FAI S ÖIVFHS r sJlïWöPi J Encouragement a iart et a la lltléralure dramatiques Exarefcns Ac!es officials BIBLIOTHÈQUES Par les lloyalcs SAMS RIVAL FOUR LE MENAGE publique et populaire de la ï/ille d'Ypres ■JüPLUMJÜJggUtfgPK» t??re9!EqïSWBSK•x7BttcirK'Z^c20mm!msBCfz^?xtiismKM me au milieu des circonstances les plu deliverable., et ,,.i doeu verte d. 1 ordre naturel des choses, au-eter sa ciois sance et la détruire, les incroyants essaient une explication dont il est aisé de iaire voir toute l'insuffisance. II u'est pas question ici, disent-ils, d'un fait miraculeux. La diffusion extraordinaiie du christianisme s'oxpüque, par les aspira tions de la société romaiue du temps ou la doctrine chrétienne fut prêchée pour la première fois. La mythologie pa'ienne ne pouvait plus satisfaire sou besoiu d uue forme plus parfaite du divin la morale communément admise ótait trop grossière pour contenter son désir a un idéal plus élevé. Sans doute, et uous ne ie nierons pas, lame humaine ressentait ces aspirations au moment oü Saint-Paul prêcliait au geutils Ia religion du Grucifié.Mais iiyavait dautres doctrines en ce temp3, qui présentaient uu indéniable caractère de noblesse morale et et l'emportaient de cent coudées sur les enfantillages du paganisme. Le stoïcisme,les sectes gnostiques, les culte3 d'Isis et de Mitha eurent des sectateurs en uombre important, aux premiers sièoles de l'ère chrétienne. Ses sectes et ses cultes ne se heurtèrent point aux redoutables difficultés que rencontra le christianisme, et cepen- dant ils sont aujourd'hui disparus. Muis la religion chrétienne vit et triomp' e. Sa diffusion est un miracle qui fonde notre toi. Supposez douze paysans hoteliers cl uue bourgarde hretoniie, éciitl'abbé De B.oglie se mettant en campagne pour aller prêeher dans toute l'Europe une religio i nouvelle qui impose de grauds sacrifices et attendez un peu i'effet de leur predication Voila uue de nos raisous de croire. Le Mmistre de l'inlérieur et de 1 'inslruction publique croit devoir app. lerr l'atlenion d< s intéres-és sur les dispos iions suivauLs tie 1'arlicie 22 du röglrment sur l'encouragt-m. nt a l'art et k la littémiure dramatiques Pour qu'une troupe ou société pu'sse clre considérée coaime réguüèr.ment constitute,au point de vue du droit k la prime, il Dut que sa constitution ait notifiée a l'admiriislralion communale et k la commission dramatiquo provinciale. Cetle notification sera faite, en double t-x- pédition, ciiAQUE anxék, AVAIXT LE 15 AOU Elle sera accouipagné'i d'uue lisle coiittnant, outre le noni et la signature du président ou du directeur, les noms des membres de la tra pe ou de la société Uramatique. L'administration communale mtinira de on cerliticat tt du sceau de la commune la decla ration de la société ou de !a troupe, ainsi que la lislede ses membres elle cnverra ces dux pieces immédialement au département de l in- tói'ieui'et de Liustructiau publique. Les sociétés dramatiques los directeurs des troupes, Irs propriétaires ou locataires de saiies de spectacle qui désireul faire admrttre ces salles comme theatres réguliers, doivenl en faire la declaration ii radminislratiou commu nale de la localité oü la salie est siluée, ainsi qu'au secretariat de la commission provinciale. Cetle déclaration doil èirc faite en double expedition, tous i.es axs, AV.4NT LE 15 AOUT, et Ölre c nfoi nie au modèle annexe au régie- ment. Ne pourront, en aucon cas, être cons id órcs comme iLéktrcs réguliers, les élabli>sctnci ts conn us sous le nom de casinos, cafés cbantanls et aulres établissemenls de celte nature. A rant de cert i lier exacte et veritable la déclaration dont il est pa^jé ci-dessus, les ad ministrations eomniunales s'assureroul que la