F A ITS DIVERS Les élections législatives de 1906 et la vietoire anticléricale Pour 1'Union Le grandConcert du 10 Décembre BIBLIOTHÈQUES Pour les gens qui toussent Chronique religieuse publique et populaire de la ville d'Ypres Ëglise de fit Martin |Ti| LsfVTpr of fregratuitèment Uil löüiiihvl'jt de faire connaitre a tou ceux qui sont a (.teint s d'une maladie de la peau dar tres, eczémas, boutons, déman geaisons, bronchitis chroni* ques, maladies de la poitrine, de l'estomac et de la vessie, et de rbumatismes, un moyen infail» lible de se guérir promptement, ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même, après avoir souffert et essayé en vain de tous les remè- des préconisés. Cette offre, dont on apprécieraie but humanitaire, est la conséquence d'un vceu. Ecrire^ar j.ettreou cartepostal©, èi M. VINOEiT, 8, Place Victor-Hugo, Grenoble (France),qui rópondra gratis et franco par courrier, eten- verra les indications demandées. traites spirituelles surtout au point de rue de la classe ouvrière. Un cordial déjeuner a suivi cette fête de la gratitude. DepuisqueM. Beernaert a retire sa mo tion de disjonction relative au projet des travaux d'Anvers.il nest rien de plus plai- sant que de voir le dépit qui perce dans les moindres discours de nos adversaires. Et ce dépit devient tout a fait folatre dans ce thême, adopté par nos adversaires et colporté par leurs journaux «La chute du ministre t Mais nous n'y tenons pas du tout, dit YIndépendance\ Bien au coatraire Nous aimons mieux M. de Smet de Naeyer qu'aucun autre pour nous mener aux élections nous ie mettront par terre bien plus facilement qu'un nouveau venu Cette jactance de vendeurs de peaux d'ours ne se concilie par tres bien avec les mines réjouies qu'ils arboraient, mercredi dernier, i l'ouverture de la séance de la chambre. Ils laissaient voir alors trop de plaisir pour nous faire prendre au sérieux la satisfaction qu'ils affectuent aujourd'hui. 11 est d'ailleurs plus d'un anticlérical qui ne se fait aucune illusion sur 1 issue de la prochaine bataille electorale. Ainsi, M. Hector Plancquaert, l'un des chefs les plus remuants du parti daensiste, vient de déclarer tout net, dans son journal Het Recht du 3 décembre que les libéraux et socialistes doivent renoncer a l'espoir de renverser, aux élections de mai 1906, le parti catholique. Dans l'arrondissement de Courtrai, les libéraux viennent de faire alliance avec les socialistes en vue de ces élections. Les coa- lisés ont exclu les daensistes de cette allian ce. C'est a propos de cette coalition et de cette exclusion que M. Hector Plancquart a écrit l'article oü nous avons trouvé eet inté ressant aveu. L'exclusion des daensistes écrit M. Plane- quaert, oblige les démocrates a combattre de toute leur énergie libéraux et socialistes dans toute la West-Flandre. C'est la vietoire assurée des oonservateurs (lisez catholiques) a Ostende, Roulers et Courtrai, le sauvetage du ministère et la sanction du règne des conservateurs catholiques pour de longues, tres longues années.» Puis le lieutenant des frères Daens expli- que ce jugement en ces termes A Namur et et a Dinant seulement, il y a possibilité d'enlever un siège aux catholi ques, et encore n'est ce qu'une possibilité et nullement une certitude. Si cette possibilité ne se réalise pas, c'est 1 écrasement de l'oppo- sition pour longtemps, et cela a cause de la faute politique commise par les libéraux west flamants. Les libéraux modérés et la petite bourgeoisie campagnarde préfèrent de de beaucoup les démocrates-chrétiens (c'est a dire les daensistes. N. D. L. R.) aux socialistes, même unis aux libéraux. Continnant sa démonstration, M. Planc quaert rappelle qu'a Courtrai, aux dernières élections législatives, les libéraux obtinrent 12.000 voix et les socialistes 4.100 ensemble 16.100, soit encore 3.000 voix trop peu pour eulever un siège aux catholiques. II affirme ensuite que la liste de l'alliance libérale- socialiste n'obtiendra même pas 14.500 voix, et il s'efforce