Cartes de Visite FA ITS SAPINS ET LARIX ET I CANADA A ANVERS Chronique Religieuse Allemagne Les propos de Guillaume II La comtesse de Montignoso Necrologie Chronique religieuse Callewaert-De Meulenaere Le Samedi 6 Janvier 1906 'm m m t i a m a m 229 PLA3f(K\S, 200 GROS La congregation bénédictine du Brésil Ëglise de Si; Martin t'UU'Ü VOS ADUEsiS tavc» V OU S 1£2 JfctiJS - M, rue au iJeurre, A YPil ES PAREIN DAN VERS pSJu',« et du Capp< leriebosch A W Y T S C H A E T Vente puhlique par le ministère du Notaire TIIE- Ei UN,k essines, de 2 h ctares 82 ares 72 cen'iares D1V1SÉS EN MARCHES AU GRÉ DES AMATEURS. Pour plus de détails voir les affiches. Béunion 1 heure, au cabaret de Strooien Paan A VVyt- schaete. Ses orateurs nous ont servi les mêmes arguments qu'ils opposaient chaque année lors du vote de la dotation du compte de Flandre. lis emploient des mots et des phrases a effet parlant de la richesse des princes qui acceptent des sacrifices pécuniers du pays mais ils ne'gligent, et pour cause, de parler de leurs petites affaires a eux. Sans compter les chefs millionnaires du parti socialiste, qui sont loin de partager, comme on sait ne fut ce que leur superflu avec le pauv'peuple, il y a leurs collègues vous avez certainement remarqué la rapidité avec laquelle la plupart des députés du groupe s'e'lèvent a des situa tions aisées peu de temps après leur élection. Le métier de député est done de bon rap port, puisque les socialistes s'y engraissent. Suivant leurs théories, ils devraient done devenir de plus en plus partageux leur désintéressement et leurs sentiments géné- reux envers leurs électeurs devraient suivre la progression de leur fortune. Hélas, ce n'est point cela que Ton constate. Alors, leurs declarations a propos de dotations princières a la Chambre De la comédie. Et dire qu'ils trouvent des gogos, des malheureux pour les gober. Ce que les députés socialistes ne disent point, également, e'est l'usage que nos prin ces font de leurs deniers ils ne le disent pas et pour cause, encore, la comparaison ne pouvant qu'être désavantageuse pour eux. Comme le Roi, le Comte de Flandre recevait chaque jour dans son courrier de nombreuses demandes de secours formulées par les indigents du pays. A chacune de ces demandés il était répondu en espèces son- nantes. Voyez vous d'ici le chiffre que l'on atteint ainsi a la fin de l'année M. Vandervelde a fait allusion a la succes sion laissée par le trère du Roi au prince Albert. Dans eet héritage est comprise cette distribution quotidienne de secours aux mal heureux. Les socialistes n'en veulent jamais parler a la Chambre. lis s'arrangent, eux, de facon a n'être point importunés par les quémandeurs de secours. C'est plus pratique, mais qu'ils n'ignorent pas le bien fait par ceux qu'ils attaquent: M. Demblon n'a pas pris la parole au cours de la discussion de la dotation du prince Albert. II nous a manque. Tous les ans, lors de semblables débats, il nous e'gayait par un de ces petits discours furi- bonds dont il a le monopole. C'était l'occa- sion pour lui de montrer sa verve. 11 n'a pas souffle mot, cette année. Pourquoi, car c'est étrange M. Demblon est silencieux du reste.depuis plusieurs mois. Surtout, depuis qu'il a re- noncé a se faire artiste lyrique, son ami Van der Velde serait-il parvenuce qu'il avait en vain cherché jadis a lui persuader de se taire a la Chambre dans 1 'intcrêt du parti socialiste 1 Ce serait dommage. Célestin était ma foi, fort amusant. On assure, dit le Handelsblad, qu; MM. Cambier et Neujean, s'inspirant des intéréts supérieurs du libéralisme,ont décidé que M. Verheyen doit être sacrifié sur l'autel de l'union et que cette décision a été portee a la connaissance des leaders du parti liberal anversois, qui ne se sont, d'ailleurs, pas encore prononcés. D'autre part, on sait que le Liberaal Wer- kersverbond, le groupe auquel appartientM. Verheyen, a laissé aux Libéraux Unis le temps jusqu'au 3i décembre, de répondre aux exigences formulées concernant M. Ver heyen pour qui son groupe veut retenir la 4< candidature. A défaut de réponse favorable,le Werkers- verbond luttera isolément. Voila les gros bonnets du libéralisme anversois acculés a une sérieuse impasse au bout de laquelle il n'y a guère que les chisme ou la capitulation. Le dernier Bulletin des CEuvres bénédic tines au Brésil nous apporte le récit d'une fête religieuse célébrée a Rio de Janeiro, a 1 occasion du dixièsne anniversaire de la restauration de l'Ordre bénédictin au Brésil. Un orateur, le sous-prieur de Rio, a présenté un émouvant rapport sur les progrès réalisés pendant cette période. Après Dieu, c'est a l'immortel Pape Léon XIII qu'ondoitla