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DE I/ARRONDISSEMENT
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TÉLÊPHOfiE 52
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Samedi 14 Octobre 190S
10 centimes le N(
40 Année N° 3355
COM SRI L COMMUNAL
On s'abonne rue au Beurre, 36,
a
Ypres, et k tous les bureaux de poste du rryaurae.
VILLE D'YPRES
Séance publique
Tram Yper-Gheluwe
Vente de noix
Intervention du bureau de Bien-
faisance dans les frais d'écolage
des enfants pauvres.
Compte communal
Ecole s prim air es
I
Fabrique d'Eglise St-I\icolas.
Hospices Civils.
Bureau de Bienf'aisance.
Vente de Terrain.
Vote cyclable et trottoir
porte de Lille.
Eclairage public.
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OUBNAL D'YPRES
X
Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi.
Le prix de 1'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an
pour tout le pays pour l'étrangar le port en sus.
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j iuméros supplémentaires coütent 10 frarm les cent exemplaires.
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du
du samedi, 7 octobre 1905
La seance publique s'ouvre a 5 h. 20, sous
le présidente de M. le bourgmestre et en
presence de M.M.Struye et Vanden Boogaer-
de, échevins Begerem, Fraeijs, Fiers, Van
der Gbote, DHuvettere, Vanden Peereboom,
Bouquet, Sobry et Lemahieu, membres
Gorrisssen, secrétaire.
M. M. Vandevoorde, indisposé, et Iweins
d'Eeckhoutte, absent, se sont fait excuser.
Le procés-verbal de la séance pre'cédente
est approuvé sans observations.
M. le bourgmestre remet les déeorations
suivantes
i° a M.Louwier Maurits, un jeune homme
de 17 a 18 ans.la médaille de 2me classe pour
acte de courage.
20 a M. Breyne, cantonnier, la médaille de
jme classe, pour acte de courage.
3e a M. Victor Delbeke, ouvrier agricoie,
médaille agricoie de 2me classe, a raison de
ses aptitudes spéciales.
40 a M. Moentjens, jardinier chez M. F.
Merghelynck, la médaille de 2m® classe, pour
longs et loyaux services.
M. le Bourgmestre félicite les nouveaux
décorés et exprime l'espoir de leur voir
porter longtemps encore, avec honneur, la
médaille qu'ils ont méritée.
M. D'Huvettere se plaint de 1'horaire du
tram. II n'y a pas de train de 1 1/2 heures
a 4 1/2 heures, alors que les autres trains
arrivent a Ypres a 12 heures ou peu après.
Puisque la ville d'Ypres est intéressée dans
la ligne, il faudrait qu'elle jouisse de trains
mieux organisés.
M. le Président. Le collége examinera
la question soulevée par M. D'Huvettere et
la signalera a l'attention de la société.
f
La vente a produit 815 et 40 fr. 65 a raison
de 10 °/o, frais déduits, ensemble 853 fr. 65.
C'est a peu prés la moyenne habituelle.
Approuvé.
Le Conseil approuvé une délibération,
accordant
A l'e'cole communale pourgarcons 1464 fr.
A l'école communale pour filles
A l'école St-Alois
A l'école St-Michel
A l'école Lamothe
A N. D. Thuyne
La somme en proportion du nombre d'é-
lèves fréquentant ces écoles.
i5oo fr.
2496 fr.
1264 fr.
2480 fr.
928 fr.
Recettes ordinaires
Dépenses ordinaires
Excédent
Recettes extraordinaires
Dépenses extraordinaires
Excédent 48.767.63
Excédent général fr. 92,175.67
371,607.94
328,199.90
48,408.04
20,636.34
71,867.74
Quelques crédits ont été légèrement
excédés. II y a lieu a régularisation.
M. le Président fait observer que le grand
excédent a l'extraordinaire provient notam-
ment de ce que la ville a vendu beaucoup
de terrains dans les environs de la gare.
Adopté a l'unanimité,
MM. Tyberghien, de l'école communale,
Thieren et Jonckheere de St-Aloïs, Mmcs
Lahousse et Loosbergh de l'école communale
pour filles, obtiennent l'augmentation de
100 francs prévue par la loi.
Le budget général des écoles, s'élève a
36.055.09 fr-> en recettes et dépenses.
