"ill 11 Ij «1 lil FBANCE Ncgrologie Saint-Siège Conventions internalionaies pr tectrïces du travail La reorganisation de ia gendarmerie Fails ui vers LË TUERMOCÊNE L'mfluenjj^e frart^aise en ASsoce L< nv.ine Les jfonrn[ ux ah-aciens s'occupent 'les Hfrurls fait0 par Jiverses socio és fra/fcaises de tourisme p .11 r arr.oncr Ms Francais a visiter plus iïéqiïuii- ment l'Alsace. L'organe de W. Ranss, depute alsa- cien catholique au Reichstag, se fóli- cifc de ce mouvement, - ui aura pmr i'Aisace d'heureuses consequences économiques. Eu même temps, sou ia France et fait du premier un j abundant éloge j Les peoples, dit-ü, peuvent vivre j heurcux et en paix saus que briiie sur les t aliments publics cite in- j scription Liberie, Egalité, Frater- j uité cd sans qu'on lisc sur chaque ailicho, sans qu'on crie a chaque j seance du Conscii municipal «Vtve j ia République Pie PteA et son gondolier S. S. X ayant appri? par ses soeurs' que le gondolier qu'ii avail cn pendant nouf ansa son service, du temps qu'ii était patriarche a Veuisc. se trouvait a Ro me, iusista pour re voir son ancien ?ons dans les journaux aiemands un I dement sacrc:«Tu honoreras ion père Le Courrier de Bruxelles annonce Ia mort el fa me.-e», il a compare to souverain des mots enthousiaste.?, ii a cé.ébré eet amour de. Ia patrio qui surpassè tout eet esprit tie sacrifice, cette vail- lance, eet oubli de soi-même que montrent lè bas les combattauts, et nommèmenl les Japonais, dans leurs terribles et arden les nêiées». Ooi 11'est pas nne reproduction stéuogra- pbique, ceri.es mats cm y retrouve la manière de i'impé ial orateur et le sens qu'iia de l'aetuah'é. is qui ont aban" Ou on nous cite les meneut donné leurs appointementsde deputes pour secourir les malheureux sans travail sans ressources. Ou sont les socialistes pbraseurs, mais bourgeois cossus, négociants, capitalistes.qui ont ldché quelques billets de cent francs pour montrer qu ils savent faire autre chose que déclamer Les députés socialistes ont empoche toute leur indemnité parlementaire. Les riches meneurs ont continué a enfermer dans leurs coffres-forts les rentes, les loyers et les dividendes qu'ils touchent comme produit de leurs gros capitaux. lis ont tousles jours mangé leur compte et bu a leur soif. Ils ont fait des voyages d'agrément et de'pensé pour eux seuls, de quoi nourrirdix ménages de grévistes pen- d'ant toute la grève. Alors, voyons, oü est le résultat pratique pour les milliers d'ouvriers qui ont quitté le travail pendant cinq semaines Ce résultat eest «zéro». Les grévistes n'ont iunérailles seront Jk?élébrées dans l'église des Dominicains jeudi if^ochain a 10 heures, Un second service célébré a Ypres, en l'église St-Jacques, le* Jyiardi, 21 Mars a 10 heures. rien obtenu, absolument rien crtnt innonvri^ nn'ils sonrna oppose ie regime niomircm- Maintenant qu ils se sont appauvns, qu 11s j j 1 1 o sont plus malheureux que jamais, ils vont se j que au gouvernement anticiérieal de remettre a l'ouvrage. Et les meneurs Les meneurs ils vont se reposer, its con- tinueront a bien boire et a bicn manger, ils voyageront pour se distraire. Leurs éternelles dupes s'en tireront com me elles pourront On annonce la mort de M Adolphe Iweins, i en religion le Père Henri-Marie de l'ordre j des Dominicains, frère du regretté Henri j Iweins d'Eeckhoutte, sénateur d'Ypres, et i oncledeM. Iweins d'Eeckhoutte, conseiller j provincial et communal d'Ypres. Le Père Henri-Marie Iweins est né a Ypres en 1840. Etudiant a l'Université de Louvain, il entra dans l'ordre des Dominicains en aYji 1 1861. II