ORGANfi CATHOLIQUE
DE L'ARRONDISSEMENT
GRAND CONCERT
TELEPHONE 52
Samedi T5 Mars 190a
10 centimes le N°
Annêe 40
3300
Conférences
Onsei! Communal
Le gaz et la pressc
Le gaz d'Vpres a la Ghambre
Tanger
Le voyage de
a
La guerre Ilusso-Japonaise
Saint-Siège
Bevue de la Presse
Aveu a rcpandre
On s'abonne
rue au Beur re,
et le Samedi.
36, a Ypres, et 6 tous les bureaux
'poste du reyamnc.
Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fp. 50 c.j parvan
pour tout le pavs pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Déeembre
I es articles et communications doivent étre adressés franco de ort A 1 adresse ci-dessus.
Pour Rappel.
M. A. Verhaeghe se propose de donner
VILLI D'YPRES
S.ande publiqu» du Lundi 27
a 5 heures du soir.
anusj 103
ORDRE DU JOUR:
i° Bibliothèque communale: compte 1904.
2°Fabrique d'Eglise St Martin: compte
I9°4-
3° Hospices civils location de biens.
40 id. ventes d'arbres, etc.
5° Voirie Cession a l'Etat de la rue
Capron.
6° Eclairage public.
J.
Plusieurs journaux du pays s occupent de
la question du gaz a Ypres. Citons le Pen-
piedevlaamsche Ga\et, le Réveil de Bruges
etc. etc.
Naturellement, tous ces journaux parlent
de la question comme l'aveuglé des couleurs.
C'est toujours ainsi que precedent nos adver-
saires.
une serie de cinq Conférences a la Salle
Iweins.
Ces Conférences seront purement littérai-
res. Elles auront pour sujet trois des
principales pieces de Lhakespeare, Hamlet
d'abord, le Roi Lear ensuite, le Marchand
de Venise enlin. Eiies tenteront de faire
revivre devant nous ces chefs-d'oeuvre et de
mettre ainsi en une pleine lumière la
merveilleuse originalité du génie de
Shakespeare.
La durée des conférences ne dépassera
pas une heure.
La première a eu lieu le Jeudi 16, et les
autres, se donueront les Jeudi 30 Mars,
6 et 13 Avril, a 8 heures du soir.
Los cartes valables pour une lamille et
pour la série compléte des cinq Conlérences
seront au prix de 10 fr.; les cartes person-
nelles donnant entrée a une conférence
couteront 3 fr. Après la lre Conference les
cartes personnelles pourront être échangées
contre une carte de série et de lamille
moyennant l'appoint de 7 fr.
On peut se procurer des cartes chez M.
Callewaertimprimeur, rue au Beurre, et a
l'entrée de la Salle Iweins les soirs de
Conférence.
Vilie d'Ypres
organise par 1 Harmonie Communale de la
ville d'Ypres, le Lundi, 1 Mai 1905,a 7 1/2 h.
du soir, en la grande salie des Halles, avec
le concours de
Melle JEANNE FLAMENT, contre alto des
concerts du Conservatoire Royal de Bruxel-
les
Melle G. CORNÉLIS, harpiste, U prix du
Conservatoire Royal de Bruxelles et
Mr EDOUARD Jacobs, violoncelliste,
professeur au Conservatoire Royal de Bru
xelles.
Les annonces coütent 13 centimes la ligrA Les réclames dans la corps du journa
eoütentSO centimes la ligne. Les insLtions judieiaires, 1 franc la ligne. Les
iuméros supplémentaires coütent 10 Iramsdes cei.t exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique 'fexcepté les deux Flandres) s'arlresser a
1 'Agence Ilavas Bruxelles. rue d'Argent, n" 34 et a Paris,8. Place de la Bourse.
Mais ce qui est édifiant, ce sont les histo-
riettes que I on raconte a cöté de l affaire.
La De'putation permanente serait embar-
rassée elle désirerait ne pas approuver la
de'libération du Conseil communal d'Ypres.
Mais le Bourgmestre l'aurait menacée de sa
demission, si elle improuvait la decision
prise par 1 edilité Yproise
11 y a plus que tout cela II y a un mariage
en jeu! Ce ne serait plus le ga\de ma cousine,
mais le ga\ de mon gertdre
Inutile, n'est-ce pas de re'pondre a ces
sottises, qui ne peuvent germer que dans le
cerveau de quelque libe'ral a court de copie,
ou dans 1'imagination dun membre de ce
groupe Yprois qui a écrit et public une lettre,
adresse'e a la de'putation permanente, et ou il
est question de la retraite politique de M.
