I- FA ITS DIVERS TO lik L'ordonnanee de M. le Bourgnieste de Thielt Curonique Judiciaire Examens Allemagne ,a chute des fe ui lies M. C. V. dernande a. qaand la dé livrance. Mais, Monsieur, nous serons longtemps encore délivrés de vous et de vossemblables. Et sivousvoulez unjour êtredéiivrés denous, cejour sera peut-étre celui oü voire parti sera devenu sage, tolérant, respec- tueux des personnes et des croyances de vos adversaires. Ce jour la, Charles, parait encore bien éloigoé, s'il faut tenir conapte d'événernerits récents qui déshonorent de plus en plus votre parti. Nos magistrals communaux out fait ce que firent nos ancêtres depuis 4383, sauf une courte inteiruption ils ont honoré la S" Vierge que leurs préöécesseurs ont placée en image sur les Halles et 1 Hotel de Ville. Cela vous géne Soit, cela va a la population chrébenne d'Ypres, que vous ne formez pas encore seuls, vous et les vötres. 1 i 11 'gMSË Mi BISCUITS-PAREIN La grève des électriciens a Berlin li lOj L'automne do la vie Conception. Cette invitation fut acceptée avec empressement. Les magistrats se rendi- rent au TE DEUM, précédés d'un corps de musique et sous l'escorte des pompiers. Ce ne fut pas tout. Le journal précité annonca, a la date du 6 aoüt, en ces termes,l'érection prochaine d une statue a l'lmmaculee Conception,sur la place ou figure déja l'effigie du plus glorieux et du plus populaire des enfants d'Ypres, Alphonse Vandenpeereboom Le fait de statuer sur une place publique l'lmmaculee Conception est hilarant et digne de commiseration de la part de gens raison- nables. Aucune ville n'a jusqu'ici, croyons- nous, revendiqué le privilege de posséder une statue de ce genre. Ypres aura montré l'exemple de la bouffonnerie Quelle platitude et quelle audace! A quand la délivrance C. V. Les journaux libéraux continuent de se plaindre de l'intolérance cléricale a Thielt, paree que l'annonce d'un enterrement civil a nécessité une ordonnance da bourgmestre motivée par la crainte des désordres qu'au- raitpu proTOquer cette démonstration. L'jEtoile notamment écrit Afin de pouvoir prendre des mesures de police que lien ne justifie, le bourgmestre de Tbielt invoque le caractère extraordi naire d'un enterrement civil, et suppose, sans raison sérieuse, que ses administrés troubleront la cérémonie.- II se peut que ses arrêtés jésuitiques sont strictement coDformes a la loi communale mais il n en est pas moins vrai que le singu lier magistrat est en contraction compléte avec 1 esprit de nos lois qu il est chargé de faire respecter. Son devoir de magistrat était d'assurer a la cérémonie civile la même liberté et la même protection, motifs de croire que ses administrés, oubliant le respect dü a la mort, se conduiraient comme des sauva- ges,son devoir était de les rappeler a la tolérance. Les arrêtés de Thielt montrent quel est l'état d'esprit des cléricaux de province. II est temps que le corps électoral donne une legon méritée a ces fanatiques sans ver- gogne qui croient servir leur cause en persé- cutant j usque dans la tombe ceux qui ne pensent pas comme eux. Ces lignes de la feuille libérale ne consti tuent rien moins que la condamnation de nos adversaires. Les sauvages et les fanatiques qui persé- cutent, insultent et bafouent ceux qui ne pensent pas comme eux, ce sont, en effet, les iibéraux dont l'état d ame s'est exhibé lors de la manifestion libérale organisée sous le fallacieux prétexte de fêter l'anni- versaire de 1 'Amicitia tbieltoise. Si nos adversaires étaient de bonne foi,ils ne manqueraient pas de recounaitre