■Rv<o>( mmu£ rPMo t ito Fanfare Royale Harmonie Communale Tirage de Ia I ombola de Liége MA ROG Necrologie 'ut leJiStri 0U, Le eas du père Schei I. La Conférence d'Algésiras i 1 o w "'aid j if W»r >'t r" %>s sur |les "j'EY' franc magon- 3 catholiques, qua- emis systématiques de contre le Saint-Siège, /sait de violer le Concordat. •{WboF^ra difference essentielle qui 'ojkc entre une liépublique sincere et la C.-.Gpublique de marque magonniqué, et aussi entre le vrai Concordat et les articles organiques uonrecoimus par j'Egiise. II tira parti du récent manifeste de la franc magonnerie italienne pour faire un rapprochement entre la situation actueile en France et la situation en Italië. II traga avec de vives couleurs le programme de la secte, qui consiste a affaiblir l'Eglise, dans l'espoir de pouvoir ensuite la frapper mortellement quand elle n'aurait plus les forces nécessaires pour résister a l'assaut. Atin d'affaibiir l'Eglise, on a décrété la sup pression des Congregations religieuses. Lo trés distingué conférencier décrivit rapidement les principaux épisodes de ce drame vraiment ignoble oü comme dans les tragédies de Shakespeare, le comique le plus ridicule se trouve mêlé aux scènes les plus pathétiques, les plus douloureuses. Passant ensuite a la Séparation depuis longtemps projetée, l'orateur lit ressortir la moderation et la dignité du Saint-Siège contrastant a1, ec la violence 5et parfois avec la grossièreté des ministres de la liépubli que frangaise. 11 mit en lumière l'accord parfait entre la politique de Léon XIII et celle de son magnanime successeur, de la bouche de qui l'Eglise de France attend aujourd'hui la grande parole qui doitrégler sa conduite. II termina sa conférence, qui dura plus de cinq quarts d'heure, par un vibrant appel a tont ce qu il y a d'honnêtes gens en France Estote fortes in beilo, et puguate cum antiquo serpente. (Soyez vaillauts dans la lutte, et combattez contre l'antique ser pent) II ajouta que, comme les premiers martyrs scellèrent de leur sang la libertéde l'Eglise naissaute, une France catholique plus libre et plus glorieuse sortira de la persécutiou actueile héroïquementtraversée. De longs applaudissements sajuèrent cette conclusion. ille Pauwels, brillamment éclaire'e, un pu- lic nombreux et choisi. Les divers morceaux du programme ont été executes a l'entière satisfaction des amateurs et connaisseurs. Notons spécialement l'ouverture du Frey- schlltz de Weber et de Wertlier de Massenet, deux morceaux de grande valeur, enlevés de maitresse facon. Nos sincères felicitations aux exe'eutants et a leur distingue Directeur Mr Wittebroodt. M. Les droits du Père Scheil, dont nous avons parlé récemment, ont étédéfinitivement sacri- fie's par le ministre de l'instruction publique en Trance. Malgré ses travaux, malgré Tap- pui énergique des savants, même aussi anti- cle'ricaux que M.Bertnelot, le célèbre assyrio- I logue n'a pas été nomme' professeur au Col- t lége de France. Le libéral Journal des Débats e'erit a ce propos La place d un specialiste comme le Père I Scheil e'tait tout indique'e au Collégede j Fance. II n'y a ni la'ique ni congre'ganiste a j considérer en pared cas, mais seulement la j valeur scientifique du candidal", dout l'assem blée des professeurs du Collége de France et j i 1' Académie des inscriptions sont assurément j les meilleurs juges. Le ministre a passé outre La Soirée-Tabagie donnée Samedi dernier a la Salle Iweins a pleinement saiisfait les nombreux amateurs de bonne musique. La Fanfare Royale, par l'excellente inter, prétation de la Marche Indienne et de Rigoletto, a donné un nouveau témoignage de ses pro- grès incessants, sous l'habile direction de son chef dévoué Monsieur