Colaert
Nous n'avons pas besoin d'insister sur ces
procédés qui permettent de juger non settle
ment les hommes,mais la cause qu'ils croient
pouvoir défendre.
S'il y a ici un intérct en jeu, ce n'est pas
celui du gaz, mais celui du pétrole. Comme
intérêt personnel,cela estfortcomprehensible,
mais 1 intérêt ge'néral ne peut s'accommoder
de l'intérêt d'un seul particulier, quelque
respestable qu'il soit, et nos Ediles ont bien
fait de ne pas s'y arrêter.
M. Lepage, échevin de la ville de Bru
xelles, de'fend l administration communale de
cette ville contre les attaques dont elle a été
lobjet, a propos de leclairage public.
M. Huysmans. On ne procédé pas
encore a Bruxelles comme a Ypres.
M.Colaert. Vous ne savez pas comment
on procédé ii Ypres.
M. Huysmans. Je le sais parfaitcment.
M. Hymans. Dans tous les cas on
raconte, en ce moment, de jolies histoires a
propos d'Ypres.
M. Colaert. Dites nous ces histoires, et
je vous répondrai.
Berlin 22 mars.
La Gazette de Allemagne du Nord pré-
cise ses explications. Elle dit qu'il n'y a
aucune raison pour que l'Empereur renonce
a sa visite a Tanger, répète que les ambitions
allemandesse bornent a réclamer le'galité des
droits économiques, aéclare que le voyage
impe'rial ne saurait done être le point de
depart d'une nouvelle orientation politique
et conlirme les renseignements publiés par le
Figaro ce matin sur les explications données
par M. Delcasse' au prince Radolin, anté
rieurement a la signature de l'accord franco-
anglais.
Mais la Gazette ajoute qu'il reste a savoir
comment la politiquefrancaiseconciliera dans
la pratique ces deux idéés: souverair.eté du
Sultan et autorité pacifique de la France et
laisse entendre que la politique commerciale
de la France en Tunis lui inspire quelque
méfiance. Elle espère toutefois que rien de
semblable n'est a craindre au Maroc, et elle
ne voit par conséquent aucun motif pour
«envisager même une modification aux rap
ports corrects existant entre la France et
l'Allemagne
Cela n'empêche pas la Gazette de la Croix
d'annoncer que l'Allemagne va prendre au
Marcc l'initiative d'une autre pénétration pa
cifique, sans arrière pensée d'annexion.
Mais ce n'est la qu'une opinion, et ce n'est
pas celle de M. de Bulow.
Au fond, quand on lit entre les lignes de
la note de la Gazette de tAllemagne du
Nord, on comprend que ce que l'on veut ici,
c'est entamer des négociations qui ne se
borneraient pas a la seule question maro-
caine.
Guillaume il dernier ambassadeur prés le Vatican. Enfin,
aujourd'hui, c'est le bail avec la comtesse
Pasolmi, la nouvelle propriétaire du palais
Santa Croce, qui a été définitivement résilié.
Conformément a une clause spéciale, cette
résiliation a pu se faire sans aucune diffi-
culté, et la location qui avait été faite pour
douze ans n'en a duré que trois.
Oil passeront les archives
Pour la paix
Saint Pétersbourg, 23 mars. Une
démonstration spontanée en faveur de la paix
a eu lieu hier après-midi sur la perspective
Newsky une foule d'cnviron 5oo personnes
j a poussé les cris de «A bas la guerre j»
J Le correspondent du Daily News a Saint
j Pétersbourg, dit qu'il a de bonnes raisons
j de croire que, actuellement et pour la
j première fois, il a des motifs réels d'espérer
la paix. II est informé que, sur 1'initiative de
la Chine, les grandes puissances seraient
prêtes a faire des efforts auprès des adver-
saires afin de trouver les moyens de terminer
j la guerre.
j On télégraphie de Tokio au Daily Tele
1 graph que le gouvernement japonais, qui a
conscience des dépenses énormes occasion-
ne'es par la guerre, est prêt a entamer des
négociations,maisque la Russie doitrenoncer
a tous ses droits en Mandchourie et en Corée
et a ad mettre les droits du Japon sur la
péninsule du Liao-Toung et sa souveraineté
sur la Corée. Le correspondant dit que le
censeur de Tokio a refuse de lui laisser
télégraphier cette information,sous leprétexte
qu'on pourrait la prendre pour l'opinion du
Foreign Office japonais.
