TELEPHONE52 Samedi 6 Mai 1905 10 centimes Ie N Année 40 - N° 8312 Association Conservatrice Erratum A propos du gaz Le rand Concert du le Mai bureaux Beurre, s'abonne rc yaume. .STr^munlSn,decent éSggi-adresse ci-desSUS;. de l'Arrondis&emtnt d l pres procha de St rue Reunion Générale Samerli in 13 Mai, k 2 1/2 h. relevée, au Volkshuis, Jacques, jour 1 eir< *26. Ofdre du eyision du i nt Premier point *2me Point 3me Point V v: -- to i T1RNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. U wi. P» .Mixtion. - 5 50 r',r tout lo pays pour l'étranger le port en sus. Les annonces coütent 15 centimes la ligre. Les réclames dans le corps du journal coütent30 centimes la ligne. Les ins%"tions judiciaires, 1 franc la ligne. Les iuméros supplémentaires coütent 10 franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1 'Apence Havas Bruxellas. rue d'Argent, n" 34 et a Paris,8. Place de la Bourse. Dans notre article de Mercredidern.er ou nous parions de 1 incident du Theatre Renouprcz a Poperinghe c est par «*ur que nous disons les sous-offlciers d equitation. II s agit d officers lieutenants. La Patrie de Bruges reproduit en grande son tour fustige les de TEcole ou sous partie notre article, et organes les plus autorises libérale d'Ypres et de Bruges. de la presse II y a dans le Progrèsdes rédacteurs, ordinaires ou extraordinaires, qui sont de- concertants par leur ignorance ou autrement. lis ont assisté a la reunion du Conseil communal, oü les modifications P™posees par la Deputation permanente au contrat de concession du gaz et a son annexe ont ete examinées et, la plupart, adoptees; maiss n'ont rien compris a ce qui a etedit, ou lis feignent de n'avoir pas compris. Nous allons examiner rapidement les trois poto au °„j„ desquels M. D'Huvn.erj soulevé quelques observations auxquelles été répondu par M. le Bourgmestre. La défense faite au concessionnaire de vendre du charbon M. D'Huvettere a demandé si cette défense était suffisamment stipulée. Oui a dit M. Colaert, il y a une defense formel'le acceptée par les concessionaires. Mais M. D'Huvetterequi a le cat actere facile, 'dit le Progrèsn'insiste pas contente de la singulière reponse qui faite. Si M. D'Huvettere avait insisté davantage, il aurait fait preuve d'entêtemenl, comme le mulet du Progrès qui pretend encore que M. De Brouwer n'étant pas le seul conces- sionnaire, celui-ci n est pas lie Ce serait déja quelque chose si l'un des concessionnaires s'engageait formellement a ne pas vendre du charbon, men gros men détail ni directement ni indirectementLn a-t on jamais exigé autant de M. Valcke Mais M. D'Huvettere s est sans doute incliné paree que M. le Bourgmestre lui a dit oue L'ENGAGEMENT AVAIT ETE PR1S PAR TOUS LES CONCESSIONNAIRES.Le Progrès, lui, a juré de ne jamais s'incliner, pas meme devant cette considération que, dans un el se lui est M. D'Huvettere a fait observer, dit le Progrès que cela est abominable. L abomi nation n'existe que dans l'imagination de son rédacteur qui a fort mal compris M. D Hu- vettere et surtout M. le Bourgmestre, qui n'a nullement peur, croyons nous, que, sans cela, M. De Brouwer risquerait de se voir échapper ainsi un gros bédit péhévisse. D'abord, si le rédacteur extraordinaire du Progrès prononce ainsi son francais, ce n est pas sa faute, c'est qu'on ne lui a pas coupé le filet au temps voulu, et il est un des rares habitants d'Ypres qui parlent le langage des Juifs. Ensuite, la rédaction a été approuvée par la Députation permanente qu'on n accusera pas d'avoir négligé l'intérêt bien entendu des communes qui entreront dans 1 Intercom munale. Du reste, comme l a dit M. le Bourgmestre, la question n était plus en discussion. Enfin... raisonnons un peu avec le rédac teur extraordinaire du Progrès, s il est capa ble d'entendement. Ce n'est point la villed'Ypres ni les autres communes seulement qui paieront le prix de revient, e'est toute la société, y compris M. De Brouwer et consorts. Jusqu'a leur entree dans Tintercommunale,^ les communes n'auront rien payé, la société construisant lusine, la canalisation etc, a oes frais exclusifs. Si les communes y entrent dans les cinq années de la concession, clles paieront leurs actions au pair seulement. Si elles entrent dans l'union intercommu nale, après ce délai, elles auront a les payer d'après une capitalisation dont nous parlerons plus loin. Dans Tun comme dans l'autre cas, la ville d'Ypres, comme les autres conmunes, profitera de tout 1 actif que la société mere (la société future ne sera que sa filiale) aura constitué. E 11c jouira notamment du fonds de prévision, de la réserve, des amortisse- mcnts de