4? i-N'vJ pr Pour le Papc Comparaison n'est pasraison Pensées Cte Albert he Mun Ui e question de VI. Nolf EC II OS ■4*' *r Nous Y~—<js IT' a ennsomation dr> la margarine en Beleique Edison et i'avenir de i'électrieité rur rd nt le - Jr^ j - ?f> matière ?cord ^4 ~\t> qui ^otfNEL, c'est-a-dire, sup- -.uplacants suppression done le remplacement rapporte d'émo v.jue aux jeunes gens qui se présentent ■jèvice. 2° SERVICE UNIVERSEL, e'est-a dire,seront soldats tous les jeunes gens en age de passer sous les drapeaux a l'exception des aveugles, des boiteux et autres infirmes. 3° LES CURÉS SAC AU DOS. Et comme Monsieur Nolf ne voudra pas encourir de la part du Progrès le reproche d'avoir flatté, par son silence, les sentiments peu militaristes des électeurs de la campagne, il ira, avant les élections, claironner ses opinions sur ces questions dans toutes les communes del arrondissement Vous voyez d'ici le succès qui l'attend. Supposons que le programme liberal s'exécute la Belgique comptera, proportion gardée, autant de soldats que la Prusse et la France. Et alors croyez-vous qu il s'agira uniquement de sacrifices personnels a faire Ne faudra-t-il pas entretenir cette nombreuse armée imposée a la Belgique? Ne sera-t on pas dans la triste nécessité d'augmenter les crédits militaires annuels et d'exiger des sacrifices d'argent autrement considerables que les crédits extraordinaires d'ajourd hui Ah Messieurs les libéraux, ce n'est pas au parti le'gendaire des Grauximpöts absorbés pour construire des palais scolaires sans utilité et entretenir des instituteurs sans élèves, qu'il sied d'inculper le gouvernement catholique de dépenses exagérées. Aux a folies scolaires de jadis, nous comparons vos folies militaires de de- main. Quant aux dépenses militaires d'aujour- d'hui, elles peuvent, au moins au jugement d un grand nombre, servir a garantir notre indépendance nationale. Après la lecon cruelle de 1884, quand il s'agit de dépenses follement exagérées, les épaves du parti libéral devraient, ce semble, se refugier dans un silence prudent et ne pas nous obliger a parler. Agir autrement, c'est nous exposer a cette chose peu courtoise qui s'appelle parler de corde dans la maison d'un pendu. Eiste précédente 779.00 Jufvr. Stock, Yper 10,00 E. H. Ed. De Beir, pastor, Kemmel 20.00 E. H. Cornette, onderpastor, Kemmel 5.00 Jufvr. Amelie Vermeersch, Kemmel 10.00 Mr en Mm5 E. Iluys. Kemmel 5.00 Coleta Devooght, Kemmel 5.00 Eudoxie Vanhocke, Kemmel 2.00 V. K. B. Yper 5.00 E. H. Dilger, Bestierder, Yper 25.00 Onbekend 3.00 Anonyme, Ypres 50.00 E. H. Soete, Bestierder, Yper. 10.00 Sous ce titre, un bon article du Bien Public au sujet des élections anglaises Un journal libéral bruxellois, appréciant a sa manière le résuitat des dernières élec tions législatives en Angleterre, déclare que la défaite écrasante du parti conser- vateur anglais doit inspirer confiance aux libéraux beiges et leur piésage une écla tante victoire au mois de mai Si nos adversaires n'ont que de tels arguments a invoquer a l'appui de leurs espérai ces, il est legitime d'en conclure que cellesci sont bien fragiles et ne reposent sur aucun fondement sérieux. Autant vaudrait s'en rapporter aux prédictions d une tireuse de cartes ou d'une somnambule. Personne n'ignore, en effet, que la situa tion du Royaume Uni, spécialement envisa- gée au point de vue de la politique inté- rieure et de la classification des partis, n'offre aucune analogie avec les conditions dans lesquelles se livrenc chez nous les batailles électorales. Le parti libéral anglais (wigh) n'a rien de commun avec le parti libéral beige de même les coaservateurs anglais (tories) offrerit de nombreux points de dissemblance avec les coaservateurs ou les catholiques de notre pays En Angleterre, le terrain sur lequel sen- gagent les luttes publiques est maintenant exclusivement politique et