FA ITS Dl V F US 0' s Bières Anglaises STA*°r- Van Winsen J.FIËRS-LOUWYOK HENRI GHYSEL Le soutier» des jeu nes filles Baüleul- ileughebaert Marque Bentley ARCHITECTURE Projets de Plan et Devis Les Pilules Pink ous-officier prsusionné étant libre quelqius hen res par jour,demande place potir écrire o.: pour surveilier. Conditions trés n vac (accuses. S'adres ser au bureau du journal. SCOTCIJ, EXTRA-STOUT, PALE-^LE FEATURE DECORATIVE Décoration du dernier genre. Légèrea et solides, a l'huile, a La colle. a la Fresque pour tout le bêtiment. FAUX BOiS et marbres trés soignos, Décoration spéciale pour Salons en tous styles. Paysages légers ef humoristiques pour Verandas, Salles a manger, Vestibules, etc Lestenaent. enievés et a des pris défiant toute concurrence ENTREPRISE do tous travaux de Peinture Y JR E auticleTde'^pinières R0SIER3 CONIFÈRES JARDINS P OISSON NERÏF, YPRES Poissons fins et ordinaires Ilultres lrequalilé Cr< vettes de riiankenberirhe. J'eus l'explication de cette surprenante transformation, a bout portant. Ah I mon cher Paul, dit-il, comme c'est bien de ta partdetre venu figure tot que je me marie dans trois semaines. II me narra toute l'histoire de ses fian- gailles, me dépeignit sa future sous toutes les couleur» de l'arc-en ciel... il en aurait bien invente' de nouvelles. Comme j'étais son ainé et point égoïste, je le félicuai de tout coeur, et sur ses pressantes instances, je promis d'assister a ses noces. Justement j'avais remarqué, large ouverte sur la table, une lettre a ia future madame Ladeuze. Elle débutait ainsi Chère et adorée fiancée, je compte fébri- lement les minutes... et elle continuait sur le même ton, quatre pages durant. Pierre me la lut toute entière, sans me faire grace d'un mot. La lecture finie, le front de Pierre Ladeuze prit un pli douleureux. II n'y a pas de roses sans épines, dit-il dans un soupir. Me Rochebrune, veuve et ancienne amie de ma sainte mère défunte, m'adresse une lettre toute de dénigrement systématique contre ma fiancée. Aussi, je lui ai rivé son clou. Ecoute plutót. Et puis, sans m en demander la permis sion, il me lut son épitre a Me Rochebrune Miserable bavarde, quel fou ai je done été de mettre ma confiance dans une chipie de ton espèce...»et cela continuait sur ce ton, tout comme la lettre a la chère fiancée jusqu'au bout de la quatrième page. Cette seconde lecture terminée, Pierre Ladeuze tira sa montre, qu'il consulta. II est temps, dxt-il. Vivement il écrivit sur deux enveloppcs trés parfumées, l'adresse de Me Rochebrune et celle des parents de sa fiancée, plaga chacune d'elles sur une lettre ouverte, et m'entraina. Mon cher Paul, dit-il, je les mettrai a la poste ce midi... Ah crois-moi, ce sera une fiére noce. Le dimanche suivant, Pierre Ladeuze, tout guilleret, se rendit chez sa fiancée, oü il était attendu a diner. La vieille servante, qui vint lui ouvrir, ui fit voir une figure aussi sombre qu une ournée de brouillard Monsieur, Madame et Mademoiselle n'y sont pas, «Monsieur». La vieille, a laquelle Pierre avait pris l'habitude de graisser la patte, avait couiume de le traiter de Monsieur Pierre et ce Monsieur sec et brutal lui tomba sur la tête comme une massue. Furieux, il retourna chez lui, oublia de diner, se coucha tót, ne dormit point, et le lendemain se leva la tête lourde. Le facteur venait de passer, lui apportant une lettre de M' Rochebrune. Elle y disait Cette lois-ci, c'est fort bien, mon cher Pierre, tu ne mavais pas, jusqu'ici, habituée au papier parfumé,encore moins aux paroles tendres... Pierre comprit tout. II avait dans son incorrigible distraction, glissé la lettre destinée a sa fiancée dans l'enveloppequi portait 1 adresse de Me Roche brune, et vice versa. Heureusement, Pierre Ladeuze a trouvé une bonne fee,qui a fait disparaitre les elfets de sa malencontreuse étourderie. Et maintenant, quand je rends ma visite annuelle a mon ami, eest madame qui me dit, avec un adorable sourire Voyez vous,Monsieur Paul,nous n avons été brouiilés qu'une fois et c'était avant notre mariage. Et c'est la bonne fee raccomodeuse qui a été marraine de leur petite filie, sans oser dire moi aussi, j'aurais bien voulu ètre madame Ladeuze. Adorable coeur, va Paul Lacroix .«-atóta-'w.».