OEÖANE CATHOL - lISSHl?- SOIRÉE-TABAGIE TELEPHONE 52 ÜMMGMtQUE rPMG!M Samedi 6 Janvier 1906 Pour Se Pape Dimanche 7 Janvier Séance de Cinématographie FANFARE ROYALE Dima nche 11 Février Mademoiselle De Bolle M' Anton Scinger M, Albert Van Egroo, Finances communales Un second cambriolage dans une Église 10 centimes le N tin s'abonne rue au Beurre, 36, Vpres, et tous les bureaux de poste du royaume. par le H. PLE BAILS.J. SAMEDI 13 JANVIES Les Toleurs se laissent enfermer dans l'église Los objets enlevés. Troncs éventrés Deseente clu Parquet Une arrestation JO ~ks>: JOURNAL D TP Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de S'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Déoembre. Les articles et communications doi vent étre adressés franco do port a l'adresse ci-dessus. 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Dans la dernière ïéunion du Conseil Communal, M. le Bourgmestre a constaté 1° que le budget de 1900 cloture avec un boni de 9.185 fr. 32 c. 2° Que de grands travaux extraordinaires sont exécutés avec les ressources ordinaires, tandis que, dans beaucoup d'autres com munes, on recourt a l'extraordinaire pour équilibrer l'ordinaire. 3° Que les centimes additionnels, les taxes et les impöts communaux sont beaucoup moins élevés a Ypres qu'ailleurs. Ces eonstatations, que tout le monde peut véritier et dont le public ne peut que se féliciter, n'ont pas l'heur de plaire au Progrès. Ne pouvant méconnaïtre l'exactitude des chiffres et des faits ci dessus, le confrère s'efforce de donner le change a l'opinion publique. Nousallons lui répondre aussi brièvement que possible. L'excédent est bien de 9.185 fr. 32 c., n'est-ce pas Le Progrès ne le méconnait pas. II a dü constater, comme nous, que le budget extraordinaire est en déficit, et que c'est l'ordinaire qui permet, nou seulemeut de boucler le budget, mais de fournir l'excédent de plus de 9000 francs. Car, remarquons le bien, les recettes extraordinaires proprement dites portées au budget ne s'élèvent qu a 17.001) francs 7.000 francs d'arbres et 10.000 francs de terrains. II faut y ajouter les excédents des années précédentes formés en grande partie des recettes ordinaires de ces années et c'est eet ensemble qui permettra d'exécuter, en 1900, les nombreux travaux de voirie urbaine et rurale, de trottoirs et d'égoüts, racquisition d'un grand nombre de réver bères, etc. etc. prévus au budget extraordi naire. Si l'on veut consulter les budgets et les comptes des années précédentes, on verra que, chaque année, la même situation se produit, et que M. le Bourgmestre a done pu constater avec vérité que, a la différence de la plupart des autres villes, les recettes ordinaires permettent, a notre administra tion communale, de réaliser, avec de3 ressources extraordinaires modiques, la plus grande partie cles travaux extraordinaires prévus au budget. Le Progrès répond que, tous les ans, beaucoup de dépenses ordinaires ainsi que les crédits que M. Colaert fait voter dans le courant de l'exercice, en dehors des previ sions budgétaires, sont reportés sur les années suivantes oü elles figurent a Vextra ordinaire, sous le titre de bappels et régularisations. Le Progrès voudra bien nous dire quelles sont ces dépenses ordinairesQuant aux autres crédits, il y en a eu en effet de trés - importants, surtout lorsque l'Etat a repavé toutes ses chaussées dans les traverses de la ville, rAdministration communale a dü exécuter alors d'immenses travaux aux trottoirs,et personne n'a sor.gé k l'en blamer. Mais le Progrès ne voit-il pas que les rappels dont il parle, et qui s'élèvent pour les années 1903, '1904, 1905 a 137,760 fr. 07 sont relatifs a des travaux extraordinaires que ce sont les ressources ordinaires et quelques produits extraordinaires, qui y ont fait face, puisque 1'administration n'a pas dü recourir a l'emprunt pour les exé cuter Et s'il en est ainsi, le Progrès ne donne t il pas raison a M. le bourgmestre quand celui-ci prétend que l'ordinaire sert, a Ypres,a payer les travaux extraordinaires? Or, après la realisation de tous ces travaux, voi a que c'est encore l'ordinaire qui, pour 1906, soldera l'extraordinaire A cela le Progrès ne répondra pas. Les excédants des comptes et budgets de la ville nesont obtenus, dit le Progrès, que grace au produit de ventes d'arbres et de terrains que M Colaert dépense au lieu de capita- liser. Les chiffres cités par le Progrès lui même, prouveut le contraire,et nous savons que les produits des dites ventes sont de loin insuffisants pour faire lace aux travaux extraordinaires, dont ils ne représentent qu une partie. II faudrait capitaliser les recettes extra ordinaires, dit le Progrès. Est ce que par hasard 1'administration libérale les capita- lisait Nest il par arrivé, au contraire, que les fonds de certaines fondations sont entrés dans les fonds roulants de la ville Qui a reconstitué les capitaux des fondations, si ce n'est radministration catholique Et s'il falla.it capitaliser les recettes extraordinaires, ne faudrait il pas renoncer j a exécuter chaque année une partie des travaux extraordinaires auxquels ces j recettes sont naturellement et légalement destinées Le Progrès invoque l'opinion de M. 1 Surmont, dont il a si