OKGANE CATHOLIQUE
DE L'ARROND
Avis
TELEPHONE 5!
CHtïQMiQUE yPflOlSi
Samedi 28 Octobre 190S
10 centimes le N
40 Annéi 3859
Dernier Avertissement
Les travaux d'Anvers
A la Chambre
Exposition de Liège
Dénigrement beige
Le droit de réponse
ehez les FF
"m it
?n s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et a tous les bureaux de poste du rcyaume.
A chaque Election bon nornbre
de nos amis, en recevant leut bul
letin de convocation pour le scru-
tin, s'apc^oivent qu'ils n'ont pas
lejiombre de voixqui devrait leur
être attribué.
Mais alors toule reclamation
est vaine et ne peut donner aucun
résultat; c'est maihtknant qc'il faut
reclaimer et cela avant lt- 31 octo
bre prochain.
II n'y a done plus que quel-
ques jours
Que tout catholique se lasse un
devoir de conscience d'examiner
si oui ou non il figure aux listes
electorates avec le nombre de voix
auquel il a droit.
Le bureau Electoral Catholique
est ouvert tous les j urs au Cercle
Catholique, rue de Menin, Tpres.
Les nouveaux abonnés an Journal
d'Ypres pour 1906 recevront le Jour
nal graluitement jusqu'au nou?el an.
Mercredi prochain, jour de la
Toussaint, le journal ne parattra
pas.
La situation
Erreur
Jean sans pear
JO
JOURNAL D'TPRES
Le JOURNAL D'TPRES parait le Mercredi et le Samedi.
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En dépit des tendances visibles de nos
amis a se rallier a une solution qui dans la
question des travaux d'Anvers mette toutle
monde d'accord, les moaceuvres maladroites
de certains adversaires continuent autour
des négociation8 en cours.
Cela n'empêche qui l'ennemi eu sera pour
■es frais, si nous en croyoas la note suivante
que le Bien Public regoit de son corrcspon-
dant de Bruxelles
D'après les bruits qui couraient mercre
di dans les couloirs de la Chambre, et qui
m'ont été contirmés de la meilleure source,
le gouvernement et les membres de la nsajo.
rité, hostiles jusqu'a present aux projets
anversois, seraient sur le point de tomber
d'accord sur la solution a donner a la ques
tion créée par ce proj et.
II me revient que le gouvernement aurait
consenti a soummettre les projets a un
nouvel examen. Ces projets seraient ren-
voyés a la section centrale, dont le rappor
teur est M. Delbeke, section centrale a
laquelle seraient adjoints les quatre deputes
ingénieurs du Parlement, MM. Hellepuite,
Verhaegen, Hubert et Braun.
Le chef du cabinet ne se serait rallié a
cette solution qua la condition qu'il n'en
résulterait pour le vote aucun retard et sur
la promesse formelle quo la section centrale
mettrait tout en oeuvre pour aboutir au
plustot.
La proposition d'enquête parlementaire,
présentée par M. de Lantsheere, serait, en
consequence, abandonnée ou rejetée.
D'oü l'on peut conclure que l accord serait
imminent.
Faisons le voeu qu'il en soit ainsi.
Nos honorables ont entendu jeudi les
explications impatiemment attendues du
gouvernement et notamment, du ministre de
la guerre dans la question des travaux d'An
vers.
Dès le début, l'honorable ministre de la
guerre proteste contre l'imputation du Pa-
triote qui lui prête l'aveu que l'esprit de
rébellion serait tres vit dans l'armée. Le
general Cousebant oppose un de'menti formel
a cette alle'gation et declare qu'il règne dans
l'armée beige une grande discipline,
Après les préliminaires teudant a justifier
la connexion des travaux militaires et mari-
times d'Anvers, la suppression et le rétablis-
sement de l'enceinte reportée au dela de la
ligne actuelle, etc. le lieutenant general Cou
sebant d'Alkemade entre dans de longues
explications slratégiques sur la question des
forts et les systèmes modernes de fortifica
tion.
