'KA-I Actes ofliciels Necrologie Jules llalou A propos de politique j v,„- a is rffiueur suffirait, maïs cousacre a il devrait - ^morable serait desm a- Ki»les fêtes de lespèce naient pas hcu b q iour dans toutes les communes. 10 rCu^itlparc^mple, prendre commo d»tó,.ÏÏe»jo»ra'l«laKrrmesse. Voos pouvez organiser desietesmodestes. nermettre----- d00ar.u Rons accompüs depuis trois quart* l'éeide dune dynastie populaire et uiusu tutions qui font de la Belgique la nation L plus enviée du Continent. Vous aurez au préalable programme de fêtes, ale soumettie ensmte a votre Conseil communal, qui auiaa vo e le crédit nécessaire pour en assurei Quel genre de fêtes pourriez vous oiga niser Vous êtes meilleur juge que moi, paitfe que le programme dépendra, tant ües ressources que le Conseil votera, que des cléments dont dispose ia commune. Voici quelques solennités, que je vous indique a titre indicdttf 1) Un Te Deum, auquel assisteraient toutes les autorités, toutes les sociétés de mmique, de tir a l'arc et autres, tous les enfants des différeiites écoles (porteurs c;e jietiti drapeaux tricolores) me paraaf une solennité tout a fait de circonstance 2) Une distribution d'uu pain blanc ou dun gateau a tous les pauvres de la com mune serait faxte a lissue du Te Deum par les soins de 1'autorité communale 3)Un petit souvenir (une médaille 1830 1905) pourrait être remis a tous les enfants des école=; une collation avec gateaux et chocolat pourrait aussi être organisée en leur faveur 4) Des concerts devraient être 'ionnés par le ou les sociétés de musique, lesquelles feraient entendre des airs patriotiques, ainsi que la Brajbangonne a défaut ue sociétés de musique, les eniants des écoles pourraient exécuter une cantate dans le même ordre d idéés 5) Les habitants seraient invités a pavoi- ser leur inaisou et a arborer tous les drapeaux tricolores dont iis disposent les édifices publics seraient aussi pavoisés Le soit' on iiluminerait les mêmes édifi ces et on invitcrait los habitants a tairo de même 7) Enfin un feu d'artifice, voire même un bal populaire sur la ürand'Place (pas dans cabaretspourraient couronner la late. Gette enumeration est, je le répète, sim- plement indicative et il y a bien d autres fêtes que vous pourriez ajouter au program- me, comme il y cn a que vous pourriez ométtre. Veuillez, je vous prie, vous occuper d'urgence de cette affaire et me transmettie, dès qu'elie aura t té prise, 2 expeditions de la dclibération que votre Conseil communal a cru pouvoir prendre a ce suiet. Agi'éez, Méssieursj l'expressiou de ma consideration la plus parfr.ite. Ferd. Merghelynck Connuissaire de i'Arrondissement d'Y pres. iuuiiui» y*«aatoriuio Des élections au SéijJat out eu peu Jitnfn che dans le départeme/l.lt (ju jqorcj 11 y a eu deux tour* (je scru(jni Le premier a donné les résultats*ujvantsJnscrits: 2.435 votants 2.420- jpfajonté absolue 1.211, MM. Desmoutiej# progessiste, 11 i8,Cardon, progressiste Jcim Trystram, radical, 1 079, Hayez,nodical, j o65,Vandenbroucque, rad. soc.,67Jr,aphore, rad. soc.,67, Dclesalle, socialiste-k^fésiste, 84, Garrette, socialiste- jaurésistmjr |3j Delory,collectiviste,81, Rasse!, collect.,Jj6, commandant Legrand, indépen- dant, 1, Eloir, radical, 4 Divers, 9 II yjavait done ballotage. second tour de scrutin, il y a eu 2.423 taats. Majorité absolue; 1 212, MM. ;smoutier, conseiller géne'ral, progressiste, 1128, Cardon, depute', progressiste, 1.124, Jean Trystram, radical, 1.296, Hayez, ancien député, radical, 1.292. MM. Trystram et Hayez sont dont élus. La Croix du Nord iapprécie comme suit le re'sultat de cette e'lection MM. Trystram et Hayez sont élus séna- teurs a une majorité de 168 voix. Sociaiistes guesdistes.socialistes