passa son examen de docteur en droit en 1863 et fut ordonné prêre a Rome i 1 en 1867. II occupa différentes charges: Saj-vdcur. Le S -Père reent le gondo- mattre des novices, prieur des convents d Os- [q ,fftbi|;1(5 et tende et de Louvain.II etait actuellement pre- dicateur general du Rosaire perpe'tuel. j ^Uia qu it noUöherait «amaiS Veill Le défunt laisse plusieurs ouvrages sur SC. Lc gondolier (St J1C UCÜement ÜU saint Thomas d'Aquin et d'autres Domini- service du nouveau patriarche cains célèbres. II dirigea la revue périodique j Le propagaleur du Rosaire. En 1883, le AilOIllOgfSO Paoe Léon XIII l'honora dun bref spécial et le decora de la decoration Pro ecclesia et allocution dc Guillaurne 11 pontifice. I On dit que i'empercur d'Aiiemagae Historiën distingue, le Père Iweins a écrit avcit haraDgUC les recrues de la ma- plusieurs ouvrages sur 1 nistoire de la ville j.W'iihel iishavon, et I!OUS troil- d'Ypres, tels que Rythovius ier e'vêque d'Ypres, une monographic sur N.-D. de Thuyr.e, le chateau des comtes, le convent resume de Ce peilt dlSCOUIS imperial. des Frères-mrneurs, etc. Le Père Iweins II na rión ne bana!. C rst UUC aliocil- était membre dc l'Academie d'archéologie de tioil en tro!3 po'ills. i° Ie sens de Belgique, de la Société des antiquaires de la j i'imporlacce du scrment 2° l'insufïl- Morinie, du Comité flamand de France, de SJjn|c observation des devoirs religieux 1 Emulation de Bruges. I dans la jeuuesse S° la guerie cn Le Pere Iweins se trouvait actuellement 0 en toumée de predication. 11 est mort a Dl- I Extreme-Orient. L Lmpcreur a parle nant en quelques heures. j de ia crainle de Dieu et de i'amour. de ia patrio. Precant texte du cominan- du Pere Iweins en ces termesj U11 saint religieux, qui était universelle- j au père, ïupailie a .a moiC UCS SOi- ment aimé a Louvain, le R. P. Iweins 1 dats. Ltifio, l! a dit a SCS auditeurs d'Eeckhoutte de l'ordre des Dominicains, (je tourner les VCUX vers i'Asie avC'C nous mande notre correspondant de Lou vain, a rendu hier lundi inopinément sa belle ame a Dieu. Le R. P. Iweins était allé entendre les confessions des reügieuses d'un couvent de Dinant, ou il avait établi une maison de son ordie, et e'est en entrant au parloir qu'ii a été foudroyé par ia maladie de coeur, qui le rninait depuis iongtemps. Le R. P. Iweins étail allié a de grandes families du pays, et était le frère du feu le sénateur d'Ypres, li habitait depuis de tongues années a Louvain oü il avait été élu plusieurs fois prieur de la maison de son ordre et oü il remplissait en dernier lieu les fonctions de prédicateur general. II avait le don et la pas sion de la predication et il attirait toujours beaucoup de monde au pied de sa chaire. Pauvres et riches perdent en lui un pio- tecteur et un ami éciairé et généreux. La dépouille morielle du R. P. Iweins a été ramenée a Louvain aujourd hui a 2 h. 5o La section centrale chargée d'examiner le budget des affaires étrangères a interrogé le Gouvernement sur les négociations ouvertes en vue de la conclusion de conventions rela tives au travail. Le gouvernement a repondu Le Gouvernement du Roi soc^up^ de régler conventionnellement avec les pays limitrophes la question des dommages icsu tant des accidents du travail. Une entente est a la veille de se'tabhra co sujet avec le Grand Duché de Luxem bourg, et il ne semble pas douteux qu en présence des dispositions si iibciaces d. Lr loi beige du 24 décembre 1903 al égard des ouvriers étrangers nos ouvertures ne soient aussi accueillies favorablement par les t .