J
tWOrv
lilt
L'Agriculture a
rExposition de liège
Les Daensistes a Gand
de Québec
A propos de reslaurations
Le respect religieux
des abbés Daensistes
Faits divers
d'attester la sincérité de leur évolution (J/n arbitrage (16 1 arClieVeqUe
démocratique par un vote, ils résistent éner-
SANS RIVAL POUR LE MÉNAGE
li
.m( dire la plus rétrograde. Tant pis pour
"Tbéralisme, si, dans pared domaine .1
cede a la vieillc et nefaste influence doctri
naire' L'anticléricalisme, qu'on ne s'illusionne
pas sur ce point, ne saurait plus sufflre a faire
Sur la proposition cie ivi-^Hector Plancquaert,
vivre un gouvernement dans notre pays.
de M
de Gand, l'assemblée a pp rjs ensuite la re'solu-
tion de lutter aux cle4ctjons legislatives de
1906, dans tous les arroftdissements flamands
du pays.
Voici les noms dcM candidats qui ont été
mis en avant jes abbe's Daens et
Fonteyne, a Bruxf,$qes |e forgei-on Lam-
brechts, a Louv#jn avocal Lebon, a
De
profondes et sérieuses réformes ouvriéres
s'imposentet ce sera la pierre d achoppe-
ment du parti liberal, s'il na pas la sagesse
de barrer résolument du coté des nettes et
loyales solutions démocratiquês
Volontiers les doctrinaires, lorsqu lis attir-
ment la formation certaine et prochaine du
bloc anticlerical, cherchent a nous persuader
qu'ils sont décidés a s'orienter désormais
dans la voie des réformes sodales.
Seulement, dès que l'occasion s'offre
Anvers ou a T';|Brnhout MM. Wildiers, a
Malines Plan(v.quaert et Nys, a Courtrai
P. Robberec/d^ Thielt; Vanneste et
Moeyaert, K Bruges, etc. M. Minnebo se
présentera^ lans doute a Ostende.Le candidat
pour Ypf'es n'est pas encore désigné.
giquement, désespérément, a toute innova
tion, si anodine qu'elle soit.
Le libéralisme veut bien de 1 alliance avec
les socialistes pour faire la guerre aux
croyances et a la liberté des catboliques
mais les socialistes s illusionnent s ils croient
pouvoir compter sur leurs allies doctrinaires
pour la réalisation d un programme écono-
mique.
Assurément, l'extrême gauche compte
plusieurs chefs disposés a faire litière du
programme économique, pourvu qu'ils puis
sent assouvir leurs rancunes anticléricales
mais si une coalition était conclue sur de
pareilles bases,nul doute que la classe ouvrière
ouvrirait les yeux et se détournerait des
des meneurstrop bénévolement suivis jusqu a
ce jour.
Ce n'est point pour faire de l'anticlérica
lisme que les ouvriers ont, en masse, emboité
le pas aux meneurs; ce n'est pas même pour
réaliser les nuageuses chimères des marxistes,
mais tont simplement dans l'espoir d'obtenir
une amelioration de leur condition.
Pourvu que nos amis se dévouent a ce but,
sans flatter les appétits malsains, sans com-
promettre les intéréts légitimes de la généra-
lité, on verra fondre bientót comme neige au
soleil les bataillons que la socialisme préten-
dait mettre a la remorque du bloc anticlerical.
On nous écrit
L'Exposirion organisée par l'Agriculture
Beige au quai de Fragnée, a Liége, promet
d'etre une des plus remarquables.
Un grand pavilion de 35 metres sur 5o,
seraoccupé par 1 administration de l'Agricul
ture,la collectivité de l'Enseignementagricole
une station agronomique en activité, les
produits et les machines agricoles.
Le Ministère de l'Agriculture compte
publier une brochure explicative destinée a
faire connaitre aux visiteurs, les diverses
institutions agricoles du pays et son économie
rurale.
A coté du pavilion de l'Agriculture nous
trouverons une collectivité vraiment intéres
sante et instructive. II s'agit d'une véritable
ferme-modèle oü se donneront les démon-
strations des écoles ménagères.La description
détaillée de cette ferme fera l'objet d'une
brochure spéciale.
En outre, il y aura de nombreuses expo
sitions temporaires de produits agricoles,
d'animaux.