jaurésistes, francs-macons du rite Ecossais,francs macons du Grand Orient ont jete', au second tour, dans le plateau dc la balance en faveur des deux élus, l'appoint peu honorable de leurs voix disparates. La toge sénatoriale de MM. Trystram et Hayez,sera bien un costume de Mi-Carême arlequin de toutes les couleurs. Issus d un tel scrutin, les deux vainqueurs de la journée d hier seront impuissants a bien faire. Leur mandat est tout négatif. Ils ne pourront contenter tout leur monde qu'en faisaflt le mal. Et il est a prévoir qu'ils n'y manqueront pas, s'ils en ont le temps et 1 occasion durant leur éphémère mandat qui expire en janvier prochain. Par arrêté royal du 3i Mars, le contingent pour la levée de 1905, est reparti entre les provinces ainsi qu il suit nits un spectacle banal que celui d un tel avèuemeut. M. Malou avait etc depoint longtexaps comme I'liomme des reactions es les plus dangereuses,efc voici que,pour sortir dune des crises polit ques les p'us graves que le pays eüt traversées, tout le mon.e i envisageait comme l'homme necessaire; eest la preuve qua travers biou m-s iniusti- 1 ces accidentelies l'opinipu, par un sut in i struct, sait rendre noirimage au veritable j mérite et apprécier les supenorues. I La position n'était pas aisée. Les hbe-aux enhardis par le succes pirtieid; leurs i maneeuvres séditicuses,n'etaiontguère pulles i a rendre a MMalou ie gouvernement lucile i lis le prouvèrent bien; et, alors, le principal effort'du chef du Cabinet consist» a ótab.ir j qu'en dépit des émeutes de 1857 et d - 18/1. les cathoiiquei éUieutpos-ic-lca a ix abai er j qu'ils pouvaient s y maiutenir sans_ avoi. a I redouter autre choso qu un verdict electoral, qu'en un inot, ils étaieiit capables de cons 1- I tuer un parti de gouvernement et de s faire ccopter comme tel.ba longue adminisiratiou servit a donner cetto conviction. Ou lui reprocha de n'avpir songé qu'a vivre, ot, peut être, dés ir Anvers Brabant Flandre occidentale Flandre oriëntale Hainaut Liège Lirnbourg Luxembourg Namur 1,582 hommes. 2,492 1,670 2,076 2,267 1,607 490 On nous ëcrit de Louvain, 3 avril Dimanche matm, est décédé dans notrc ville, muni des sacreme'nts de Notre Mère la Sainte Eglise, le R. P. Haghebaert, Lectc-ur en théologie de l'ordre des Frères Prêcheurs. Le regretté défunt était né a Noordschote (Flandre Occid.) en 1849. Après de brillantes humanités faites au collége d' Ypres, il entra au séminaire de Bruges, d ou il fut envoyé a l'Université de Louvain, afin d'y poursuivre ses études théologiques.' Devenu bachelier en théologie, il fut nommé vicaire a Zonnebeke et entra en 1889 dans Fordre de Saint- Dominique. La mort du P. Haghebaert est une perte sensible pour la littérature néerlandaise et pour 1 exégèse chrétienne. Pendant de lon- oUes années, le ve'néré défunt collabora a plusieurs revues flamandes ainsi qualaf^erue biblique.I! publia en outre plusieurs romans religieux et une traduction commentée de la Divine Comédie de Dante, ouvrages fort appréciés dans le monde littéraire. Ses com mentaires sur lesprophètes sont classes parmi les meilleurs de la collection oü ils ont paru. 11 se disposait a publier des com- mentaires sur l Apocalypse et les deux livres apocryphes d Esdras, quand Dieu l'a rappel' a Lui. Ges travaux, joints a ceux du professprat, n'empêchaient pas le père Haghebaert de se livrer au ministère des Sines, surtout au con- lèssiönnal, oü il passait chaque jour plusieurs hcures. Sa mémoirc est celle dun savant doublé dun directeur dames prudent et dévoué. II lai'sse dans notre ville d'universels regrets. Les obsèques solenneiles, suivies de 1 in humation au cimet'.