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QHHOMIQUÊ. YPROISE
A la Chambre et au Sénat
sJ^*xXi
Finances communales
Le clergé e» los elections
Les opinions d'un doctrinaire
Les nouveaux évêques
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f -ard V\,
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-fSq- K. i'una-
T- '"-union des
Y%ntes
^>£aERT
t VAN MERRIS
v&'-'M. THEVELIN
r) i-r.itiie ratifie avec enthousiasme cette
Le Consistoire
La discussion de 1'interpellation du citoyen
Vandervelde, a continue mardi dernier. Bien
que ce füt mardi-gras, les tribunes étaient
combles.
M. Verhaegen a défendu les missionnaires
contre les injustes attaques de la Commis
sion d'enquête.
Le citoyen Bertrand a ensuite attaque' le
système financier de l'Etat independant qui,
depuis 1901, a emprunté 80 millions.
M. Woeste a accuse' M. Vandervelde de
parti pris. II a fait 1 eloge de l'oeuvre afri-
caine du roi et dit sa confiance dans l'admi-
nistration congolaise, pour re'aiiser les re'for-
mes réclamées. La Belgique n'a pas d'ailleurs
le droit d'intervenir dans les affaires inté-
rieures du Congo, qui est un état libre.
M. Coifs, représentant catholique de
Bruxelles, a attaqué vivemeat l'administra
tion congolaise.
Mercredi, M. Lorand et M. de Smet de
Naeyer, ont pris part au débat le premier
dans le sens de M. Vandervelde, le second
en faveur de l'administration congolaise.
Jeudi, M. Beernaert a défendu un ordre
du jour, qu'il avait déposé, et par lequel la
Chambre rendrait hommage a tous ceux qui
se sontdévoués a l'oeuvre du Congo, mani-
festerait sa confiance dans la commission
chargée d'élaborer un programme de re'for-
mes et exprimerait le désir de discuter au
plus tót le projet de loi, déterminant les
rapports cntre la Belgique et le Congo.
Le projet d'An vers, a été discuté Jeudi au
Sénatplusieurs orateurs en ont pris la
défense. M. Hendrickx, député socialiste, a
parlé contre le projet.
V - ,:V
"el'S
f
Agnation.
j.vi. Thevelin demande la parole, et dans
an langage élevé et empoignant il declare
accepter avec reconnaissance la candidature
qu'on lui offre, et avec une légitime fier té la
troisième candidature qui sera particulière-
ment la candidature de combat. 11 luttera
done, fidéle a son programme catholique
déja connu, et s'il tiomphe Et pourquoi
le triomphe catholique serait-il plus difficile
a Ypres, que celui qu'escomptent nos adver-
saires a Ostende, a Bruges et Courtrai
s'il triomphe, il prendra en mains tous les
intéréts de nos populations, mais surtout de
la classe agricole a laquelle, par naissance,
il est plus attaché, et qui aurait le plus
a souffrir si jamais le parti libéral-socialiste
arrivait au pouvoir.
Messieurs, nous serons sur la brêche, a
bientót, au revoir 1 (vifs applaudissements)
M. Van Merris, dont chacun connait
l'admirable dévouement, s'élève, heureux,
dit-il, de constater qu'on veut de ses services,
et décidé de continuer a se sacrifier de corps
et d'ame a ses commettants. (vive appro
bation)
II détaille brièvement mais admirablement
les programmes des catholiques et des libé-
raux et conclut a la nécessité d un engage
ment formul a prendre par tous les membres
délégués présents a entamer vigoureusement,
a conduire triomphalement la lutte pour
remporter le troisième siége.(BravoBravo
Enfin M. Colaert avec une verve entrai-
nante, avec l'autorité d une carrière bientót
jubilaire comme représentant du parti catho
lique d'Ypres, parcourt et défend tous les
points du programme catholique, fustige lea
astuces et les audaces de nos adversaires,
fait ressortir le langage tristement éloquent
des événements qui se passent actuellement
en France, invite au travail énergique tous
les comités et chacun de leurs membres. II
y va du triomphe plus complet du parti
catholique il y va du salut même de la
Patrie. (longues acclamations)
Excellente réunion de fort bon augure
pour la lutte et les élections de mai prochain.
