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Le sinistre
Mais le vent soufflait fortement au Nord
et la grange entière ne tarda pas a former un
vaste brassier. D'immenses Hammes allon-
gees par le vent et des ftammèches qui volti-
geaient de tous cotés ne tardèrent pas a
gagner la maison d habitation qui était
couverte en chaume. En un clin doeil, la
toiture fut embrasée et s'effondra. ainsi que
les murs en paillotis cela, avant l'arrivée
des pompiers.
Quand ils furent sur le lieu du sinistre
environ un quart d'heure après, le feu avait
fait soil oeuvre et continuant a se propager
avec une rapidité effrayante, gagnait la
maison de Mme Claeys. On pensa intervenir
et la pornpe fut mise en batterie Ce fut peine
perdue. L'eau vint a manquer, car le puits
qui avait été d'abord mis a contribution, ne
tarda pas a êtrc mis a sec. II fut impossible
de rien sauver.
Des deux maisons, il ne resta plus qu'un
amas de décombres.
Les dégats
La ferme de M. Verfaille et ses dépendan
ces, ainsi que la maison de Mme Glaeys,
ouvrière agricole, étaient la propriété du
Bureau de Bienfaisance de Comines.
Les dégats tant pour les immeubles que
pour le mobslier des deux maisons sont
évalue's a six mille francs environ.
Deux chariots et divers instruments
aratoires qui setrouvaient dans la grange ont
été la proie des flammes comme le reste. M.
Verfaille subit de ce chef une perte appre
ciable, d'autant plus qu'il n'e'tait pas assuré.
Les causes de l'incendie
La gendarmerie de Comines a ouverte une
enquête sur les causes du sinistre. On incline
a croire que l'incendie doit être altribué a un
feu de cheminée qui s'était déclaré dans l'une
des maisons ct qui, par suite du vent qui
soufflait, a fait liamber la toiture de paille.
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LES FUNÉRAILLES DE M. CHARLES
D'ENNETIÈRES. Mardi matin, a dix
heures et demie, ont eu lieu en l'église Saint-
Chrysol, de Comiues-Belgique, les futiè-
railles de M. Charles d'Ënnetières, indu?-
tiiel, vice-president du Cercle Philanthro-
pique et sous-lieutenant de l Harmonie
Communale.
La levée du Corps a été faite au domicile
du défunt, ïue de Faubourg. Le cercueil
était p >rté par les ouvriers de la fabrique
les coins du poêle étaient tenus par MM.
Paul Debune, directeur, et Charles Vanuée,
contremaitre de l'usine de M. d'Ënnetières;
Henri Bourgeois, membre de ITlarmouie
Communale; et Louis Morel, du Cercle
Philanthropique. Des délégatious de toutes
les sociétés de la ville suivaient la dépouüle
mortelie sur le parcours du cortege, l'Llar-
monie Communale a exécuté plusieurs
marches funèbres. L'offrande donuée par M.
Laurent, vicaire de Comines-France, a duré
jusqne la fin de®la messe.
Au cimetière plusieurs discours ont été
prononcés, par MM. Auguste Verschaeveet
Alfred Deleu, employés de l'usine; Louis
Morel, vicë-président du Cercle Philanttro-
pique, et Ernest Devroedt, secretaire de
l'Harmonie Communale, qui out re tracé !a
vie du défunt et fait son éloge.
La cérémonie a pris fin a i heureet demie
et l'assistance s'est retirée vivement impres-
sionnée.
Ce n'est pas seulement aux chateaux qu en
veulent les voleurs en Flandre, mais aussi
aux églises et chapeiles. Ainsi. la nuit de
vendredi a samedi, d'audacieux escarpes se
sont mtroduits dans 1 église de Ruddervoor-
de. Pour ce faire les voleurs ont été prendre
dans une maison voisine en construction une
échelle qui, appliquée contre une fenêtre de -
1 église, leur a permis de gagner l'inténeur.
Après avoir forcé la serrure du grand portail,
ils ont introduit leur échelle et l ont replacée
prés de la fenêtre ouveite afin de pouvoir
1 reprendre ce chemin en cas d'alerte. Puis les
j escarpes ont fracture une douzaine de troncs,
plus, dans les stalles deux cassette;, renfer-
mant le produit des quêtes,qu'ils out empor-
té. Les auteurs dece vol sont inconnus.
On écrit d'Anvers, lundi matin
Quelqu unqui vient de passer d'épouvan-
tables momenis, c'est le passeur de Heyn
donck, qui fait le service entre les deux rives
du Rupel. 11 venait de débarquer plusieurs
voyageurs sur la rive oposée de sa demeure,
quand tout a coup il s'apercut avec effroi que
son habitation était en feu. II fit des efforts
surhumains pour gagner seulement une
minute sur la durée habituelle de la traver-
sée, car son enfant dormait dans son berceau
et personne n'était la pour sauver le bébé.
Et l'incendie devenait de plus en plus intense
au fur et a mesure qu'il se rapprochait de la
rive. Enfin, il est arrivéD un bond, il
pénétre dans 1 immeuble cn feu, retrouve
l'enfant sain et sauf, revient en courant, et,
a l'instant ou il réapparait dans la rue, la
maison s'écroule.
NAUFRAGE DU BRUXELLES
(Sept hommes matelots noyés)
Anvers, le 23,
Depuis quelques jours de vives inquiétudes
régnaient au sujet du sort du petit steamer
Bruxelles qui fait le service eptre Am
sterdam et Bruxelles.
Une dépêche arrivée a Anvers annonce
qu'un batelier et des habitants de Willems
dorp ont rapporté avoir vu il y a plusieurs
jours un steamer,dont le signalement corres
pond a celui du Bruxelles sombrer prés
de la cóte.
II ont entendu des cris, mais le mer était
trop forte pour qu'on püt aller au secours du
navire.
Des sondages pratiques ce matin ont
relevé la presence, a l'endroit indiqué, du
petit steamer. II y avait sept hommes a bord.
Hier après-midi, a Courtrai, un accident
qui aurait pu entrainer les plus graves
consequences, s'est produit au passage a
niveau de la rue de Staceghem.
La machine 45 tqui avait amené a Cour
trai le train de bourse exprèss d'Anvers,
s'en retournait attelée dun fourgon dans la
direction de Gand. A ce moment, la barrière
du passage a niveau de la rue de Staceghem
était ouverte- Une voiture de vidange attelée
de deux chevaux, venait de s'engager sur la
voie ferrée. L'arrière-train du véhicule était
encore engagé sur la voie de gauche quand la
locomotive, bien que la vapeur eut été ren-
versée par le mécanicien qui s'était apercu,
mais trop tard, du danger, le tamponna
violemment.
Par suite du choc, l'attelage fut projeté
dans le verger du garde barrière par dessus
la seconde voie de droite. L'avant train fut
réduit en miettes et l'homme qui conduisait,
juché sur son siège, fut relevé sans connais-
sance parmi les débris du véhicule.
La pauvre victime recut les soins de trois
médecins qui, ne pouvant se prononcer sur
la gravité de son état,ordonnèrent son trans-
fert d'urgence a l'höpital.
Le blessé, qui était au service des vidanges
de la ville, se nomme E. Dubus, 52 ans,
marié et père de 8 enfants.
i O tv".
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