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Post eut 1 idee judicieuse de dénoncer a la justice un deces inge'nieux courtiers, nomme' Able, qui disait s'être pre'sente' au nom dun jour nal lort répandu dans la société mondaine américaine, les Town Topics (Cancans de la ville). Ahle fut imme'diatement arrêté mais le directeur des 7 own Topics repoussa haute- ment toute connivence avec le maftre chan teur et dèclara ignorer son existence. On se trouverait en face d'un simple mallre chanteur double' d'un escroc si l'e'motion pro- j conduite vraiment exemplaire. Voici en effet duite par cette arrestation n'avait re'vélé que j ce que raconte une de ses co-de'tenues, libé- les Fown Topics avaient justement dans j rée récemmentThérèse Humbert, qui est charge'e de la direction des expeditions, Imme'diatement M. le due d'Orle'ans les récueillit a son bord puis faisant route au sud, il les ramena, après plusieurs jours de navigation, a la station de baleiniers de Green Harbeur, dans l'Ice-Fjord, d'oü ils furent rapatrie's peu après par un de leurs compatriotes. Avant de prendre congé d'eux, le prince tint a lesindemniserdespertes qu'ils avaient subies II garda en outre auprès de lui, pour la dure'e de son expedition, le pa tron de la barquenaufragée le Skipperjonas. La grande Thérèse en prison. Une détenue modèle. II parait que Thérèse Humbert, 1 héroine de la plus grande escroquerie du siècle, mène en prison une ces temps derniers préparé lédition d'un livie intitule Manieset fantaisies qui devait être tire a cent exemplaires, et au- quel il a été souscrit a une moyenne de y,5oo francs par exemplaire par les membres des piincipales families de New-York. Quelques-uns ont payé des prix plus éle- vés, dit le New- York Hérald, tel Ie sénateur Depew, qui aurait payé i2,5oo francs et la veuve du célèbre roi des chemins de fer de 1' Ouest, Huntingten, 5o,ooo francs. Cesfaits extraordinaires se corsentpar cette circonstance que 1 un des directeurs du jour nal mondain est un juge, M. Deuel. Le procureur de la Répubbque Jéröme a -rse i donne. a sa besogne avec une ardeur au tra- j vail vraiment rare. Lien qu elle soit a 1 infirmerie depuis dix j inois pour une maladie d estomac, elle ne se I plaint jamais et accomplit régulièrement son I service. Jamais personne ne l'a. vue pleurer. Son attitude est digne et re'serve'e. Si elle cause, on l'écoute avec intérêt, paree quelle paile bien et s exprime avec beaucoup desoin et de modestie. Sa conduite a fini par en imposer aux plus mal élevées, et personne ne songerait, main- tenant, a lui tenir des propos désobligeants. Erie est, d ailleurs, trés bonne. Etant a Lin- Briques de pa re menu* Pour fa?ades en teintes jaune et jaune flamW rose> en diffé rents formats. Prix a convennMuivant quan- tités. Conditions avantageuses. Société anonyme des BRIQUH.TERIES MÉCANIQUE DE NIEUPODJ ET EX I ENSIONS a Nieuport Ville. Sz-^lèvj ds l'Ao&ddmie Royale de Bruxellas commence une enquête sévère, mais, jusqu'a firmerie, elle a droit a une nourriture spécia- present, u na pu réussir a se faire présenter le mais elle n'en la comptabilité des Town Topics L instruction va être ouverte devant le ju* !y> ()ury d instruction des affaires criminel- les). Cette affaire provoque une sensation con siderable de l'autre cóte' de l'Atlantique. 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II y avait une foule énorme qui stationnait sur les deux rives, et qui a acclaméd'enthou- siasme les marins allemands. Le chef d état- major de ladeuxièrnecirconcription militaire, le major Montbaye, a été souhaiter, au nom du généralcirconscriptionnaire, la tienvenue au capitaine et aux officiers du cuirassé. Le consul d'Allemagne et une ddlégation des personnalités influentes de la colonie allemande, attendaient sur le quai. La musique du 8e dc ligne a joué 1 'Heil dir im Siegerkran\. Un incident du voyage de la Belgica Le Gaulois a recu communication de la lettre d'un des membres de l'expédition que le due d'Orléans, avec la collaboration de notre éminent compatriote, le commandant Adrien de Gerlache, poursuit actuellement dans la re'gion arctique, a bord de la Belgica, qui servit a la glorieuse expedition de Ger lache au pole Sud Dans les premiers jours de juillet, dit cette lettre, la Belgica était parvenue assez avant au nord-est du Spitzberg, exactement a l'entrée nord du de'troit d'Hinlopen, lors- qu'elle se trouva en présence de huit nau- frage's qui erraient a l'aventure sur la ban- quise, en quête de secours. Ces malheureux étaient des chasseurs de phoques de Hammerfest. Pris par une de ces violentes bourrasques deneige si fréquen- tes en ces parages, ils avaient été jete's a la cote a 1 lie de Onter-Norway. Ils avaient a la fois perdu leur navire et lefruit de leur cam pagne, et se trouvaient abandonnés, sans vivres, dans ces regions désole'es. profite pas. Ce qu'elle recoit d aliments mieux pre'parés ou plus nourrissants, elle les donne a ses compagnes moins bien partagées. Aussi, toutes la trai- tent avec déférence. rille a recu, en recompense de sa bonne conduite, la croix de travail Cette croix donne droit a une gratification pour les dé- tenues qui en sont titulaires. Mme Humbert n'excède jamais sa de'pense quotidienne de quatre sous. En un mot, elle est une détenue modèle. On sent que cette femme veut sérieuse. ment recommencer sa vie, et qu'elle estprête dans ce but, a tous les sacrifices.!) Theodoor Pinte werlnnon in £yt krijgs hospitaal weduwenaar van Valerie Comptaer en Maria Dumortier, dienstmeid, beiden te Yper. Juliaan Gryffon, hoefsmid en Maria Scheerlinck, kantenwerkster beiden te Yper. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 3