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Une Rixe a éclaté, dimanche soir, a l'estami-
net du Cheval Anglais, rue de la Gare. M.
Paul Deleu était occupé a faire marcher son
orgue mécanique lorsque entra Jules Demey.
Celuici nourrissait une violente rancune
contre Deleu. II s'avanca tout a coup prés de
ce dernier, le terrassa et lui porta un terrible
coup de poing sur le nez. La police avertie
s'est transportée sur les lieux et a mis Demey
au violon. On 1 a relaché lundi matin, gra-
tifié d'un procés-verbal pour ivresse, coups et
blessures.
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do donner d uutres concessions. Les Alle
mands arguent de leur coté qu'ils ont obtenu
a promesse en principe de la construction du
mole de Tanger, avant que l'accord franco- i
altemand intervint et que, par conséquent,
ils ont droit de tirer bénéfice de ce succès j
antérieur.
II y a de bonnes raisons de croire que les j
allemands présentent d'autres demandes de
concessions, parmi lesquelles il y a une pour
le port de Bodj Saidia.
Les Allemands cherchent a développer
leurs intéréts au Maroc. En effet, une maison
importante de navigation allemande transat-
lantique étudie le projet d etablir un service
quotidien de navires entre Tanger, Gibraltar i
et Algesiras. Pendant les mois d'hiver, elle j
empioierait dans ce but ses vaisseaux les plus j
petits, pui font pendant leté le trafic de la
Mer du Nord et qui généralement restent j
dans les ports en hiver.
A Sakhaline, l'armée japonaise voulant j
écraser les Russes avant qu'ils ne quittent les
hauteurs de Rykoss, commenca a avancer,
le 28 juillet, a trois heures du matin. L'avant-
garde japonaise, après une marche forcée,
attaqua et délogea les Russes,et les précipita
dans Rykoss. La colonne russe s'enfuit en
désordre dans la direction de Pareol.
Un détachement japonais rencontra, le 28
dans le sud, 800 fantassins ruses. Deux cents
d'entre eux furent tués et 5oo prïsonniers.
Les pertes russes en hommes et en matéril,
sont encore inconnues. La cavalerie japonaise
a évacué Rykoss, trouvant la ville peu favo
rable a une occupation.
Mr Emiel Claeys de Waereghem, ancien
élève du College St Vincent, vient de subir
avec succès l'examen d ingénieur civil des
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Un Sauvetage. Dans la soiree de lundi,
vers sept heures trois quarts, Camille Devos,
agé de cinq ans, fils de M. Désiré Devosj
voiturier et cabaretierala Fontaineau quai,
jouait devant sa maison, lorsqu'il s'aventuras
trop prés du canal et tomba du mur du quia
dans l'eau. A trois metres du mur se trouvait
un bateau chargé de sable, sous lequel l'en-
fant disparut. Plusieurspersonnesavaient été
témoins de l'accident, mais aucune n'osait se
porter au secours du petit gar$on. Survint
M. Emile Moniez, agé de vingt ans, qui se
jeta courageusement a l'eau. II parvint a sai.
sirle petit Devos, mais gêné dans ses mou -
vements paries herbages, il ne put sortir de
l'eau. Le docteur Justice, me'decin militaire,
passait a vélo. A l'aide d'une barquette, il se
porta au secours de Camille Devos et de son
courageux sauveteur et parvint, non sans
peine a ramener l'un et l'autre sur la berge.
Toutes nos félicitations aux deux braves
sauveteurs.
Proces- Verbal pour ivresse, a été re'digé
contre un ouvrier de fabrique, César Sieuw,
33 arts, de Warneton.
Une fausse alerte. - Lundi soir, un grand
nombre de personnes e'taient réunies devant
un estaminet de Ia rue du Fort. La police
avait appris qu'un nommé Sieuw, recherché
par elle, se trouvait dans letablissement. Les
gendarmes avaient cerné la maison pendant
que le commissaire de police et le comman
dant de gendarmerie opéraient a l'intérieur
une active perquisition. Leur recherches fu
rent inutiles. Sieuw avait disparu.