L'empereur d'Allemagne, qui se rend
comme on sait dans la Méditerranée, s est
embarqué a Cuxhaven, jeudi matin sur le
bateau a vapeur Hamburg, qui est escorte'
par le croiseur Friedrich Karl. Au moment
du depart du souverain, les forts ont tiré des
salves.
'A Tanger, une certaine animation règne
pour les pre'paratifs de la réception qui sera
faite a l'empereur Guillaume. On refait le
pavage des rues, on blanchit les maisor.r
prendre une magnificus réception dans
magasias de la douane et ou restaura le paleis
du Sultan. A la Kasbah, on prépare une
piste pour la fantasia. Le gouvernement
marocain fait de grands frais. La colonie
allemande s'est réunie pour s'entendre sur
les mesures a prendre en vue de Ia réception.
La colonie anglaise a décidé de con-
struire un arc de triomphe a l'occassion de
la visite de l'Empereur d'Allemagne.
on
les
La fin de l'ambassade de France
Rome, 22 mars.
L'ambassade de France prés le Saint-Siège
a bien fini d'exister.
L'année dernière, aussitöt après la rupture,
celurentles emblèmes de la France et du
Saint Siège qui disparurent du balcon central
du palais Santa Croce ces jours derniers,
ce sont les meubles de M. Nisard qui sont
parties pour Florence ou les attendait notre
Ce nest pas aGand settlementmaas encore
a Anvers que les officiers de la garnison
sont inscrits d'office comme membres de
certaines sociétés particulièrement chères
au libéralisme. La Presse écrit fort judi-
cieusement a ce propos
Nous sommes néanmoins d'avis qu'il
convient de respecter la liberté de tout le
monde,et surtout qu'on ne pratique pas aux
appoiutements des officiers toutes sortes de
saignées, quand ceiles-ci sont aussi injustes
et aussi peu profitables.
Que ceux qui trouvent un réel plaisir a
fréquenter les soirées et les conférences
données au cercle d'Anvers s'y inscrivent,
nous n'y voyons aucun inconvenient, mais
nous trouvons injuste qu'on oblige tousles
autres, qui n'y trouvent aucun agrément, a
payer pour le voisin qui est souvent plus
riche que lui.
C est d'autant plas injuste que dans plu
sieurs villes de garnison,a Bruxelles notam-
inent, l'obligation de s'affilier a une société
n'existe pas. Cela n'empêche cependant pas
le civil et le militaire de fraterniser au moins
autant que dans notre ville.
Ce qui est vraiment étrange, c'est que lors
de l'interpellation sur la participation aux
Te Deutn, toute la gauche parlementaire
était mue comme par un ressort pour faire
entendre des protestations véhémentes et
pour blamer le gouvernement qui ose se
permettre d'excercer une contrainte morale
sur les officiers en les envitant a y assister-.
Cet acte, cependant, n'est que l'expression
d'un sentiment de patriotisme, qui doit
animer tout le monde en général et le corps
des officiers en particulier.
Mais la logique d'nn liberal est et a, tou
jours été égoïste. Du moment qu'il s'agit de
soutenir une oeuvre libérale, la contrainte
morale ne suffit plus, c'c«t l'crckvnge e'fc
la logo macoanique croultua i'ouicicr rcc.d-
citrant, eutii pour lui les raisons de la plus
saine logique.
C'était ainsi jadis; heureusement le temps
a changé et nous espérons que le ministre
de la guerre, qui a déja eu a s'occuper dc Ja
question d'affiliation a une société, preudra
des mesures pour reformer un veritable
abus et rendra par la même un service
signalé a ses fidèles serviteurs.
Ci un édifiant extrait du Vooruit du 22
mars
Le libéralisme combat toutes les lois
d'intervention qui, depuis 1893, ont été
votées par le Parlement.
Les catholiques plus avisés que les libé-
raux, envisagèrent après 1886 la situation
telle qu'elle se présentait et débutèrent par
la législation ouvrière.
JOURNAL
.."".«-«jiSBr.T-