que les désordres qui ont accompagnó ce diman- che amplement la manifestation libérale de Thielt, suffisaient a légitimer les sages precautions prises en vue du susdit enterre ment civil par le premier magistrat de céans. Le Gazette van Thielttémoin oculaire, décrit la grrrande et pacifique manifestation du 24 septembre. Devant leglise, dit elle, c'étaient des hur- lements le passage d'un prêtre déchainait des huées devant le Cercle catholique, ce ne furent que propos injurieux et provoca tions devant le Gildhof, les manifestants tendaient les poings et blasphémaient. Plus tard, la fièvre libérale prit les pro portions d'une véritable rage. Des manifestants Iibéraux pénétrèrent dans un cabaret et s'attaquèrent au crucifix. Puis on paroldia les litanies de la Vierge, le Miserere, la messe, la'bénódiction, un en terrement... On n'eutendait que fiurlements, menaces et propos crapuleux et cette engeance étrangère n'avait a la bouche que l'insulte et ie sarcasme a l'adresse de Tbielt et des Tfiieltois. La majeure partie des manifestants Iibé raux ont eu une attitude réellement scanda- leuse... Nos lecteurs savent déja quelle a été l'attitude de nos Iibéraux a Thielt. Cour d'assises de la Flandre Occidentale Voici la liste dc Messieurs les jurés pour la prochaine session de la Cour d'assises de la Flandre Occidentale, dont l'ouverture est fixée au iundi Ti octobre 1905, sous la presidence ne M. Waelbrouck, conseilier a la cour d'appel de Gand. JURÉS T1TULAIRES MM.J. Vandenbroucke, cons, communal, Ceurne. J. Hanssens, id.. Gulleghem. C. Van Robays, ébéniste-entrepreneur, Ste Croix. E. Goethals, ingénieur, Bruges. H. Devicq, pensionné, Dixmude. H. De Graeve,cons.communal,Menin. A. Baeckeland, marchand de liiv Gulleghem. V. Pype, conseilier communal,Menin. J. de Meester dc Ravenstein, proprié- taire, Oedelem. J. Dhoore, négociant, Bruges. A. Mulle de Terscheuren, conseilier provincial, Pitthem. C. Timmery, changeur, Bruges. R. De Witte, bourgmestre, Dadizeele. R. Vanlerberghe, propriétaire, Hoog- stade. H. Proot, échevin, Couckelaere. E. Bostyn.conseilier communal,Moor slede. J. Schellebroot, négociant, Bruges. E. Lefevre, échevin, Harelbeke. L. Nuyttens, brasseur, Courtrai. J. Lefebver, négociant, id. L. Mahieu, entrepreneur, Menin. H. Bever, loueur, Bruges. H. Maes, brasseur, id. G. Barbe, bijoutier, Menin. M. Vileyn, cultivateur, Eessen. R. Vandenbroucke, conseilier commu nal, Ingelmunster. A. Vercruysse,échevin,Ruddervoorde. E. De la Rue, patissier, Bruges. C. Vandermeersch, notaire, Lange- marek. E. Vanhee, imprimeur, Menin. JURÉS SUPLÉMENTAIRES MM. A. Delanote, brasseur, Bruges. P. Castermans, négociant, id. H. Van Kerrebrouck, cafetier, id. A. Arents de Beerteghem, propriétaire Bruges. générale d'électricité qui occupaient 36,000 ouvriers ont fermé leur portes. Ce lock-out résulte de l'attitude prise par le syndicat des ouvriers en métaux qui s'est solidarisé avec cinq cents manoeuvres affiliés a la corpo ration. Ceux-ci avaient exposé, entre autres réclamations, l'exigence de l'égafité de salaires pour tous, et l'obligation par les patrons d'accorder des augmentations ré gulières a des dates fixes, de sorte qu après deux ans de presence tous gagnassent indis- tmetement 5o pfennigs par heure, le nom- bre d'beures de travail réglementaire ne pouvant être dépassé par personne. La So- ciété générale d électricité s'y refusa, tout en acceptant certaines augmentations, et les établissements Siemens se solidarisèrent avec elle. Ces maisons rejettent le principe du salaire égal pour tous