M. Sobry fait observer que ce ne sont pas
les seules dépenses qu'exigent les écoles cora-
munales. L'école de Looie recoit 1,729
francs et l'école de filles 2,498 fr. de subsides
pour leurs distributions de prix.
Ces chiffres lui paraissent excessifs. Non
pas, dit-il, que je m'oppose a ce que les
enfants fréquentant les écoles soient encou
ragés, bien au contraire mais les sommes
allouées sont trop fortes, et jedemande que
le collége examine les moyens de les réduire.
M. le Président. Vos observations
trouveront leur place, mieux qu'ici, au bud
get de Ia ville. Nous examinerons la ques
tion, mais je crois devoir vous faire observer
que, dans vos chiffres, figurent les sommes
provenant de fondations que nous avons a
respecter.
M. Sobry. Sans doute mais je ne
pense pas que l'intention des fondateurs ait
été de donner leur argent pour des distribu
tions de prix. Ils ont voulu encourager
l'enseignement religieux.
M. le Président. Si vous voulez, nous
remettrons le vote des budgets a une autre
séance, et nous vous donnerons alors les
explications nécessaires.
MM. D'Huvettere et Sobry, estimant
qu'il n'y a pas lieu de remettre le vote des
budgets scolaires, il est procédé a ce vote qui
est adopté a l'unanimité.
Les budgets des écoles ménagéres sont
vote's, de même que ceux des écoles gardien-
nes, a l'unanimité des voix.
Le budget pour 1905, s'élevant en recettes
et en dépenses a la somme de 6,964 fr. 24
est approuvé sans observations.
Une vente de terrain est approuvée. Une
délibération relative a des crédits excédés est
également approuvée.
M. D'Huvettere désire qua l'avenir les
raisons pour lesquelles les crédits sont excé
dés, soient fournies.
M. Sobry. Nous avons l'occasion de
connaitre ces raisons en examinant les livres
qui sont a notre disposition.
Le bureau de bienfaisance demande l'au-
torisation d'échanger avec M. De Brouwer
et consorts, 11 ares de terrain contre 1 hec-
taie 4 ares, chaussée de Dickebusch, pour
l'accès de l'usine a gaz.
L'expertise faite est favorable a l'échange
qui constitue, a toute evidence, une bonne
operation pour 1'administration charitable,
j Avis favorable.
J Une parcelie de terrain de 7 1/2 mètres de
front a rue, boulevard Malou, sera mise en
vente au prix de i5 fr. le mètre carré.
L État consent a établir une voie cyclable,
pourvu que la ville prenne a sa charge l'en-
tretien des trottoirs. Approuvé.
M.le Bourgmestre donne d'abord con-
naissance d'une lettre de M. Valcke, deman
dant a acheter le terrain de l'usine actuelle a
gaz, ce terrain étant la proprie'té de la rille.
De certains papiers de familie de M. Valcke,
il semble résulter que ce terrain a été concédé
dans le temps avec bail emphythéotique
M. Valcke voudrait acquérir le terrain, en
tenant compte de l'emphythéose. M. le
bourgmestre explique qu'il résultedes recher
ches qui ont été faites a diverses époques et
du sommier des biens de la ville, sommier
qui a été dressé d'une manière fort conscien-
cieuse il y a une dizaine d'années, que pour
ce terrain il n'y a ni bail emphythéotique, ni
bail ordinaire. Ce terrain a été donné par
1 Etat a la ville, pour y construire un gazo-
mètre et MM. Valcke père et fils en ont eu,de
la ville, l'usage gratuit pendant tout le temps
des différentes concessions, soit prés de
soixante ans. L'Administration communale
comprenant que M. Valcke, qui a fait des
constructions diverses sur ce terrain, a l'in
tention de l'acquérir, ne s'y oppose pas, mais
estime qu'il ne peut être tenu compte d'une
emphythéose qui n'existe pas. Comme eet
acte de vente, vu l'expertise, l'enquête de
commodo et incommodo, l'approbation par
le Conseil communal et la députation per
manente, pourrait difficilement être conclu
avant le ier janvier prochain, il est proposé
de concéder ce terrain a M. Valcke pendant
deux années, moyennant un bail a convenir.