résurrectiou de eet Ordre. Le Pape donna a Dom Gérard van Caloen 1 honnorable mission de rétablir dans les anciennes abbayes bénédictines la vie monas- tique dans toute sa splendeur, et de rouvrir, après une interruption de cinquante ans, les noviciats. La généreuse Belgique s'est associée a cette grande oeuvre, et la nom de mère de Dom (jérard, Mme la baronne van Caloen, se présente a l'esprit, lorsqu'on songe aux bienfaiteurs de la première heure. Qu'il nous suffise d'indiquer sommairement les divers édifices restaurés aurant ces dix années, grace a l'initiative de Mgr van Caloen. Nous lisons le rapport A Olinda, l'église abbatiale et labbaye. les sanctuaires de Notre Dame de Prazeres et do Monto dans le Céara, un nouveau monastère, quoique modeste encore, fut construit avec le collége de Ste Croix a Sao Paulo s'élève le nouveau Gymnase et l'ancienne abbaye elle-même en fut restaurée; ici, a Rio, nous avons un magnifique Collége, et le monastère subit de nouvetles transfo'rmations rendues nécessaires depuis les deux ans que nous l'occupons. De même, les monastères de Parahyba, Santos, Soro- caba et de Sao Bento a Campos, ainsi que leurs églises, sont complètement restaurés, et la question de leur patrimoine a été complètement re'formée. Et tout cela, nonobstant les épreuves et les immenses difficultés par lesquelles l'Ordre dut passer, la Croix marquant toujours les oeuvres de Dieu. L Ordre bénédictin est de nouveau en pleine vie au Brésil dans les diverses écoles ou colléges qu'il a fondés, le nombre des élèves de'passe un millier, les églises abandonnées naguèrecommencent a redevenir des foyers de piété, et une influence salutaire et bienfaisante recom mence a s'exercer sur la vie religieuse et ecclésiastique de la grande nation brésilienne. 1 Interviewé par le FigaroSir Charles Dflke dit que, si l'empereur Guillaume et M. de Bülovv ne dédaignent pas d'enfler la voix quand le moment leur parait propice afin d'obtenir ce qu'ils de'sirent, ils savent que les intéréts allemands de'pendent du maintien de la paix. II n'y aura pas de guer- re I.es risques seraient trop grand pour l'Empire allemand, car la force de l'armée francaise est au moins égale a celle de l'armée allemande. Sir Charles Dilke pense que l'entente cordiale franco anglaise sera un autre gage de sécurité, mais il signale com me étant de nature a nuire a cette entente les declarations insérées dans le rapport de M. Gervais sur les affaires étrangères insistant sur le nécessité de faire des Nouvelles-Hébri- des une colonie francaise en droit comme en fait. II en est de même de la partie du rap port maintenant les revendications du Cam- bodge sur la province de Battambourg que détient le Siam. Ce qui revient a dire qu'aussi longtemps que la France n'empêchera pas l'expansion coloniale de l'Angleterre,celle ci voudra bien jouir des effets de cette entente cordiale.C'est ce qui ressort du reste d'un article du Stan dard qui, discutant la politique de l'Alle- magne a l'égard de la France, dit Sans doute, l'Angleterre prétera a la France un cordial appui, dans le sens de 1 accord franco- anglais de 1904, mais il n est pas question d'attribuer un monopole en Maroc a qui que ce soit. Le correspondant des Débats a Berlin tient de source süre que les propos de l'Empereur signale's hier ont été incomplè- tement reproduits,car si Gillaumeexprima ses sentiments pacifiques dans le sens indiqué, l'Empereur ne saurait avoir manque' d'ajouter que son désir de paix reste subordonné a l'honneur de l Allemagne. De son coté, le Temps dit, au sujet des paroles de l'empereur Guillaume qu'il publia hier Nos renseignements, dont nous affirmons de nouveau l'absoiue exactitude de fond et de forme ne nous sont parvenus ni du ministère des affaires étrangères, ni de l'ambassade de France en Allemagne, mais d'une source purement prive'e comme le füt la conversation même au cours de laquelle l'Empereur prononca les paroles que nous avons reproduites. On écrit de Rome La comtesse de Montignoso, a 1 occasion de Noël, a écrit, dit on, une longue lettre au Pape pour le prier d'intervenir a Dresde en faveur du règlement difiniti!' de scs rapports avec le roi. Dans cette lettre, la comtesse qualifie sa situation actuelle d ille gale et d'intenable un divorce nayant pas été prononcé, elle demeure 1 épouse du roi, sans jouir des moindres droits. De même, elle est mère legitime de plusieurs enfants, sur lesquels on lui a aussi enlevé tout droit. Même les cadeaux qu elle adressa a ses enfants pour les fêtes de Noël lui out été renvoyés. La comtesse de Montignoso supplie le Pape de s occuper d'elle par charité chrétienne et de mettre une