Par la letlre et l'image Ëcoledo bienfeiisance d'Ypres Actes ofïlciels JOLIES FEMMES MÉFIEZ- VOUS Faits divers MWli'M •WTA A vard de ^,.XTuxel£rW,V6' Bou.,e" quante la boito diV «onf s ü'aocs cm- loremalors que nous demandoDS un droit 2f trades les too kilogrammes ce qui est tout différent, et encore, en disant que ce dr augraentera le prix de la cbope de 12 a 11 centimes, alors que cela est radicalemenl faux- M Nolf vient de le démontrer en trés bons termes. et l'exposé des motifs de notre projet dit textuellement L'incidence du droit a fait l'objet des preoc cupations de tous ceux qui ont précomse des droits d'entrée sur le houblon. Le rapport de la Gommission provinciale d'agriculture de la Flandre orienta e surletat du commerce des produits agricoles, adoptee par cette assemblée, a l'unanimite des voix, en 1902, estime que «la quantitede houblon employé par hectolitre lie dépassant pas 300 a 4 0 grammes, un droit de 20 centimes par kilogr. entrainerait une augmentation de 6 centimes de frais de production par hectolitre, charge insigniliante étant donné le prix eleve de u vente des bières dites allemandes. La pétition adressée a la Chambre, le 22 avril 1903, par la commission d'études pour ('amelio ration de la culture et du commerce du houblon a Alost et signée, au nom de eet organisme, par MM. Gheeraerts, président, et Reyniers, secre taire, examine cette question avec plusde détails et conclut comma suit Les brasseries a fermentation basse empleient, en moyenne,400 grammes de houblon par hectolitre de bière. Par un droit de 25 francs aux 100 kilogrammes, un hectolitre de bière serait frappée de fr. 0.10. Les brasseries a haute fermentation employent, en moyenne, pour la bière de 3.2° (dedensité), 2 kilogrammes de houblonindigène Petit Journal du Brasseur, 1901p 66), par 110 kilogrammes de malt versé, ou 280 gram mes par hectolitrele droit grèverait done l'hectolitre de bière de fr. 0,07. si le droit d'entrée fait bausser le prix du houblon de 25 francs. Ges chiffres basés sur les données mêmes fournies par la brasserie n'ont jamais óté sérieusement contestés. Avec le concours de MM. Rens et Nolf, j'en appellerai done de la presse libérale mal informée, a celle ci mieux ïniormée. Et quand elle nous traitera encore d'affameurs ou d'assoiffeurs du pauvre peuple, je me trouverai, pour recevoir ces épithètes, dans la bonne société de MM. Nolf et Rens. Je me demande ce que veut, au fond, M.Rens Désire-t-il le vote du droit d'entrée ou veut-il mettre fin a ce qu'il appelle une comédie» Certains amis dévoués deshoublonniei s estiment qu'il est inopportun de soulever aujourd'hui la question houblonnière. Quant a moi, je voterai la proposition de M. Nolf si elle réussit a être soumise au vote et je compte sur sa réciprocitó, a l'occasion, pour faire triompher flnalement la cause de nos houblonniers. J'adhère en terminant a ce que M. Woeste a dit des allumettes. En fait, voici la situation actuelle de cette fabr cation Les allumettes rentrent actuellement dans la mêrne catégorie que les articles de mercerie taxés a 10 p. c. Lorsque le tarif conventionnel, annexe au traité germano-belge, aurait été généralisé, elles acquitteront ie droit de 13 p. c. prévu au tarif. D'autre part, elles ne sont pas comprises dans le tarif conventionnel a l'entrée en Aüemagne. Je présume que le gouvernement imperial adósiré réserver eet article pour ses négociations ulté- rieures avec les pays producteurs d'allumettes, tels que la Suède. Nous benéfleierions done óventuellement, en vertu de la clause de la nation la plus favorisée, des concessions que l'Allemagne feraita ces pays. i 'autre part, la conversibilité des droits ad valorem en droits spécifiques, demandée par les fabricants d'allu mettes, est précisément rendue possible par le projet de loi et j'engage l'honorable M. Rens, qui la réclame au nom de nos commettaDts, a se mettre d'accord avec ses amis politiques, comme MM. Feron et Denis, qui cornbattont avec aetiar- nement cette disposition. En résumé, les fabricants d'allumettes beiges obtiennent.dès a présent,une double satisfaction; élévation du droit d'entrée de 10 a 13 p. c. et possibilité de leconvertir en droit spécifiquo. Ils peuvent espérer, en vertu de la