-ou- vernements allemand,francais et néerlandais. En ce qui concerne la France, des arrange ments internationaux y assurent octutilemen» a nos ouvriers le benefice de 1 assistance judi ciaire, ainsi que la participation a la cause d'épargne. Ce sont, pour le premui po.i.t, la Convention interventie le 21 mars 1 -;o entre la Belgique et la France et la Conven tion internationale signe'e a La Haye le 14 novembre 1896 ct pour le second,la Conven tion conclue entre les deux pays le 4 mars 1897. L'expérience a fait reconnaitre qu U y a avantage a ne pas comprendre dans un même acte international des matières d ordre dille- rent, C'est ainsi que le Département des Af faires Étrangères a pris pour regie de ne plus insérer dans le traités de commerce les dispo sitions concernant les consuls, ics clauses visant la protection de la propriété industriel- le ou de la propriété littéraire, etc., ct de consacrer a ces matières des arrangements distincts. De cette manière, en cas de revision du régime s'appliquant a l'un ou l'autre de ces objets, seul l'arrangement qui s'y rapporte doit être dénoncé ou modifié La Section centrale ajoute Une autre matière d'intérêt social qui pa- rait susceptible d'unelégislation internationa le, est la réglementation de l'emploi du nhosphore dans la fabrication des allumettes. Quoique cette industrie soit locahsée, en Belgique, dans une partie relativement restreinte du pays, et en particulier dans l'arrondissement d'Alost, nul n ignore la terrible necrose le phosphorisme chroni- que q.u'y engendrait naguère ïemploi imprudent des phsopores. Depuis, notre pays a pris en cette matière une série de disposi tions qui out mis fin aux principaux abus, mais auxquelles une réglementation inter nationale pourrait donner une utile consecra tion. Le rapport de la section centrale, rédige' par M. le baron de Bethune signale, a ce propos la convention franco-italienne de 1904,dont le but est d'assurer a la personne du travailler des garanties de réciprocité analogues a celles que les traites de com- merce ont prévues pour les poduits du travail La convention certes ne realise guère ce généreux programme mais elle n'en constitue pas moins un hommage aux résolutions humanitaires de la conférence de Berlin et il faut souhaiter de voir le principe de ces conventions entrer de plus en plus dans le fait. La Belgique Militaire s'occupe de la reorganisation de la gendarmerie et demande que les Chambres votent sans retard, avec quelques modifications de détail, le projet de loi déposé le 29 mai 1899. Ce projet constitue la gendarmerie en quatre légions, une pur circonscription mili taire. (En France, il y a une légion par dé partement). Ces légions seront divisées en compagnies dont le norobre sera de trois ou quatre. Au chef lieu de chaque légion «Bruxelles, Anvers, Gand et Liegen, on créera un esca- dron mobile d instruction, comme il en existe déja a Tervueren. Ce seraient ces escadrons qui seraient seuls detaches en cas de grèves, démeutes, etc On ne serait done plus obligé de dégarnir les brigades rura- les. De plus, ces escadrons, encadrés militaire- j ment et parfaitement entrame's, formeraient, I en temps de guerre, les escadrons division- naires de nos divisions d'armée. On sait qu'aujourd'hui déja ce role est dévolu a la gendarmerie et que c'est spécialement pour la j préparer a la remplir qu on a nommé, en qualité de commandant de ce corps, le colo- nel d'état major de Selliers de Moranville qUe ses hautcs capaciteés mifitaires et administra. tives rendent particulièrement apte a réaliSer ce difficile programme. Mais, qucls qUe