z:zrMiah'mi<s°°sièp' s°°i I mmi ™,in'dans le' A Vpres Examen Federation des Jonnes Gardes caihoüqu s de Belgique La basilique de Koeckeiberg Chroniquc judicia ire Bibliographie de Fails divers I h 7 T Prtmiè" «"O"»*». ■oul J.-B. Dugardyn. ba ij lies - - RIVAL POUR LE MENAGE 1 du Froment Seigle Avoine Pois. s trouvons dans le dernier numéro i des métiers dart un excellent article rêt local dü a la plume autorisée de onsieur l'abbé J. B. Dugardyn, le distingue professeur de notre Collége St Vincent. Nos lecteurs nous sauront gré de le repro- duire ci-dessous. La belle ville d'Ypres se glorifie, a juste titre, de ses monuments publics, témoins émouvants de sa grandeur médiévale. Depuis quelque temps elle montre mieux qu'une admiration platonique pour les oeuvies d art public. Le Bulletin, s i\ a eu, plusieurs fois déja.Toccasion decommuniquer a ses lecteurs la reproduction de Fun ou l'autre ancien vestige de la cité westflamande, a pu e'gale- ment louer quelques restaurations monu- mentales et même certains travaux artisti- ques modernes. de glorieux ancêtres..., s'est épuré, on est entrtj la bonne voie... Ln séance du ions.. q communal du décembre 1901, M, proposé d'inscrire au francs pour subsid esa les - goüt s'est ennobli, se'rieusement dans '4 le bourgmestre a judget un crédit de 5oo accorder auxpersonnes nciennes facades ayant qui restaurent un caractère artisti<5 ]e Jusqu ici, il est^ vraj^ jes Yprojs L'élan done est donné et il est qu'on ne s'arrêtera pas dans la bonne voie oü l'on s'est engage. Déja M. Jules Coomans, ingénieur-arebi- tecte de la ville et directeur de l'école iridu- strielle a Ypres, membre correspondant de la Commission royale des monuments, a présenté a l'adminisiration communale et au Conseil de fabrique de l'église Saint-Martin, les plans pour la restauration de ia majes- tueuse cathédrale. 11 s'agit notamment de reformer le grand portail au transept sud et de placer une flèche élégante sur la tour inachevée. Nous avons eu l'occasion de jeter un coup d'oeilrapide sur lesp ans grandioses et, nous pouvons l'assurer, ils sont pleins de promesses. Reste encore la restauration absolument nécessaire des Halles, chef-d'oeuvre de l'ar- chitecture civile en,Belgique, pour ne pas dire de l'Eürope. A quand On ne peut le prévoir. L'entretien d'un bailment d'aussi grandes proportions est, certes, couteux pour l'administration d'une ville de second ordre la restauration en serait ruineuse. N'est-il pas juste et équitable que, pour des monu ments pareils qui restent le. patrimoine non seulement des Yprois, mais encore de tout Beigele gouvernement, prodigue envers la capitale et d'autres grandes villes, intervienne pour une plus large part?... Nous est avis que san-s cela une restaura tion sérieuse et durable ne sera jamais pos sible. Ce a quoi les Yprois ne se sont pas appli que's, e'est a la restauration dés facades d'habitatiöiis bourgeoises. Et, cëpendant, elles sont bien belles et nombreuses dans 1 l'ancienne cité. L'ornementation que donne- rait a la ville l'aspect des facades restaurées ne le céderait en rien a celle de Bruges, ne sem- blent pas voul flT profiter de ce subside. Certes, le créd' t alloué n'est pas fort mais c'est un comiLJencernent; qU; rassure, le chiffre pouvant êtn j majoré dans la suite d après les nécessitéS(,»Ê[ ]es cirdonstances. II le sera les preuves ,'sont a la main. Nop's avons ouï dire qu'une importante 'restauration de demeure particuliere se fcra ii/cessamment sous la direction de M. l'archi- t'écte J. Coomans. Dans la rue des Chicns, est sise une vieille a prévoir demeure ayant servi longtemps d'hötel, dont la facade est trés intéressante et caractéris- tique. L'hötel vient d'êtré acheté par M. le docteur Dieryck, qui en a projete' la restaura tion. C'est un bon exemple