tuin If I Samedi 29 Juillet 190S 10 centimes Ie N 40" Annêe - Nn 9)336 TXT s I» Avis important Le Conseil Communal, La question d'A overs Une de nos raisons de croire tw IIlll i bureaux Beurre, s a bon tie rc yaume. Dimanche 13 Aoüt Mardi 15 Aoüt 19 0 5 Samedi 5 Aoüt Dimanche 6 Aoüt Nos lectcurs auront remarqué que, darts la grave question des travaux d'Anvers, nous n'avons pris posi ioo ni pour ni coutre le projet de loi. Le Journal d'Ypres s'est borné arepio- duire quelques articles emprunlés aux jouruaux catholiqucs les j lus rno- dérés. Esl-ce a dire que nous nous désin téressons de la question Nullement; maïs il nous est avis Lundi 7 Aout Mardi 8 Aoüt Mercredi 9 Aoüt Jeudi 10 Aoüt j en ce moment, assez ionrde pourque nous laissious a nos mandataires tout ie poids de leur responsabilité, saus r 1 ,i nar un vote unamtne et solennel, a bien marqué son intention d'étudier a des appreciations différentcs de celles qu'ils avaient d'abord émises Nous a vort s voulu évitcr eet te pal i- nodie, en ne nous prononc int qu'a bon escient et au moment voulu, c'est a-dire a i'heure oü ropinion pu blique a pu se proponeer, commc nous, en connaiss uice de cause. INous avor.s c ufiance dans la sa- gesse el le patriotisme de nos manda taires, comme dans leur dévouement a la cause catholique. Aveo leurs col lègues de la droite, ils chercheront sans doute a trouver une solution qui donne satisfaction a tons les intéréts legitimes. Nous nous rappelons que lors jue, en 1898, la question du Congo fut posée, ia veille même de 1'élection le gislative, et qu'un mouvement intense se pronon^ait contre ton te idéé de colonisation, nos candidate s'abslin- rent de se prononcer immédiatement dans un seas ou dans l'aulre, promet- taijt a leurs élccleurs d'étudier la question a fond, et de ne se prononcer què lorsque les circonstances le leur permettraient. Les événements leur ont donné rai- son. 11 en sera probrblement de même aujourd'hui. La foule est impression- nable. Nous n'en voulocs que cette preuve que le discours royal du 21 Juillet a changédéja bien desopinions. Nous le comprenons.Le Hoi a décla- ré solennellement que le projet n'eu- trainerait ni un centime d'irapóts ni une augmentation du contingent,C'est la une promesse, un engagement d'bonneur dont il faut tenir comptp, Leopold II serait flétri dans i'histoire s'il était établi plus tard que le projet de loi aurait comme consequence une augmentation de charges en argent ou en hommes. Kst ce a dire que lapromesse du Roi doive empêcher nos législateurs de chercher une solution qui donne satis faction, a tous égards, a i'opinion publique Nous ne le eroyons pas, et ta Cham bre ellc-même,ajournant la discussion les pousser dans une voie ou I I'autre. Nous sommes convaincus I qu'ils ne vont pas, de gac-ié de coeur, j se lancer dans des avenlures d'011 j peuvent sortir le malheur du p ys et j la perte du parti catholique. 1 La Chambre, en ajournanl le débat J au mois d'Octobre, domic a tous le j temps d'étudier le projet de loi et, a I I'opinion publique, 1'occasion de se I ressaisir. j 11 f iut bien le dire, la presse s'est trop hatée a se prononcer, et certains le projet ct de trouver la medleure solution possible. Meltons done de cóté et nos preven tions et reêmes nos préférences. Lais sons agir nos mandataires. lis out donné assez de preuves de leur pru dence et de leur dévouement,pourque nous puissions les iaisser marcher seuls a la recherche des moyens de donner satisfaction aux besoins du pays et aux intéréts de leurs commet- de ses organes sort obliges de revenir tants. ESiaViaCi c5&E3S3 tó&iK vS le JOURNAL D'YtBKS parait le