Puis l'honorable ministre répond aux
questions qui lui ont été posées.
i° Le système d'armement est connu les
essais datent de 1902 les commandes seront
remises a l'industrie beige dans la mesure du
possible.
20 La question des effectifs.
Les forts nouveaux sont plus restreints que
les anciens. L'artillerie y est moins nombreu-
se et plus puissante.
II y a lieu de distinguer entre les defenses.
Pour la défense passive, la garniture des
forts suffit. Mais il convient d évaluer la
réserve des secteurs et la réserve générale.
En réalité, il faut accepter les chiffres de
la commission militaire. Elle a fixé le chiffre
de 180.000 hommes comme indispensable, et
le général Brialmont a déclaré que si nous
avions 180,000 hommes, tout irait bien.
M. Cousebant d'Alkemade entre dans des
détails précis sur les considérations qui ont
servi de base aux calculs de la commission
militaire. II montre que le développement de
la ligne avancée d Anvers s'élève non a 125
ou i3o kilometres, comme on l'a dit, mais
exactement a 99 kilometres. Mais il y a 32
kilomètres trés inondables. II en reste 67 a
défendre.
Prenons 99 kilomètres, a raison de 750
hommes par kilometre, cela fait 74,250 hom
mes. Si l'on en déduit la défense de la zone
inondable, il ne nous en faut plus que 52.5oo
hommes. Outre nos 180,000 soldats, nous
dévons compter sur ceux que nous fournira
la garde civique.
Le ier ban de la garde civique est plus se-
rieux qu'on ne le pense et depuis sa réorga-
nisation, la milice citoyenne offre une aide
trés utile. Nous avons plus de 200,000 hom
mes alors. La garde civique sera utile pour
occuper les points secondaires.
Nos effectifs sur pied de guerre compre-
naient au total, en 1904, 187,000 hommes, y
compris i,5oocivils militarisés.
Nous avons 187,000 hommes. C'est plus
qu il n'en faut. Mais il y a lieu de tenir
compte du déchet, morts, déserteurs, etc. Le
déchet des hommes s'élève a peine a 1 p.c.
La défense d Anvers incomplètement forti-
fiée.exigerait 1 armée tout entière. Est-ce cela
que vous voulez 1 Dans ce cas, le devoir du
gouvernement futur serait laugmentation
inévitable des effectifs de guerre. En termi-
nant.le général Cousebant appelle l'attention
des adversaires du projet sur les consequences
de leur vote.
La défense d'Anvers est un devoir pour le
gouvernement.
«J'accepte pour ma part la responsabilité
du projet qui est soumis a la Chambre. Je
l ai étudié depuis six ans que je suis au
ministère de la guerre, et mes collègues qui
ont voulu se solidariser avec moi, ont donné
un exemplc de dévouement au pays.
Le gouvernement tout entier a fait une
oeuvre qui lbonore, en assurant la sécurité
du pays et son avenir économique. II aura
bien mérité de la patrie.
Le discours de M. le ministre de la guerre
a fait une excellente impression.
Notre correspondant, qui nous a transmis
l'appréciation du Carillon d'Ostende sur
certain journal antireligieux et antipatrioti-
que, a confondu le Weekblad avec le
Progrès.
C'est en effet le Weekblad qui recom-
mande régulièrement lesC.... a ses lecteurs.
Nous regrettons vivement cette confusion
franchement regrettable, et nous remercions
Le Progrès de soa désaveu indirect.
Voila justice rendue a qui de droit. Le
Progrès en fera t il autant a l'occasion
II reste toujours en demeure de rétracter
certains articles dans lesquels il a attaqué
deux honorables prêtres de notre ville.
Le Progrès semble battu paree que le
Weekblad est attrait en justice. II a dit,
en effet, que le Journal d' Ypres triomphe.
C'est done le Progrès qui est vaincu
Le confrère liberal radical nous accuse de
diffamation. D'abord, paree que nous avons
désigné, dit-il, un vieillard de 70 ans comme
étant Jean sans peur.