a suivre par d'au tres propriétaires. L'administration commu nale, heureuse de contribuer a une veritable oeuvre d'art, a voté un large subside. Elle intervient dans la restauration de la facade, dont le coüt total s'élève a prés de 6,000 francs, pour une somma de 2,000 francs. II faut féliciter ie propriétaire de sa décision artistique et patriotiqué et les édiles pour l'encouragement qifiis donnent, preuve d'in- telligence et de soliicitude. Nous sommes certains que les plans de restauration, que nous espérons bien pouvoir étudier en détail, seront dignes de la distinction Je leurauteur. Engageons les Yprois a suivre la voie tracée par un de laurs concitoyeris pour le plus grand honrieur et la gloire artistique de leur belle cité. (1) IA Art de l'Avenir, p. 47. (2) Ad. Duclos, l'Art des Fag.ides a Bruges p. ii. (3) Ad. Luclos loc. cit. Monsieur Albert Barbry, ancien éiève du Collége St-Vincerit vient de passer son dernier examen de médeciu vétérinaire. ,6^, qui émerveille les touristes comme les vrais ama teurs d'art. Sans doute, il n'y a pas de comparaison a faire entre style brugeois et yprois. II ne convient pas de préférer l'un a l'autre chaque ville a son cachet a elle, comme ses habitants ont leur caractère propre, leur génie particulier qui se refiète dans les oeuvres d'art, principalement dans l'architecture des habitations. Les anciens Gantois, dit M. R. Lemaire (1), étaient gens posés, calmes, raisonneurs; leur style est sobre, les lignes horizontales y dominent, les étages y sont franchement accuses. Leurs 'voisins, les Brugeois, plus poe'tiques, plus legers de caractère, donnent dans leurs rttaisons, la predominance a la ligne verticale ils font plus de cas de la decoration, mais sont moins rationnels c'est un caractère qui, lors d'une visite dans ces villes, irappe a première vue. n Les Yprois he manquent pas de caltne et de raisonnement, ils partagent aussi la légèreté poétique des Brugeois leur style reflète leur caractère la ligne horizontale, bien nettement tracée, accuse'la gravité. Les ogives, a tró-is ou quatre centres, reliées entre elles, et le jeu varié des encrages caractéristiques marquent bien un peu de vie, de recherche et d'élégance. Certes, il est loin le temps (1823) oü l'ad ministration communale allait jusqu'a voter un subside- a ceux qui donnaient, aux constructions en briques ou en boisdu vieux temps, des facades nöuvelles qui devaient ètre a corniche oü un conseiller communal proposait gravement, d'abattre pour les matériaux, les belles Halles, trop coüteuses d'enfrétien, ii son avis, sauf a reconstruire une petite Halle «een klein Halletje (2).» Onaappris, depuis longtemps, a estimer, a sa juste vakur, l'héritage artistique légué par Les présidents et secrétaires des Jeunes Gardes et autrés sociétés affiliées qui n'au- raient pas recu Je convocation pour l'assem- blée générale du 23 avril a Dinaht sont instamment priés d'en avertir le secrétaire général M. Ant. Schoenmaekers, avocat a Rosouz Goyer. Comme nous l'annoncions hier, le cardi- nal-archevêque de Malines a procédé hier a la bénédiction solennelle de l'église provisoire du Sacré Cceur. Le-cardinal a été recu au seuil de l'église par le rév. père provincial, M. de Louche. M. le de'puté Dallemagne l'a harangue <i Nous verrons bientot, a t il dit. s'élever sur les hauteurs de Bruxeiles la basilique du Sacré Coeur. Elle sera le couronnement des splendeurs dont le Roi a doté la capitale elle proclamera a la face du monde Bunion du Roi et de son peuple dans les mêmes sentiments' de générosité et de reconnaissance envers la divine Providence. Mgr Goossens a répondu Nous venons de donner a Dieu et de consacrer a son culte cette belle et vaste cha- pelle' a cette fin nous avons asperge d'eau sainte les parois et les rnurs. Nous