Les Congres internationaux ne feront pas
défaut. Voici la liste des principaux
Congrès de l'horticulture, Congrès de
mécanique agricole, Congrès d'alimentation
rationnelle du bétail, Congrès de l'enseigne-
ment agricole, Congrès d'aviculture. Les
rapports, discussions et comptes-rendus de
ces Congrès contribueront certes a promou-
voir de nouveaux progrès.
On le concoit aisément ce n'est pas sans
peine ni sans difficulté que les organisateurs
de cette participation ont pu obtenir un
résultat aussi marquant.
Le Petit Bleu publie le communiqué sui-
vant
Le comité central de la Christene Volks
partij s'est réuni hier, sous la présidence de
M. 1 abbé Daens tous les délégués effectifs
et suppléants étaient présents.
II a été décidé tout d'abord que le parti
tout entier serait représenté a l'inauguration
du monument De Backer, qui aura lieu le3o,
au cimetière de Denderhautem-lez-Ninove-
M. Lortie, professeur a l'université
Laval, vient de publier
Les Ouvriers des
de
dans la collection
deux mondes i> une
Le menu (nous continuons a précisei) était
le suivant
Filet de hareng Potage (gras) Sole
frite Cóte de bceuf Gigot de mouton
Filet Crêpe parisienne Fruits— Desseits.
M. l'abbé Fonteyne mangea de tous les
plats avec un entrain réjouissant.
Nous serait-il permis de demander a M.
l'abbé si sa conscience a aussi bien digéré ce
diner que son estomac
Oh sans doute pour un citoyen libre et
incroyant il n'y a la nulie faute,même légere.
Mais il nous semble qu'il n en est pas tout a
fait ainsi pour un abbé catholique chiétien,
dévoué a l'église du Christ 11 y a, pensons-
nous.un commandement de l'Eglise qui nous
ordonne d'observer le Carême et notamment
de ne jamais faire gras et maigre en un seul
repas.
Depuis que la régence brugeoise a donné
le branie et encourage le mouvement de
monographie pleine d'intérêt sur la question j reconstltution artistique qui est appelé a
ouvrière a Québec. II y montre que la j compie-ter je cachet archaïque de la Venise du
situation de l'ouvrier canadien francais, sous j Norcij plusieurs édililés ont rendu hommag
l'influence de l'esprit chrétien et de 1 esprit cett'e téconde initiative en suiwant 1 exemp!
est I
d'ordre et d'économie qui l'accompagne,
relativement aisée.
Cela n'empêche que parfois de graves
confits éclatent entre les ouvriers et les
patrons.
La principale cause des difficultés fut la
prevention des unions ouvriéres d'imposer
aux patrons l'emploi exclusif d'ouvriers
syndiqués. Les choses en vinrent a ce point j
dans le métier de la cordonnerie que l'engage-
ment d'un ouvrier non syndiqué entrainait 1
la cessation immédiate du travail. Les patrons j
s'émurent. lis offrirent a leurs ouvriers une
augmentation de saluires de 20 p. c., a la
condition qu'ils s'engageassent a ne faire
partie d'aucune union. Les ouvriers acceptè-
rent en masse, mais ne tinrent pas leur
engagement. La situation s aggrava et les
patrons s'étant syndiqués a leur tour i
fermèrent leurs ateliers.
Ce lock-out mettait sur le pavé 3,800
ouvriéres de la cordonnerie. En outre, i
j
beaucoup de travailleurs engagés dans
d'autres métiers furent indirectement atteints
par la mesure.
Au bout de quarante jours de grève, qui 1
avaient entrainé 800,000 francs de perte pour
les ouvriers et 3,750,000 francs de perte pour
le commerce, on se mit d'accord pour
soumettre le conflit a l'archevêque, Mgr
Bêgin, lequel accepta la mission d'arbitre, il
la condition que le travail reprit immediate-
merit en attendant la sentence.
L'arbitre eut l'heureuse chance due a
sa grande sagesse de prononcer une sen
tence qui fut accueillie favorablement par
tous les partis. II refuse de reconnaitre les
exigences des patrons qui prétendaient inter-
dire a leurs ouvriers de faire partie d'une
association auvrière, mais il condamne par
ailleurs les clauses des unions qui excluent
et boycottent les non syndiqués, pareilles
stipulations étant a son avis contraire a la
liberté personnelle et a la justice. Pour pré-
venir les conflits il institue des comités
de réclamation et de conciliation et un tribu
nal d'arbitrage composé d'un patron, d un
ouvrier et d'un tiers choisi par les deux
premiers.
