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Ce dernier lui donna lecture du testament, qui lui enleva toute illusion.Dans un mouvement de colère, elle arracha le document des mains de l'hom- me et se le mit dans la bouche, pour le déchirer a belles dents et l'avaler. M. Z..., voulut empêcher la destruction de la piece, mais il fut mordu cruellement aux doigts. II dut avoir recours au commissaire de police, qui eut beaucoup de peine a mettre a la raison la terrible femme, qui ne se possédait plus de colère c'était une veritable furie. Cependant, M. Z..., était parvenu, dans la lutte qu'il avait soutenue, a arracherla partie du testament comportant le passage ou le défunt avantage son frère la signature est également préservée. L'autre partie, c'était la plus grande, avait disparu. AU SÉNAT Un incident. Mgr Keesen s'attache a justifier le remplacement en établissant que les petits commercants et la petite bourgoisie en général, usent largement de cette institu tion. II se plaint de ce que les officiers n'aient pas le droit de frequenter nos sociétés catho- liques alors qu ils peuvent librement s'affilier aux loges maconniques. (Protestations a gauche.) Cris Nous ne sommes pas en France Mgr Keesen Ah 1 On n'oserait plus sou- tenir maintenant que les loges ne s'occupent point de politique. La lumière s'est faite j partout. L'orateur donne lecture de docu- j ments maconniques, (Bruit, protestation a I gauche). M. Goblet crie C'est faux C'est faux j Mgr Keesen Quand, en France, on pu- bliait les premières fiches on disait aussi C est faux On n'oserait plus le dire mainte nant et nous verrons jusqu'a quand M.Goblet le dira encore. Je ne demande pas qu'on prenne des mesures liberticides contre les francs-macons, mais je dis qu'il est pe'nible de constater qu'après vingt anne'es de pouvoir il nous faut de'penser le meilleur de nos forces pour réclamer pour nos amis les droits accor- dés a nos adversaires. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 3