fin a sa torturante situation d épouse et de mère. On annonce de Bruxelles la mort de M De Vlaminck, inspecteur principal honoraire de l'enseignemen.t primaire, fonctions qu'il exerca a Bruges, chevalier de l'Ordre de Léopold et ancien conseiller communal a Malines. On annonce la mort en Chine (Mongolië) d'un jeune missionnaire originaire de Menin, le Père J. Bekaert, prêtre le 25 juillet 1898, par Mgr Aertselacre, et partit pour les missions au cours du mois de septembre suivantil était en résidence, ces temps derniers, a San Cheng-Koung, ou Saint Jacques, province de San-Tso-Ho, dans la Mongolië (Chine). Le décès du P. Bekaert est survenu vers le 20 décembre dernier. On dirait qu'il y a une certaine accalmie dans les manifestations révolutionnaires en Russie. A Moscou, notamment, les membres des partis extrêmes déploient moins d'éner gie que précédemment dans leurs tentatives pour imposer la grève. Les ouvriers modérés manifestent 1 intention de reprendre le tra vail. Le Molva publie un article dans lequel ii indique le moyen de sauver la Russie de 1 anarchie et de la ruine compléte. D'après lui, ce moyen consiste a convoquer immé- diatement une Chambre provisoire compo- sée de membres élus par les zemstvos des municipalités et des représentants élus par les unions et par les ouvriers. Or, continue le journal, comme Ie comte Witte ne voudra jamais admettre auprès de lui de pareils gens, il doit se retirer afin de laisser la place a un nouveau premier ministre qui devrait être non un fonctionnaire, mais un homme doué d honnêteté politique et capable de réaliser de facon pratique et immédiate les projets gouvernementaux d'un ministre vrai- ment constitutionnel. La Russie retrouvera alors sa vie normale et tout rentrera dans l'ordre. Confierie de N. Dame de Lourdes et Apostolat de la prière pour la conversion des pêcheurs. Lundi 1 Janvier et Samedi 6 Janvier. Messe Solennelle a 8 h. déchargeait, jeudi a midi, a la station de Forthem, un concasseura graines lorsqUe par suite de l'humidité, celui-ci tomba et glissa sur la tête de l'onvrier, lui occasion- nant de graves blessures. Theophile Doo- laeghe a été ramené a Ypres par le train de marchandises de 1 h. 1/2 et soigné par le docteur Lagrange, quia cousu les plaies. Les plus anciens remèdes sont toujours les medleurs et la preuve c'est que pour guérir latouxet les maux de gorge, on recourt toujours a la Pastille pectorale Walthéry qüj a plus de 35 ans d'existence. 1 franc la boite. i AS SE3 Ka Ne toussez plus. Je garantis la gue'rison du rhume et de la toux Ia plus opinatre en deux jours au moyen du Sirop Depratere au gourdon décoloré et au baume de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable qui existe. C'est un retnède incomparable, mais faites bien attention demandez et exigez toujours le véritablè Sirop Depratere. Prix2 fr. la bouteille. Le traitement revient a 0.10 centimes par jour. En vente a Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Donck, et Aertssens; Poperinghe, pharm.Monteyne, Comines, Van Windekens; Menin, Sioen et Rotiers; Warneton, Vander Marlière; Cour- trai Hulpiau et De Boey Roulers, Veys; Dixmude, Ghyssaert; Iseghem (Grand'Place). Rodenbach. PURGERSTAND VAN YPER van den 2-2 tot den 29 Dec. 1905. Geboorten Courtrquisse Juliaan, St Jacobstraaf. Rosseel Maria, Veemarkt. Ca landt Gustaai, Li mbaardstraat. Rrion Magdale- a, St Ch i.-tofïelstraat. Sell -i lyrick Carool, Poperinghe steenweg. Leroy üaniël, Groote Markt. Luytten André, O L. V. straat. Vanoversclielde Polydoor, Neêrstraat. Vandenberghe Geraid, Poperinghe steenweg. Verhelst Michael, Meenen steenweg. Gobyn Gaston, Ryselsteenweg. Gobyn ivonue, Meenensteenweg. Huwelijken Tant Carool,S landwerker .)elva Romanie, landwerkster beiden te Yper. Vanleene Maurits, smidsgast Baert Elisa, dienstmeid beiden te Yper. Overlijdens: M erton Eugenie, 2b j. z. b. ongehuwd Pope ringhe steenweg. Uomarle abriël, ij. Rodenhertstraat. D'hautel Catli-rine, 83 j. z. b. Wwe Pennant Maximiliaan, Poperinghe steenweg. Declercq Maurits, 3 maanden Veemarkt. Leyna rt Melanie, 59 j. z. b. echtg. Pauwels Alois, Poperinghe steenweg. Liebaert Henri, 16 j z b. echtg. Fontaine Isauline. L. Thouroutstraat. Litiere Jules, 1 maand, Zonnibeke steenweg. BERICHT. Het bureel van den burgerlijken stand zal open zijn zondag 3i december van 11 tot 12 ure en dinsdag 2 januari van 9 tot 11 ure. INSTITUTION ROYALE DE MESSINES. (FÊTE DES ROIS). A 1 HEURE PRÉG1SE, DANS LES B01S faisant partie du Starbosch DE TT YPRES Dn accident. - Théophile Doolaeghe, de- meurant rue de terre, ouvrier au tramway, CRÉDIT MOYENNANT CAUTION.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2