clause de la nation la plus favorisée, une réJuction ulté: ieure des droits d'entrée en Allernague. En vue des négociations qui pourraient encore s'eDgager dans ces divers ordres d'idées, je recommande chaleureusement leur cause au gouvernement. En terminant, je félicite le gouvernement d'avoir mis un nouveau seeau a la politique d'opportunisme óeonomiqiie inaugurée par M. Beernaert et heureusement poursuivia par M. de Smet de Naeyer. De même que les noms du chancelier de Gaprivi et de M Beernaert resteront attachés au traité de 1891,1e chaucelier de Bulow, d'uue part, et de l'autre.MM. de Smet de Naeyer et de Favereau peuvent s'honorer d'avoir réussi a mener a bien le traité de 1904. Je rends aussi hommage a M. le Baron Greindl, notre ministre a iterlin, qui oecupe dans la diplomatie européene une situation si haute et si incontestée.etauxfonctionnairesdu département des affaires étrangères etdes autres départements ministériels qui ont collaboré a la confection du traité. Trés bien! a droite) M. A. Daens. Discutez maintenant votre manifeste «Bersten of buigen»! {Hires a gauche.) M. Taek. Lorsque le moment sera venu je présenterai, a propos de cette question 'les observations dont j'ai les mains pleines. Je tiens ici.en effet.le livre bleu du la brasserie cette oeuvre commune de tous les intéressés,tant brasseurs que planteurs de houblon Mais l'honorable ministre des finances a démontré' avec raison.que la proposition n'est pas actuelle' ment recevable. On y parle de droit sur la lupuiine; or, il n'y a pas un brasseur qui en ait jamais vu un kilogramme! {On rit.) Je répondrai ultórieurement a toutes les exagérations absurdes qu'ona produites dans les milieux agricoles etjeprouveraique les planteurs de houblon ontgagné beaucoup d'argent. M. A. Daens.— Je prends la Chambre atémoin que ce n'est pas nous qui avons introduit la politique dans le debat! La question.. M. Carton de Wiart La question est de ne pas perdre notre temps. M. Rens.— La question na vous intéresse done pas? M. Carton de Wiart. Cela m'intéresse beaucoup, mais chaque chose doit venir a son peure. M. A. Daens. Discuter le traité est inutile puisqu'il est a prendre ou a laisser. Donnons done a ce débat une portée utile. j Que les membres de la majnritó en profitent 1 pour donner un coup d'encensoir au gouverrie- ment etfassent des flagorneries officielles, passé encore— c'est de mode dans tout les parleruents! Mais, M. Woeste, dans son discours qui sentait la reclame d'une lieue.., mcnoBai moins M. M. Terwagne. M. A. Daens.-. - Woeste vante a (ait pour les intéréts, d une emphase ridicule, - s M. De Meester. II r, vötre. M A. DaeDS —Nous J, oottfi f'anfaronm. cequ il 3 ca qu'il appelle, avec ;ou» arrondissement... 'ést en tous cas pas le 'avons haussé les épaules vai devant cette fanfaronr^g élpCtorale c,es't trop 'i la ga nans q arrondissements d'J LlosTerd'Audenarde?1 A entendre M. pjvoeste, c'est lieutenants, MM. c)e §adeleer et de Réthune, qui ont toni tait..a jfinettons, pour un iostant, que nous n ayons j.i/,en a diro au gouvernemet ui,..,,,—--- „„tont! JUO electorale u est trop f°rt! Dans 1 "ap°rta1.e question de la ganterie, ce sont MM. Dfker en Liefmans qui llamment défendyyj, 1>intérat des gantiè^es ont des lui et ses deux a uiio au guu verneiiiyi qill repousse nos Jemandes les plus justes. Mais M- Woeste et se/^ ainjs sont; [GS majtres et j]g |»or)t proclaméJ-'ians leur manifeste ou je lis le gouverneru fent pijera ou p sautera! M- de sL'net de Naeyer,ministre des finances et des tra^aux publics. Oh! je suis cuirassé! H' tr' ^aens- Co n'est pas l'heure de discuter les blgublons, mais nous demandons cependant que»lö gouvernement nous dise s'il est hostile ou norti au droit d'entrée sur les houblons ótrangers. M. Tack. II n'en sait rien. M. A. Daens. Alors, pourquoi le gouverne ment se vante-t-il d'avoir, par ie traité,les mains libres et pourquoi s'en vanter paitout? D'autant plus que nos cultivateurs patiront du traité, puisque celui-ci substitue au droit de 17 fr. 5j c. un droit de 25 francs? M. Van DerLinden.