:4 les plus
'-Ji borner.
En Eranee
A itlgésiras
A Biarritz
En Hussie
En Italië
Au Beau pays de France
Nos combistes
Au Séaat et a Ia Chambre
Failiite üe l'instruction obligatoire
Fiches
XXe Siècle.
Üélateur flétri
Admirez
auto-
.(jours (admirez
*»ts$Knre espère que
- - Rome et réfrénera
V
,-,-vV mauvais aloi, nous sommes
r-- X* f
o" *"e lui soumettre, car sa montre
les exemples et les declarations de
inteté Pie X.
c ^"Sollicité de permettre a don Cerutti, un de
ses cures, d'aller a Palerme faire de la propa-
gande en faveur des caisses rurales, le
Cardinal Sarto hésitait, car cetait eloigner
le curé de son village oü allaient avoir lieu
d'importantes élections.
Or, le Cardinal estimait que le devoir du
curé était de prendre part a la lutte elec
torale et dexciter les électeurs a bien voter
Lequel devait l'emporter, le devoir politique
retenant le curé auprès des urnes, ou le
devoir social l'appelant aux caisses rurales
Le patriarche sut concilier ces deux devoirs
dans une decision aussi sage que spirituelle
dont il faisait part aux siciliens
Venise, 4 Juillet i8q5. Meschers amis,
j'avais préciséinent decide que don Cerutti
n'irait pas a Palerme, car le dimanche, 21
courant, il y a a Gamtarare les élections
administratives, et je voulais qu'il ne man-
quat pas, lui non plus, pour exciter les
électeurs a la lutte qui se prépare la aussi.
Mais, a la fin, je n'ai pu résister aux prières
de M. Paganurzi. Done, a la condition que,
mercredi 16 courant, il sera de retour,
vivant ou mort, de la Sicile, hier je lui ai
accordé la permission de partir. Voce
della Venta
Le Cardinal Sarto fit plus et se jeta lui-
mêtne dans la lutte, aux elections municipa
ls de Venise. en i8g5. 11 soutint avec ses
amis un programme qui défendait résolu-
ment les libertés religieuses. Les radicaux
iurent chassés de l'hotel de ville oü ils ne
sont plus rentrés.
Aux dernières élections de Venise en
1901pour bien marquer d'oü venait le tri-
omphe, on alia le célébrer sous les fenêtres
du patriarche qui fit un discours.
Dans son premier Consistoire, Pie X
affirme que, pour remplir sa mission souve-
raine, il lui sera nécessaire de diriger
dans ia voie et la regie de 1 honntêeté tous et
chacun, aussi bien dans la vie publique
que dans la vie privée, et mème dans I'ordre
social et politique. lNous savons bien, ajoute
3a Sainteté,que nous en offenserons queiques-
uns, en disant que nous avons a nous occuper
aussi de la politique,Mais tout appréciateur
exact des choses comprendra que le Ponti/e
ne peut séparer les choses politiques du
magistère de la foi et de la morale qu il
exerce. Or, cette connexion des choses de
la morale et des choses politiques n'existe-
t-eile pas, quoique a des degrés divers, pour
tous ceux qui remplissent une lonction dans
la hiérarchie ecclésiasuque
Est-ce clair? Qu'en dues vous, confrère?
Voila ce que c'est d'avoir toujours un curé
sur le nez, on devient hargneux et Ion prend
ses bas pour ses souliers.
Le rédacteur des grands jours aurait-il
soup^onné qu'il invoquait si mal a propos
contre le clergé, l'autorité du Pape Nous
l'ignorons toujours est-il que, en finissant
son appel hypocrite a la paix, il descend
des sommets de l'idéalisme dans les bas
fonds de la politique Combiste». 11 fonce sur
le clergé comme un vulgaire agent du fisc
Quantum mutatus ab Ulo C'est le clergé
politicien qui a fait le combisme (Qui
veut noyer son chien 1 accusse de la rage I
Qui dit bataille, s'écrie M. Homais, dit
défaite et dépouilles. II ne fallait pas jeter
la religion dans la mêlée, si on voulait lui
épargner les coups qui pleuvent dans toute
mêlée. Les doux agneaux Nous voila
düment avertis. II est done bien vrai qu'au i
fond de tout liberal, quelque placide qu'il
paraisse, il y a un Dioclétien qui sommeille 1
Ces déclarations pleines de menaces, cette
approbation a peine voilée des brutalités des
inventaires en France ne sont aujourd'hui
que des paroles, demain ce seraient des
actes. Grdce £l Dieu, en Belgique le clergé
est sorti du temple oü les libéraux se pro-
posaient de l'amadouer, de le vinculer, de
j'enfermer. Autour du clergé et du drapeau
de la Religion se sont groupés tous les vrais
défenseurs de I'ordre, de la Justice sociale et
de la vraie Liberté,et ils marchent de victoire
en victoire. S'il plaït aux libéraux de pré
tendre que le clergé est lame de cette
magnifique organisation qui a fait des catho-
liques beiges le parti le plus puissant et le
plus respecté du pays, nous nous garderons
bien de dénier aux prêtres beiges leur plus
j beau titre de gloire. Callottin.