avons implore Dieu, par l'intercession de Marie et des saints, pour qu il étende sa grace sur cette nouvelle paroisse et la garde contre les puissances ennemies. Avec un religieux empressement, vous avez voulu vous associer a cette cérémonie, témoignant ainsi des espérances que ce jour nous apporte. i) Aujourd hui votre longue attente a pris Grace a sa noble et chrétienne initiative, sera e'rigé ici en de Je'sus, monu- grandöise un monument l honnèur du Sacré Coeur ment qui symbolisera la consecration de la Belgique a son bienfaiteur divin. En terminant, S. Em. demande a Dieu de répandre ses bienfaits dans la nouvelle paroisse eten son nóm il bén 11 1 assistance. Après une messe basse dile par M. le doyen de Laekcn, la cérémonie a pris fin. Un procés intéressant le tribunal civil de Gros lot conicslc. a commence devant Charleroi. II y a deux ans, on ann.0r.5a que le gros lot de 15o,opo fr. Je Bruxeiles Al xritirne. au tirage du 10 janvier 1903, aya i été gagné par M.H., menuisier cabaretier a Cou'celles M. H. avait acheté son titre Ie jour même a M. L., tre'sorier d'une société ri'e'pa'rgne de la localité, déaommée La chance. Cette société se composait de 20 membres et le terme d.e sa durée étant échu, la liquidation devait avoir lieu le lendemain Jimanche. L'avoir comprenant 27 actions, chaque membre devait en prendre une, et le tréso- rier alia chez un agent de change pour venire les sept autres. N'ayant pas trouvé ce dernier chez lui, il se rendit au cabaret de M. H. et lui fit part de ce contretemps. M. H. acheta a M. L. une action de Bruxeiles Maritime et, le soir même, apprit qu'il avait gagné le gros lot. La société La chance contcsta ses droits et lui intenta un procés. Elle obtint d'abord un jugement de re'féré, en vertu duquel, en attendant Tissue du procés, la précieuse action fut consignée a la Banque Nationale. Devant le tribunal, Tavocat de la Société a allégué que le tre'sorier n'avait pas le droit d'agir comme il Ta fait. 11 est a remarquer qu'il a vendu précisément une action qui devait participer le jour même ii un tirage, alors que la Société possède d-autres valeurs a lots. M. L. dit, pour se justifier que le cours de Bruxeiles Maritime était le plus favorable pour la vente. Les plaidoiries continueront a huitaine. Le Bureau modernerevue mensuelle traitant tons les produits a l'usage des bu reaux et organe du monde sténographique, paraissant a Chaux-de-Fonds, (Rédaction et administration A. Morand, a Chaux-de- Fonds imprimerie Tripet et Froidevaux, Moutier,. Suisse.) Tel est le titre d une nouvelle Revue qui sort de presse et qui vient heureusement combler une regrettable lacune en pays francais. Les commerce des articles de bureau a fait de grands progrès durant ces dernières années, a tel point qu'en Allemagne, en An- gleteire et aux Etats-Unis on a ressenti le besoin de créer des puissent rense ■WH" -'rrrrr-xns «TiMtssmraws de voir, comme le fait Tauteur de cette importante étude, comment nos voisins du Nord ont coniblé cette lacune importante du Code Napoléon. L'auteur nous apporte les genèses, les dé- veloppements et les textes de la législation hollandaise en cette matière,ii étudie ensuite les «fondations# proprement dite, leur applj. cation, leur régime fiscal; il nous donne enfin dans d'importantes annexes les statuts de plusieurs de ces organismes, empruntés aux divers Jomaines sociaux. Tout cela avec beau- coup de clarté, de lögique et de méthode. Cette monographie qui fait honneur au juris te, devra êtré consulte'e par quiconque de'sire faire aboutir daas notre pays cette utile,mais difficile réforme. Kxtrait de la Revue Bibliographique Beige.» Paqués étant'cette anfiée le 23 avril, de ce que cette fête est plustardiveque de coutume nombreux sont ceux qui vont en profiter pour