Chose digne de remarque, la sentence a
été parfaitement exécutée de part et d'autre
et les cordonniers ont modifié les règlements
de leurs unions conformément aux indica
tions de l'arbitre et de manière a ne blesser
ni la liberté personnelle ni la justice et a
supprimer toutes espèces de proscription
contre les syndiqués. En un mot, tout en
maintenant le principe de l'association et en
l'appliquant trés efficacement, ils se sont
affranchis de la direction des fédérations
étrangères. Et le résultat a été tel que depuis
1900 aucun nouveau conflit ne s'est produit
entre patrons et ouvriers.
Notre confrère anversois La Presse ajoute
un document sur la facon dont M. Fonteyne
observe les préceptes de la Region.
Le 4 avril dit La Presse, M. l'abbé catho
lique chrétien Fonteyne, dinait a l'hótel de
Flandre a Anvers nous précisons a la
table d'hote, oü il était invité par des amis
gantois.
j de Bruges.
Dans notre province, c'est a Ypres surtout
que l'élan a été donné et il est a prévoir qu'on
ne s'arrêtera pas dans la bonne voie oü Ion
s'est engagé.
Outre quelques restaurations monumen-
tales, on y peut admirer déja certains travaux
artistiques modernes.
Cependant le mouvement n'y a pas encore
pris l'extension dont on se fe'licite a Bruges
Ce a quoi les Yprois ne se sont pas
appliqués, écrit M. J. H Dugardyn, pro
fesseur au collége St-Vincent d'Ypres, eest
a la restauration des facades d habitations
bourgeoises. Et, cependant, elles sont bien
belles et nombreuses dans l'ancienne cité.
L'ornementation que donnerait a la ville
l'aspect des facades restauiées ne le cèderait
en rien a ceile de Bruges, qui émerveille les
touristes comme les vrais amateurs d'art.
Sans doute, il n'y a pas de comparaison a
faire entre style brugeois et yprois. II ne
convient pas de préférer l'un a l'autre
chaque ville a son cachet a elle, comme ses
habitants ont leur caractère propre,leur génie
particulier qui se reflète dans les ceuvres d'art
principalement dans l'architecture des habi
tations. )i
Les anciens Gantois, dit M. R. Lemaire
(ij, étaient gens posés, calmes, raisonneurs
leur style est sobre, les lignes horizontales y
dominent, les étages y sont franchement
accusés. Leurs voisins'J les Brugeois, plus
poétiques, plus légers de caractère, donnent
dans leurs maisons, la prédominance a la
ligne verticale ils font plus de cas de la
decoration, mais sont moins rationnels c'est
un caractère qui, lors d'une visite dans ces
villes, frappe a première vue.
Les Yprois 11e manquent pas de calme et
deraisonnement,ils partagent aussi la légèreté
poétique des Brugeois leur style reflète leur
caractère la ligne horizontale, bien nette-
ment tracée, accusela gravité. Les ogives, a
trois ou quatre centres, reliées entre elles, et
le jeu varié des encrages caractéristiques
marquent bien un peu de vie, de recherche et
j d'élégance.
I Certes, il est loin le temps {1823) 011
1 l'administration communale allait jusqu'a
voter un subside a ceux qui donnaient, aux
constructions en briques ou en bois du vieux
temps, des facades nouvelles qui devaient
être a corniche; oü un conseiller communal
proposait gravement, d'abattre pour les
matériaux, les belles Halles, trop coüteuses
d'entretien, a son avis, sauf a reconstruire
une petite Halle (een klein Halletje) (2).
On a appris, depuis longtemps, a estimer, a
sa juste valeur, l'héritage artistique légué par
de glorieux ancêtres...; le goüt s'est ennobli,
s'est épuré, on est entré sérieusement dans la
bonne voie...
En séance du conseil communal du 14
décembre 1901, M. le bourgmestre d'Ypres
a proposé d'inscrire au budget un crédit de
5oo francs pour subsides a accorder aux
personnes qui restaurent les anciennes facades
ayant un caractère artistique (3).