La fête Sainte-Anne. La seconde jour-
nee de la fête du quartier Sainte-Anne a été
trés animée. Les jeux, organises dans les
différents estaminets ont été trés suivis dans
la soirée de lundi. A neuf heures, un magni-
fique feu d'artifice a été tiré rue de Wervicq,
prés de Ia barrière du chemin de fer.
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Unhomme mutiié par un train.Di
manche après-midi, vers cinq heures, un
affreux malheur s'est produit en gare a Lich-
i tervelde. Le nommé J. Loosens, ouvrier
agricole, agé de 33 ans, demeurant a Loven-
deghem, en descendant du train de voya-
geurs n® 34 qui part de Courtrai a 4 h. de
relevée, s'est fait prendre par le train n" 35
venant de Bruges et entrant a cette station
vers la même heure. Le malheureux a été
affreusement mutilé la tête était compléte-
ment se'parée du tronc, La victime, qui était
i marie'e, laisse une veuve et sept enfants en
bas age.
WERVICQ.
Une meule de lin incendiée. Dimanche
dans la soirée, piusieurs enfants de sept a
huit ansallumaient une cigarette derrière une
meul de lin, placée dans la prairies de la Lys
et apparteriant a MM. Van Elslande, rouis-
seurs. Un des bambins, sans prendre garde,
jeta a ses pieds une allumette encore enflam-
mée. Des fétus de paille s'enflammèrent et
communiquèrent le feu a toute la meule. En
moins d'une demi-heure, celleci fut complè
tement consumée. Aucun secours ne pu
être apporté.
sont toujours rétablis promptement par l'usage de l'eau de
Prise Ie matin a jeun, on cbtlent, une heure
après, un effet PURGATIF complot qui
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Une enfant égarée et retroiff^e-
la journéede dimanche, un pasA®111 rencontra
dans la campagne, une fillette "c^,seP': ans
plenrait a chaudes larmes. 11 1'iiY e' rü8ea. aP"
prit qu'elle s'était égarée et l'aiYfna a 'a
Mairie oü son père, M. Geraert, est \venu 4a
réclamer lundi matin. La jeune
était absente depuis samedi matin. Elle aV.Qt
suivi un groupe d'enfants, puis les avait per-
dus de vue.
L'enfant était venue de Rombeeck, di
stant de Wervicq de 2} kilomètres.
UN L1QUIDAÏEUR DEBOUTÊ
Uneaffaire ext ornement importante au point
de vue juridique, soulevée par l'application de
la loi de 1901 sur les congregations, vientd'être
jugée a Lyon.
Le liquidateur des Petits Frères de Marie
avait attaqué deux prop: iétaires du Nord dont
les immeubles avaient été simplement détenus
par des congréganistes.
II s'appuyail sur Partiele 18 da la loi de 1901,
disant que les propriétaires devaient revendi-
quer leur bien dans un délai de six mais, et
comme ces derniers, archi-sürs de leur droit,
avaient négligé cette formalité, il faisait tom-
ber ces immeubles dont la propriété était
incontestable, dans la masse de la liquidation.
C'éiait la forclusiou.
Le tribunal de Lyon a relusé de cousacrer
cette injustice. 11 a décidé que la loi de 1901
n'attcigoait pas les tiers possesseurs, il a laissé
les propriétaires tranquilles, et condamné le
liquidateur aux frais.
VISITE D'UN CU1RASSÉ ANGLAIS
On nous assure, dit le «naatin», que sous peu
un cuirassé anglais viendra en visite oöicielle,
k Anvers. La nouvelle nYst pas oöicielle, mais
elle le sera bientöt, puisque d«ja l'on s'occupe
de l'endroit oü ce navire de guerre pourrait
venira .quai. Ge cuirassé sera probablerneut
l'un de ceux qui prendront part,dans quelques
jours, aux fêtes franco-aaglaises de Ports-
maulh il viendrait ici peu après ces fêtes et
serait naturellement re§u avec le cérémonial
ordinaire.
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