toute nature que la société mere a prélevés sur ses bénifices pour assurer la bonne marche et garantir la sécurité et la prospérité de Tentreprise. Entretemps la société centrale aura tout intérêt a maintenir son materiel en bon état. Si l'un ou 1 autre objet a dü être remplacé, il va sans dire, comme la déclaré M. le Bourgmestre, que c est l'objet nouveau dont le prix de revient entrera en ligne de compte, et non l'objet remplacé. Enfin, si, après 6o ans, M. Valcke peut se vanter d'avoir une excellente usine et une bonne canalisationsauf les parties insuf- fisantes, nc pourra-t-on pas dire qu apres 15 années au plus, la fabrique et tout le matériel de la société centrale seront en bon état Quoi done de plus normal et de^ plus équitable que le règiement de compte,d'après le prix de revient, entre la société centrale et sa filiale Qu'après ces considérations M. D'Huvet tere se soit tü, e'est, nous semble-t-il, tout naturel. Mais que le rédacteur extraordinaire du Progrès soit satisfait, cela non, jamais, 11 lui fallait, comme a ses amis, le moins de gaz possible a Ypres, et pas du tout a Pope ringhe et a Warneton. Et voila pourquoi il brut, frais d administration, réserve légale, impots,patente,il y en a pour environ 44°/o! si done on montre un be'néfice brut de ioo» cela ne permet en réalité de n encaisser que 56 fr. Par conséquent, en capitalisant sur cette base de loo frans au lieu de capita- liser sur cette de 56 francs, on fait payer par les communes les actions a presque ie double de leur valeur Autant de mots autant d'erreurs, et M. D'Huvettere n'a rien dit de pareil. Le Progrès a l'air de pre'férer la rédaction proposée par la Députation permanente et consistant a dire Si les actions sont levées passé ce délai (cinq ans) le prix a payer sera égal au montant obtenu par la capitalisa- tion a 5 °/0 du dividende moyen, qui sera payé, au cours des trois dernières années, aux actions ordinaires. Or, nous apprenons que la Deputation permanente, après avoir examine' les chiffres mis en avant par M. le Bourgmestre pour prouver que ce moyen de capitaliser était beaucoup plus onéreux pour les communes que celui proposé par la ville, a reconnu immédiatement que Ie Collége échevinal d Ypres avait raison et qu'il valait mieux définir les mots bénéfice ou revenu brut 1 Et le Collége provincial, si préoccupé des intéréts des communes, a accepté sans ob servations la definition proposée par la ville d'Ypres N'est ce pas que le Progrès est fort Or, voyons cette définition Le bénéfice brut doit s'entendre du total des recettes, quelle quen soit la nature, que l'audi- graiid ariiste il deduction faite des frais de consommation, salaires, entretien courant, ainsi que des frais de direction locale et impots locaux, mais sans déduction des frais dadminstra- i) tion, des impots et patente sur le bénéfice i) au profit de l'Etat, de la province ou des communes, non plus que les amortisse- ments généralement quelconques. Oü le Progrès voit il ces 44 a déduire ne s il on et que s'il ce que contrat, on ne peut pas tout écrire. Peut on 1 stipuler, par exempie, que le concessionnaire nUgUC Cl a ne pourra pas vendre du pétrole qui peut -ue ^es cr;s d'orfraie. avoir aussi un rapport direct ou indirect avec le gaz N'insistons pas, et laissons ergoter le Progrès. Lorsque Tintercommunale se constituera, l'apport de la société centrale consistera dans ses concessions (Ypres, Poperinghe, Warne ton et autres communes).usines, gazomètres, réseau de distribution, abonnements. Contre eet apport, dit le projet a'acte de société,il lui est attribué un nombre d actions libérées proportionné a la valeur de eet apport, et l'apport se fera a prix de revient tel qu il résultera des livres. M. D'Huvettere avait parlé de 29%; il les a pas justifiés. La vérité est que fallait définir les mots bénéfice brut ne pouvait pas mieux le faire, fallait déduire du total des recettes le Progrès demande, il ne serait plus question de bénéfice brut mais de bénéfice net. Or, M. D'Huvettere, entre autres, a tou- jours admis la rédaction primitive, capita lisation a 8 °/o du bénéfice ou revenu brut et le Progrès reconnait que M. D'Huvettere a examiné la question du gaz, ainsi que MSobry, qui n'a soulevé au sujet des mots bénéfice brut et de leur définition,aucunc objection. Mais dès que ces deux conseillers ne partagent pas en tout point la manière de voir du rédacteur extraordinaire du Progrès celui ci les taxe,comme les autres, de veulerie etc. Les contrats sont votés. Le, Progrès en gagnera des cheveux gris, et ses compères la jaunisse. Mais il n'y aura qu'eux pour se plaindre, grincer des