Mercredi et le Samedi. '.'abonnement, payable par anticipation, est da 5 fr. be prix de 50 c. par an nour l'étranger le port en sus. nour tout le pays t m abonnen ents sent d'un an et se régulansent fin Décembre. l e< articles et ^mmnninationa doivent ótre adreaséa franco da ort a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent lb centimes la ligr« Les réclames dans le corps du journa content.30 centimes la ligne. Les i-mriions judiciaires, l franc !a ligne. Les mméros supplémentaires coütent 10 franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptó les deux Flandres) s'artresser 'Agence Iiavas Bruxelles. rue d'Argent, n° 34 et a Paris,8, Place de la Bourse. Du i« juillet au 3i aoütles administrations communale» doivent procéder a la revision des listes électorales en consequence 1 Asso ciation catholique et constitutionnelle d'Ypres adresse un pressant appel auxcatholiques de l'arrondissement de surveiller leur inscription et celle de leurs amis avec le nombre de voix auquel ils ont droit. Peuvent être inscrits les citoyens qui avant le 2 tnai 1906 auront atteint 1 age de 25 ans, sur les listes pour la Chambre et l'age de 3o ans, sur les listes pour le Sénat,la Province et la Commune et qui, au ie juillet 1905 ont une anne'e de domicile dans la Commune, pour la Chambre, le Sénat et la Province et trois années pour la Com mune. Des votes supplémentaires peuvent être obtenus de chef soit de la contribution Concours pour Pigeons Voyageurs, organise par la Fe'de'ration Colombophile. Tir a l'Arc, a !a Perche, organisé par la société Royale de St-Sébastien. Concours de Pêche a la ligne. organisé par la société Les Pêcheurs inde'pendants. A 6 heures, Place Vandenpeereboom, Ascension aérostatique, par l'aéronaute J. Du- mortier, de Bruxelles. A 9 heures, Plaine d amour, Feu d'artifice. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. de FETES DIVERSES Des concours de jeu de billard jeu de boules, de jeu de cartes etc., orga- nisés par les sociétés fédérées, auront lieu pendant la 1 uindag et les Dimanches sui- personnelle.soitdc la propriété d immeubles, vants. Des fêtes diverses auront également lieu, les Dimanches, dans les sections de la banlieue. Des circulaires et affiches spéciales annon- ceront les détails des différents concours et fêtes. DISPOSITIONS GÉNÉRALES Pendant la durée de la Kermesse le public aura libre acces au Musée et aux Halles (Nieuwwerk). Le Bassin de Natation sera ouvert depuis le Dimanche 6 jusqu'au Mardi i5 Aoüt in- clusivement. Fait en séance, a Ypresle i Juillet igoS. Le Bourgmestre-Président' R. COLAERT Le Secrétaire ff., N. Boudry mëme en indivision, soit d'une inscription au Grand Livre de la Dette publique, ou d'un carnet de rente beige a la Caisse d'épargne et de retraite d'au moins cent francs de rente soit d'un diplome ou certificat universitaire ou d un certificat d études complètes homologué soit de fonctions, de professions ou de positions. Arrête ainsi qu'il suit le programme de la Fête Communale de 1905. A 6 heures du soir, le Carillon annon- cera l'ouverture de la fête. A 8 1/2 heures, CONCERT, Grand'Place, par l'Harmonie Communale. A 7 heures du matin, a l'Esplanade, Concours de chant pour Pinsons. A 9 heures, sortie de la Procession de Notre Dame de Tuine. A midi, Grand'Place, Lacher de Pigeons. Immédiatement après, CONCERT, par la Fanfare Royale. Tir a l'Arbalète au but, organisé par la société Royale Les Francs Arbalétriers. Concours de Jeu de Boules a l'Oiseau, orga nisé par la société établie «Aux Trois Fleurs de Lys rue au Beurre. A 3 heures, Cortege Fleuri pour Velocipedes. A 8 heures du soir, Concert, Grand j 9"e la Sche de nos législateurs est, Place. A midi, CONCERT, Grand'Place. A 2 heures, rue du Verger, Courses de Chiens. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. A 10 heures, aux Halles, DISTRIBUTION DE PRIX aux élèves de l'école moyenne de j l'Etat. 3 A midi, CONCERT, Grand'Place. A 3 heures, Place Vandenpeereboom, Jeux pour Vélocïpédistes Carrousel (atteléj. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. j A 4 heures, Jeux Populaires, au Zaalhof. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. j 5 irtr- rtAnooüii Hono nno vnio zv 11 QclDS Le christianisme s'est répandu dans toutle genre humain, en Grèce, chez le» barbares, parmitoutes les populations, s'im- posaDt a des families entières comme aux particuliers, et amenant a la vérité, un nombre même de pkilosophes. Or qu'un ma gistral prohibe la philosophic grecque, et aussitot elle périt. Mais notre doctrine, c'est en vain, que depuis la première predication, les rois et les tyraus la prohibent, elle fleurit davan - tage. C'est a la fin du deuxième siècle de l'ère chrétienne qu'un apologiste, Clément d'A- lexandrie faisait cette fiére constatation.Elle constitue un des fondements de notre foi, un des arguments traditionnels de l'apolo- gétique chrétienne. Le nom chrétien était inconnu ayant la quinzième année du règne de Tibère. Or au IVe siècle toutes les villes de l'Occident étaient chrétiennes, l'Orient presque tout entier avait embrassé le christianisme. D'un autre coté, la religion chrétienne, dont la diffusion fut si rapide, eut a lutter contre des obstacles que jamais aucune autre reli gion, ni le boudbisme ni l'islamisme, ni le protestantisme ne rencontrèrent, et qui, humainement, sont insurmontables. On compte depuis le milieu du Ier siècle jusqu'au commencement du IV* siècle, dix persécu- tions générales ordonnées parlesempereurs, sans compter les persecutions locales. Ces persécutions, particulièrement celles de Dèce, de Valérien et de Dioclétien furent d'une férocité sans égale. On peut même dire que jusqu'au IVe siècle, les chrétiens n'eurent jamais de 1 épit en dehors des effroyables tueries décrétées par les empe- reurs, ils étaient toujours soumis a un régi me d'exception, on ne les cherchait point, mais si, dénoncés, ils n'abjuraient pas, ils étaient impitoyablement frappés. A la puissance officielle les chrétiens n'opposèrent que la faiblesse. Les apotres étaient des hommes sans talent, sans crédit, sans réputation. C'étaient des Juifs, objets du mépris général. La doctrine qu'ils prêcbaient commando de durs sacrifices, le triomphe sur les passions, l'abnégation de soi. C'était la doctrine d'un Dieu mort en croix on connait la tête d'ane cruciiié, tracée au stylet sur une muraille du Lalatin, cette seule image dit assez combien la doctrine 'chrétienne était folie aux yeux des gentils. Et cependaut cette religion a triomphé, et dès le IVe sièclo, elle s'est emparée de tout l'univers civiiisé. Voila des faits établis par I'histoire et que personne ne songe a contester. Renan lui-même écrivait :«En 150 ans la propbétie de Jésus s'était accomplie. Le grain de séneyé était devenu un arbre qui commen- gait a couvrir le monde. Comment expliquer ces faits, quelle cause convient-il de leur assigner atin de justifier leur apparition Nous disons que ces faits ne s'expliquent point par le cours ordinaire des choses humaines,ils écbappent aux lois bistoriques, la cause n'en peut être que transcendante, elle ne peut être que Dieu. Les incroyants mis en présence de ce fait extraordinaire de la diffusion du christianis-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 1