économique, en Belgique, nous sommes divisés par la question religieuse bien plus encore que par la question politique proprement dite. Les catholiques anglais, nous entendons les catholiques intelligents, pratiquants, militants, se rangeut, suivant leurs libres preferences, soit dans le parti «wigh», soit dans le parti «tory», tout en se reservaat, suivant le conseii de feu le cardinal Wise man, de se rallier, le cas échéant, pour la commune défense de leurs intéréts religieux, le jour oil ceux ci seraient menacés ou lésés. Nos coreligionnaires britarrniques 11e lorment done pas un parti, au sens habituel du mot ils ne sont, d ailleurs, pas assez nombreux encore pour aspirer a une telle situation mais ils sont assez forts cepeu- dant, pour obliger n'importe que! parti de compter avtc eux. Voila tout le secret de leur politique et ils lont pratiquée maintes fois avec succès, soit a l'égard des lories soit a l'égard des «wighs». En réalité, cepeudant, le plus grand nombre des catholiques anglais, même par- mi les membres du clergé, se rapproche plutöt du parti libéral, ce qui paraïtrait, en Belgique, uue inconséquence et même une énormité, nos libéraux étant les ennemis déclarés du catholicisme, de sa hiërarchie ecclésiastique, de ses institutions et de ses oeuvres. Le cardinal Manning, de grande mémoire, était,au vu et au su de toute 1 An gleterre, l'ami intime de Gladstone. Se tigure-t-on chez nous les relations habituel- 1 s confiantes et cordiales de feu le cardinal Dechamps avec feu M. Jules Bara Les preferences de la plupart des catholi ques de la Grande Bretagne pour le parti wigh s'expliquent, d'ailleurs, par des motifs assez faciles a comprendre. Le parti tory a des traditions aristocrati- questrès marquees or,le grande masse des catholiques anglais appartient plutot aux classes moyennes ou populaires. En outre les tories ont conservé a l'égard des Irlandais des préventions et même une dé- daigneuse hostilité qui ne sont pas faites pour leur attirer des symphaties dans des milieux oü le sentiment national s'allie de la manière la p'us étroite h la fidélité religieuse. A l'appui des observations qui précédent nous pouvons invoquer encore le program- me électoral qui vient de triompher aux élections anglaises. 11 y est question du maiutien du libre échange, du travail des Chinois au Transvaal, de Badministration des colonies, de réformes fiscales ou éco- nomiques, etc. nulle part on n'y voit sur gir la question religieuse, qui est chez nous, on ne saurait assez le repéter, le principal point de mire du libéralisme. Quelques caudidats libéraux ont, il est vrai, parlé de réformer la légis'ation scolaire mais il a suffi de 1 avertisseraer.t, donné par les évêques anx électeurs catholiques, pour obtenir que le nouveau ministère s'engageat a respecter, sur ce point, la liberté reli gieuse, la justice distributive et les droits acquis. On le voit done bien, c'est le cas de dire comparaison n'est pas raison II n'y a aucune assimilation pessible entre le libéralisme anglais et le libéralisme beige, ni aucune corrélation a établir entre la situation électorale des deux pays. Si nos christophobes et nos prêtrophobes, si nos pourchasseurs de moines et nos mangeurs de curés veule it trouver des politiciens qui leur ressemblent, ce n'est pas dans un Etat libre, c'est dans le personnel de la Républi- que jacobiue de France qu'ils doivent aller les chercher- Malheureusement pour nos anticléricaux et heureusement pour nous, le combismen'obtieudra jamais des lettres de naturalisation dans un pays comme le nótre, bien résolu maintes fois il en a donné la preuve a garder, avec son indépendance,la paix,la justice et la liberté. Quand on parle de tolerance, c'est habi- tueilement qu'on s'apprête a molester les catholiques. De la tolérance, on passe au fanatisme et les persécutions sortent de ces deux mots la. La