rnn Mercredi 4 Octobre 1905 centimes le iV° 40 Année ^T0 *1353 fence A propos de musiques Jean sans peur Correspondance La dernière entreprise du Times tin s'abonne rue au Beurre, 36, pres, el k tous les bureaux dé poste du rr yaurae. Separation a Hmmacuiée D'uu de 11 os abonnés ces justës reflections que nous iusérons bien volontiers tantë pour i'érection de l'autel de N. D. de Tbuyue, palroane de ia viiie d'Ypres. Si l'auteur des Ypriaaa, statufié par ses amis, a entendu les blasphèmes qui ont été adressés a la Sle-Vierge par certains libéraux retour de Tfaielt, il a dü en souffrir autant qu'ii était iudigné, en 1884, d entendre i'ó Fan- den Peereboomadressé a son cousin, le Ministre des Ghemius de Fer de l'époque. Ii y a ua autre moüf pour conserven a la Place Vauden Peereboom le nom qui lui a été donné par i administra tion précédente i'iotérêt general, qui ne permet pas de revenir sur des decisions prises par l'autorité; s'il en était autrement, nous verrions, a chaque changement d'administration changer aussi ies noms des rues et des places oü i'opiuioc publique a cru devoir honorer le souvenir d'hommes illustres ou ayaut rendu des services a la chose publique. N'entrotis done pas dans la voie Demblon, l'insulteur de la Vierge au parle- ^ndiquée par notre correspondent et ment beige même je suis persuadé qua I'11» jusquici, nest guère suivie l'époque des élections futures, ces libéraux aüleurs. Et espérons encore que le tolérants feront entendre tout haut leurs pro- ParG liberal honnête désapprouvera testations et en rempliront leurs journaux pubhquement lignominie commise par Ja voyoucratie volontiers re J10110- ceile qui No.!.! nous raliipiis bien aux idéés exprimées par no ablfe correspondent, sauf a consiste a débsptiser ta Place Vanden Peereboom. Cela ne serait pas juste a J'égard de l'ancien Bourgmestre d'Ypres qui, loin fle partager les opinions irreligieuses de certains libéraux aetuels, a légué a l'Eglise St-Martin une somme impor- HïaiTfltJnWSÏYK lliMIHKII §- mi f'r V Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Saraedi. Le prix de I'ab.onnement, payable par anticipation, est da 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont, d'un an et se régularisent fin Déeembre. .es article# et communications doivent étre adressés franco de ort a I'adrosse ci-dessus. Les annonces cofitent 13 centimes la ligre Les réclames dans le corps da journa content 30 centimes la ligne. Les insertions judrciaires, If franc la ligne. Les lumêros supplémentaires cofitent 10 fratns les cent eiemplaires Pour les annonces de France ot de Belgium fexcepté les deux Flandres) s'arlresser a 'A pence Hrwnn Rruxelies. rue d'Argent. n° 34 et a Paris,8. Place de la Bourse. Dimanche, 8 Octobre, a 7 h. du soir, au Volkshuis, conlérence par le R P. Adriaen- sen, S. J. L'orateur pariera des retraites ouvrières, Poeuvre florissante qu'il dirige a Gand. Sous ce titre,/e Progrès critique, en termes mesurés du reste.la décision récemment prise par l'autorité communale de ne plus laisser j ment, dir-il. Et notre confrère ne devra plus s'époumon- ner a défendre son parti contre des actes qu' sont imputes a la généralité de ses membres, quoi qu'il fasse, et quoi que nous disions L'ignoble pornographe, dont les écrits recoivent lhonneur du feu dans toutes les families honnêtes sans distinctionod'opinion politique, le ramasseur de mots et de phrases demblonesques dans des élucubrations sans nom, l'ami de Charles Malato et de Charles Deweerdt, va se faire connaitre prochaine- jouer, le soir, les musiques rentrant d'une excursion. Nous sommes convaincus que M. le Bourg- mestre regrette, autant que l'auteur de Par tiele du Progrès, la mesure qu'il a cru devoir prendre, dans l'intérêt du bon ordre et du respect des personnes. Celui qui a e'crit Partiele ignore sans doute on a soin de le lui laisser ignorer que chaque fois que la musique des Anciens Pompiers rentre le soir en jouant, quelques 1 Nous verrons mais nous n'en croyons i rien Nous avons visé spe'cialement un per- sonnage qui se cache dans le journal de M. Deweerdt et si le Jean sans peur qui colla- bore avec celui-ci, en langue francaise, fait partie de la rédaction, il nest pas, croyons- nous, le rédacteur des stupides et perfides articles flamands qui, grace a la complicité de Jean sans peur, donneront bientöt prise... Mais n anticipons