j Le nouveau ministère est officiellement
constitué sous la présidence de Barrien.
On remarque 1 incoherence des idéés
personnelles des membres du nouveau cabi
net, qui contient toutes les nuances, des
modérés jusqu aux socialistes. Cela donne
du nouveau cabinet, 1 idéé d'un syndicat
d action électorale dont les véritabies chefs
sont Clémenceau et Briand. Ceux ci ont
déja réussi a faire accepter leur formule pour
l'application de la loi de séparation.
D une manière générale, il a été décidé
que le gouvernement «poursuivrait l'applica
tion inmterrompue de la loi, avec autant de
fermeté dans i excécution que de manage
ments dans la forme
Chose curieuse, c'est pour setre exprimé
dans ces termes, a peu de choses prés, que
Rouvier a été renversé par une majorité
dans laquelle se trouvait Bnand.
Comme procédés d'exécution, Clémenceau
a préconisé i° Poursuites contre quiconque
serait suspect d'avoir excité les cathoüques a
la résistance 20 Suppression de l'indemnité
des prêtres, qui n auront pas réussi a rendre
l'inventaire possible, dans leur église.
en France, n'a pas donné ce quena
daient ses parrains. Voila cette preuve a
par 1'Italie. Ne nous payons pas de mots.
Voyons la réalité. L'instruction a fait c
grands progrès en Belgique. Elle en ai
encore tous les jours. En fera-t-elle davan
tage si Ion établit dans notre pays lobliga
tion scolaire C'est une question. Les pro
moteurs de cette réforme ont dans tous les
cas le devoir de dire sans ambages quel.e
sanction ils veulent donner a la loi qu ils
réclament. L amende ou la prison Jusqu a
présent, ils sont restés sourds a toutes les
questions que nous leur avons faites a ce
propos. C est peut être prudent, mais ce
n'est pas loyal.
La situation est de nouveau devenue
moins bonne
Le désaccord subsiste entre les Francais
et les Alfemands sur deux points trés impor
tants 1° 1 A.lemagne 11e veut accorder a la
France que deux parts du capital de la
banque et M. Revoil en réclame trois
20 1 Affemagne veut placer a Casablanca des
officiers suisses que commanders 1 inspec
teur général de la police, tandis que la
France ne veut pas de ces officiers suisses et
demande des officiers francais et espagnols
comme instructeurs de police a Casablanca,
de mème que dans les autres ports.
Les esprits sont moins optimistcs qu'après
la séance de samedi en voyant persister ce
différend. Et les Francais ont le droit dêtre
inquiets après toutes les concessions que
nous avons déja faites, si 1 Allemagne ne
veut pas céder sur ces deux points capitaux,
allons-nous accepter un arrangement pénibie
pour notre amour propre et dangereux pour
nos intéréts? ou préférons-nous une rup
ture fêcheuse aussi
Cruellc énigme 1
Edouard VII, a recue dimanche a Biarritz,
la visite de son tutur neveu, le roi d'Espaené
Alphonse XIII.
Les rois de Portugal et de Suède viendront
a Biarritz, dans la seconde quinzaine de
mars, enfin on parle de la visite prochaine de
Léopold II et du roi de Saxe.
Vers la fin de mars, Alphonse XIII se
rendra aux lies Canaries ensuite il compte
rendre une dernière visite a sa financée a
l ife de Wight.
Le gouvernement russe continnue a pré-
parer fes élections a la Uouma eninter-
disant toutes réumons électorales et autres
des partis non autocratiqües. On estime que
dans ces conditions, 1 institution de la
Douma ne sera qu un leurre et que le mou
vement agraire, ie mouvement politique, le
mouvement ouvrier pourraient bien se ren-
contrer a 1 occasion de la réunion de la
Douma et s'unir pour une action decisive.
