FRANCE LA G Allemagne Ouckene-lez ttoulers UN HOM ME TUE PAK DES CAMBRIOLEÜRS rour EnPao&s, (pnvalescents^Vieiffards DE SCHAT DER DAMES JUFFROUWEN A eet effet il est déposé pour 20,000 francs de titres a la succursale de la Banque natio- La vente de biens situés a Ramscappelle et Voormezeele, par les Hospices est auto- rise'e. Cette vente se fera de gre' a gré, paree que la partie a vendre est peu considérable. M. D'Huvettere desire que la ville en fasse autant pour ce qui concerne les ventes de minime importance. M. Ie Président. Nous 1 avons déja fait et nous le ferons encore a l'avenir. Eclairage public Contrat. Des modifications sont intro duces a différents articles. La plupart sont de peu d'importance et concernent plutöt la redaction. II est exigé que la Ville entre dans la so- ciété intercommunale dans un délai de cinq annces maximum, après la promulgation de la loi autorisant l'intercommunale. Un changement est également introduit assurant la majorité aux communes dans les unions intercommunales, si la loi le veut ainsi. La durée de la société intercommunale a créer éventuellement n'excédera pas les trente années prévues au présent contrat, sauf autorisation contraire des autorités compé- tentes. Le concessionnaire nouveau devra être autorisé par le Conseil communal pour re- prendre au concessionnaire actuel des tuyaux, canalisations, installations, etc. Pour la construction de l'usine et d'autres travaux,on aura recours, autant que possible, a des ouvriers yprois. Chaque anne'e, les comptes de la société concessionnaire seront communiqués au Col lége échevinal. Le contrat, ainsi modifié, est adopté a l'unanimité, sauf M. D'Huvettere qui vote non, et M. Fraeijs qui s'abstient. Contrat annexe. Les communes d'une certaine importance, qui se trouvent en de- hors de l'arrondissement d'Ypres, pourront être autorisées a participer a la Société inter communale. L* durée de la Société intercommunale sera la même que celle de la concession, sans devoir être inférieure a quinze années. II y a un engagement formel et écrit, qu'on ne pourra pas vendre du charbon, et cela, ni directement, ni indirectement, et du temps de la concession accordée et a l'époque de 1'intercommunale. Ceci a été écrit par M. De Brouwer lui- même. A ce propos, M. le Président rappelle que certains journaux ont, avec une mauvaise foi évidente, taché d'ameuter les marchands de charbons et l'opinion publique contre l'administration communale. La société construira, a ses frais, toutes les installations contre eet apport, lors de la constitution intercommunale, elle aura un nombre proportionnel d'actions libérées au prix de revient résultant de la constatation des livres, plus 5oo actions de dividende. L'assemblée générale ordinaire ne pourra abaisser le prix du gaz eet abaissement devra être décidé en assemblée générale extraordinaire. Lors de l'installation gratuite des appareils a gaz chez les particuliers et la faculté de prendre pour 10 centimes de gaz a la fois, ce gaz ne pourra pas revenir plus cher que 20 centimes le metre cube. En cas de différends, des arbitres seront nommés un par la ville, un par le conces sionnaire, et le troisième par la députation permanente. Le contrat de société est vote par onze voix contre une (M. D'Huvettere) et deux absten tions (MM. Fraeijs et Sobry). La séance est levée a huit heures cinq minutes. En Comité secret M. Edmond Caenepeel, vétérinaire agréé du gouvernement, ancien conseiller communal a été nommé a l'unani mité directeur de l'Abattoir communal en remplacement de feu le vétérinaire Grys- peerdt. line note officieuse dit que c'esl dimanche soir qti'aura lieu,a l'Eiysée, le diuer offert par le Président de la République au roi d'Angieterre. Le roi sera samedi soir a Paris. De son cóté, 1e Président de la République rentrera dimansche matin. La prochaine bi§jtaj]je nava[e Les plans des amir<Jux es Japo nais comptent/sur la victoire. Les dernièrjj^, jDforn> tions japo- naises sur lej£ mouvemenfs et le:, intentions e& l'amiral Kodjestvensky sont contr^|(jjct0ireSi ()u ne voq pas ici a qao|#ils tendent. Le d<'Jjr évident de l'amiral d'opérer sajoi^fton avec l'amiral Nebogatoff, donfi^e a croire de plus en plus que son/ plan est de livrer une batailie definitive. Dans ce C'.s, on croit qu'il g'roupera le plus graod nombre pos sible de navires et de caucus. Si au