Entre temps, le nécessaire serait fait pour la
vente.Lecture est ensuitedonnée d'une lettre,
demandant l'autorisation et l'aprobation du
Conseil communal pour la substitution de
la société Debrouwer a M. Valcke pour
l'éclairage public a partir du t5 octobre cou
rant, suivant une convention intervenue entre
la société Debrouwer et M. Valcke.
La convention porte que M. Valcke con-
céderait a la société Debrouwer: i°jusqu'au
31 décembre 1907 l'usage gratuit des terrains
de l'usine a gaz actuelle 20 l'usine et maté-
riel de fabrication, les gazomètres, service de
distribution, compteurs, etc. 3" son contrat
de concession jusqu'au 3i décembreprochain.
La société Debrouwer exécuterait jusqua
cette date les différentes clauses de ce con
trat, payerait a M. Valcke la somme de
70.000 francs etreprendrait lesmarchandises,
telles que charbon, coke, etc., au prix de
facture.
Par un communiqué a 1'administration
communale, la société Debrouwer s'engage
a fournir le gaz d'éclairage au prix du nou
veau contrat a partir du i5 octobre prochain,
soit 1 centime par bee et par heure pour
l'éclairage public, i5 centimes le mètre cube
pour les particuliers et 10 centimes pour les
batiments communaux.
M. le bourgmestre expose que eet accord
ne peut en rien annihiler les obligations
auxquelles la société Debrouwer est tenue
envers la rille, en vertu de son contrat qui
prend cours a partir du 1" janvier prochain,
que, par cette substitution, la ville aura déja
un avantage pécunier d'environ 1,000 francs,
mais qu'avant d'approuver, on étudiera si la
rille ne pourrait pas avoir encore une indem-
nité en argent de la part de la société De
brouwer pour l'usage du terrain après le ier
janvier.
M. le Bourgmestre s'excuse de n'aroir
pu donner plustót connaissance au conseil
de la convention en question, ni en faire
connaitre tous les détails a ses collègues du
collége échevinal. Mais il n'a obtenu, que
dans la journée même et par teléphone,
certains renseignements indispensables. II
propose au conseil de donner au collége
une délégation suffisante pour traiter avec
MM. De Brouwer, et au besoin avec
M. Valcke, sauf approbation postérieure du
conseil.
La convention semble favorable a la ville.
Et il est bien entendu que nous reillerons a
1 exécution de toutes les clauses du contrat
de concession.
M. D Huvettere. Le bénifice que fera
la ville me parait une question accessoire.
L essentiel, c'est que la prorogation de la
jouissance du terrain et la reprise que fait
M. De Brouwer nc soient pas défavorables a
la ville.
II y a des tuyaux qui sont mauvais ou
plutót insuffisants comme dimension. Si
ceux-ci sont remplacés, il en est un certain
nombre qui pourront être maintenus. Nous
devons veiller a ce que la tuyauterie soit
suffisante et que nous ayons le bec Aucr
partout.
M. le Président. II va sans dire que
toutes les clauses du contrat devront être
observées, et notamment celles de l'art. 8
relatives a la vérification et au renouvelle-
ment éventuel des tuyaux.
En ce qui concerne la demande d'achat de
terrain par M. Valcke, nous ne nous enga-
geons pas. Mais nous prendrons en considé-
ration que la ville a intérêt a conserver sur
son territoire la fonderie de fer, M. Valcke se
proposant détendre son établissement in-
dustriel.
M. D Huvettere. En effet, nous devons
encourager 1 industrie. II n'y en a déja pas
trop a Ypres.
M. SobryJe ne veux pas reprocher a
M. le Bourgmestre de ne nous avoir pas
renseignés plustot. Cela ne lui était pas
possible mais je n'ai pu examiner en détail
toutes les pièces de l'affaire en question, et je
ne puis done émettre un vote éclairé.
Je crains aussi que les villes de Poperinghe
et de Warneton, oü les tuyaux seront tous
neufs, ne soient ainsi mieux traitées que
nous. Nous n'aurons que du vieux materiel.
M. DHuvettere. Les tuyaux, quoique
vieux, peuvent être en bon état. Du reste,
puisque l'art. 8 reste debout, le Collége
échevinal sera armé.
Pourquoi faire faire des frais sans utilité
pour personne
M. le Président. Nous voila done
d'accord avec M. D'Huvettere. J'espère que
nous le serons aussi avec M. Sobry.