Vendredi, la Chambre a terminé l'inter-
pellation sur le Congo, par le vote de l'ordre
du jour Beernaert, dont nous parions plus
haut. Cet ordre du jour a été voté par 80
voix contre 5q abstentions.
Dans la même séance, un long débat,
auquel de nombreux orateurs, notamment
MM. Van den Heuvel, Colaert et Denis,
prirent part, s'est engage sur 1 'article ter du
projet de loi réglementant Ia recherche de
la paternité.
Finalement la Chambre adopte le texte
du gouvernement.
Nous avions constaté, avec M. le Bourg
mestre, que les finances de la Ville d Ypres,
étaient dans un état florissant.
Le Progrès nous avait répondu Je
crois bien, M. Colaert ne remploie pas le
produit de ventes d'immeubles, ni celui des
arbres vendus.
II ajouta même qu'ainsi on délapide les
ressources de la \ille.
Nous posames au Progrès une série de
questions auxquelles il s'est bien gardé de
répondre, et, entre autres celle ciEst-ce
que du temps de 1 administration commu
nale libérale on capitalisait ces produits
A cette question, notre confrère finit par
répondre Oui, l'administration libérale
a vendu quelques parcelies de terre, qui
i) ont produit l'une 3.238 francs et l'autre
250 francs, ensemble 3,488 francs. Si
l'administration d'alors n'a pas cru devoir
placer cette somme en titres de rente, c'est
que cette recette exceptionnelle était
trop peu importante pour être capitalisée,
et elle l'avait versée dans le fonds roulant
de la ville, ce en quoi elle a eu tort. Si
c'est la un pavé pour nos anciens amis,
comme dit le Journalil ne saurait les
blesser... n
Le Progrès a tout l'air de dire qu'il y a
de grauds et de petits pavés. En effetmais
en voici deux colossaux
1° Les ventes d'arbres dont, d'après le
Progrès, le produit a été gaspillé.
Savez vous combien il y a eu de ventes
d'arbres hors croissance, pendant les dix
dernières années de l'administration libé
rale
Je vous le donne en mille QUATRE
VINGT DEUX MILLE HUIT CENT
QUATRE VINGT SEPT FRANCS, VINGT
SEPT CENTIMES.
Quel gaspillage Quelle dilapidation 1
Oui, 82,887 fr. 27 de ventes d'arbres dans
les années 1880 a 1890 1 1 1
Et ces produits n'ont pas été placés 1
2" Et ceci est autrement grave l'admi
nistration libérale avait fait rentrer dans le
fonds roulant de la ville
A) La fondation Pauwels 1998 97
B) Caisse de secours des pompier» 12334.00
C) Fondation Vandenpeereboom 6413 88
Ensemble fr. 20.754.85
Comment le Progrès qualifiera-t il cet
acte la Gaspillage Dilapidation Quoi
nous attendons qu'il donne lui même le vrai
mot. Mais qu'il ne se borne plus a dire
en quoi I administration libérale a eu tort!!!
Et qui a reconstitué ces capitaux
C'EST L'ADMINISTRATION CATHO
LIQUE QUI A RECONSTITUÉ CES CAPI
TAUX 1 Si elle n était pas arrivée au
pouroir, ces fondations restaient dans les
fonds roulants de la ville
Ah 1 Ah 1 Progrèsparlez encore de
gaspillages.
