ORGANS CATHOLIÜUE
DE L'ARRONDISSEMENT
Grand Concert
TELEPHONE 52
QMhQStQUE ÏPROiSE
Hertreck
Sn modi 7 Février 1906
Dimanche 11 Février 1906
La soupe scolaire a Ypres
Finances communales
Les eompères du Progrès
Fête mnsicale au Volkshuis
Au Volkshuis
CONSK1L COMMUNAL
10 centimes ie iV°
*-W
n s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres, et tous les bureaux de poste du royaume.
Tiens, tiens Est-ce que ie Pro
grès sévère et digne s'enten-
dra il <Je uonveau avec ce journal que
bier il répudiait... du bout des Ièvres.
Toujours est il qu'ils chanteut bien
d'accord sur certain chapitre.
II ressort surtout de la prose et des
vers du Progrès qu'il a été touché en
un point sensible il y a lougtemps
qu'on a dit que la vérité seule blesse.
Notre article intitule Les conapè-
les du Progrès nous vaut de Ia part
du Progrès, quelque chose de très-
fort.... comme réponse a colé de la
question.
Nous n'avions pas demandé au
Progrès des injures a 1 égard de notre
sympathique Bourgmestre, Nous con
uaissons tuut cela et le Progrès se fait
uue étrange illusion s'il croit ['hono
rable Monsieur Colaert sensible a ses
appréciatious et a ses ironies Mon
sieur Colaert preud tout cela d'uti cela
vient et pour ce que cela vaat.
Nous avions demandé au Progrès
le relevé, le bilan des oeuvres de de
vourment, de bienfaisance, d'utilité
sociale a inscrire a l'actif de sa chère
jeu nesse.
Sur ce chapitre, la parole est au
Progrès.
Uue réponse en régie serait de fort
bon goüi.
Conférence sur Lourdcs.
VILLE D'YPRES
JOURNAL
Le JOURNAL B'YJPRES parait le Mercredi et le Samedi.
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FANFARE ROYALE
du
a 7 1/2 heures.
PROGRAMME
i. Belgique, ouverture pour Fanfare.
Steenebrugen,
j. Air deWolfram du Tannhauser
chante' par M. Anton Sanger. Wagner.
4. Grand air du Barbier Séville
chanté par Melle De Bolle. Rossini.
4. Ave Maria, par la Fanfare
Royale. Schubert.
o
l. Fantaisie sur Robert le Diable,
exécutée par la Fanfare Royale. Meyerbeer.
Pelibes.
Th. Dubois.
G. Hue.
de Fonleuailles.
Andeihüf.
Sinding.
Mendelssohn.
2. A) Chanson Espagnole
B) Par le Sentier
par Mtlle De Bolle.
3. A) J'ai pleuré en rêve
B) Un baiser
C) Liedje van den smid
par M. Anton Sanger.
4. a) Romance
b) Finale du Concerto
pourviolon, par M. Van Eegroo.
Gondoliera Henschel,
duo chanté par Melle De Bolle
et M. Sanger.
5
Un correspondant Yprois du Réveil de
Bruges, et, après lui, le Progrès decéans
tombent M. le Représentant Colaert, qui,
disent-ils, a détendu avec chaleur, dans les
sections, la proposition de M. Woeste
relative a la soupe scolaire.
Songez done, depuis des années, M.
Colaert approuve les budgets et comptes du
Bureau de Bienfaisance d'Ypres qui accorde
un subside de mille francs a la soupe sco
laire, organisée dans les écoles gardiennes
congréganistes de notre ville, dans le seul
but de les mettre en état de soutenir la
concurrence des écoles officielles.