dents et... ne plus en dormir. Copions le Progrès: Les actions devront être payées, dit un article du contrat- annexe, au prix obtenu par la capitalisation au taux de 8 °/0 du revenu brut. La députation permanente voudrait y voir substituer la rédaction que nous avons reproduite plus haut, lettre H. Mais M. Colaert, lui, propose de remplacer revenu brutpar bénéfice brut et de définir ce qu'on entend par bénéfice brut. Mais cette définition amène de la part de M. D'Huvettere, une critique fort judicieuse le remède est pire que le malon ne déduit pas un tas de frais de ce benefice Le grand concert organise par 1'Harmonie Communale avec le précieux concours d'artistes de renom, a été un veritable régal musical pour tous ceux qui ont eu l'heureuse idéé d'y assister. Franchementles absents ont eu tort. Un public des plus «select», formé en majeure partie d'amateurs de musique artistique, s'était réuni dans liinporante salie des Halles réputée pour son excellente acoustique autant que pour son merveilléux décor. La fête était présidée par M. le conseiller provincial Fraeijs, président de l'Harmonie Communale.entouré de Messieurs le sénateur Baron de Vinck, président de la Fanfare Royale, Colaert, bourgmestre député, Merghelynck, commissaire d'Arrondisse ment, Struye et Vandenboogaerde échevins, les membres du conseil communal et de la Co omission. Le programme mentionnait trois eeuvres remarquabies pour Harmonie VAdagio et Allegro de la 1" symphonie de Saint-Saëns et la Transcription de Topéra Samson et Dalila du même auteur ont été enlevés de maitresse fagon. La superbe ouverture Les francs Juges de Berlioz a spécialeinent révélé les solides qualités d'ensemble et la remarquable délicatesse d'interprétation acquises par notre excellente phalange musicals sous l'habile direction de M. J. Wittebroodt. C'est un réel succes tout a 1 honneur des membres exécutauti et de leur distingué directeur C'est avec un sensible plaisir toire revoyait a Ypres e gi vio'oncelliste, M.Edoaard Jacobs,protesseur au Conservatoire royal de Bruxelles. DaüS_ 1'Adagio et Allegro du concerto en mi mineur de Davidoff, il a fait ressortir les admirables ressources du roi des instruments a cordes. Le Cygne de Saint Saëus et Hu- moresque de Dvorak lui ont permis de faire chanter son instrument avec une grande beauté de son,une agilité remarquable et une rare souplesse, tardis que l'exquise inter- prétation du morceau bien connu Tarentelle de Popper a enthousiasmé Tauditoire charmé par le beau talent du célèbre virtuose. Meiie G. Cornélis, harpiste, lr prix du Conservatoire royal de Bruxelles, nous a fourni la rare bonne fortune d'applaudir une superbe exécution de pages musicales pour harpe, cet instrument iugrat et caractéiisti- que d'une sonorité qui na point d égal. La gracieuse harpiste a ravi sou auditoire par son jeu souple et délicat dans la délicieuse Romance de J. Itisler La Valse de Iiassel- mans, d'un charme particulier et la Ballade ne Pfeiffer, toute empreinte de poésie, ont fait valoir son talent et ses qualités d'artiste de premier ordre. C'est avec raison qu elle a recueilli des applaudissements et des rap- pels enthousiastes. Mademoiselle Jeanne Flament,contre-alto des concerts du Conservatoire Royal de Bruxelles, a complété brillamment le succès de la fête. Douée d'une voix superbe que le grand maltre Gevaert apprécie a juste titre, l'ex- cellente cantatrice a délicieusement inter- prêté la belle page Heures de tristésse de Kervéguen et l'exquise Berceuse de Brahms. L'harmonieuse Sérénade de Milenka de J. Blockx, l'air délicieux Het Roosje de P. Benoit et la sublinie page religieuse Fanis Angelicus de César Franck ont été chantés admirablement avec accompagne ment de violoncelle, barpe, piano ou har monium. Ces divers morceaux ont été exé- cutés avec une perfection rare d'intonation et un accompagnement d'une correction par- faite, joints a, une expression qui a fait Tame, la vie et la poésie de cette belle musique et a provoqué d'unanimes ovations faits aux artistes. Mademoiselle Potellet et Mr L. Vanboutte ont fait preuve de beaucoup de talent dans le róle ingrat d'accompagnateur. lis ont contribué largement au succès de la fête et méritent tous nos éloges. Nous nous faisons volontiers l'écho des nombreux auditeurs pour remercier la Commission de l'Harmonie communale de sa louable et généreuse initiative. Nous lui adressons en même temps nos sincères feli citations pour le grand succès de cette belle solennité, qui marquera dans les annales musicales déja si brillantes de notre chère cité. Music a

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 1