contraire, il decide de gagner Vlad- vostock, il détachera ies unites lentes, encombrantes, in utiles C'est de lui, croit-on, qr.e dépendront le lieu et la date du combat. Le plan défensif japonais restesecrel. La population ne sail rien des motive- merits de la flotte de Togo, car les officiers et les hommes ont cessé ton'e correspondance avec leurs families et leurs amis. On se rend coxptc de Limportance pour le Japon de conser- ver la maitrise de la mer, et des consequences de la victoire ou de la défaite, mais on a confiaoce dans le succès, le nomr re et la puissance des croiseurs cuirasses devant contreba- lancer le manque de cuirasses Les Japouais comp'ent d'ailleurs sur le moral des equipages, la mobilitc et !e bon état de leurs navires. Du New York Herald Le Continental Times assure que les nou velles personnelles qui lui sont parvenues de Berlin proa vent que la santé de Temper eur ne s'est pas amé- iiorée au (ant qu'on Favait espéré, au cours de sa croisière méditerranéenne. Ses médecins vont se voir dans la nécessité de lui recomtnauder un repos absolu. Guillaume II s'est senti tellement indisposé pir la fatigue a Taormine, qu'il lui fut impossible de prendre part a la garden-party orgauisée en sou honneur, et i! resta la journée enlière enfermé dans ses appai tements. L'impératrice est trés préoccupée de l'élat de santé du kaiser. Un publiciste francais, M. Maizières a été pendant la semaine Sainle,l'höte du générai Stoelzer, gouverneur de la place de Melz. II rend compte dans le Gaulois des impressions qu'il a éprou- vées et de l'accueil courtois qu'il a re§u. Nous détachons de son récit les lignes suivautes Je confiai a M. le general Stoelzer combieu j'avais été intéressé par le spectacle au quel j'avais assisté dans la soiree du Vendredi Saiut au temple protestant de la garnison et le mafiu du dimauche de Paquesa laeathédrale catholique. J'avais pu constaterdenies yeux dans les deux edifices consacrés a deux confessions différentes.la tenue parfaite des si nombreux soldats qui snivaient les offices. Plus de deux mille hommes de toutes amies, a la cathédrale,snivaient la messe dans un rccueillement éton- nant, peu:lant que deux sous-officiers assistaienl le prêlre a i'autel tout illuminé de la lueur de gros eierges qu'un peloton de fatassins tenaient cn main, de la lagon que le règlernent fixe au soldat en armes pour readre les honneurs a un supérieur. i A l'assaut de ia ferme Demeulenae- re-Selierpereel. Le fils Demeulenaere tué d un coup de revolver. Le crime découveit. L'enquête de la justice. La commune d'Ouckerie-lez-Roulers a été mise en émoi,dans la nuit de jeudi a vendre di, par un drame sanglant, au cours duquel un homme a trouvó la mort. La ferme Demeulonaere- Scherpereel Au hameau Ouden God habite dans une petite ferme la paisible familie Demeu lenaere Scherpereel, composée du père, agé de 60 ans, de la mère, 05 ans, et du fils Camille,31 ans.Laülle unique, mariée depuis quelque temps, n'habite plus la ferme. Les habitants sont propriétaires de leur ferme ainsi que detrois autres.Geile qu ils habiteut est située le long d'un chemiu de terre et séparée des autres habitations. One porte en fer en ferme l'entrée. Le drame Vers dix heures du soir, alors que tout le monde reposait, des malfaiteurs pénétrèrent dans la cour de la ferme; ils Iracturèrent les persiennesde la prernièrefenêtre,a cóté de la porte,soulevèrent le chassis,qu'ils soutinrent a l'aide d'un baton, se ménageant ainsi un un passage de 40 centimètres carrés. One fois dans la demeure, ils se dirigèrent vers la salie commune et y bouleversèrent tout, espérant trouver un riche butin. Le Hls "Demeulenaere, dont la chambre a coucher a une porte donnant sur la cuisine, venait de s'éveiller au bruit fait par les malandrins. S etant habillé, il pénétra dans la cuisi: e. Mais au même moment, le malheureux fut saisi a la gorge. Puis un coup de feu retentit. Camille Demeulenaere fut atteint a la hau teur de la quatrième cóte droite. II se débat- tit néanmoins et, ayant réussi a échapper a 1'étreinte de ses agresseurs, ils s'enfuit, non dans sa chambre, mais au grenier. II y était a peine arrivé qu il tomba la figure contre le plancher, et expira. Découverte du crime M. Demeulenaere père,éveillé par Ie coup de feu, sortit de sa chambre et appela son fils Camille; il ne regut pas de réponse. Sa