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Les faux billets de banque sont si bien contrefaits que l'employé a 1 oeil le plus exercé s'y laisse- raittromper, a première vue. Cest dans le service du compostage que la fraude a été découverte.par suite d un hasard vraiment extraordinaire deux billets de cent francs portant les mêmes lettres et les mêmes chiiïrcs, se sont trouvés ensemble dans le dit i service et ce n'est qu'après un sérieux examen que l'on est parvenu a reconnaitre le vrai du faux dans celui-ci le filigrane cent est t moins visible que dans celui-la et Ton a constaté, au verso du faux billet, qu'il ne porte pas les petits traits bleus a 1'arrière-train du cbeval qui trarne le char du progrès. Les faux billets, decouverts aflectent la serie portant les signatures Verstraeten, itrésorier directeur, et Van Hoegaerden. Ne toussez plus. Je garantis la guérison du rhume et de la toux la plus opinatre en deux jours au moyen du Sirop Depratere au gourdon décoloré et au baume de Tolu. 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En réalite, la fortune du comte de Flan- e, qui meurt ab intestats'élève exactement une trentaine de millions, pas davantage. Le comte de F'landre assurait au prince libert un revenu de 25o,ooo francs annuel- iment. Le prince recoit en outre 125,000 lanes sur la cassette personnelle du Roi. Nous sommes loin, on le voit, des 3oo lillions que l'on attribue au comte de landre. I La situation, a cette heure, au point de vue juridique, pour les héritiers du royal Munt, est celle-ci La comtesse de Flandre recevra l'usufruit de la moitié de la fortune B'autre moitié sera partagée entre la ducbesse de Vendome, la princesse de Hotienzollern et le prince Albert. P.S. On a ouvert, au palais de la rue de la Régence, le meuble qui pouvait conte- nir, croyait-on, un testament du comte de Flandre. Or, rien n'a été trouvé. II semble done, décidément, que S. A. R. ne laisse aucune disposition testamentaire. 1 Toux, rhumes, catarrhes, maux de gorge.Gué- Ison rapide et certaine par la délicieuse Pastille pectorale Walthéry. 1 franc la Brosse boite. De méme que l'épuisement physique empêche de faire tout travail exigeant une dépense d'c- nergie musculaire, de même la fatigue cérébrale vous oblige renoncer au moiüdra travail de i'esprit, au cerveau. I'ien plus, on peut avancer que celui qui est attaint da fatigue cérébrale os plus mal en point que celui qui est afteint de fatigue musculaire. Le moral influe plus sur le pbysiquf- que le pbysiqqo sur le moral. Ou voit assez souvent dos gens ffaiblis musculairement conserver foute leur vivacité d'esprit alors qu'il est rare de trouyer une persor.ne au cerveau déprimé faisant preuve d'une grande energie physique. Or, si une grande part ie de l'iiumanilé se repose sur son énergie physique pour son Ira- vail, il y a une ante non moins grande, dont l'existence repose sur l'activit cérébrale C'est a cette seconde classe de lasociété, qui comp-rend tons les intellectuels, homines de science, hom ines d'affaires, médeeins, avocats, ingénieurs, professeurs etaussi élèvos que nous recommai:- dons la lecture de la lettre suivante. Bile émane d'un professeur de 1'Ecole oyenne de l'Etat, M. J. Varendonck de Ledeberg Gand. LES ESTOMAOS ABIIVIES, LES FOIES CONGESTION NÉS, LES NERFS FATIGUÉS sont toujeurs rétabüs promptement par I'usage de 1'mu da Prise le matin a jeun, on obtient, une l&ure après, un effet PURGAT1F complet qui n'engondre ni malaise, ni colique, mals qui est1 suivi d'une sensation de bien-dtre incon testable et d'une vlgoureuse manifes tation d'appétit. 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Le tra vail intense qui a précédé la crise de faiblesse a épuisé le sang, il a pris au sang les substances nutritives eu si grande quantitó que sa composi tion se trouve altérée, que le sang est pauvre. La faiblesse cérébrale subsistera tant que le sang n'aura pas recouvré sa composition nor male. Naturellemen;, un repos prolongé aocom- pagné d'un régime conscienceux donneront ce rósultat. Mais est-co qu'on a le temps de se repo- ser. Voyez M. Varendonck, avad-il Je temps de prendre du repos. Non, il avait un examen a préparer, a subir bref délai, et nous en som mes tous la, nous r.'avons pas le temps de laisser la nature faire son oeuvre de restauration. II faut aider la nature. Les pilules Pink l'aideront. Elles donnent du sang rich.e et pur, développent l'ap- pétit, favorisent ia digestion, elles fortiflent par conséquent, puisqu'elies dévelopent l'aiimenta- tior. et ne Dissent perdre aucune des parties utritives, tout en stimulant l'évacuation des dcchets. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 3