salie de spectacle qui en Dit l'objet est convt na- bleinent aménagée et pourvue des décors nécessaires; que, sous iè rapport del'aéralion, elle se ti'ouvs dans des conditions hygié'niqucs suffisantes et que les dégagemenls en sontassez targes puur éviler des malheurs en cas d; panique ou d'accident fortuit. Les administrations eommunales enverront immédiatement les declarations de lVspèce au Ministro de 1'intérieur et de l'instruction publique. Dans le cas oü elles ne pourraient les certifier exactes et véritables, elles auionl soiu d'indiquer les motifs de leur refus. Toutes les piöces destinées a l'admistration centrale el relatives k i'encourageniMil k t'arl et a la littérature dramatiques sciont envoyées a i'adresse A Mle Ministre de l intérieur et de I in struction publique, Bruxellcs. (Sei vice des sciences et des lettres Les pieces destinces k la cotmny s8j0(1 j|fani.,- tique provinciale sr.ront s pour la Eland re Oetid uilale. k D Lo:in«tjlsj0!| c|,.;i,1la.| que proviiici.de,secrétaireM X;t|. Sclielstraete Long Quai, n° 15, k Brugis- M. Robert Barbny d'Ypres,ancien élève du collége St Vincei^E a passé avec la plus grande distinct'An l'examen de docteur en médecine et cl/rurgie (2e épreuve). Voici les noms des habitants de notre arrondissement auxquels un arrêté royal du io Juillet de'cerne des récompenses pour actes de courage et de dévouement Médaille de rre classe M. L. At rnout, Elverdinghe. Médaille de 2classe:MM. E. Braem.Comi- nes;0. De Cour.Comines; A. Del barge, VVarne. ton;D.Deldicque,Comines; M.Lovvier,Ypres; H. Moniez, Comines;E. Tancré.Ploegsteert. Médaille de 3e classe A. Breyne, Ypres; J. Defoer, Comines; L. Delforge, Bas-War- neton; B. Govaert, Boesinghe. Mention honorable MM. H. Bartier, Ploegsteert; E. Cuvelle, Brielen. Moins de buit jours après que Leopold 11 a prononcé le sensationel discours de la place Poelae: t, et au lendemain du vote de la Chambre renvoyant au troisième mercredi d'octobre le débat sur les travaux d'Anvers, notre Souverain vient de prononcer, au coeur même de notre métropole'commerc.iale, des paroles qui auront un retentisseirient im mense. i Dubord, répondantau discoursflamand de M. le bourgmestre depute Van Ryswyck, a l'hötel de ville d'Anvers, discours qui insiste principalement sur la nécessité qu'ii y a pour Anvers de voir voter les projets con- cernant l'extension de ses installations ma- ritimes et militaires Sa Majesté s'est ex- primé également en flamand, en des termes dont voici la traduction aussi littérale que possible Attaché de coeur a la prospérité de la Belgique, j'ai loujours été anxieusement sou- cieux de celle d'Anvers. Je suis trés ému de votre salut de bienvenue cordial et je vous remercie de votre attachement et de votre fïdélité. Je suis surtout heureux d entendre affirmer par le bourgmestre d'Anvers, en eet bölel de ville, que tous Jes Anversois sont d'accord pour applaudir au projet du gou vernement. L'union fait la force, et la force est une des conditions dn succès. Espérons que la Chambre adoptcra le projet qui lui est soumis. Puisse, Messieurs, notre espoir se re'ali- ser. Ayons conffance dans la perseverance. L'importance de ce discours royal n'échap- pera a personne. Le Souverain n'a quitté la salie Leys que pour se rendre a la Bourse, o il e'eouta avec une attention profonde le discours de M. Corty, président de la Chambre du commer ce, retracant l'historique du port d'Anvers depuis i8o5. Alors, d'une voix ferme, lc Roi a prononcé ces paroles Messieurs, J'ai écoute' avec toute l'attention qu'il mérite, le discours fort riche en faits dont M. Corty vient de me donner lecture. Je suis heureux de me trouver entouré de tous les j représentants du commerce d'Anvers et d