Et savez-vous, confrère, comment vos
amis de l'administration libérale bouclaient
leurs budgets
Un exemple va vous l'apprendre, si vous
1 ignorez
S'il faut nécessairement, comme vous le
prétendez, remployer en rentes sur l'Etatle
produit et la vente de biens fonds, comment
s est-il fait que le budget de 1890préviten
recettes, sous Partiele 10, une somme de
32.000 francs comme vente d'immeubles,
SANS QUE LE BUDGET DES DÉPENSES
RENSEIGNAT LA MÊME SOMME COMME DE-
VANT ÊTRE AFFECTÉE A L'ACHAT DE
RENTE BELGE
Il est vrai que la vente d'immeubles n'a
pas été réalisée mais si les 32.000 francs
n'avaient pas été inscrits en recette, com
ment aurait on équilibré le budget?
Ah l'administration de M. Colaert équi
libré ses budgets au moyen du produit de
vente de terrains 1
Cela est inexact. Nous Pavons prouvé,
entre autres, pour 1906, oü il y a 10 000 fr.
pour vente de terrains et 7.00U francs pour
vente d'arbres, ensemble 17.000 francs. Et
la vente d'arbres est réalisée déja, et la
vente de terrains le sera dans le courant de
l'année. Et le budget se solde avec un
excédent de plus de 9000 francs. Et l'em-
prunt provisoire fait sur dépot de titres, il y
a trois et quatre ans, pour faire des travaux
de trottoirs et autres le long des routes de
l'Etat dans la ville, a été remboursé. Et il
y a un excédent de recettes considérable
que tout le monde peut constater et connait.
Ah 1 M. Colaert inscrit de grosses som
mes en dépenses pour des^travaux que 1 on
n'effectue pas 1
Est ce lui, par exemple, qui, en 1881, a
prévu au budget une somme de30,000 francs
pour la construction d une fontaine, travail
qu'on n'a pas effectué de 1882 a 1890
Le Stand 1 Oui, le Stand, mais ie Stand
s'effectuera.
Nous contiuuerons notre étude, confrère,
et nous vous forcerons a avouer que 1 état
financier de la ville est prospère.
Votre réponse, s'il vous plait, a 110
autres questions de l'autre jour.
Le Progrès a donné dans ses colonnes
l'hospitalité a une lettre de Comines, lettre
qu'il declare intéressante et qu'il s est fait un
devoir d'insérer paree qu'elle re'pond en tous
points a sa manière de voir dans la question:
Le clergé et les élections.
Cette lettre nous intéresse aussi, et bien
vivement 1 Tout d'abord elle nous retrace le
portrait du vieux doctrinaire, précieux spe
cimen pour le musée des antiquités libérales.
ensuite elle nous édifie sur la mentalité des
libéraux,rédacteurs et lecteurs du «Progrès».
Nous avons beau fouiller cette lettre
politique, pas moyen d y découvrir un seul
argument qui puisse entamer la thèse soute
nue par le Journal d'Ypres» au sujet du
röle du clergé dans les élections.
Toutes les considérations, toutes les jéré
miades de cet honorable correspondant du
k Progrès», avouant bien modestement que
c'est en villageois qu'il parle,constituent une
preuve manifeste qu'il est entiché de cette
infirmité, dont le parti de la Science et de la
Lumière s'est fait une spécialitéL'igno
rance de la question.
11 nous parle d'élections et de politique de
village alors qu'ils agit d'élections legislatives
et de politique du pays. Cet homme est bien
de son village Avocat, ah passons au
déluge... 11 s'agit d'un chapon
Le brave homme. qui met sa plume au
service du Progrès», rompt une lance pour
défendre du reproche d'hostilité a 1'égard de
la religion catholique,le programme lib ér al.
Hélas! le pauvre homme fausse compa
gnie a la logique et au bon sens 11 s'efforce
de démontrer doctoralement que le program-
me libéral n'est pas hostile a la religion.
Remarquez cette lumineuse démonstration
Les libéraux sontpartisansdel Indépendance
du pouvoir civil, de l'enseignement obliga
toire, du service militaire obligatoire, du
suffrage universel. - - Done ils ne sont pas
hostiles a la religion catholique. Quelle
preuve Autant vaudrait dire, en profitant
du texte de la lettre de ce brave villageois,
Monsieur X lit le Progrès se dit catholi
que pratiquant, partisan de la tolerance
religieuse, ennemi de l'assiette au beurre...