—Vous-même avez réclamé la réciprocitó 1 M. A. Daens. Vous savez bien quo nous aurions fixé le taux du droit d'après le droit d'entréeenAllemagne.Ne nous supposez done pas de vaines f ,rmalités.Nous demandons eeulement a savoir l'opinion du gouvernement; qu'il nous donne enfin une róponie claire et eatégorique. Nos houblonniers ont lesyeux ouverts sun le ministre: ils ne se laisseront plus berner par des promesses fallacieuses. lis demandant a voir clair dans vos agissenients et ils exigent non pas de yaines paroles mais des actes. M. le président. - MM. Rens et Nolf pro posen t d'ajouter a l'article 3, A la suite du tableau: «Houblons, les 100 kilogr., 25 fr.; Lupuiine, les 100 kilogr., 37 fr, 50. M. de Smet de Naey ir, ministre de finances et des travaux publics. -- Le gouvernement a fait connaitre au début de la séance les motifs pour lesqueis il oppose a l'nmendement de M Reris la question préalable. C t amendement dissimule mal une proposition de loi qu' doit suivre la procédure réglementaire. La question préalable est prononcée parassis et levé. Je me trouvais arrèté, cette semaine,devant la vitrine d un libraire-éditeur de la rue au Beurre, a Ypres. Lc beurre et Ypres ont de nombreuses affinités, celle - ci entre autres, que sur le marché de la ville on vend par semaine plus de 20,000 kilos de eet onctueux aliment, et cette autre, que, 1 industrie et le commerce n'étant guère développés a Ypres, on peut conjecturer que beaucoup de gens y ont fait leur beurre ci'ancienne date. La rue qui porte ce nom, a, par conséquent une importance spéciale. Aussi est-elle la plus animée de la ville, ce qu est a Paris la rue de la Paix. J'avais done le mérite de m'être dérobé aux tentations des étalages de bijoutiers et de modistes pour concentrer ma studieuse attention sur les souvenirs de première communion,aux jeunes filles blanchescomme les lys, guidées vers la table sainte par des anges roses et mauves, sur les cbapelets de cristaux colorés, sur les missels a dos d'ivoire ou de maroquin, couchés sur des coussins de satin nacré, mais surtout sur les livres que la maison édite. Parmi ces livres, il y en avait un, écrit en ftamand, qui me frappa par plusieurs curieuses particularités. D'abord son format il était gros comme un diction- naire et le prix marqué n'était que de trois francs. Ensuite par la couverture d'un vert printanier, sur lequel courait en diagonale du haut jusqu'au bas de la page une signature certainement démesurée et tout aussi irrégu- lière, la signature d'un piou-piou illettré, prodigue néanmoins en encre et en papier. Audessus de la première lettre se trouve le nom de l'auteur E. H. V.Huys. Au bas de la dernière lettre du paraphe de rustaud, le nom de l'éditeur, Callewaert-De Meulenaere, Ypres. Dans un intervalle laissé par les capricieux zig-zags de la signature, les noms des illustrateurs de l'oeuvre baron Gaston de Vinck, et Jonkvrouw L. de Hem. II y avait déja la de quoi attirer l'attention. Mais 1 j'avais encore a déchiffrer la monumentale j signature qui forme le titre du livre. C'était j Bakelandt. Cela ne vous dit rien, ce nom-la Vous ne sentez pas un petit frisson dans le dos en le prononcant Vous ne voyez pas aussi- töt défiler devant vous, en tableaux tragiques, des poignards ensanglante's, des mousquets j fumants, des coups tous bleus encore de la 1 corde qui les a comprimés, des corps suspen- 1 dus par la tête au-dessus d'un foyer qui les brüle a petit feu, des maisonnettes louches j cachées dans le mystère du bois, des fermes envahies la nuit par des hommes au visage noirci, et enfin sur la grand' place de Bruges un échafaud dressé, ou vingt deux brigands, et Bakelandt le treizième, sont döment rac- courcis Vous ne voyez pas tout cela, en un éclair, par l'e'vocation de ce seul nom Vous n'êtes pas West-Flamand et vous n'avez eu ni nourrice, ni bonne, originaire de cette région. Je vous assure bien que tous les West Flamands, et ceux de la campagne en particulier, quand ils auront, sur cette cou verture verte, épelél'hiéroglyphique signature du terrible bandit, s'arrêtcront fascine's et j sentiront remonter en eux les souvenirs a la fois doux et peureux des contes de leur fance dont Bakelandt était l'odieux et héros. C'est même pour ces gens de la cam pagne, toujours heureux de relire les exploits de leur légendaire brigand, qu'on a tait le volume si massif. Sur pareil sujet ils aiment les