Kévolutiou franQaise s est taite au no™ de la tolérance et aussitót, par amour de la tolérance, on a brülé les églises et guillotine les prêtres. Ne dormez pas auprès d'un ennemi qui véille R. P. Delaporte A la séance de vendredi. M. Nolf avait posé a M. le Miuistre des finances et des travaux publics, la question suivante Est-il exact que cinq cantonniers de l'ar- rondissement d'Ypres, agés de 65 ans, viennent d'etre congédiés sans pension, alors qu'en 190-1 ils ont été obliges de re- noncer a tenir les debits de boissons qui les aidaient a vivre, et se trouvent sans ressour ces. S'il en est ainsi, Badministration ne pour- rait eile prendre des mesures pour venir en aide a ces agents, qui ont été régulièrement nommés, mais qui, étant agés de plus de 50 ans en 1892, n'ont pu verser a la caisse de retraite La i'éponse ne s'est fait attendre Réponse. Cinq cantonniers de l'arron dissement d'Ypres ont dü être congédiés a raison de leur age avancé ou de leurs infir- mités. II est inexact qu'ils aient été obliges de renoncer a leur débit de boissons. J'ai pris pour regie d'allouer un secours annuel aux anciens cantonniers ayant rendu de bons services, qui n'ont pu être affiliés en temps opportun a la Caisse de retraite sous la garantie de l'Etat et qui se trouvent dans le besoin. E11 résumé, M. le Ministre dit a M. Nolf qu'il avait oublié d'allumer sa lanterne. Le ministre ajoute qu'il fait, pour les anciens cantonniers, plus que le gouvernement libéral ait jamais fait pour eux. Cette réponse ne semble pas avoir découragé M. Nolf, puisqoe, mercredi, il s'est aventuré dans deux nouvelles questions. Mais atten- dons la fin. A notre tour nous posons a M. Nolf une petite question. Ne pourrait-il pas nous dire si la réponse citée plus haut a été communiquée aux per- sounes qui ont regu communication de la question posée par M. Nolf Plaintes dé adolescent. Quand S. S. Le'on XIII, qui était alors le jeune Joachim Pecci, avait vingt ans, la faiblesse de sa santé faisait présager une vie brèveet une mort prématurée. Lui-même partageait cette opinion et comme beaucoup d'hommes destinés a une vie longue et il 1 us - tre, il était convaincu qu'il mourrait jeune. II exhalait ses plaintes en hexamètres et déplorait sa jeunesse fauche'e par l'impitoy- able mort. Un journal Italiën a publié ses vers en voici, a travers la traduction ita- lienne, a peu prés le sens premier Tuasa peine atteint ta vingt et unième année, pauvre Joachim, et tu souffres tant Qu'il te soit doux du moins de remembrer ta lourde souffrance, et d'adoucir tes peines en les chantant. i) Tu passes éveillé les nuits et tu n'as de repos qu'un peu vers le matin, et sans nul réconfort tes yeux ouverts errent dans la ténèbre douloureuse et ta tête, quel mar- tyre Tantot les glacés d'une fièvre mortelle te dévorent, tantöt un feu s'ajoute a la fureur du mal. Hélas que tu es maigre et faible et défait 1 Qui te berce de l'idée d'une mort éloig- née Je vois Atropos qui se hate vers toi. Alors Je ne tremble pas, lui dis-je. Voici, Parque blême, chose étrange, un homme qui t'attend. De cette vie miserable qui me fuit, les joies ne me tentent pas un grand désir des choses éternelles étreint mon coeur haletant. O patrie, o port soubaité du ciel II résulte des statistiques officielles du ministère des finances qu'il a été consommé en Belgique, pendant l'anne'e 1905, neut' millions quatre cent soixante six mille cent dix sept kilogrammes de margarine indigene (9.466.117 kilogrammes). Ce qui rapporte au Trésor, a raison du droit d'accise de cinq francs par 100 kilos, la somme de fr. 473. 3o5.85. On mande de Londres que 1 'English Mechanic est allé interviewer Edison sur I'avenir de I'électrieité. L'illustre savant prétend qu'il nesera bientot plus nécessaire de transporter du charbon a des distances éloignées quelque-fois de 1.000 kilomètres et de les y consumer ensuite pour obtenir la force éiectrique. Prés des cbarbonnages mêmes on pourrait construire des usines et 1 électricité obtenue pourrait être transmise par des fils en cuivre aussi loin qu'il sera necessaire. 