Done il n'est pas domicilie a Comines! Voila
pourquoi votre fille est muette 11! Ignorance
ou duplicité, ce raisonnement de notre Pic
de la Mirandole
Devine si tu peux ou choisis si tu l'oses,
mon vieux doctrinaire
A notre avis, le zélé correspondant du
Progrès s'amuse peut être a jongler
avec les mots. C'est le procédé coutumier des
esprits forts, et, en faitde politique, le Pro
grès ne dédaigne pas la piperie des mots.
Indépendance du pouvoir civil, enseigne
ment obligatoire,service militaire obligatoire:
ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille
Un petit examen de conscience libérale
jette sur tous ces points une sinistre clarté.
Je m'empresse dedéclarer.disait M.Bara,
le 22 novembre 1865 au congres libéral, que
je suis partisan de la séparation radicale de
l'Eglise et de l'état. M. Dolez, patronnant
le jeune ministre de la justice, accepta aussi
tót la déclaration qu'il venait de faire et
proclama, au nom de son parti et avec son
assentiment même bruyant, la séparation de
l'Eglise et de 1'Etat comme le principe fon-
damental de la gauche. Ce principe fait
partie du programme de l'association libérale
de Bruxelles il y fut inscrit, article 32, dans
la réunion de cette association tenue en mars
1870, sous la présidence du fossoyeur le F.-.
Van Humbeek.
Mais la séparation, c'est la rupture et la
rupture compléte entre l'Etat et l'Eglise.
Quant aux conséquences de cette rupture, la
France se charge actuellement de nous les
faire connaitre et pas une protestation ne
s'élève dans la presse libérale des ricane
ments, des blasphemes, des aspirations
d'apaches, un silence plein de laches com
promissions, c'est tout Et, cependant les
conséquences de pareil système sont écceran-
tes ce sont des autorités sans Dieu des
lois sans morale des écoles sans religion
des prêtres sans droits lEglise sans bien,
sans temples a elle et sans cimetières. Ainsi
done séparation absolue de 1 Etat et de
1 Eglise dit l'article 3a du susdit program-
me libéral, et par mesure immédiate
A) Sécularisation compléte de enseigne
ment public d tous les degrés.Quelle géné
reuse application du principe tant vanté de
la liberté de conscience
religieuse II??
B) Suppression des exempions, en ma~
tière de milice, a raison des cultes. Done les
cures sac au-dos Quels égards pour le
recrutement du clergé et quels soins pour
laisser le prêtre a l'Eglise
Comme 1 on bat la grosse caisse en faveur
de 1'enseignement obligatoire il est nécessaire
de puiser quelques renseignements chez des
autorités libérales. M Buis, president de la
Ligue de l'Enseignement, qui a attaché le
grelot a cette fameuse formule de l'enseigne
ment obligatoire a lait, il y a quelques jours,
en finissant un discours, cette déclaration
significative Si nous étions au pouvoir,
nous rendrions l'école la'ique, paree qu'élle
doit être accessible a tous et que la laicité
est l'essence de l'Etat moderne. Entends-
tu, fidéle disciple de 1 immortel Alphonse?
11'y a dans ces trois lignes tout un program
me de guerre religieuse comme en France.
M. Buis a beau ajouter que son école la'ique
ne serait pas obligatoire nous savons,
instruits par le passé, que tous les efforts de
la secte, qui inspire et conduit le libéralisme,
tendent a Ia destruction de tout enseignement
librea la negation de toule liberté d ensei
gnement pour les catholiques et d l'instaura-
tion d'un enseignement officiel la'ic, eest d-
dire athée. Ce que M. Buis nous promet si
les libéraux revenaient au pouvoir, c'est une
guerre scolaire plus violente et plus acharnée
qu en 1879 Aussi les catholiques en sont-ils
partout avertis et puisqu'il y va des intéréts
de l ame de leurs enfants et de leur sainte
religion,ils auront soin,de concert avec leurs
prêtres dévoués, de veiller au bon grain 1
Nous est il permis de faire une simple
proposition a ce villageois que patronne le
Progrès et qui, u liberal d'opinion et catho-
lique de religion, s'est toujours efforcé de
u suivre les preceptes de Celui qui mourut
sur la Croix.