-- LA MUTUALITÈ. - La société de se- cours mutuels Katholieke Ziekentroosta tenu, dimanche après-midi, dans la salie de milice, a l'Hótel de Ville, son assemblée générale statutaire. Le vice-président, M. Henri Delva, en l'absence de Monsieur Fraeijs, qui s'est excusé de ne pouvoir présider la réunion annuelle, occupait le fauteuil de la Présidence, entouré de MM. Jules Baus, secrétaire et G. Werbrouck, trè3orier, et les autras membres du bureau administratif. Un grand nombre de membres assistent a la réunion. Des tapports présen- tés.il résulte que la société vieut d'accomplir la vingtième année de son existance. elle compte 68 membres pvotecteurs et honorai- res, 246 membres actifs, et possède un capital de 24.749 fr. 96. La situation finau- cière, qui porte en recettes 4.489 fr. 12 eten dépenses 2.893 fr. 25, avecun excédent de 1.595 fr. 87, est excellente, quoique, depuis cette année, les membres aient été iudemni- sés depuis le deuxième jour de maladie. 52 membres ont été malades il leur a été payé 807 journées et 12 demi-journées de salaire. 4 membres sont décédés, la société est interveuue dans les funérailles et des indemnités out été versées A leurs veuves et j orphelins. Un pressant anpi-l a été fait en i faveur de l'afflliatiou des membres a la caisse deretraite. Uu des assistants demande quelle influen ce aura la loi sur les accidents du travail sur la société, quant au puiemeutde l'indem- nité du salaire. On lui explique que les statuts de la société sont dressés de te le manié re que, dans le cas oü l'assurance prévue par la loi sur les accidents du travail n'équivaut pas au paiement d'une indemnité journalière équivalente a celle donnée par la société, celle-ci suppléera a la partie manquante et dounera en plus les soins médicaux et les médicaments. La réunion prend fin vers quatre heures. COMITÉ DE PATRONAGE. Le secrétaire du Comité de patronage des habitations ouvrières et des institutions de prévoyance de l'arrondissement d Ypres vient de présenter, en exécution de l article 3 de la loi du 9 aoüt 1889, son rapport sur les travaux dudit Comité durant 1 année jgo5. Le Comité, qui compte treize membres, est divisé en trois sections habitations ouvrières, hygiène publique et mutualité. II a, en outre, des correspondants dans les 43 communes de l'arrondissement. Le Comité a tenu a5 reunions, dont 21 exclusivement réservées a l'étude des demandes d'allocation de la pension de 65 francs aux vieillards. Les correspondants ont été d'une grande utilité en toutes circonstances, telles les pensions de vieillesse, la creation d ceuvres de pré voyance, la lutte contre les habitations insalubres et contre la multiplication effrayante des débits de boissons. Depuis 1904, 455 persor.nes ont cessé d'avoir droit a la pension de vieillesse de 65 francs, soit par décès, changement de domicile ou amélioration de situation par contre, 497 nouvelles demandes furent aggréées, ce qui fait une augmentation de 42 pensionnés. j Des délégués du Comité ont fait une enquête concernant six habitations, quatre a Poperinghe, 2 a Watou, qui ont été construites anciennement, a l'encontre de tout principe hygiénique et le Comité en a proposé la démolition. Les parties rurales de Poperinghe et Watou portent encore bon nombre d'habitations de ce genre. Ce qui j est plus consolant, c'est d'apprendre que l'hygiène générale de l'arrondissement s'améliore constamment, grice a la multipli cation et au bon entretien des chemins vicinaux. Le Comité a dressé des plans- types d'habitations ouvrières et depuis plusieurs années un mouvement prononcé s'est produit parmi les particuliers pour la construction d'habitations de ce genre. Cette année-ci, de multiples constructions ont été faites. Les communes suivant en cela l'exemple donné par d autres, ont éla- boré dans le courant de 1904 1905, des rè- glements sur les batisses, en y joignant tres souvent des prescriptions pour enrayer et combattre l'alcoolisme. iMais le grand mouvement pour la con struction des habitations ouvrières est donné par les sociétés créées dans ce but et qui sont au nombre de quatre, une a VJamertinghe, deux a Warneton, une a Ypres. La plus active est certainement celie d Ypres, l'Eigen Heird, qui a collaboré a la construction de 41 habitations. Ce qui est a remarquer chez les quatre sociétés, c'est la défense absolue de transformer l'habitation en débit de boissons. Les administrations publiques n'ont jusqu'ici pasfait construire directement des habitations ouvrières, mais le Bureau de Bienfaisance et les Hospices civils d Ypres y ont participé indirectement en intervenant dans la consti tution du capital de la Société yproise Eigen Heird et eet exemple mérite d'être suivi. Les articles de la loi du 9 aoüt 1899 qui accordent des réductions de frais d'enregis- trement et autres pour les ouvriers acquérant des immeubles pour leur servir d'habitation continuent a avoir le meilieur eflfet dans la contrée. Dans le courant de igo5, le Comité de patronage a délivré 88 certificats dans ce sens, ce qui constitue une augmentation de i5 sur le service écoulé. Surces 88 certificats, 