femme, anxieuse, le pria de ne pas sortir. i Cependant le silenceprolongédu fils devenait inquiétant. Malgré son grand age,le fermier se décida done a quitter la maison et courut a travers les champs en appelant au secours. Un fermier voisin entendit ses appels. Armé d'un fusil de chasse et accompagné de son domestique il se dirigea vers la ferme Demeulenaere. Au tournant de la rue, ils trouvèrent un panier d'eeufs, de la viande, des habillements et autres objets, butin que les voleursavaient abandonné en eet endroit. Dans la ferme, le chien était toujours a l'attache a trente pas de la porte, n'aboyant pas, contrairement a ses habitudes. Les hommes pénétrèrent dans la chambre a coucher du fils Demeulenaere; son lit était bouleversé, mais lui ne s'y trouvait pas. La porte du grenier était entr'ouvertejils y mon térent. Le malheureux père vit alors un spectacle affreux. Son enfant était étendu sans vie, la poitrine tout ensanglantée. L'enquête de la police II était alors une heure du matin. Le fermier voisin et son gargon de ferme, se rendirent a la Maison commune, pour faire part au bourgmestre du drame qui venait de se dérouler.Le garde champêtre,et plusieurs habitants furent bientót sur pied. Pendant que les uns se rendaient a Roulers pour avertir la gendarmerie,d'autres se dirigèrent vers le lieu du crime. La gendarmerie de Roulers arriva vers 2 heures et demie du matin, et commenQa aussitót une enquête miuutieuse, qui a duré tout la journée. Descente du parquet Le Parquet d'Ypres est descendu a Oucke- ne dans l'après-midi, accompagné d'un médecin. II a décidé que l'autopsie du cada- vre du malheureux Camille Demeulenaere aurait lieu aujourd'hui aprés-midi. LANGEMARCK Une ferme incendiée. Jeudi matin, vers 8 1/2 h., pendant que le personnel était au déjeüuer, le feu éclatait dans la ferme ha- bitéepar M. Henri Ouraet, et située sur le territoire de Langemarck, entre le hameau Pilkem et le Iiagehusch. Les gens de la ferme, aidés des voisins, portèrent les premiers secours. Bientót, les pompiers volontaires de Langemarck accoururent et réussirent a circonscrire le feu.Les toits des étables et de la grange ont été incendiés. La cause de l'incendie est inconnue. Le parquet d'Ypres s'est reudu sur les lieux, jeudi apres-midi. La même ferme a été incendiée de fond eu comble par la foudre,il y a quatre ans a peine; elle a été rebafcie alors entière- ment en pierres. Elle appartient a un pro- priétaire de Courtrai. GAND La fédération des Associations Catholi- ques et constitutionnelles, des cercles catho- et des associations ouvrières de Belgique, se réunit aGand, aujourd'hui, samedi. BI SC U ITS-PAR El N Anvers. Goutez le Vieux-Liége VoiiIoz-vdus des sucres de toute première qualilé/ Prenez les pnqueis de la Raffinerie Tirlemontoise. Les maux de tête, les vertiges, la migrai ne et les mauvaises digestions sont guéris en peu de jours par la Pilule antiglaireuse du Dr Walthéry. Ne toussez plus. Je garantie la guérison du rhume et de la loux la plus opinatre en deux jours au moyen du Sirop Depratere au goudron décoloré etau baume de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais faites bien attention, demandez et exigez toujours le véritable Sirop Depratere. Prix2 fr. la bouteille. Le traitement revient a o. 10 centimes par jour. 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Casier Eduard, hovenier en Igodt Gabriela, breister, beiden te Yper. Deceuninck Jules, veekoopman te Zonnebeke en Gesquiere Ludovica, z. b. te Yper. Verhaeghe Joseph, treinwachter te Meenen en Demol Helena, z. b. te Yper. Sterfgevallen Bakker Victor 66 j. land werker, Wedr Maria Verbiese L. Thouroutstraat. Deruytter David, 74 j. landbouwer echtgenoot Deprez Amelia, Frezenberg. Nootenbarghe Leo, 2 j. G. de Stuerstraat. Lyphout Lucia, 50 j. z. b. Poperinghe steenw. Tot heden is niemand er in gelukt doelmatiger pillen uit te vinden dan de oude gekende reme die van D1' MORTIN. Jamen en Jufvrouwen door hot gebruik dezer regelende en verzuiv irende pillen, kennen noch pynen noch achterblijvende stonden meer. Uit slipte yk bereid met plantenextrakten zij 1 ortinspillen onschadelijk en herstellen altijd zonder gevaar de abnormaal achtergeblevene stonden, zelfs na verscheidene maanden, u 7-jT hee'e en 2.10 fr. de halve doos. Hoofd depot. Apotheker J. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2