menus détails et les long récits, et tout cela pour trois francs, cela devient une bonne affaire. Mais une réflexion me vint qui est plus générale et a la faveur de laquelle j'ose vous conter eet épisode de ma flanerie a travers les rues d Ypres.Que dites vous, je vous prie, de ce prêtre, le Rév. M. Huys, qui écrit, de eet homme public, soucieux par position et par tradition, autant que par inclination de la moralisation des masses, qui embellit gracieusement dans tous lessens du mot de ses artistiques dessins un livre oil sont exclusivement relatées les aventures d une bande de brigands et du sacripant qui était a leur tête. Oil allons nous, grands dieux Quand un prêtre taille sa plume, et un séna- teur conservateur son crayon pour perpétuer la mémoire de pareilles gens, la fin du monde est proche. Avant de sauver pour une petite part, la société ainsi menacée, par 1 envoi ii la Metro- pole, d'une tonitruante philippique contre une si inattendue forfaiture, je crus remplir un devoir de conscience en lisant d abord le livre. Laissez moi vous dire que je consacrai a cette tache, la tache, croyais-je, dun ven- geur et d'unsauveteurdelamoralite'publique, aux moins dix pipes. Seulement, je les fumai ii de longs intervalles etpresque sans déposer le livre. Et la dernière page tournee, après avoir donné au récit eet indiscutable témoi- gnage de l'inte'rêt qu il m'inspirait, je me vis forcé de lui reconnaitre un autre mérite qui me dispensait de tirer contre les suppose's prévaricateurs, écrivain et artistes, mon épée du fourreau helas je n'en ai pas, je ne vais plus a la cour du moins ma plume de l'encrier. Je l'en ai retirée néanmoins, dans un tout autre but. Je n'ai pas l'honneur de connaitre le Rév. M. Hays. Mais il me semble que je le vois d'ici, a son école dominicale, assis dans la chaise du maftre, tenant rivés sur lui les regards des enfants, tandis qu'il leur conté une histoire qui est aussi une lecon. II les fait rire un peu, mais surtout, il les émeut douce- I mer.t.progressivement, il les intéresse;ils sont suspendus a ses lèvres, ils suivent ses gestes lents, qu'une main grassouillette dessine devant eux pour ponctuer les détails du récit, ils voudraient qu'il continual ainsi des heures a leur parler dans sa langue imagée, simple, toute imprégnée de la pure saveur du terroir; et quand le conteur a fini, et qu eux, les auditeurs,bouche bée, avec une larme au coin de l'oeil, peuvent enfin analyser leurs impres sions,ils crient tout haut qu'ils se sont amuse's et pensenttout bas qu'ils se sentent meilleurs. lis ont appris a mieux aimer leur religion, i leur langue, leur patric et leur devoir.Ce que i les enfants de l'école dominicale ressentent, j sera aussi le profit des lecteurs plus adultes l de la vie de Bakelandt. Ils auront frémi de terreur devant ces tableaux survivants, mais eest la pitié pour les victimes qu'ils y auront puisée en même temps que l'intelligence et l'horreur des incessantes angoisses et des brèves joies brutales, qui remplissent la vie des criminels. Et tout le temps, l'art du con teur aura soutenu, palpitant, hypnotiseur, 1 intérêt de Taction. Puis, a coté des scènes d sang et de larmes, le vieux pays flamand revi- 1 vra avec ses caractéristiques paysages, ses pit- toresques traditions,ses religieuses coutumes, son original langage. Ces braves gens d'autre fois magiquement ressuscite's aDprendront leurs descendants le secret de leur tranquille bonheur, et, sans qu'il y paraisse, leur pré- cheront les plus utiles lecons. C'est un récit captivant qu'a fait la M.l'abbé Huys; en po sant la plume,il a pu se féliciter tout de même d'avoir fait le plus éloquent de ses prones. Le dessinateur, qui a collaboré a cette oeuvre sacerdotale, celui-la, je le connais Je ne serais pas étonné qu'autrefois, au college, au temps oü les écoliers eet age est sans pitié m'appelaient négligemment patapouf il n ait aiguisé contre moi son 1 crayon déja connu, et prisé de caricaturiste. Je ne lui en garde pas la moindre rancune. Aussi bien, dans ce livre, sa verve de satiriste j n'a pas a se montrer. Ce sont de lumineux paysages, de fïdèles dessins de fermes et de chaumières flamandes qu'il a tracés. Son talent délicat s'y révèle avec la force et la