Nous lui disons Janus, verrouille bien
ta porte, afin que personne ne te surprenne
dans les effusions de ta piété. Entends tu
cette parole du Christ aux autorités suprêmes
de son Eglise. Celui qui vous écoute
m'écoute celui qui vous méprise me
me'prise. Puis, Janus, lis lentement ces
condamnations infaillibles de ton Chef au
nom du Christ Nous condamnons la
séparation absolue de 1 Eglise et de l'Etat
comme étant une doctrine tout a-fait
contraire a la doctrine immuable de
1 Eglise catholique et a ses droits sacrés,
«-comme profondément injurieuse k Dieu,
qu elle renie officiellement, violant le droit
naturel, contraire a la constitution de
l'Eglise, effensante pour le St Siège, pour
l'Episcopat, le clergé et les catholiques.
Va maintenant, Janus, entre dans la vie
publique et, si tu en as le triste courage,
pactise avec les ennemis de ton Christ mais
ta conscience te dira Pauvre caméléon, il
n'y a pas en toi deux hommes responsables
de tes actesle chrétien, qui s incline
respectueusement sous les décisions souve-
raines de l'Eglise dans la vie privée et, le
citoyen, qui ue relèverait que de la raison
individuelle, qui n'aurait a compter qu'avec
les lois de 1 Etat et l'opinion publique.
Etrange erreur que la tienne, erreur qui brise
l'unité de la vie humaine en y introduisant
une perpétuelle et inexplicable contradiction!
Chrétien et citoyen tu paraitres d'une pièce
au tribunal de Dieu 1
La morale de cette intéressante lettre
La voici N'avez vous jamais remarqué un
vieux mendiant aveugle, que conduit cha-
ritablement, en le tirant par leur laisse
d'union, un chien qui voit plus clair que
lui Je ne sais les rencontrer sans songer
au vieux parti de nos aveugles doctrinaires,
attachés désormais au chien radical et
toujours tirés plus loin par lui.
II y a cette difference toutefois que sur
nos trottoirs, Ie chien joue le róle intelligent
de l'homme et conduit son compagnon a
l'écart des trous et des chutes, tandis qu'en
politique, c'est toujours vers le trou ou la
bouche d'égout que le mauvais chien entralne
l'aveugle, et que celui-ci suivant fatalement
l'autre, c'est toujours dans leur association
ou cartel l aveugle qui fait la béte vous
verrez qu'il finira par disparaitre dans
l'égoüt. Avis aux intéressés Sans rancune,
n'est-cepas, mon brave villageois.
UNE CHARRUE CROYANT EN DlEU.
Rome, 21 février. Le Pape a tenu, ce
matin, a onze heures, dans la salie consistori
ale, le Consistoire secret pour la nomination
des 19 évêques francais, dont quinze nou
veaux, de Mgr Mercier, ancien supérieur
de l'Instituf de Louvain, nommé archevêque
de Malines, et des autres évêques de
nationalité italienne ou autrichienne, dont
quelques-uns avaient déja été nommés par
bref.
L allocution de Sa Sainteté a été paraphrase
et le commentaire de l'Encyclique. Le Pape
a exprimé encore une fois la douleur que
lui a causé la séparation du Saint-Siège et
de la France, fille ainée de l'Eglise. II a
réprouvé sollennellement et a condamné,
devant le Sacre'-Collège, cette loi comme
injurieuse pour Dieu, contraire a la Consti
tution divine de l'Eglise, lésant la liberté et