Quelle contradiction Et comme on casse
du sucre, a Ypressur le dos de M. Co
laert
Bah! le dos de M. Colaert est large,
nous ne croyons pas que les kilogrammes de
sucre que le Progrès casse toutes les se.
maines sur son dos, produisent le moindre
effet. Autant en emporte le vent 1
On attribue a notre Bourgmestre non
seulement des articles du Journal d'Ypres
qu'il n'écrit pas, des paroles soi-disant
prononcées au Volkshuis et qui sont volon-
tairement altérées, mais des inconsequences
et des contradictions qui n'existent que...
dans l'imagination du Progrès.
Mais, revenons a la soupe scolaire. II
parait, en effet, que M. Colaert a de'fendu
énergiquement la proposition de M. Woeste,
comme il avait soutenu celle de 1888. C'est
peut-être pour cela qu'il fut nommé rappor
teur de cette dernière, et que sa section la
désigné comme membre de la section cen
trale qui aura a examiner prochainement la
nouvelle proposition de M. Woeste et les
amendements du gouvernement.
A Ypres, le Bureau de bienfaisance donne
1000 fr. aux écoles gardiennes pour la soupe
scolaire. C'est vrai encore et cela se faisait
même du temps de M. le Bourgmestre
Surmont de Volsberghe, dont le Progrès fait
si souvent, mais bien tardivement, l'éloge
aujourd'hui.
Mais et voila le crime de M. Colaert
la soupe scolaire n'est donnée qu'aux écoles
congréganistes Yproises et non aux écoles
officielles.
Réponse les écoles gardiennes officielles
ne sont pas gratuites, pas plus que certaines
écoles gardiennes privées, et il n'y a que les
écoles gardiennes gratuites qui recoivent un
subside pour la soupe scolaire, et qui puis
sent en recevoir
Est-ce clair
M. Colaert a pourtant un tort. Ce tort,
nous allons le faire connaltre paree que le
Progrès n'en ditrien.
Itnaginez vous, confrère, que M. Colaert
n a pas consenti jusqu ici a faire disparaitre
du budget de la ville le subside de mille
francs pour la distribution de vêtements et
de prix aux écoles officielles, alors que ces
écoles recoivent déja, a elles seules, tout le
produit des fondations, même de celles
instituées par a'anciens chanoines, comme
l'a fait observer, avec beaucoup de justesse,
M. le conseiller Sobry, lors du récent vote
du budget de 1906.
Oui,M.Colaert est inconséquent,illogique:
II devrait favoriser les deux enseignements
primaires.
II laut quelques fois armer les hommes
contre eux-mêmes, et c'est pour cela que
nous sommes si grands partisans de la pro
position Woeste,et al'avenir M Colaert saura
que la ville ne pourra plus donner les
mille Irancs, inscrits au budget communal,
aux seules écoles officielles, pour distribu
tions scolaires de vêtements ou objets
quelconques d'habillement.
M. Colaert nous excusera d'avoir aussi
cassé du sucre sur son dos, et le Progrès
nous donnera sans doute raison.
A propos de soupe, le Progrès dit que
les écoles officielles sont des écoles natio-
nales onvertes a tout le monde, tandisque
les écoles que favorise MColaert sont des
écoles purement confessionnelles, partant
exclusivement cléricales
Or, les écoles catholiques recoivent tous
les enfants que les parents veulent leur
confier. Le choix de l'école appartient aux
parents, et,sïl faut en juger d'après le nombre
des élèves des deux genres d'écoles, les
écoles privées ont, beaucoup plus que leurs
concurrentes, Ia confiance des parents.
A Ypres, la population des écoles gardien
nes adoptées s'élève a plus de 800 enfants.
Ajoutez y le nombre des élèves fréquentant
les autres écoles privées, et vous constaterez
que les écoles gardiennes officielles n'ont
pas le dixième de la population scolaire.
Lequel des deux enseignements est done
le plus national, le plus populaire, le plus
méritant
Le Progrès reste sourd et muet au sujet
de la question des finances. C'est sans doute
pour cela qu'il parle soupe et qu'il nous
dédie des Alexandrins..lillois.
Parmi les nombreuses fêtes données eet
hiver au Volkshuis, nous devons une men
tion toute spéciale au Concert de Dimanche
dernier.