L'idée a été lancée par le corps professoral
italien d une association nationale pour com-
battre ce que les italiens appeilent «l'analfa-
bétisme ou l'état d'ilfettré, c est-a-dire
1 ignorance de toute instruction primaire.
C est une plaie honteuse en Italië. Plus de
dix millions de personnes, de sept ans et
plus, 11e savent ni-lire ni écrire. L instruction
obligatoire est inscrite dans la loi, mais la
loi reste iettre morte.
L association nationale qu on rêve de
fonder fera appel au zèle et au de'vouement
des particuliers pour suppleer a l'insuffisance
et au manque d application de la loi. On
ouvrira des cours spéciaux pour les ïllettrés,
des écoles du soir et du dimanche, des chai-
res ambulantes, etc.
Avis done aux na'ifs qui comptent sur
l'instruction obligatoire, législativemsnt éta-
blie, pour extirper l'ignorance Nous
avons démontré que l'instruction obligatoire,
Les abominations de la délation franc-
maqonnique continuent a s étaler dans la
presse francaise. Cette besogne de salubrité
publique est entreprise au bon moment a la
vrille des élections, elle démasqué les séides
honteux du 11 Bloc elle les dénonce aux
honnêtes gens et a leurs victimes. La publi
cation se fait méthodiquement, département
par département on imagine sans peine
quel coup elle porte aux tyranneaux ma^on
niques de province et quelles armes y puise
1 opposition. Les journaux francs maconni-
ques affectent vainement 1'indiÖ'érence leur
dépit crève malgré tout, quand telle ou telle
fiche est particuftèrement ignominieuse. Eu
mème temps que la publication des fiches de
délation sur fes officiers se poursuit, 1 Eclair
commence celle des fiches civiles. Tout les
dossiers de la Vadecarderie du a Bloc y
passeront.
Le Conseil municipal d'Orléans, par ii
voix contre 3, a flétri ia conduite de M.
Longaud, directeur de 1 école primaire supé
rieure de cette ville, auteur des fiches de
délation.
L ordre du jour vote declare que le main-
tien de ce personnage a son poste est désor-
mais impossible, et comporte, en outre, le
voeu 1 qu a 1 avenir, 1 autorité académique
ne place a latète des établissements d instruc- j
tion que des hommes d'une correction et I
dünc loyauté éprouvées.
Décidément, les casseroles officielies
recoivent de terribles bosses.
Admirez cette fin de législature... On
dirait la fin d'un régime 1
On se déteste, on se dénonce et on se bat
partout.
La démocratie se détache de notre Répu-
blique parfementairc et bourgeoise. Notre
idéal de liberté et de fraternité lui devient
indifférent elle s'enróle dans le socialisme
ets'cxalte pour la guerre des classes.
Les cathoiiques qui nous faisaient confi-
ance lis sont queiques millions et qui
nous soutenaient dans la lutte contre les en-
treprises révolutionnaires, se retournent
aujourd hui contre nous. Ils s'organisent, ils
s'arment pour résister a nos lois et pour
attaquer nos institutions.
Dans l'armée,les meillcurs se découragent.
Ils se voient livrés sans defense aux secrètes
dénonciations. Le mérite est ridiculisé, la
bassesse est lécompcnsée. Tandis que la téte
succombe sous les humiliations, le corps est
ïnfesté d antimilitarrsme.
Au Parlement, une majorité gavée de
politique atimentaire, digère, héoétée. Gom
me a une hn de lepas, fes convives sinju-
rient. fis entendent confusément la révolu-
tion qui monte, et ils 11 osent pas regarder
par ia fenêtre ie chaos et ie désordre qu ils
ont déchaïnés. Et pour calmer la révolte qui
gronde et pour garder a tout prix leur place
au banquet, lis envoient au peupie, dont ils
ont allumé 1 appétit, ia viande creuse des
réformes sans consistance et des promesses
sans crédit. La déception n en sera que plus
vive et la révolte plus violente. Qu'importe,
pourvu que la majorité ait un répit d'un
jour.
Personne n'ose penser a demain.
(REP. FRANf
(suppression du crucifix dans tout édific
public, rappelant le blame solennel du Sair,^
père a Facte déplorable de la séparati0n j
l Eglise et de l'Etat, M. Dewandre a faj;
observer, avec une satanique lierté, qUe
reproches, les libéraux beiges les avaient
déja, en partie, mérités et que leur re'Ve
était d'encourir un jour semblable répr0ba
tion du vicaire de Rome.