Eug. Verstraete. M. Boucbout, l'excellent baryton brugeois, a chanté avec un réel talent du Massenet et du K.Mestdagh.Le Sancia Maria de Faure lui a valu un rappel enthousiaste, auquel il s'est gracieusement prêté en cbantant la belle page musicale ia Charité du mème auteur. Nous le félicitons d'avoir interprêté avec tant de succès la musique sentimentale et mélodieuse de ce compositeur d'élite. Messieurs Emile Poncheauxet Fr. Detiège, saxophones soprano et alto, sont deux artistes qui font honneur a l'excellente phalange I Union musicale Cominoise dont iis font partie. Leur beau talent a fait l'admiration des nombreux amateurs, heureux d'applaudir les amis d'une ville voisine. Monsieur Pilate, chanteur comique de Comines-France, a largement contribué au succès de la fête. Bon chanteur, jeune, jovial et sympathique il a dit avec autant d'art que d'humour des chansonnettes aussi belles que bien choisies. L'auditoire charmé l'a applaudi avec enthousiasme et compte bien le revoir encore a Ypres. Done, soiree charmante et agréable, qui fait honneur aux membres organisateurs de la commission de notre Fanfare royale. Musica. Le concert-promenade de Dimanche der nier a re'uni aux Halles, dans la superbe et nommé un autre candidat.dont la personne et la compétence ne sont pas en question, mais qui n'est pas le candidat désigné par ie j choix du monde savant. C'est lace qui est grave. «Le Collége de France tend a ne plus se rc- j I cruter normalement. M.Brunetière n'a pas été i jugé digne naguère d'y professer la littéralure francaise pour délit d'opinion le père Scheil est maintenant exclu pour port de costume mal vu. Par contre des cbaires sont créées sans controle et pourvues de titulaires nom més directement par le ministre, sans présen- tation. Le Temps, organe protestant, écrit de son coté M. Scheil avait pour lui le suffrage de ses pairs, le témoignage des hommes compé tents, une reputation fondée sur des travaux j aussi sensationnels que le comportait sa spé- cialite' un peu ésotérique et sur dix années d'enseignement irréprochable a i'Ecole des hautes études. II avait conlre lui d'etre dominicain, ou plus exactement de l'avoir été, puisque l'ordre de Saint-Dominique n'existe plus en France j depuis le ministère de M. Combes. C'est uni- i quement son caractère ecclésiastique qui a i de'chainé les fureurs des polémistes d'extrême gauche etqui a déterminé la décision du mi- 1 nistre. II imports de ne pas se méprendre sur la gravité du mal. L'un des objets essentiels de la reconstitution des universités fut d'accor- der a l'enseignement supérieur une large et nécessaire autonomie. On est en train de de'truire cette oeuvre salutaire. On ne doit pas nommer un professeur a la Sorbonne ou au Collége de France comme un sous-préfet, sur la recommandation de politiciens influents, si l'on veut avoir un Collége de France et une Sorbonne qui con- tinuent de faire honneur a notre pays. - - - - On a procédé lundi matin, a 11 heures, au tirage au sort des série des billets de la tombola de Liége. Les billets de la série G. billets roses, des feuilles 000,000 a 199,999 participant seuls a ce tirage. Le lot de 200,000 fr. gagne un diadème, un peigne et une rivière eu brillants, uu pendant, un bracelet et une bague en perles fines et brillants et un rang de 65 perles fines. Celui de i5.ooo fr. une voiture automobile de la force de 24 chevaux, carrosserie tonneau a entrees latérales, avec accessoires. Celui de 10,000 francs une robe en dentelle de Bruxelles, entièrement faite a 1 aiguille. Celui de 10,000 francs une rnaison ouvrière située sur le plateau de Ccinte, a Liége. Celui de 10,000 francs cinq verrières ayant servi de décoration a la Collectivité des Brasseurs. Les lots de 5,000 francs gagneni une tapisserie de Malines représentant une chasse; un grand vase en marbre statuaire un grand piano a queue une collection de sept tapis des Flandres manufacture's a Westerloo huit mètres de volant en point a l'aiguille Louis XVI deux vitrines de salon Louis XVI et une table dorée Louis XV deux paires de Sèvres, un lustre Empire avec quatre Victoires et un buste de Marie-Henriette. 