ère de Pare, auront lieu mercredi prochain a 10 hcures. M. do Trannoy va publier incessamment i.ne importante étude sur M. J. Malou, qui fut longtemps le chef éminent du parti ca- tholiqué. Noüs en reproduisons Iapréface, due a la plume de M. ie Ministre d'Etat W oeste Je n'ai connu M. Malou qu'assez tard. Quand, longtemps avant d'êtrehouoró cl'un mandat législatif, je suis eatré dans ia vie politique active, il semblait se complaire dans une sorte de demi recueillement. Non pas qu'il se désintéressat complètement des affaires publiques:ceux qui out eu l'honneur de condnire les hommes et qui saveut tout le prix d'uu si noble labeur ne se résignent pas aisémeat a une retraite absoluepnais,frappé cu pleine batailie par lecoupde vent de 1857, dérouté par l'échec que le régime parlemen taire avait essuyé dans cette annëe fatale, rejeté bieritöt en 1859 dans Ia vie privée par l'ingratitude desélecteurs d'Ypres,il estimait peut-être avoir le droit de se réfugier dans un repos rolatif. Rentré dans le Parlement par son élection au Sénat en 1862,il y avait tout de suite joué le róle que lui assignait ses éminentes facul- tés; mals il paraissait bésiter a se jeter a nouveau dans les mêlées du dehors. O'est ainsi que, presque seul parmi les notabilités du parti catholique, ii s abstint de prendre part aux Congres de Malines et aux oeuvres multiples qui ea sortirent.il arriva de la que Poecasion ne vint pas immédiatement pour moi de lui être présenté a mes débuts. II était et il resta, jusqu'en 1870, la réserve du parti catholique; les yeux restaient fixés sur lui, et ou savait qu'aux heures décisives 011 ne pourrait se passer de son aide; lui, il attendait. Les fortunes diverses qui assaillirent le parti catholique pendant les années 1870 et 1871 commandèrent, par deux f'ois: de faire appel a sod dévouement et de lui offrir un poste ministeriel. La, première fois, il s'agis- sait, a l'heure difficile de la guerre franco- allemande, d'apporter au Cabinet d'Anethan l'appui de son experience consommée et de son esprit éclairé; mois ce fut tres passager; il se retira dès que T situation fut raffermio. La seconde fois, ce fut un concours ou plu tót uuè direction durable qu'on soliicita de lui. II 11e tergiversa pas; l'intérèt de la cause a Liquelle il avait voué le meilleur de sa vie l'exigeait; il devint le chef d'uu ministère qui djvait rester sept ans au pouvoir. Ce n'était demeUrer dubout et du 11e pas donnor prise a un troi- coud domain de lomeute libérale, 1 emporta- til'chez lui a certaines heuressur les couseils de la résistance et de Faction; mms ceux qui u ont pas vócu a cette époque peu- vent difficilemeut re rendre comp'e des écuei'is quelle off rait; et,d tailleurs, il ne faut pas oubüer que, pendant cette période, les attaques contre la Const tution, pai t.es do certaines bouches et ue certaines plumes catholiques, attaques ardenifflent exploitees par les hbéraux réclamaient, de ia part du j ministère, une extréme prudence. Les élections de 1678 amenèrent la chute de M. Malou et, dès l'avènemeut du nouveau Cabinet liberal, deux questions se posèrent; la rupture de nos re'ations ciiploinatiques avec le Saint Siege et ('abrogation de la ioi de 1842 sur l'enseignement primaire. M. Malou fut dembléc vivemeut irappo des dangers qu'allait faire courir au pays cette politique d'aveutures; son patriotisme ca tut alarmé; ses sentiments religieux sen trouvè- rent profondérnent blesses.II prononca.pour combattre ses successeurs, des discours élo quents, et il ent, pour les stigmatiser. des mots cinglauts qui sont restcs. Mais qu'cst-ce celaa cöté de 1 activité dévorunte qu'il dé- ploya pour organiser la résistance légale des catholiques? A peine ie projet de loi sur 1 enseigneinent primaire f ut-il depose, qu il prit