pas. Laissons Jean s'em- bourber avec l'imprimeur et sa rédaction Quoi qu'il en soit,si Jean sans peur se fait connaitre, le public saura quel est 1 auteur de individus de la pire espece se joignent aux i r i 1 ignoble pamphlet qui fut distribue en ville, mnsiciens nour huer et nous emnlovons - - - musiciens pour huer et nous employons l'expression du Progrès vociférer. II ignore que chaque fois ces ignobles person- nages injurient, sur leur passage, de paisibles citoyens en leur adressant des paroles ordurières, échos des ignominies que leur apprend sournoisement certain journal local. Nous sommes a même de citer les noms de ces voyous qui se cachent lejour, et ne sont courageux que le soir ou dans les colon nes d'un journal, a l'abri de l'anonymat et de la perfidie de leurs attaques. lis forment une petite société, oü le respect de leurs propres chefs politiques est loin d'être toujours observé Nousconnaissons d'autre partd'honorables négociants qui, après que la musique des Anciens Pompiers était rentrée dans son local, ont rencontré de ces vicieux personnages et ont subi des insultes que la plume ne peut répéter. Et cela ne se passé pas seulement depuis que la defense de jouer existe, mais depuis plusieurs années. II importe qu'il soit mis un terme a ces scandales. II ne suffit pas que l'auteur de Partiele du Progrès blame ceux qui voci- fèrent. Qu'il emploie son autorité pour em- pêcher certains suivants du parti libéral de se livrer aux pires excès Après cela on pourra se montrer tolérantou plutót on pourra prendre des mesures efficaces contre les vrais coupables qui sont les rédacteurs ou disciples du journal innommable. Ce sont eux qui inspirent la crapule, et crient et hurlentavec elle. Et qu'on ne vienne pas nous direqu'un jour un ministre et un gouverneur libéraux, passant devant le Cercle catholique, ont été hués mauvaise défaite Tout le monde se rappelle que e'est le chant de 1'Ongediert der Papen qui a excité quelques jeunes gens a se livrer a une manifestation, qu'ils ont j payee fort cher du reste il y a quelques mois, et qui a scandalisé les libéraux eux-mêmes. Et plusieurs libéraux, que l'opinion publique vise aujourd'hui sans preuves suffisantes peut-être, se féliciteront de n'être plus confondus avec les Jean sans peur de M. Deweerdt. Mais Jean continuera... a se cacher. II ne prendra pas sur lui tout seul la responsabilité que l'éditeur du journal innommable en- court.. Nous donnerons, dans notre prochain jj numéro, Ie portrait du Jean sans peur de j langue francaise, que l'on appelle déja le i foil Yprois, par comparaison avec le fou national. Monsieur le Rédacteur, Tous les catholiques yprois out appris avec la plus vive satisfaction que des céré- j monies religieuses auraient lieu, dimanche i prochain, en expiation des insultes publi- ques a la mère de Dieu qui ont déshouoré les rues d Ypres, il y a quelques jours. I C'est parfaitet nul doute que la catho- i lique population yproise ne tienne a mon- trer combien elle a souffert dans ses croyances les plus chères et dans ses affec tions les plus pures, en faisant succéder aux cantiques iguominieusement impies un concert imposant de louanges réparatrioes. Mais le parti libéral s'associera-t-il a cette manifestation Et quant a ses adeptes coupables, en particulier, trouvez-vous, Monsieur le Rédacteur, qu'il y ait la pour eux un chatiment suffisant Pourtant, comme citoyens d'une même ville nous sommes tous soldaires devant Dieu. Au surplus, quand les catholiques auront ainsi fait leur devoir, en particulier, l'ad- mieux en mieux connue, n a aucune excuse. Que le Progrès la répudie hautement, publi quement et, nous en sommes convaincus> toutes les musiques se conduiront dignement et pourront jouer, sauf peut être certains airs sten Le bon renom de notre ville a souffert, nos rues ont été déshonoréesdes lors, j'estime que nos rues elles mêmes doivent clamer la louange réparatrice et que la C'est pourquoi je propose a nos Ediles de rebaptiser la place Vanden Peereboom, et de l'appeler désormais Place Marie Imma- culée Maria Onbevlekte plaats. Car le parti libéral tout entier doit être rendu solidaire des fautes de quelques-uus de ses adhérents. Je veux bien qu'on ne descende pas pour cela de son piédestal le libéral statufié d'autant plus que les couronnes et autres souvenirs d'admiration que les libéraux viennent entasser