192,591 n° 4 95,623 n° 2. 27,534 n° 1 1 1,555 n° 1. 138,699 n° 1. 135,906 n° 4. 168,554 n° 1. 73,428 n° 5. 118,822 n° 3. 80,423 n° 5. 40,349 n° 4. 38,3o2 no 2. LEGROS LOT de la tombola de l'expo- sition de Liége de 200,000 francs a été gagné par une partie du personnel du théatre des Galeries St-Hubert a Bruxelles. Un groupe de choristes et de dames du ballet avaient formé une cagnotte que quelques généreux donateurs avaient grossie. Le nombre des gagnants est de 61. IIs possédaient 74 billets dont toute la série du numéro gagnant. La part de chacun sera environ 3ooo fr. Lot de 200,000 fr. Lot de i5,ooo fr. Lot de 10,000 fr. Lot de 10,000 fr. Lot de 10,000 fr. Lot de 5,ooo fr. Lot de 5,ooo fr. Lot de 5,ooo fr. Lot de 5,ooo fr. Lot de 5,ooo fr. Lot di: 5,ooo fr. Lot de 5.000 fr. Le Soir publie cette dépêche Algésiras, 22 janvier. Je viens d'avoir un entretien avec Mohamed Torrès avant la reunion de la conférence. La représentant marocain pense qu'on n'arri vera que trés difficilement a s'entendre sur 1 article 16 du rapport relatif a la supres- sioii de i'introduction des armes au Maroc, et confiant a eet effet a l'Espagne la police des notes de l'Atlantique. Cet article est appuyé par l'Allemagne et repoussé par la France, qui réclame pour elle la mission de supprimer" la contrebande des armes. Mohamed Torrès se montre pessimiste. En ce moment, les délégués discutent vivement le point en litige, et l'on attend Tissue des débats avec anxiété. S'il fallait prêter foi au représentant marocain, il ne serait pas impossible qu'une rupture se produisit. Algésiras, 22 janvier.Au début de la séance, le due Almodovar, délégué de l'Es pagne, président de Ia conférence, a lu deux adresses du Se'nat et des Cortès espagnols, souhaitant la bienvenue aux puissances, et émettant le ferme espoir que la conférence aboutiraita un résultat. Le marquis Visconti Venosta, délégué de l'Italie, a répondu en sa qualité de doyen d'age. A 2 h. 1/4, a Tissue de la séance, un com muniqué officiel a été distribué. Cinq articles du projet de reglement déja adoptés, doivent êrte soumis a une nouvelle redaction, a la suite d'amenaements divers modifiant le texte du projet. Mort de Dom Jérfime, abbé du Mout des Cats. Lundi matin, après une longe maladie, est décédé, entouré de ses religieux, dom ros lots de la dernière Jeröme ParenL abbé du monastère de Sainte Marie du Mont a GodeWaersvelde. YPRES L'affaire du vol de 30.000 francs, valeurs, i bijoux, etc., au prejudice de Mme Vve De- cock, a été appelée mardi a Taudience du j Tribunal correctionnel. Cette audience, qu, était fixée a trois heures, était la seconde. L'affluence était énorme. Le Tribunal est composé comme la dernière fois M. Bie- buyck, présidentjuges MM. Montens et Veys ministère public M. Vandermoere, substitut greffier M. Wylleman. Les au. tres membres du Tribunal suivent les débats derrière les juges Au banc des accuses se trouvent Arthur Delaire, 27 ans, et sa belle soeur, Madeleine Depuydt, 17 ans. La défen se est présentée par Me Begerem pour Madeleine Depuydt, et Mes Sobry et Nolf pour Delaire.Me Lebbe plaide pour la partie civile. Vingt-huit témoins ont été cités la dernière foisde nouveaux sont entendus aujourd hui, ce qui porte leur chiffre a 42, Parmi les nouveaux, citons MM. Vandaele, juge