que les syndicats allemands semblent vouloir emprunter aux trade-unions anglaises. Elles estiment qu il est contraire a toute justice de rémunérer également toutes les valeurs et puéril de vouloir réparer les inégalités naturelles du travail par une égalité de gain que n'est que de nature a décourager les bons ouvriers et a nuire a l'industrie en général. C'est ce qu'exposait un des directeurs de la Société générale d'électricité en ajoutant qu a aucun prix ils n'entreraient dans cette voie et ne laisseraient les syndicats allemands jouer le role tyranique que les trade-unions ont fait auprès des industriels anglais ceux-ci en sont arrivés dans bicn des cas a renoncer a agrandir leurs installations pour ne pas augmenter leurs difficultés avec des ouvriers plus nombreux. Les autres établissements appartenant a l'association des industries similaires ont décidé de se solidariser avec les grandes maisons qu'ils considèrent comme les défen- seurs de leurs intéréts communs. Les pa trons ne veulent pas faciliter la. résistance des ouvriers en permettant a la moitié d'en- tre eux de continuer a travailler au profit de tous, et ils estiment que le droit de coali tion doit exister pour eux comme pour leurs employés. C'est en raison de ces principes que la i situation vient d'être aggravée par la déci- sion des industriels en métaux de fermer le 14 du courant leurs établissements occu- pant 25,ooo ouvriers. Si cette manifestation de solidarité patronale se poursuit, le lock out atteindra 65,000 hommes. Le fonctionnemeat des stations centrales désormais assuré, a causé une grande décep- tion aux ouvriers. Les bons offices du premier bourgmestre de Berlin, proposé comme conciliateur, ont i été déclinés par le comité central de la grève j qui estime, en effet, qu'en ce moment ses i démarches n'aboutiraient pas. j Parmi les ouvriers, le mouvement s'étend. Les syndicats de province assurent les gré- vistes de leur concours et les employés de la section commerciale des maisons d'élec- j tricité fermées se sont a leur tour mis en grève. On annonce pour tous ces jours-ci une série de reunions publiques oü les dé- putés socialistes et les chefs des syndicats 1 prendront la parole. Le comité de la grève a 1 voté la distribution d'un manifeste tiré a 5oo,ooo exemplaires pour exposer sa cause au public berlinois et gagner ses sym phathies. arannBCBWionsra M. Oscar Adriaen de Dickebusch, ancien élève du Collége St Vincent, vient de passer l'examen de candidature en sciences naturel- j les (2e épreuve). M. Robert Lebbed'Ypres, ancien élève du Collége St Vincent, a passé l'examen de candidature en droit. M. Abel Delie d'Ypres, ancien élève du Collége St Vincent, a subi avec succès le ier examen de candidature en sciences et en médecine. Anvers. Goutez le Vieux-Liége Les six usines des maisons Siemens et 'ff0Ur EafsSl¥3SS3BCïltS^ïëïI'f Halske, Siemens-Schubcrt et de la Societe 1 2 spii «32® Ménagères n'achetez que le sucres ne paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. Ne taussez plus. Je garantis la guérison du rhume et de la toux la plus opinatre eu deux jours au moyen du Sirop Depratere au gourdon décoloré etau baume de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable qui existe. C'est un retnède incomparable, mais laites bien attention demandez et exigez toujours le veritable Sirop Depratere. Prix 2 fr. la bouteille. Le traitement revientao.io centimes par jour. En venti a Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Donck et Aertssens; Poperinghe, pharm.Monteyne' Confines, Van Windekens; Menin, Sioen e' Rotiers; Warneton, Vander Marlière; Cour. trai Hulpiau et De Boey Roulers, Veys; Dixmude, Ghyssaert; Iseghem (Grand'Piace), Rodenbach. 