de le prouver par les chiftres et les exemples suivants En 1900, dans l'arrondissement de Saint- Nicolas, libéraux et socialistes, luttant séparement, obtinrent ensemble 10.700 voix; en 1904, ayantfait l'alliance, ils recueillirent 1.100 voix en moins. Qu'aurait-ce e'té si les libéraux modérés avaient eu l'occasion de voter pour un daensiste II y a un an et demi, aux élections provinciales a Lede- berg, il y eut trois listes: une liste catholique, une libérale, une libérale socialiste ces deux dernières obtinrent ensemble 2.5oo voix de plus que la première, mais celle ci vint en ballottage avec la troisième et, au ballotagej l'alliance libéralo-socialiste n'emporta qu'un seul siège 1.800 voix libérales s'étaient portées sur les catholiques. En 1894 a Termonde, la liste libérale obtient 8.5oo voix aux élections législatives; en 1900, l'alliance libérale-socialiste n'en eut que 3.900, en 1904, l'alliance libéro-dasnsiste enleva 3.000 voix aux catholiques et emporta un siège, quoiqu'il y eut une liste socialiste et une candidature démocrate dissidente. Voilasur quoi s'appuie M. Plancquaert pour prédire aux libéraux et aux socialistes qu'ils ne renverseront par le gouvernement catholique en 1906. Un journal socialiste avoue également que l'espoir de renverser les catholiques en 1906 est loin d'etre une certitude C'est 1t Journal de Charleroi de diman- che, qui fait mélancoliquement le même aveu, ou a peu prés, que M. Hector Plan- quaert. Nous lisons en effet dans l'organe socialiste Nous voyons jusqu'aux socialistes adop ter une politique de courtoisie qui ne Peut qu'amollir leur opposition et relroidir le zèle de leurs partisans. Dire qu'on a pu imposer a la Chambre le deuil du comte de Flandre sans qu'une voix de protestation se soit élevée, comme l'a fait remarquer dans le Peuple notre ami Emile RoyerfSans doute on a été pris par surprise, mais si les convic tions étaient davantage dans le sang, au lieu d'etre de tête, la riposte partirait toute seule et de telles surprises seraient impossibles. On va nous crier II ne manquait plus que cela 1 Alors que l'espoir de renverser les catholiques ce qui, vous l'avouez, aurait son prix est bien faible ou, tout au moins, est loin d'etre une certitude, alors que l'accord de tous est nécessaire pour avoir chance de succès, vous voulez jeter le désordre dans nos rangs et nous brouilleravec la Royauté.» A cela nous répondrons Si vous accep- tez pour allies les socialistes, vous vous alliez implicitement avec des républicains. L'auteur de ces gemissements, le lecteur l'aura déja remarqué, donne cette opinion, non pas comme la sienne propre, mais comme l'opinion de son milieu, de son parti. C'est trés intéressant. N'empêche que le devoir de tout catho lique dignc de ce nom est de n'épargner, d'ici au mois de mai, pour la propagande et pour la lutte, aucun effort. Mais on travaille, n'est ce pas, avec plus d'ardeur et plus de joie quand on sait que l'ennemi considère sa défaite comme a peu prés certaine 1 Aussi bien, il est a espérer que ces aveux anticléricaux, chassant les impressions pes- simistes qui faisaient voir a nombre de nos amis l'horizon en noir, qui leur donnaient comme une crainte vague d'un malheur irrémédiable, ramèneront la confiance qui semble avoir trop tot fui. Ce n'est pas le moment de se décaurager, écrit le Courrier de Bruxelles. Au contraire, nous devons de plus en plus nous remplir de cette idéé que les prin cipes catholiques renferment en eux mêmes la solution de toutes les difficultés de la vie, tant de la société que des individus. Nous devons nous appliquer a mettre cette vérité fortement en relief, afin de la faire pénétrer dans les masses. En regard nous pouvons faire ressortir la fausseté des promesses du libéralisme et du socialisme. Pour le libéralisme, c'est fait il ne trompe plus personne sa banqueroute est compléte malheureusement, le socialis- meséduit encore bien des malheureux.Cepen- dant sa doctrine est aussi trompeuse, aussi décevante que