amèrement critiqué 1'administration. Or, qu'a dit M. Surmont, d après le Progrès lui-même'? Ne l'ou- blionspas, en vendant des propriétés, nous diminuons nos revenus Le cobden du progrès donne bien tardive- ment raison a M. Surmont. Mais il voudra bien nous dire quelles sont les propriétés a revenus que M. Colaert a vendus. Voila six aus que M. Colaert est a la tête de 1'administration communale. Quels immeu- bles a-t-il vendus, si ce n'est les terrains destinés a l'être et qui étaient improductifs N'est ce pas, au contraire, sous sou administration que la ville a acquis un grand nombre d immeubles pour l'élargis- sement de la rue des trèfles et d'autres Voila la valeur des critiques du Progrès Le Progrès prétend que notre ville se trouve dans une situation bien plus favorable que celle de beaucoup d'autres communes qui sont obligées de soutenir la bienfaisance publique. Cela est vraimais en citant l'exemple de Comines, de Poperinghe, de Wervicq, de LaDgemarck, de Menin, de Roulers et de Courtrai, il ferait bien de comparer nos impóts et nos taxes aceux de ces communes. II ferait bien de dire que dans ces communes il existe la taxe spéciale, dite l'abonnement, qui n'existe pas a Ypres. Et les centimes additionnels De cela le Progrès ne parle pas. II oublie aussi de dire que depuis quelle est au pouvoii', 1'administration catholique n'a pas été obligée de s'adresser a une augmentation d'impóts pour réaliser les travaux nombreux qu'elle a exécutés et projetés et que s'il faut faire un emprunt pour restaurer nos monuments, établir un stand,résoudre d'une fagon compléte ia question de l'eau alimentaire et industrielle,achever le magni- fique réseau de nos égoüts etc., les recettes ordinaires de la ville permettront de payer les intéréts de eet emprunt qui devra étre considerable. Voila la situation financière de la ville d'Ypres. Elle est due, en grande partie, a j la gestiou de M. Colaert qui, dès 1901, a i augmenté, en une année, les recettes 1 ordinaires de plus de 10,000 francs en créant un controle pour nos marchés et en faisant payer l'eau de la ville par les chemins de fer. Et, grace a une administra tion prudente et économe, ces recettes augmentent encore d'année en année. Quand le Progrès pariera encore cl'une administration autrement prudente et moins prodigue que celle de notre Bourgmestre, le public haussera les épaules et rira au nez du Progrès. A moins qu'il ne donne le détail des pro- digalités. Nous les altendons. Les voleurs saccagent église Saint- Jdeques Disparit'on l'objets précieux et d'ex-voto L'enquête du Parquet. Une arrestation. L emotion causée a Ypres par le cambri- olage de la cathe'drale Saint-Martin est a peine apaise'e qu'un second métait, absolu- ment semblable, vient d'etre commis. Cette fois, c'est l'e'glise Saint-Jacques qui a re^u la visite des voleurs et il est propable que ce sont les mêmes qui ont opéré il y a une dizaine de jours, car on retrouve la même facon d'opérer et les mêmes dégats. II est plus que propable que les malfaiteurs se sont dissimulés jeudi soir dans un coin obscur de l'église pour se laisser enfermer et qu'ils ont attendu plusieurs heures afin d'opérer a leur aise, lorsque les rues seraient complètement désertes. Leur coup fait, ils se sont enfuis par une fenêtre du cöté nord du chceui de l'église. Au moyen d'une échelle trouvée a l'intérieur du temple, ils se sont approchés de la fenêtre, ont déplacé trois rangées de carrcaux du panneau inférieur et gagné la rue par cette ouverture. Ce qui fait croire que l'effraction a été commise a l'inté rieur, c'est que le plomb des carreaux a été enlevédece cöté. Au dehors, les ligatures sont intactes. Pour reprendre pied aterre.les voleurs n'eurent qu'a se laisser tomber dans le jardin qui environne l'e'glise ou adescendre le long du paratonnerre. Le cambriolage a été constaté vendredi matin a l'ouverture de l'église. Au maitrc-autel on a relevé des empreintes de pieds sur la nappe, mais rien n'y a été dérobé. Une couronne avec croix qui sur- montait un baldaquin a été déplacée, mais laissée sur Lautel elle est en cuivre doré. A l'autel du Saint-Sacrement, deux bran ches candélabres en argent massif et des plaques en argent qui ornaient le tabernacle ont été arrachées les voleurs toutefois les ont abandonnées ou oubliées sur une chaise au milieu de l'église. A la statue de N.-D. du Rosaire, un chapelet en argent massif a été volé et le piédestal en style gothique mutilé en lractu- rant le tronc qu'il renfermait. A la statue de Saint-Antoine de Padoue, on constate la disparition d'une branchefltur de lys en argent d'une valeur de jb francs, d'une couronne en argent et quantité dex- voto. En outre, un tronc a été fracturé et son contenu dérobé. A la grande croix de mission, deux bran- ches-candélsbres en argent, d'un travail artistique, ont été enlevées. Enfin, dilférentes couronnes, et tous les ex-voto en argent, au nombre d'environ i5o, ont été emportés. Tous les troncs, a l'excep- tion de cinq, ont été éventrés. Le produit n'est pas important, car les troncs avaient été vidés récemment. Les cambrioleurs n'ont point visité la sacristie. Le parquet d'Ypres s'est rendu vendredi,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 1