Jusqu ici, il est vrai,les Yprois ne semblent
pas vouloir profiter de ce subside. Certes, le
crédit alloué n'est pas fort; mais c'est un
commencement qui rassure,le chiffre pouvant
être majoré dans la suite d'après les nécessirés
et les circonstances.il le sera;les preuves sont
a la main.
D'autres villes du pays sont entrées depuis
quelque temps dans la voie inaugurée par nos
cathohques édiles.
Ainsi, on sait que le gouvernement a
racheté récemment a la ville de Malines,dans
l'intention d'en faire un hotel des postes, les
vieux batiments des anciennes halles aux
draps, datantdu XIV« siècle. Les travaux de
restauration evalués a environ un million
de fiancs sont activement poussés et avant
peu ce monument, dont 1 aile gauche tombait
en ruines,sera complètement réédifié.La ville
a profité de loccasion pour rendre a la
Grand Place de Malines sa physionomie
primitive.
Grace aux credits votés,plusieurs maisons
datant des époques autrichienne et espagnole
et dont les facades étaient reconvenes d'un
épais crépi, ont pu être complement
restaurées.
Malheureusement d'autres villes du pays
se soucient lort peu de la conservation des
monuments et de la reconstitutiondes beautés
architécturales que nous légua 1 art méaie'val
et le oon goüt de nos aïeux.
La Courrier de l Escaut notamment com-
mente en ces termes ce que nous disions tantót
des restaurations artistiques a Malines.
Voila ce que fait une administration
intelligente elle vote des crédits et des
primes pour la restauration des maisons ayant
un caractère architectural.
Et dire que Tournai, qui possède un
patrimoine architectural unique, le voit
chaque jour ablmé par les badigeonneurs,
crépisseurs, etc., sans que la ville, qui en a
la garde, songe le moins du monde a inter-
venir C est désolant
On restaure la partie de l'immeuble des
Dames de Saint-André longeant la rue du
Chateau. Et l'on met a nu une trés jolie
facade en briques et pierres avec corniche qui,
restituée dans son état primitif, aura une
aspect cossu et distingué que lui avait fait
perdre le hideux badigeon qui le recouvrait.
II y a a Tournai des centaines de maisons
dans ce cas. Et ce travail, qui donne de la
valeur aux immeubles, ne coüte pas plus
cher qu'un peinturage toujours banal, tou-
jours a renouveler et devenu sale au bout
d'un mois.
L'incurie administrative déteignant sur
les particuliers, dont se plaint notre confrère
Tournaisien, était naguère notre lot, a
l'époque oü Bruges était régie par une édilité
libérale. On se rapelle combien spirituel-
lement M. le ministre d'Etat M. Beernaert
a stigmatisé cette ère de vandalisme a 1 oc
casion de la dernière assemblée générale des
Amis des Musées de Bruges. Et si nos
amis n'avaient pas remplacé a l'hótel de ville
le clan de ces restaurateurs a rebours, Bruges,
au lieu d'etre l'admirable écrin que le monde
admire et envie, n'eut été qu'une lamentable
ruine seme'e d'horribles corniches et de
facades rococo.
Tant il est vrai, que, trop souvent, seules
les administrations communales catholiques
témoignent du souci de conserver et de
mettre en valeur dans nos moyenageuses
cités 1 héritage artistique légué par de glo
rieux ancêtres.
PATRIE.
(t) L'Art de l'Avenir. p. 17.
(2) Ad. Duclos, 1'Art des Fagades a Bruges.p.5.
(3) Ad, Duclos, loc. cit.
YPRES
Cyclistes attaqués. Dimanche soir,
MM. A. Vandenberghe, cultivateur a Boe-
singhe, et P. Verly, forgeron a Pitthem,
roulaicnt en vélo sur la route de Lille, vers
Ypres. Un peu au dela du passage a niveau
du chemin de fer, vers Roulers, les deux
cyclistes furent attaqués par quatre gaillards
qui se jetèrent sur eux, les frappèrent et
brisèrer.t les velos qui furent jetés dans Ia
Verdronken Weide Vandenberghe a
plusieurs blessures assez graves et un oei 1
quasi enlevé quant a Verly, il a été moins
maltraité.