celle du libéralisme, et nous éviterons de douloureuses expériences au pays, si nous savons a temps mettre les masses populaires en garde contre ce mirage. On le voit, notre tache, loin de diminuer, n'a fait que grandir. Ce n'est done pas l'heure de se décourager. La désespérance ne peut pas être notre lot. Aujourd'hui comme hier, comme toujours, elle a été un vice, le vice peut-être par excellence de notre nature. Extirpons le de nos fitnes et confiance. Confiance, malgré les criaillertes intéres- sées de nos adversaires, malgré les vantar- dises de ceux que nous avons vaincus en maintes rencontres, malgré des défections, s'il devait s'en produire. C'est la confiance qui nous a valule trom- phe de 1884. Développons-la dans nos ames. Foin des brouillards et des nuages. Sur notre horizon, les étoiles ne manquent pas. Les journalistes catholiques ont tenu a Bruxelles, dimanche, leur réunion annuelle statutaire. M. Neut, rédacteur en chef de la Patrie, y a pris la parole pour exprimer la tristesse que ressent la presse catholique de province et l'opinion catholique tout entièie en présence des misérables querelles de person- nes,qui divisent certains journaux bruxellois. L'assemblée, non plus que l'orateur, na voulu prendre position dans le conflit qui s'était engage, mais elle a visiblement mar qué le désaprobation que ces querelles lui inspirent. Aussi, les discours quiont été prononcés a cette occasion constituent-ils une manifc.-ua tion unioniste a laquelle, nous osons le croire, les journalistes impliqués dans la polémique actuelle ne demeureront pas indifférents. Au déjeuner qui a suivi, le besoin de confraternité et de cordialite' s'est affirme' de même avea énergie et de manière a autoriser l'espoir d'une reconciliation prochaine et définitive. Ceux de nos confrères qui se sont crus lésés par des attaques personnelles voudront bien désormais, par un généreux oubli des offenses, répondre a eet appel du parti. II est naturel, sans doute, de se rebiffer contre de malveillantes imputations, mais il est grand ds savoir le négliger. L'estime générale va non a Ceux qui se défendent et protestent avec le plus de vigueur contre des agressions injustes, mais a ceux qui placent au-dessus des animosités particulières la grande cause de l'ide'e et de l'union catholique. Nous venons de voir le programme de lasolennité musicale que nous prépare notre excellente Fanfare. Outre les morceaux a exécuter par elle, nous y lisons les noras de MelleEm. Van Hoorde, cantatrice r° prix du conservatoire royal d'Anvers, M. Verstraete, Hautboïste, ir prix du conservatoire royalade Bruxelles, le petit violoniste, Lucien Ver- haeghen, qui se fera accompagner par sa sGeur, une pianisteen miniature, M. Bos- sier, monologuiste, et MM. Louis Van Houtte et Ernest Wenes, pianistes-accom- pagnateurs. Ce progamme, que nous reproduirons dans notre numéro de samedi, contentera les plus difficiles. Liste des ouvrages entrés du ier Aoüt au ier Décembre 1905. (Les ouvrages marqués d'un proviennent d'achats, les autres de dons). Jules de le Court Recueil des ordon- nances des Pays Bas Autrichiens. T. 11. Brux., Goemaere, igo5 in 8°. P. J. du Toit Afrikaansche studies. Gent, Siffer, igo5 in-8°. Annuaire des Stes scient., art. et litt. de Belg. Brux., inst. int. de bibl. in 12°. Peter Benoits-fonds. Jaarboeken. 1902- 3-4. Antw.. Bouchery 2 vol. in-8°. Lancaster Annuaire météorologique pour 1905. Brux., Hayez, igo5 in-12°. Le foyer schaerbeekois. Broche. in-8°. Bulin de la Ste d art et d hist, du dioc. de Liége. T. 14. Liége, Carmaux, 1903 in-8°. Leodium. 