affirmer une iois de plus, au milieu d'eux, mon dévouement plus que cinquantenaire et inébranlable a la cause du développement de notre grand port. M. Corty a fait leloge du projet que le gouvernement a présenté aux Chambres et il n'a jamais mieux dit ni dit plus vrai le projet transactionnel est en tous points satisfaisant, large et conforme aux exigences modernes. n M. Corty a rappelé ce qui s'est passé, en iSBq, et toutes les craintes et sinistres pré- dictions qui furent alors exprimées aux Chambres, a 1 occasion de la construction des chemins de fer, craintes manifestoes en France par l'éminent M. Thiers lui-même. (Hilarité.) Comme vous le rappelez, nos installations de chemins de fer sont partout trop pelites et leur réfection coüte beaucoup plus que ne coutera le projet du gouvernement relatif a Anvers. 11 y a économie a prévoir l'avenir, surtout lorsqu'on peut s'appuyer sur l'avis unanime des spécialistes de notre corps des ponts et cbausse'es, parmi lesquels il s en trouve qui, depuis un quart de siècle font du régime de l'Escaut l'objet constant de leurs études. En Belgique, on est trop souvent méfiant et frondeur. Asservis pendant des stèoles, les Beiges regardaient et non sans raison alors, le pouvoir comme l'cnnemi. Oil out lie trop maintenant que le pouvoir est devei u Beige dans son essence même ct qu cure I oudeur, de nos jours, n est plus un acte d'iudépen- dance, mais simplement un empêcbi m .nt au progrès national, source de la p o.pétité individuelle des Beiges, car c est :en la nation, dont precedent tous les pom o:.s, qui regit souverainement ses destine.s La nation, en négl'geant les ce ir-.-s qui assurer,t ses destiuées se frappe ellen e ne et nous, un des peuples les plus pratiq les du monde, neus sommes souvent ibogiques contre nous-mêmes, Cette méfiance est un malheu: public. Quand on se méfie, on ne marebe plus si vite et la peur de mal faire, souvent imagi naire, fait piétiner. Mais piéiiner, cc n'cst pas avancer. Et un peupie qui n'avatlce plus recule, glisse sur la pente funeste et ra pi Je e s'expose a tomber en une lethargie ressemble a la mort. Anversois, et Beiges de toutes nuances et de tons partis, vous tous dont les intéréts sont complètemei; t soli- daires, voulez vous qu'on vous entrain j, füt- ce même involontairement, sur la route fatale de la décadence (Cris de non! non!) Je vous interroge et vous demande de me répondre (Non non Vive le Roi Vous ne le voulez pas (Non ,'j )i Eh alors c est bien simple barricadons solidement la route de la decadence. Montons-y une garde vigilante et patiioiiq ie afin que le pays soit préserve du malheur iriéparable de s y engager. Car on ne remonte pas la pente rapide de cette route nefaste au bout de laqueile est un précipice plus dangereux que la roche tarpéienne. Promettons-nous, ici, toi inébranlable de citoyen libre, de poursuivre l'adoptiondu projet présenté par mon gouvernement, qui fera d'Anvers le plus grand port du monde ct assurera la sécurité indispensable a sa pros périté indissolublement liée, elle-même, a celle de Ia Belgique. Antwerpen boven s'e'crie le Roi, en levant le bras droit, et il continue: voor Antwerpen en bovenal voor Belgenland Les circonstances solennelles oü ce royal discours a été prononcé, l'extraordinaire énergie avec laqueile l'auguste conducteur de notre peupie a de'veloppé ses idéés, la presen ce de son gouvernement representee par son ministère presqu'au complet, l'adhésion unanime et enthousiaste qu'il a rencontrée dans tous les corps représentatifs de la vie anversoise, sans distinction de parti, tout enfin contribue a entourer les paroles du Roi d'un prestige exceptionnei et a leur donner une importance capitale que nul ne songera a leur