100.000 chevaux de force pourront être transportés plus facilement sur un fil et revienneut moins cher que la même énergie éiectrique convoyée sous forme de charbon, soit sur rails soit par eau. Pour arriver a économiser le perte de force éiectrique, resultant de ce fait qu'on doit d'abord chauffer l'eau par le charbon pour produire la vapeur, et que la vapeur doit mettre en mouvement les machines pour en faire I'électrieité, Edison préconise unsystè- me connu sous le nom de thermo-électricité, mais qui n'est pas, actuellement, a la portée de toutes les bourses. Edison cepeudant a réussi par la thermo- électricité a faire fonctionner un ventilateur éiectrique a l'aide d'une petite lampe a huile 1 II faudrait arriver, dit-il, a économiser les 85 p. c. de la force gaspille'e actuellement, ce qui permettrait de produire a bon compte. Un jour viendra oü l'on pourra obtenir la puissance éiectrique direc- tement du charbon. Ce jour-la on pourra jeter la machine a vapeur aux vieilles ferailles. Avant ma mort, je compte voir encore des ballons dirigeables, utilisables par t.out le monde, mais ces véhicules ne voleront pas plus haut que les maisons. La dite découverte donnerait aussi le moyen de faire traverser l'océan par des navires, filant a raison de 20 a 85 kilomètres a l'heure. YPRES La Fédération des sociètés de retraite de l'arrondissement administratif d'Ypres, a tenu son assemblee générale vendredi après-midi, en la salie Iweius. L'assistance.tiès nombreuse, corn posée des délégués des sociêiés fédérées, j élait présidée par M. Gustaye Werbrouck', président de la Fédération, entourédes membres j du bureau. Du rapport présenté par le trésorier, j M. l'Abbé Delamrilleure, il résulte que la situation (inancière est excellente. Le président vient de faire remise 3 la Fédération d'une somme de 300 francs, qui lui fut allouée par le ministère du Travail et de l'Industrie, 3 titre de gratification personnelle, comme délégué de ce mi-iislêre auprès des sociéiés de retraites. Celte somme de 300 francs porte l'encaisse a 2 717 fr. 98. M. Boudolf, aux acclamations de l'assemblée, remercie le président de sa libéral iié. M. le secrétaire C. L. Ilallaert lil un remar- quable rapport. La mutualilé deretraite est bien comprise dans l'arrondissement d'Ypres. 53 sociétés, avec 8 964 membres font partie de la Fédération. La ville d'Ypres compte 2,577 membres affiliés. Ce rapport coutient égalcment de précieux enseignements sur Ie systcme d'affiliation 3 la caisse de* retraite 1° des personnes nées er. 1843, 1844,1845, c'est 3-dire des personnes qui doivent verser 18 francs pour avoir l'allocation de 65 francs a leur 65° année 2C des militaires libérés du service Sur la proposition de M. l'ingénieur Vanderghote, ces deux points seront communiqués in exten- conaux journaux comme moyen de propa- gande. Le président fait connaitre ensuite que la Fédération accorde a chaque membre affilié qui a versé 1 franc en 1905, un subside de 15 c., ce qui représente un chilfre de 1,297 francs. II annonce que les membres pourront examiner aux locaux de la Fédération le double d'un travail sur la mutualilé fait par Ie secrétaire pour l'exposilion mutualiste de C licago (Etats Unis) I! ajoute également que la Fédération a obtenu 3 l'Exposilion de Liége le diplóme de grand prix. Des élections ont lieu ensuite pour la moitié du Conseii. MM. G. Werbrouck, président; J. Antony, A. Viérin et C. Boudolf sont réélus 3 l'unaniraité des suffrages. MM. Pil, de Poperinghe, et Ie docteur Louf, d'EIverdinghe, sont élus en remplacement de MM. E. Pil et J. Veys, démissionnaires.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2