1904. i2nos. Cts Th. de Limburg-Stirum Coutu- mes.... de Courtrai. T. I. Brux., Goemaere, 1905 in-40. Annual report... of the Smithsonian Insti tution. Washington, igo5 in-8°. Medard Verkest Hans Memlinc.Ton geren, Demarteau, 1905 in-8°. Journal des voyages. T. 5 a 16 incl'. Bulin de la S'e r. de botanique de Belg. T. 41. Brux., 1904 in-8°. Huberty et Halleux Les engrais chimi- ques en sylvicuture.Maeseyck,Vanderdonckt 1904 in-8°, Alb. Biebuyck La Belgique au point de vue religieux et économique conféren ce... Ypres, Callewaert, s. d. broch. in-80. A. Breydel Nature intime de l'électri- cité, du magnétisme et des radiations.Brux., Vanbuggenhoudt, 1904 in 8°. Le baron Lambermont. Brux., Dewit, s-d. broch. in-8*. Josué de Decker Contribution a l'étude des vies de Paul de Thèbes.Gand, Vuylsteke, 1905 in-8°. Alfred d'FIoopInventaire général des archives ecclésiastiques du Brabant. T. I. Brux., Guyot, 1905 in 8°. Jean Justice Le graveur P. J. J. Tiber- ghein. Sa vie. Son oeuvre Brux., Polleunis et Ceuterick,igo5 broch. in 8°. (Hommage de l'auteur). Coopman en Broeckaert Bibliograpkie van den vlaamschen taalstrijd. 2= deel. Gent, Siffer, 1905 in 8°. Vercoullie en Ruelens - Werken van zuster Hadewyck. Gent, Siffer, igo5 in-8». Annales de l'inst* archéologique du Luxembourg. T. 40. Arlon, Bruck, igo5 in-8°. Edw. Gailliard De Keure van Haze broek van 1336. 5C d. Gent, Siffer, igo5 in 8°. REVUE NOUVELLE: Les arts anciens de Flandre Publ°n périod. sous la dir™ de Cam. Tulpinck. [Communiqué) 11 y a des gens qui nous paraissent bi :n extra ordinaire».Ils fout toutes les imprudences possi bles, se mettent en sueur dans les courants d'air, resten): des heures eatières avec dos vétements mouilfés.ou bien boiventtrós f'rais étaut en trans piration. Ils u'attrapeut pas de ri.umes ou bien s'ils toussent ee n'est que pour 48 heures, et le rhuiïia passe tout seul après une nuit passóa dans un lit bien chaud. La grande majontó au contraire, au inoiudro vent f'roid s'-mrhume, le rüurrie dógéuère eu broncbite, on tousse tout l'hiver et malgré le -soins constants le rhumene dispari it que longtemps après l'arrivée des pre miers beaux jours de soleil. Y a t-il done deux sortes de rüumes Non, mais il y a deux sortes de gens pour les attraper. Les forts qui ne l'at- trapent que bien rarement et auxquels ils ne dureut pas plus de quaraute-üuit heures et les f'aibles qui d. iveut forcément io contracter et !e garder longtemps, m lgré toutes les tisanes. Lorsque les brooches sont faiblos,tout l'organis- me, est génóralement faible et co ne sont pas les tisanes qui p uvent avoir une ac ion sur ia restauralion do l'organisme et don nor des broa ches résistautes, C'est surl saugqu'il laut agir, et le médicamontayant la plus grande puissance régénératriee c'est les pilules Pink qui dounent pour ainsi dire eu sang riche ot pur avec chaque dose. Si vous ave/. un rhumo qui dure depuis longtemps, une vieilla broncbite qui ne vent pas passer, combiuez le traitement des pilules Pink avec celui des tisanes pectorales, c'est le Seul moyen de vous en débarrasser. C'est aiusi que font bien des gons avisés. C'est ainsi qu'a fait Mme Vietoire Delplanehe, ópouse Noël Benoit, ménagère, au Alitant des Camps,La Louvière. Depuis longtemps je toussais écrit-elle. J'a- vais une toux sèche, un tiiflement des bronches, des démangeaisons a Ia gorge, des expectora tions abondantes. Je trauspirais beaucoup toutes les uuitsj'étais trésoppressée. J'étaisen outre devenue trés faible. Ma toux et tous les maiaises que je vieus de mentionner persistaient, malgré tous les traitemeuts. Ils ne se sont atténués que du jour oüj'&ipris les pilules Pink. Ils ont disparu inseusiulement et aujourd'üui je suis parfaitement guérie> Les pilules Pink sont souveraines contre l'anémie, lacbloiose, la neurastbénie, la faibles- se générale, les maux d'estomac, migraines, névialgies, sciatique, rbumatismes. En veute dans toutes les pharmacies et au dépot phie Uer- nevilie, 66, boulevard de Waterloo, Bruxelles. 3.5 la boite, 17.8 ma 6 soites franco. népót a Ypres, pharmacie C. LIBOTTE, Pope- ringbe, pharmacie Monteyne. Confrérie de N.D. de Lourdes et apostolat de la prière pour la conversion des pécheurs. Vendredi 8 Décembre, fête de l'Immaculée conception de la Ste Vierge. Indulgence plénière Messe solennelle a 8 heures a l'intcntion des associés. - --

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2