voyager, les jours seront plus longs, la nature plus riante, la température plus clémente. Ne voyagez pas sans les GUIDES CON- TT qui seront pour vous un charmant compagnon de route En vente partout et a TAdministration, 37, rue Bonaparte, Paris oü vous pourrez avoir, en outre, a titre gracieux tous renseignements sur le touris me. YPRES Inspection. Le colonel, commandant le troisième régiment de ligne en garnison a Ostende et a Ypres, est venu faire a i'impro- viste, mardi, Tinspection du bataillon caserné a Ypres. A r.euf heures et demt du matin, le bataillon, sous les ordres du major Deschep- per, a exécuté divers mouvements a TEspla- nade devant le colonel. Après.demain, deux compagnies et l'état- major du bataillon du 3e ligne en garnison a Ypres partiront pour Vilvorde afin d'y assu rer pendant deux mois la garde des étaDlissements de dicipline et de correction del'arniée en remplacement de l'effectif habi- tuel de Vilvorde qui doit se rendre au de Beverloo pour sa période de tir. camp organes speciaux, qui :r exactement les gens d affaires sur toutes les nouveautés et les tenir au courant des méthodes qui facilitent leur travail. Bien que les contre'es de langue francaise aient subi i'influence de levolution génerale, elles n en sont pas moins reste'es tribütaires' des pays germains et anglo-saxons aux points de vue de Tapplication des initia- Conférences Verhaegen. La reunion de jeudi soir, a huit heures et demie, salie Iweins, sera consacrée a l'étude d'une comé- diedu grand littérateur anglais Shakespeare, le Marchand de Venise. Fiancailles. On annonce le prochain managede M. Robert Merghelynck (écuyer) filsde M. Ferdinand Merghelynck (écuyer), commissaire d'arrondissement et de Mm« Merghelynck née Hynderick de Theulegoet avec M1Ie la comtesse de Marotte de Monti- gny- Incendie. Un commencement d'incendie d'une publication francaise répondait done a une nécessite'. Le Bureau Moderne a un cachet absolument international. II s'occupe de toutes les questions pouvant intéresser les inventcurs, fabricants, agents,revendeurs, papetiers et, naturcllement, les consomraa- teurs. Nous soühaitofis a cette publication tout Ie succes quelle mérite. BIEBU t CIC (ALBERT), avocat a la Cour d appel de Bruxeiles.-"Le régime legal de la personnification civile en Hollande. Les associations sans but lucratifet les fondations. Ypres, Callewaert-De Meulenaere, igo5 vol. m 8° (14x22.5) de XLlï-25d patj»s 5 fr. "ener, rue des Riches Claires, a heureusement pu être e'teint par les passants avant d'avoir cause' des 1 out se borne a la perte d une certaine tite d avoine et de fourage. quan- I Prix fin et vos vceux sont combles. Lc Seigneur fait en ce moment son entree solennelle dans cette chapelle et, vous le savez, ce n'est ici que la première étape de la voie que le Sou- verain a ouverte a votre zèle religieux. vkEcole des scie"ces politiques et sodales de l universite de Louvain.) Les cmois anticl.éricaux ont jusqu'a ce jour tenu en échec dans notre pays, la solution du probteme de la personnification civile,a accor der aux associations sans but lucratif, alors que depend d'elle le de'veloppement de bien des progrès sociaux. Aussi est il intéressant A u Volkshuis. - M. l'abbé Ryckeboer, prevot de la Jeune Garde Catholique, a donne dimanche soir, au Volkshuis, devant un public tres nombreux et attentif, unc conference fort documented sur l'histoire du Concordat et la lutte contre TEglise en nos temps modernes. Une voiture dms dimanche aprés-midi. la bo,dure du I le«T ™SSM de Zonnebelce. Elle versa et de ver 'I P« eelats re. Lun a deux blessures profondes a tu, qm ont nécessite les soins d'un CC'n' "uiie a tine blessure a la main.Les sonnesqui les accompagnaient et le cocher

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2