ans et demi.n'est plus; aussitot
ont disparu leurs divisions. Nous n'avons
plus qu'un souhait a former, c'est que leur
réconciliation soit féconde.»
De YEcho de Paris
Le Combisme est mort hier, on peut
dire qu'il est définitivement enterré. Ce
régime abominable et surtout antifrancais,
de basse persécution, de chantage électorale,
de délation, qui avait fini par écoeurer les
plus fervents blocards, pesait sur la Républi-
que comme line honteuse contre-facon du
jacobinisme révolutionnaire. 11 avait intro
duit partout la désorganisation des forces
vives du pays. Déposédé enfin par le Pouvoir
il a été condamné, hier, par le Parlement,
sans même qu un de ses anciens partisans ait
osé prendre sa défence.»
II n'y a absolument aucun
nmède agtssant aussi promp-
temrnt et aussi complètement.
Une seule pastille dorine du
soulagement; elles peuvent itre
prises par les psrsonnes lee
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