la têto du mouvement: il en iut l'inspi- rateur, Fame, le tacticien, le champion dóvouvé et il le resta pendant les cinq années que dura cette campagne memora ble. De tous les points du pays on recourait a lui; sous ses auspices les délibérations sue- I cédaient aux délibé atiousles avis aux avis, les impulsions aux impulsions, et moi, qui ai vécu pendant ces annëes-la dans 1 iutimité I féconde et vivaiite de M. Malou, j'aime a atte8ter la noblesse et la pureto des mobiles j qui 1 ontentrainé, les fatigues qu'il a affron- tées, l'esprit chrétien qui i'a guidé, les ser vices exceptiouneis qu'il a reu dus a la cause catholique. II marchait vers le but qu'il poursuivait avec une constance et une férmeté que rieu n'a pu ébranler ni attiédir; il avait a coeur de renverser ce qu'il avait appeié «une bara- que il envisageait la loi de 1879, ainsi qu il l'a qualifiée lui même, comme une loi de malheur et, pour mettre le pays a l'abri das ses effets, il déploya toutes les ressources que ses facultés supérieures et sa merveilleuse entente des affaires mettaient a la disposition de sa foi religieuse et de ses anxiétés pratriotiques. ira batailie,dont il fut le chef écouté,abou- tit aux élections de 1884. M. Malou avait 74 ans. II nhésitait pas cependant a accepter de nouveau Je pouvoir; il tenait, pour cou ronner sa carrière, a réparer les ruines que le ministère libéral avait accumulées. II ap- povta, a l'appui de ce dessein, un esprit de decision remarquable. Le but principal de sou iuterventioü fut atteint; la loi de 1879 fut abrogéo et remplacée par une loi de salut. Des incidents divers mirent bientöt en question le sort du ministère. M. Malou l'ut soFicité de conserv'erla direction du gouver nement je le pressai d'y consentir ii 11e s'y résigna pas il croyait sa dignité enga- géo dans sa retraite. Bientot sa santé s'al- apparent et moins étendu, celle ci a été prócédóe dune autre période d'activité celle de su jeunesse et du commencement de sa maturité. Cette période coastitue aussi, pour nos recruos, un modèlo dc premier ordre, et, comme elle est moms connue des lutteurs d'aujourdhui, cost avec raisou que claus un livre quo je signale a 1 attention synipatti- que du pays, un de 110s jeunes ecnvaius, M, le barou de Trannoy, animo du noble souci cle la gratitude, a ci u devoir la retracer. La jeunessedeMMalou a té fort laoj- rieuso il entra de bonne heure au se. vice de F Et ati! s y distiugua uès l'aboid, et il franchit rapidement les degrés de la liiérar- chie admistrativ.', jusijuau moment oü, député il devint gouverneur de 'a province d Anvers. Eu Ie suivant pas a pas avec M. de Ti Annoy, les jeunes liomines du temps actuel,pourront se rendre compte de ia né.- ces - i té dun travail intense pour gagner les chevrons .cqnduisautaax po.-iiions os plas ók-vées. Ou lira surto.it avec 1. uit les p iges «ans lesquelles l'auteur montn- que M. .na.ou, voyant de lom, chci'cha, a partir ue 185U, a secouer 1'indifference des uus ét.1 apathie des autres, a organiser les forces de résis tance aux attaques de Firrcügión ct du libéralisme, a recouiir, a cot effet, aux deux grand es ai mes dos temps modenies la presse et 1'association, ct surtout a la première. Les difficu'tós lureut grandes, les concours difficilcs a obtenir, ;es ïnecomptes pénibles. M. Malou ne se laissa pas décou- rager. II savait que tout labeur est iugrat et qu'il 11'est don 11 a personne de réco.ter sans effort. 11 portait done vaillamment le poids du jour et de la chalcur, s eftorcaut do iaire simplement son devoir, dédaigneus des avaulagos retentissants, convaiucu que, sans des ensemeucements intelligents et constants, 011 no peu espérer de moissou. Que ces temps sont déjè loin 1 Mais combien ii est utile de revivre les premières années de notre indépendacce nationale! Sans doute, tout change sans cesse d aspect dans Fhumanité. 