Nous avons écrit qu'cventuellement le
Weekblad désignerait une femme ou un
vieillard de plus de 70 ans, non contraigna-
bles par corps, et pas autre chose.
Nous nous sommes trompés en ce sens que
c'est un jeune homme presque mineur
encore, que Karei Deweerdt dénonce.
Nous avons, dit le Progrèsaccuse' un
autre d'être Jean sans peur. Après notre
explication donnée a la personne qui se
croyait visée, nous n'avons plus le droit de
répondre au Progrès, paree que nous de-
vrions mettre des tiers en cause.
Voila nos diffamations 1 Nous verrons ce
que le Progrès nous répondra encore et
surtout s'il continuera a prendre indirecte-
ment la défense de Karel Deweerdt, dont il
semble n'avoir répudié le journal personnel
que du bout des lèvres.
Pas plus que Deweerdt, Jean sans peur
n'a trouvé d'avocat a Ypres, et il a du recou-
rir a M. le Président du tribunal pour faire
designer un avoué d'office. C est Mtre Butaye
qui représentera, malgré lui, Maurice De-
vaux. Quel triomphe 1
Liste des récompenses décernées aux expo-
sants de 1'arrondissement d'Ypres (suite).
Fils et tissus de lins, chanvre etc. Médaille
d'or Firme d'Ennetières-Forge Comines.
Habitations ouvrières. Médaille d'or
Comité de patronage Ypres. Médaille d'ar
gent M. Werbrouck Ypres. Médaille de
Bronze l'Union des prévoyants, Messines.
Hygiëne et matériel sanitaire. Médaille
d'or, Ecole d'équitation, cours de maréeba-
lerie, Ypres.
Matériel d'établissements agricoles Mé
daille d'or M. J. Vandenwouwer Ypres.
■WW»
Observations pratiques du Journal de
Liège
Journalistes, mes frères, défiez-vous
toujours des correspondances anonymes que
vous recevez et qui sont siguées Un de
ros lecteurs assidus 1
II vient d'arriver une bonne plaisanterie
a l'un des journaux de la capitale. A pro
pos de la nouvelle malle Princesse Elisa.
beth il publie le communiqué suivant
d'un lecteur assidu et qui plus est Liégeois
On nous demande comment les ingé-
nieurs de l'Etat ont pu commettre l'erreur
d'accepter des chaudières alimentées a
l'eau de mer, alors que, dans toutes les
marines, on n'emploie généralement plus
que de l'eau douce pour les généra-
teurs
II faut être un joli gobeur pour croire
que dans un navire qui réunit les derniers
perfectionnements de la science navale, on
alimente les chaudières a l'eau salée. II
faut être bien naïf et bien mal informé pour
publier pareille invraisemblaace.
Plus loin le lecteur assidu annonce
1» l'inconvénient de la fumée intense pro-
duite par les briquettes brülées a bord
des malles beiges, alors qu'il ya moyen
d'éviter cette nuisance par l'emploi de
charbons sans fumée, comme cela se pra-
tique sur certaines lignes étrangères
Des charbons sans fumée c'est assez
réussi comme nouveauté Nous n'arions
jusqu'ici entendu parler que la poudre saus
fumée Quant au charbon sans fumée il faut
s'empresser de faire breveter pareille trou
vaille.
De semblables balivernes font peut.être
plus de tort, aux yeux des gens sérieux, a
la presse qui les accueille les yeux fermés
qu'h l'industrie et aux ingénieurs beiges
qu'elle n'expose qu'aux quolibets de lecteurs
incompétents.
II parait que s'il y avait naguère des juges
a Berlin, il y en a encore aujourd'hui a
Bruxelles en Brabant.
Les FF.\ viennent de l'apprendre a leurs
dépens.
Ces porteurs de tabliers, dequerres et
autres instruments bizarres, ont la prétention
de pouvoir tout attaquer, tout villipender.