45 ans. Voici l'automne de la vie. La femme 1 qui arrive a cette saison est inquiète. Un change, j ment de la vie va se produire pour elle. Ellel recule devant ce changement de vie qui va éloigner la maternité et ses douceurs. Elle re-I doute ce changement qui va peut être influer| sur l'agrc ment dè son visage, la délicatesse de ses formes, le charme qu'on lui a toujours connu. Ges craintes sont justifiées. N'a-t-elle pas des amies p;usagées qui oat terriblement souffert, dont la beauté a rapidament décüné, qui ont vieilli de p.'usieurs années dans l'espace de trois mois? Les femmes ne doivent pas cependant se laisser envahir par ces craintes. Celles qui ont suivi té traitement dés t ilul.es Pink ont traverst sans souffrances la périlleuse période de l'age critique. Elles ont gardé leur fraicheur,la pureté de leurs lignes, l'éclat de leur teint, l'élasticité de leur marche, l'élégacce de leur allure Elles restent aussi captivantes. C'est que le trouble qui s'est manifesté, n'a pas laissó de traces. L'orga-| nisme tout entier a été maintenu par le traite ment des pilules Pink dans un état si parfait de santé, il a assuré d'une facon si parfait le bon fonctionnement de tous les organes, le sang est resté si abondant, si riche, si pur, que la femme I n'a pas été affai blie, que ee grand changement i l'a a peine troublée. Les pilules Pink le grand régénórateur du sang, toniqus du système nerveux auront done assisté la femme a toutes ses saisoDS. Après avoir favorisé sa formation, son développement de jeune fiile, elies ont soutenu ses forces de femme, régularisé ses époques, maintenu sa santé. On a appelé avecjuste raison les pilule; Pink, les amies des femmes, elles sont leurs amies les plus intimes, et viennent a leur aide pour guérir les souffrances intimes. Le traitement des pilules Pink a le meilleur effet sur l'état général, il donne du sang, donne de l'appétit et des forces, favorise les digestions,! fortifle les muscles, tonifle ies nérfs. Toutes les| pharmacies vendent les pilules Pink pour per-I sonnes pales exigez ces cinq mots, oü adressez- vous au dépot pli rmacie M. A. üeruevili®, 66, boulevard de Waterloo, Bruxelles.Trois francs cinquante la boite, et dix-sept francs cinquante les six boites franco. Dépot a Ypres, pharmacie C. LIBOTTE; Pope ringhe, pharmacie Monteyne. La constipation ainsi que les maux de reins et les dérangements d'estomac sont toujours guéris par la Pilule purgative antiglaireuse du Dr Walthéry. Une boite i fr. 25 suffit pour plus d'un an. BURGERSTAND VAN YPER Vsrkl. van den 29 sept. tot den 6 oct. 1905. Geboorten Verleure Arthur, Bukkerstraat. Verminck Michel, Paddepoelstraat. Litiere Achiel, Meenen steenweg. Schaecht Ida, Muizenstraat. Depuydt Bertha, Dickebusch steenweg. Hollebeke Hermana, Weduwenstraat. Notebaert Petrus, Mondstraat. Ueknudt Joanne, Groote Markt. Pa-uys Maurits, Rijselstraat. Hoornaert Gerard, Frezer.bergstraat. Duflou Joanne, üoorgangslraat. Voet Magdalene, Korte Thouroutstraat. Verkinderen Zulima, Lange Thouroutstrarf j Cherchye Robert, Elverdinghestraat. Huwelijken Burggraeve Leopold, fabriekwerker Ver-1 kouter Valentine, z. b. beiden te Yper. Callandt Robert, stoelmakersgast Vernies'J Christine, kautenwerkster, beiden te Yper. EchtscheidingI Decheiver Maurits, kleermaker Denude Leonie, leurster, beiden te Yper.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2