précision d un véritable artiste Que ceux qui aiment un tableau 011 la poesie des champs etdes forêts se trouve interprêtée avec une vigueur de trait alliée a l'exactitude du détail, cherchent dans le livre les pages oü sont reproduits le bois de Langernarck et la maison de Reninghelst. Les principaux personnages et les scènes les plus animées du livre ont'trouvé encore dans les dessins de Me^'e de Hem un presti- gitux 1 elief, et le portrait si vivant de Bakelandt, le heros forban, que Tartisten'a pu composer qu en son imagination donnerait envie de poser devant un peintré qui sait, avec tant d ait, exprimer par le regaid et les traits du personnage, l'ame meme de son modèle. Voila done une histoire de brigands qui merite tous les e'loges. Après l'avoir lue personne ne s étonncra qu elle ait été écrite par un prêtre, et honorée de hautes et bien- veulantes collaborations. Elle moment 011 le banditisme rural se multiphe et elle vient a point cependant. Car son süir résultat sera de ranimer au coeur de tout ceux qui la liront, qu'ils soient West-Flamands ou non,pourvu qu'ils aient l'intelligence de lame et de la langue flamande, le culte des tradi tions et des croyances de la vieille Flandre C'est, jc ne dirai pas, une bonne action, je poncif est trop vieux, mais une ceuvre de propagande sociale religieuse par la lettre et par l'image. V. (La Métropole.) Un crédit de 70,000 francs est inscrit au budget extraordinaire pour l'achèvement de l'Ecole de bienfaisance. MM. Huyghe et Vanraes, rcspectivement Bourgmestreet Eclievin de Brielen, recoivent la médaille civique de Declasse pour plus de vingt cinq années de service parait a un Méfiez-vous du printemps charmant, mais dangereux. Vous êtes faibles, tous vos organes sont faibles. Votre sang est chargé d'impuretés et vos reins trop faibles ne peuvent éliminer ces impuretés. II faut qu'elles sortent.Elles sortiront par la peau et votre joli visage sera dégradé, abimé par des éruptions. des rougeurs des' boutons, de gros furoncles. Vous n avez pas laim et vous n'avez pas de forces,vous ne mangez pas et vous auriez besoin d'un supplément de nourriture.Votre intestin est faible. Résultatla consti pation qui vous occasionne la migraine et co teintjaune ou couleur de terre qui vous enlaidit. Vos digestions sont pé- niblesetdouloureuses. après vos repas, vous avez une impérieuse envie de dormir, vos digestions sout incomplètes et leurs résidus empoisonnés vont encore empoisonner votre sang déjé impur. Vous êtes pales, vos yeux sont éteints votre démarche est trainarde, vous avez des jambes coupées a laplus petite marche et vous êtes de suite en transpiration. Ne vous purgez pas, la purgation débilife et vous êtes déjA débilitées, Donnez-vous un coup de fouet.prenez un tonique. Les pilules Pink sont le plus puissant tonique. Elles dounent du sang, et vous avez trop peu de sang.Elles purifient le sang, et le peu de sang que vous avez impur. Elles tonifient uA- sy8tème nerveux et vos 4' "erfs que vous avez surme- nés par les diners, les ré- ceptions, les bals et les fêtes et le travai' ont grandement besoin d'un tonique. Les pilules Pink stimuleront tous vos organe» fis feront alors tout Ie travail qu'ils ont a faire et léquilibre sera enfin rétabli. Vous redevien- drez jolie. Si vous ne vous soignez pas mainte nant, vous payerez cher votre negligence Au lieu de profiler de la belle saison.d'en jouir,vous. resterez a la maison a souffrir, a vous soigner et A vous ennuyer. Les pilules Pink qui ont une action sipuissante surle sang et sur les nerfs, guérissent l'anémie, la chlorose, la faiblessegé- érale, les maux d'esto- mac, les migraines, les irrógularités des fem- Eüef S,°°t souveraines contre la neu- la sciat^e 6 nerVeUSÖ' 'es ^évralgies, Ijllfïs sont 00 rente dsn^ fnnfAa 1 «o u et au dépot DharmapiA r -?,s Ph»™acies boiles franco X Sept fraKCS e'nquante les six est le boites franco. Depot a Ypres, pharmacie G. LI BOTTE Pnne nughe, pharmacie Monteyne. Pope r YPRES a termm e.nceser^aeSen-Le conférencier choiv ioC .S01r' devant un public de littz seile des conférences sur le grand cette fRi1" anglais Shakespeare. II a analysé ette lois une comédie Le marchand de

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2