Notre Fanfare Royale y prêtait son Con
cours et s'est fait applaudir par l'excellente
execution des divers morceaux. Notons j
spécialement la belle fantaisie sur Rigoletto j
de Verdi.
La Chorale Yproise VOrphéon avait bien j
voulu re'pondre a l'appel des organisateurs i
par 1 exécution de deux beaux choeurs les
esclaves de Saintis et la violette de Paliard. j
Nos sincères félicitations aux chanteurs j
pour la bonne interprétation de ces deux
belles oeuvres musicales.
Notre jeune violoniste M. Lucien Ver-
haeghen a charmé l'auditoire par son jeu
souple, sa bonne méthode et ie bon choix de
ses morceaux.
Saluons en nos jeunes concitoyens A.
Cilor et V. Hof des clarinettistes d'avenir,
en Gust. Verdoene un saxophone Alto trés
méritant.
Monsieur Eugène Verstraete, le réputé
directeur de la Fanfare Royale, a bien voulu
couronner le succès de cette fête en chantant
de sa belle voix de ténor 1 'Air de Joseph de
Méhul et la suave mélodie flamande Moeder
huis de Blaes. Rappelé avec enthousiasme, il
s'est prêté aux exigences de l'auditoire ravi
en chantant une délicieuse romance de Alph.
Wybo.
N'oublions pas M. G. Desramault, l'ac-
coinpagnateur aussi méritant que dévoué.
Done fête charmante, qui fait honneur
aux organisateurs, et spécialement a l'infati-
gable M. l'Abbé Neuville.
Lundi soir, le Réverend M. Bruloot, le
zélé directeur du pèlerinage annuel des
Flamands a Lourdes, a sucaptiver pendant
deux heures environ l'attention de son nom-
breux et distingué auditoire.
Alorg que des projections parfaitement
réussies faisaient revivre aux yeux des spec-
tateurs les sites pittoresques, les lieux
bénis et les scènes émouvantes du pèleri
nage la voix vibrante de l'éloquent confé
rencier faisait battre tous les ceeurs,
ranimant chez beaucoup les douces émo-
tions qu'on avait éprouvées a Lourdes
faisant naitre chez beaucoup d'autres le
désir d'aller voir et sentir un jour aussi la
realisation miraculeuse des promesses de la
Vierge Immaculée.
Les chants de Lourdes, répetés par tout
l'auditoire ont vigoureusement retenti dans
l'immense salie du Volkshuis, faisant un
joyeux écho aux paroles éloquentes du
Réverend M. Bruloot.
Nous croyons être l'interprête de toute
l'assistance en disant de tout coeur au
conférencier:
Merci et au revoir dans notre Volkshuis.
Séance publique du samedi, 3 Février 1906
a 5 heures du soir.
Présents MM. Colaert, bourgmestre
Struye, Vandenboogaerde, échevins Fiers,
Vanderghote. Vandenpeereboom, Bouquet,
Sobry, Iweins d'Eeckoutte, Lemahieu, con-
seillers Boudry, chef de bureau, ff. de
secrétaire communal. MM. Fraeijs,
et D'Huvetter, empêchés, Begerem, et
Vandevoorde, encore malades s'excusent de
ne pouvoir assister a la séance.
De la verification de la caisse communale,
il résulte que la situation est celle-ci
Recettes,495.910 fr.15 dépenses 408.552fr.
81. Excédent, 87.357 fr. 34
Le conseil approuve la location publique
du terrain communal bordant le chemm de
ronde, entre le chaussée de Menin et le
bassin de natation.Ce terrain est transformé
en jardinets la location a produit 851 lr.,
soit 270 fr. de plus que la location précé-
dente.
Le contrat du ga\. Lecture est donnée
d'une lettre annon^ant que le Conseil des
mines approuve le contrat du gaz et rejette
le recours du groupe yprois et de M,
Valcke.