contester. Personne ne méconnaütra que Léopold II, a son age, après les services extraordinaires qu'il a rendus au pays, a des droits peu communs pour exprimer sa pense'e, et que cette pensee, procédant des preoccupations les plus élevées,est de nature a hausser 1 idéal des beiges. Et, sans se prononcer le moins du monde sur la solution qu il convient d'apporter a la question capitale que le pays aura a résoudre, aucun Beige, si peu patriote soit il,ne pourra se défendre d'un mouvement d'admiration devant le courage généreux et l'énergique volonte' royale. Depuis son avènement au tröne de Belgique, l'unique souci de Léopold II a été de faire de notre nation une greater Belgium. Tous ses actes ont prouvé son dévouement a cette cause. Aujourd huile Roi,profonde'ment persuade de Putilité et de 1 importance des travaux d'Anvers pour la nation beige, veut entrainer le pays a sa suite. Et e'est un beau spectacle que ce monarque a la tête chenue comme le grand Charle magne, au regard nerveux et volontaire, travaillant a atteindre son but, voulant avcc l'energie la plus tenace faire triompher son idéé, y revenant sans cesse, et s y acharnant avcc une force et une vigueur qui nous fait penser a celles du célèbre Caton prononcant son Delenda Carthago devant le Sénat remain. Patrie On a admiré la sagesse exemplaire du petit prince Léopold pendant toute la durée de la fête de la place Poelaert il n'a pas bougé et est resté trés docilement aseis dans son fauteuil du rant deux longues heures. C'cst évidemment trop et beaucoup d'enfants de son age n'auraient pas pu le supporter. Aussi n'cst point éconnant que Ie petit prince ait eu, ii la fin, un léger accès de mauvuise humeur, ou piutot d'éiiervement. Ceia s'est passé lors du dépait du cortege royal. En arrivant a la fète patnotique, le petit prince e'tait placé dans la seconde voiture, entre la princesse Clémentine et la princesse Elisabeth au retour le Roi a voulu lc faire monter dans son carrosse, avec le prince Albert. Mais le petit bonliomme de quatre ans s'est rebitfé il ne voulait pas et prétendait rester avec sa maman. Cet accès d'humeur, bien excusable, n'a duré, d'ail- leursqu'un instant. Le prince Albert a fait unsigne son fils s'est calmé il a obéi. L'ajournement de la discussion des tra vaux d'Anvers, decide' Mardi, a été une sur prise le vote de la discussion immediate, précédemment étnis par la Chambre, ne faisait certainement plus prévoir cette mesu re.O'est celle qu'au début du dépot du projet, iorsque les oppositions se formulèrent si hautemer.t. je. vous signalais comme ayant des chances d ètreiprise elle semblait être la meilleure malheureusement, on aurait dü l'appliquer a la dite époque, qui était le moment oppottun, on aurait évité ainsi bien des conffits inutiles et de regretables cha- mailleries on serait arrivé au même résultat que celui qu'on atteindra certainement, e'est-a dire l'accord, mais sans heurt, cequi, évidemment eüt mieux valu. Ne toussez plus. Je garantis la guérison du rhume et de la toux ia plus opinatre en deux jours au inoyen du Sirop Depratere au gourdon décoloré et au baume deTolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agre'able qui existe. 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Rapport sur radministration et la situa tion des affaires de la ville cl Ypres. 1903, ff. 392 575. Annuaire de 1 acad. r. des sciences,., de Belg. 1905. Brux., Hayez, 1705; in 12°. Ciilioclts van Severen Cai tulaire de l'an- cienne est .pie de Bruges. T. 2, Bruges, De Blaucke, 1905: in 8°. Compte rendu des séances du Conseil communal d'Ypres... 1904. Ypres, Castel, s. d.; iu 8°. Wallonia. T. 1, Liége, 1893; in^0.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2