d'instruction, et Vandenhende, commis- saire adjoint de police. L'audition des témoins termine'e, Me Leb be prend le premier la parole en flamand. H declare Delaire et Depuydt coupables et demande Ia restitution d'une somme de 3o.ooo fr. Après lui, le ministère public, M. le substitut Vandermoere, soutient Taccusa- tion et requiert le maximum de la peine et pour Madeleine Depuydt, le cas échéant, Tapplication de Tart. 26 de la loi sur le vaga bondage (la mise a la disposition du gouver nement jusqu'a sa majorité a 1 expiration de sa peine). Me Begerem, pour la défense, prend le premier la parole. II n'y a, dit ii, aucune preuve dans cette affaire contre Madeleine Depuydt; toute 1 accusation repose sur des suppositions et un acquittement s'impose. Me Sobry présente le premier la défense d'Arthur Depuydt, ni co-auteur,ni complice; après lui, M! Nolf en francais revient sur les mêmes faits et ajoute que Delaire ne peut être accusé de recel. lis concluent tous a un acquittement. I! n'y a pas de répliques. A 7 heures 1/2 le Tribunal se retire en chambre du conseil pour .délibérer. Après un quart d'heure il rentre en séance et immédiatement un silence profond se fait. M. le président lit en flamand Tarrêt condamnant Madeleine Depuydt a un emprisonnement dun an, 100 frs d'amende et sa mise a la disposition du gouvernement jusqu'a l age de 21 ans. Arthur Delaire est condamné a 4 ans d'emprisonnement, 100 frs d'amende et soiidairement avec Madeleine Depuydt, aux frais du procés et a la restitution de 3o.ooo frs a la partie civile. Ala demande du ministère public Tarresta- tion immédiate descondamnés est prononcée. Ge jugement est accueilli par les applau dissements et cris de Bravo» du nombreux public. LE COUP DU TÉLÉPHONE. - Lun di vers cinq heures du soir, M. Mesd...; négociant en gros, rue du Midi, a Bruxelles fut mandé a son^téléphone par un particulier qui se disait être M. Legros, négociant, rue de 1 Escaüer, et qui le pria de lui faire porter immédiatement une commande de marchandises dont le montant s'élevait a environ deux cents francs. M. Legros étant un cliënt de longue date,M. Mesd... chargea immédiatement un de ses ouvriers de porter les marchandises rue de 1 Escalier. Arrivé a quelques pas du magasin de M. Legros 1 ouvrier fut accosté par un individu qui lui déclara qu'il était l'employé de M.Le gros et qui lui prit la commande. Revenu chez son patron, l'ouvrier raconta' ce qui s'e'tait passé. M. Mesd... acquit la conviction qu'il devait être dupe d un filou. II se rendit chez son cliënt et y apprit qu'en effet celui-ci n'avait rien commandé. L'escroc, dont la police possède le signa lement, est activement recherché. A NOS LEGTEURS. Si vous n'avez pas faim, si la nourriture vous dégoüte, si vous ne digérez pas bien, c'est que votre estomac est chargé de glaires dans ce cas, prenez la Pilule antiglaireuse Walthéry et vous serez de suite mieux. 1 fr. 25. COMINES VIOLENT INCENDIE AU HAMEAU TEN-BRIELEN Une ferme et une maisonnette détruites. Chariots brülés. Six mille francs de dégats. Un incendie d'une extréme violence a mis en e'moi, mardi dans la soiree, le hameau de Ten-Brielen, a proximité d'Houthem. Le feu a détruit compiètement une ferme et une maisonnette contigue'. L'alarme II était environ cinq heures et demie, quand Mme Clayes, qui habite une petite maison, prés de la ferme de M. Verfaille, apeicutdes Hammes qui s'élevaient de 1st toiture de ia grange attenante a 1 habitation. Elle donna aussitöt l'alarme et 011 s'empressa d organiser dessecours, de concert avec les voisins. On fit immédiatement sortir les bestiaux des étables, tandis que les pompiers de Ten- Brielen étaient prévenus.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2