11 est cepeudaut des routes qu'il convient cle suivrsce sont celles qui ont douné au parti catholique la force de saffirmer, de se développer et de mériter la favour publique a une époque tout im- préguée encore des souvenirs de la Revolu tion frangaise etoü les traditions nationales demandaient a être remises eu konneur. Ne pas secarter de ces routes, maintonir, allumés, les pbares qui ont guidé les pas de uos prédécesseurs, tel doit être le but de tous ceux qui veulent conserver au parti catholique sa misTon bis oriquo. La géuération actuelle trouvera done, j dans 1 ouvrage plein d iutérêt de M .de Tran- j noy, des enseignements précieux. Puisse-t- i elie en profiter et sen montrer digne CHARLES WOESTE. téra il ne cessa pas de nous aider de ses conseils mais le mal fit des progrès rapi- des, et il s'éteignit clans la plenitude cle ses forces intellectuolies et avec l'auréole de la victoire scolaire. L'heure n'est pas venue cle retracer toute la vie de M. i al ou pendant cette troisième période de son existence, période qui s'est étenchie de 1870 a 1 - 80. Si j'en ai marqué quelques traits, e'est pour rappeler a quel point il envisageait pour les catholiques, comme primordial, un devoir de se dévouer, corps et ame, aux gra d;- intéréts dont ils sont les deposi.aires et déja alors si menacés! Ou se tromperait, du reste, en pensant que ce n'est qu'en 1870 que M. Malou ait adopté cette attitude d'action. II convient de ne pas oublier que si, pendaat la seconde péripde de sa vie, qui embrasse les années 1857 a 1870, son role politique a été moins L'Etoile a interviewé un vieux Bruxellois. Les vieilles gens, y compris ceux de la capi- tale, ont en general sur beaucoup de choses des appreciations assez saines, et il est même regrettable que les politiciens ne les consul- tent pas davantage. Ainsi le vieux Bruxellois de YEtoile a fait a la feuille libérale des declarations trés sensées et qui, a Foccasion, pourraient venir a point pour le moniteur doctrinaire lui- même. L'Etoile n'était que médiocrement satis- faite de la récente discussion a la Chambre relative a l'entente conclue entre l'Etat beige ct la Société des ateliers de construction élec- trique de Charleroi, pour la fourniture de Te'nergie électrique dans les gares de l'agglo- mération bruxelloise. L'organe libéral regrettait même qu'en y mêlant la politique, nos honorables eussent tout enbrouillé, tout confondu. Le vieux bourgeois de Bruxelles, a qui YEtoile était allee demander conseil, lui a dit notamment ccs choses trés raisonnables J'enrage quand je vois la politique four- rer son nez dans les questions oü elle n'a que faire. Est ce que la lumière électrique est, de sa nature, bleue, verte ou rouge Est-ce que le chemen de ter électrique entre Anvers et Bruxelles, si on le construit un jour, sera catholique, liberal, socialiste ou démocrate-chrétien Vespasien disait que l'argent n'a pas d'odeur. Ie dis moi, que la lumière électrique n'a pas dc couleur. Ce que je veux, e'est que les gares soient bien éclairées, que l'usage de l'électricité se répande, que le chemin de fer entre Bruxel- i) les et Anvers soit construit non pas dans vingt ans, mais demain et le mieux pos- sible. Lorsque l'Etat traite avec des particu- i) Hers, qu'il agisse en businessman sérieux et avisé, rien de plus juste. Que les gares soient éclairées par Durand ou par Dupout, que le chemin de fer électrique entre Bruxelles et Anvers soit construit par un ssaeafwd J -rvrorvfl rfi P.OÏÏ CUtiOU. r^rra ie 444 672 -«aeo».

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2