pieusement autour du mo nument ne gênent pas encore la circulation en eet endroitmais je trouve que le libé ralisme tolérant que représente ce libéral étlnt aujourd'hui tout a fait demonetise, le scandale du 24 septembre ackève de le démontrer aux plus aveugles il n'y a plus j lieu de lui accord er que le coiu de place qu'il occupe et non pas la totalité de la seconde place publique de la ville. Sans doute, il reste a Ypres rari nan- tes des libéraux qui se réclament toujours de l'esprit de tolérance d Aiphonse Vanden Peereboom et qui sont tout disposés a bla- mer ceux de leurs coreligionaaires qui se réo'.ament plutót du blasphémateur public et leurs placards électoraux. Mais je ne suis pas d'avis qu'ii y ait lieu d'attendre ce bon mouvement de leur part. J'aimerais mieux voir notre Bourgmestre imiter tout de suite l'habile Mazarin qui entendaut, lui aussi, les frondeurs chanter sous ses fenêtres s'avisa aussitót de leur faire payer leurs chansons désobligeantes. lis cantent la canzonnetta, ils pagaront se disait Mazarin. Que notre Bourgmestre fasse de même et qu'il fasse payer aux coupables leur incarta- de impie. Loin de moi la pensée d'approuver, par exemple, cette édilité libérale d'une de nos grandes villes qui trouva bon de donner, un beau jour, sans rime ni raison, le nom de Joseph II a une rue de la ville qui de temps immémorial s'était appelée rue Saint Joseph. Mais aujourd'hui que l'on a inauguré, au Leet 1), le monument de l'Immaculée Con ception, je trouve qu'il y a lieu de toute fagon. et sans manquer de respect a la mémoire de l'auteur des Ypriana,de donner au Leet le nom de son plus illustre occu pant. Les libéraux réellement tolérants n'y trouveroDt rien a redire les seuls a qui la chose pourra déplaire, ce seront précisément ceux a qui il convient d'administrer une salutaire correction pour leur apprendre a respecter publiquement l'auguste Patronne d Ypres d'abord, et avec Elle le digne Bourg mestre de la ville et tous les catholiques yprois. Veuillez agréer, etc. La clique que nous visons ici, et qui est de j ministration catholique aura-t—elle fait le j provocateurs que tout le monde connait, le régence doit participer a, l'acte réparateur Progrès compris. en chatiant publiquement les coupables. La loi de la concurrence ne permet pas aux journaux de se reposer sur les lauriers, même le plus grave et le plus autorisé est forcé den subir le stimulent. Le Times, qui se glorifie d'environ un siècle et demi de traditions non interrompues, ne peut se soustraire a la loi commune dans ses der- nières années, lui aussi il a dü entrer en concurrence avec les plus jeunes et les plus audacieux,pour démontrer que le temps n'a pas diminué sa vigueur. La dernière entreprise est institution d'un club de librairie pour ses abonnés. II ne s'agit naturellement pas d'un de ces clubs fastueux qui sont une caractèristique de la vie londonnienne ce serait trop pre'tendre, car ce serait supposer que le Times a acquis pour l'agrément de ces lecteurs tout un quar- tier de lamétropole. Un club est d'ordinaire un palais austère, grandiose, oil plusieurs centaines de personnes privilégiées passent les journées et parfois la nuit dans le luxe et au millieu des comodités les plus raffinées, en alternant la lecture et 1 étude avec les amusements et les conversations; une espèce d élégant convent laïque, un entourage idéal pour les maris qui n'aiment pas trop la vie domestique. Dans presque tous les clubs, le nombre des membres estimées est limité pour la simple raison qu un entourage trop nombreux n'est pas commode. Le club ouvert par le Times ne prétend pas offrir une salie de lecture somptueuse aux abonés qui viennent a Londres. C'est un book club, un cercle de librairie ou cabinet de lecture, de proportions relativement modestes, bien qu'il occupe une maison a six étages, dans une des rues les plus centra les et les plus fréquentées de la mëtropole, dans le quartier de la vie mondaine et élé gante. L'aspect extérieur ne peut donner une idéé adéquate de l'entreprise vraiment curieu- se et gémale qui a pour but de combler une lacune dans les rapports entre le commerce de librairie et les lecteurs. Les quarante gracieuses demoiselles il ne s'err trouve aucune dans les autres clubs qui, sous 1 e'gide du plus austère et du plus grave jour-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 1