soient les résultats heurcux que le colonel de Selliers puisse obtenir avec les moyèns dont il dispose aujourd'hui, ils ne pourront jamais l'être qu'au détriment des autres services de la gendarmerie et beaucoup plus imparfaite- ment que s'il existait quatre escadrons mobi les permanents. Enfin, grace a ces escadrons, on pourrait supprimer de nombreuses brigades luralcsa cbeval. A la campagne, le cheval n'cst qu'un embarras pour le gendarme; la bicycleite o||irait a cclui-ci plus- d'avantages. La stip. pressioa de ces brigades a cheval permettrait de réaüser des economies qui compenseraient largement les frais occasionnés par la cre'a- tion des escadrons mobiles. YPRES Deux accidents de voiture. —Lundi matin, l attelage dc M. Storrr,e,cultivateur a Zillebe- ke, passant prés de 1'e.staminet A l'Ange route de Lille, a renversé un rempaiileur de chaises, nommé Pannekoucke, demeurant rue du Lapin d Or, qui n'avait pu se garer a temps. Pannekoucke a été grièvement blessé; il a recu les premiers soinsdu docteur Die- rickx et a été transporté ensuite a son domi- die. Vers dix heures du matin, le cheval de M. Charles Vcrraes, cultivatcur etétalonnier a Wytschaete, qui se trouvait devant la porte d'un estaminet, place de la Gare, s'effruya et partit a fond de train parle boulevard Malou et la chausséede Brielen.La voiture a laquelle le cheval était attelé, heuria la roulotte d'un marchand ambulant, la renversa, ainsi que le pauvre cheval qui la trainait. Un peu p'us loin la béte s abattit et put être ainsi arrêtée. ROULEPS M. Le docteur Delbeke, représentant de Roulers, ayant démissionné de ses fonctions d'écbevin des travaux, c'est M. Henri Car- bonnez, le sympathique chef homme de la Gilde der Ambachten de Roulers, qui a été désignépour le remplacer en cette qualité. TOURNAI La musique a 1 our natNous avons annoncé, il y a quelques jours, la solennité musicale que prépare, pourle dimanehe 26 mars, a trois heures, la Société de Musique deTournai. Au programme figure l'exécu- tion integrale du Faustde Schumann. Le bureau de location pour ce concert sera ouvert en la salie des concerts,place du Pare, a Tournai, a dater du dimanehe 19 mars, jusqu'au samedi 25 mars, de deux a quatre heures. Le prix des places est fixé comme suitPremières (numérote'es), 8 fransjsecon- des (non numérotées), 4 francs. Les places a 4 francs ne seront mises en vente que la veil. le du concert. La répétition générale aura lieu de samedi z5 mars, a huit heures du soir, a la Halte aux Draps. Entrée3 fr. Le concert sera terminé a cinq heures et quart. Rhuines Rhumatisines THIELT Drame au couteau. La nuit dernière, pendant une rixe entre plusieurs jeunes-gens, un nommé Henri Van Maele, agé de 21 ans, a recu dans le dos deux coups de cou teau qui mettent sa vie en danger. L'auteur a été arreté. Le Parquet de Bruges s'est rendu sur les lieux. WYNGHENE Manoeuvres criminelles. Le Parquet soccupe pour le moment dune grave affaire de manoeuvres criminelles, dans laquelle piusicurs personnes sont impliquées. Une jeune fille de Wynghene, objet de ces manoeuvres, est a toute extrémité et a recu les derniers sacrements. Deux Bruxellois, dont un etudiant en médecine, qui avaient decline d abord un faux nom, ont été arrê- lés et e'croués a la prison de Bruges. OOSTCAMP Coups de couleau. En rentrant chez eux, cette nuit, plusieurs jeunes ouvriers de ferme se sont pris de querelle et ont fait manoeuvrer le couteau. L'un d eux a été atteint dans la nuque. On désespère de le sauver. Le meurtrier a été arrêté.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2