40 furent délivrés a des .ouvriers agricoles qui. quoique disposant d'un salaire souvent minime, donnent pourtant ainsi un bel exemple d'épargne et d'économie. Abordant la partie prévoyance, le rapport constate une dizaine de sociétés d'épargne pour 1'achat d'obligations a primes. Ces sociétés comptent peu d'adhérents dans la a classe ouvrière, mais piutot dans la pt. bourgeoisie. La région ne comp'e dans' classe ouvrière aucune union professionnell mais, par contre, diffe'rentes unions d'assurance contre la mortalité des chèvre et lapins ont été créées. L'e'pargne et surtout I épargne scolaire fait de rapides progrès cette dernière tend a prendre une nouvelle direction, a savoir 1 affiliation des écoliers a ia caisse de retraites instituée sous la garantie del'Etat. Les 43 communes de l'arrondisse- I •■ment comptent ensemble 34 sociétés de secours mutuels qui ont toutes une situation j financière excellente et paient de o fr. 75 a j I fr. 5o de salaire par jour de maladie, et trés j souvent une indemnité a ia mort du socié- j taire. Le nombre des sociétés de retraite est j de 73 toutes les communes, a une exeption prés, ont leur société. Le chiffre des membres par commune varie de 0,84 a 3o,;7o pour cent de la population totale de la commune. II existe dans l'arrondissement une société d abstinence et 27 de temperance qui, toutes, sont fort actives. Re'sumons done en constatant que le Comité de patonage des Habitations ou vrières et des Institutions de Prévoyance de l'arrondissement exerce la plus heureuse influence et que son activité est hautement approuvée par les hommes d'oeuvres. Aussi le Comité a-t-il obtenu a l'Exposition de 'Liége.la médaille d'or. Pour guérir ia TOUX, le SI80P PECTORAL DEPRATERE est sans rival. Lui seul guérit sans danger, tandis que d'autres remèdes inconnus nuisent au coeur ou a I'estomac, constipent ou brulent les extrémités capil- laires des bronches, le Sirop Depratere ne renferme aucun narcotique et peut ètre pris, même par les enfants dont il guérit même la coqueluche en 8 jours. Prix 2 fr. la grande bouteille. Chez l'inventeur Od. Depratere, pharmacien Ostende, qui envoit en province contre bon poste de 2 5o fr. (o.5o en plus pour 6 post) et a Ypres, pbarmacie Socquet, Libotte, Donck, et Aertssens; Poperinghe, pharm.Monteyne Comines, Van Windekens; Menin, Sioen et Rotiers; Warneton, Vander Marlière; Cour- trai Hulpiau et De Boey Roulers, Veys; Dixmude, Ghyssaert; Iseghem (Grand'Piace). Rodenbach. Pour les con cl 011 a Mr Chaumoui,Y - T En voici une preuve prise parmi des milliers. Mile Langenhuyzen, demeurant a Oss (Heuvel), nous ócrit aveo l'autorisation de sa familie. J'»i souffert pendant quelque temps de l'anémie, de la ehlorose. J'ai r&pidement été guérie par les pilules Pink Mile ^etje Langenhuyzen, nous a envoyé en même temps que son attestation, son portrait que nous sommes heureux de repro duce ici. 'Tjisiicaia: Mile Botjo Langenhuyzen Cl. Brainich et Lcusiok Nimègue II est incontestable que la nature s'est montrée plus prodigue de causes de malaises envers les femraes qu'envers les hommes. Peut-être a-t-elle été si réservée pour les hommes par le fait que c'est a Thomrm- qu'ineombent les travaux póni- bles et le soin de gagner la vie de ,1a femme. II n'en reste pas moins vrai que les femmes, lesjeu- nestllles sont trés éprouvéesdansle cours de leur existence Cela commence surtout avec leur douzième ou treizième année. Si a c© moment elles ne sont pas soutenues, il y a beaucoup de chances pour qu'elles soient toute leur existence durant, sujettes a de nombreux malaises. C'est un mauvais départ, et le reste de la course de la vie se ressentira de ce mauvais départ. Les pilules Pink soutiennent les forces des jeune* lilies a l'ago de la formation. Elle les remontent, elle leur d'onne ce dont olies ont tant besoin: da sang, des forces, dc l'appétit, de bonnes diges tions. Si elles ne sont pas soutenues, la croissan- ca prend trop de leurs forces et alors c'est la ehlorose, c'est l'anémie. Pius tard ce seront les même» maux aggravés, et en outres les troubles particuliers qui viendront périodiquement em- poisonner l'existence de la femme et l'empêcher d'y prendre sa part de joie. Faites done prendre les pilules Pink a vos ieunes filles, ce sera une bonne mesure dont vous ne vous repentirsz pas, vous parents, puis- que vous n'avez qu'un souci, le bonheur de vos enfants. Elles sont en vent# dans toutes les phar macies et au depót pharm. Derneville,Sü, bou- leva'd de Waterloo, Bruxelles. 3.5j la boite, 17.5" esêboites franco. Dépót Ypres, pharmacie C- LIBOTTE, PoperiDghe, pbarmacie MONTEYNE. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 3