Tout cela, a t-il dit, sont des jalons
posés pour arriver a la séparation comply
et officielle. De ces jalons nous en avinn
nous aussi, placé autrefois queiques-Uns'
Ils ont été en partie renversés pendant Cej
21 années de domination cléricalema's
nous les aurons bientöt plantés a nouveau
Nous aurons amené la séparation.
En terminant, je fais un voeu, c'est qU ün
jour, pour nous aussi Beiges, le pape
Rome accouche d'une vaine ency clique.
Et nous aurons écarté le joug de Rome
joug sous lequei aucun progrès ne peut être
réahsé
L'aveu est brutal. C'est une declaration
de guerre a l'Eglise, a la religion. R0s
blocards veulent faire de la Belgique ce que
leurs conge'nères ont fait de la France. Us
rêvent de de'chainer demain la persécution
religieuse ils crient bien haut qu'ils traque.
ront moines et religieuses, voleront les biens
du clergé, imposeront 1 enseignement neutre
et athée, chasseront le Christ des écoles et
des tribunaux....
Et ces Messieurs la osent se plaindre
paree que le clergé s'occupe a défendre ces
causes sacrées dont il a la garde, et quil ne
veut pas accepter pour lui le röie de dupe
oü le role de déserteur.
Odieux tartufes, ils déclarent la guerre a
la religion, et ils ont 1 impudence de repro-
cher aux pasteurs de sauvergarder leur
leur troupeau et de crier au loup
L'Indépendancebeige se réjouit a la pensée
que,en cas de succès des menées de la Franc-
inaconnerie, les cathoiiques beiges seraient
traités comme le sont les cathoiiques francais.
Le youpin qui tient la plume écrit
En Prance on va montrer aux hordes
fanatisées comment un gouvernement démo-
cratique doit faire respecter I'ordre de choses
établi sans pour cela recourir aux sanglantes
1 épressions qui font partie de ia méthode
réactionnaire.Si les élections de mai prochain
nous donuent un gouvernement de gauche,
celui ci saurait de mème tenir têie arec toute
l'énergie et toute la dignité désiraole a la
révolte des paysans qu on nous promet.
Ces ligues sont une véntable provocation
adresse'e par le scribe franc-macon a nos
cathoüques populations.
Répondez Monsieur
Bas les masques
NOL F.
Allez done chez les paysans, mais visière
levée et, désavouez votre ami et coliègue
a ia Chambre, Monsieur De Wandre, et le
grand organe du parti libéral, Indépendance
Beige.
Le moment est venu, Monsieur NOLF,
de vous expiiquer 1
Mardi, après queiques paroles de commi
seration de la part du Président et du
ministre des affaires étrangères, au nom
du gouvernement, a 1 egard des malheu-
reuses victimes de l'effroyable catastrophe de
Courrières, le Sénat a terminé la discussion
sur les travaux d'Anvers. Le vote final
donne 53 voix en faveur du projet contre 3i
votes hostiles et 11 abstentions.
Une déciaration a retenir j Le lendemain le sénat a discuté le projet
de loi sur la patente des sociétés.
Cette déciaration a été faite mercredi soir,
par M. Dewandre, député libéral de Char
leroi, un des amis politiques de M. Nolf,
dans un discours prononcé devant les
comités réunis de Ia Ligue et de 1 Association
libérale de Bruxelles.
Rappelant le passage de la dernière ency-
dique du Pape au peupie francais, oü Ie Sou-
verain Pontile désappiouve les dispositions
legislatives opposées a 1 inviolabilité du ma
nage chrétien, ou il condamne la laïcisation
des écoles et des hopitaux, l'obügation
faite aux ecclésiastiques de se soumettre au
service militaire, la spoliation des biens du
clergé, 1 abolition du serment judiciaire, la
Mardi, le Président de la Chambre a
exprimé les regrets ressentis a l'annonce de
la catastrophe de Courrières. Le gouverne
ment et toute la Chambre se sont associés a
ses paroles.
I uis les ministres ont répandu a une série
de questions et M. Francotte a éxposé les
mesures prises par le gouvernement p°ur
favoriser l'bygiène des mineurs.
Mercredi ont commenqé les débats sur Ls
concessions de mines ces débats porteront
sur le texte du gouvernement.