CM6M/Q&E YPROISS OF V 'w.:I"se Fédération des sociétés de secours mutuels L'incrédulc au matin de Paques L'Amérique Acfes officielies Coniice agricole Remmel-Ypres if' mr 'Sg\Wt A'k qui Is faire pourra J. de By. ---- Festival International Les March és Finances Communales fsonne J 1' kfl° x secte i esprit qui règoe dans ni sur les véritabies ._v«-"-it le cartel, en salliant eraux et partout socialistesjes schismo- 5 ttl ltes i°öt le dernier pas,jettent déiioitive- Anient le masque et portent le coup suprème a leur parti mort né. Nous aussi nous demons nous applaudir de ce cartel. II ouvrira les yeux aux schismocrates de bonne foi qui sont encore convertissables et qui rejetteront leur erreur. II classera définitivemeut les autres dans l'anticlérica- lisme pur et simple. II n'y a pas grand mal pour les anciens libéraux des Flandres, aifublés d'un nouveau titre. Ce n'est qu'une question d étiquette. Quant aux quelques illuminés qui persisteront dans i'erreur, i s seront évidemment a plaindre. II formeront une sorte de petite église séparée de nous, s'obstinant dans ses rêves. L'aventure n'est pas nouvelle en pays catholique. De tous temps il y a eu de ces déchets i(ui demeurent souvent, pendant des siècles, irréductibles. D'ici un certain nombre d'années, il est probable qu'on trouvera épars dans les Flandres des groupes minimes de schismocrates impénitents, comme on trouve aujourd'hui, de-ei de-la, des groupes protestants, stévenis'tes ou theysigies C'est uu malhenr contre lequel nous ne pouvons rien. L'Église ni les catho- liqués n'en pourront être rendus respcnsa- bles. Quant a ceüx qui ont eatrainé ces pauvres Ames dans les voies de I'erreur, ils sontjugés depuis longtemps... L'administration communale organise a l'occassion des fêtes communales de la Tuin dag, Je dimancbe 12 aoüt 1906, un grand festival offert aux socie'te's d'harmonie, de fanfares et de chant d ensemble du pays et de letranger. Une prime de 5oo fr une de 400 fr., une de 3oo fr., une de 200 fr., six de 100 fr., dix de 75 fr., et cinq de 5o fr., seront réparties par la voie du sort entre les sociétés participantes. Trois primes de 5o fr. seront tirées au sort entre les directeurs ou chefs de musique et une prime de 5o fr sera tire'e au sort entre toutes les sociéte's qui auront fait parvenir leur adhe'sion avant le i5 juin. Outre que chaque société recevra une mé daille commemorative, des médailles en vermeil seront offertes a la société de musi que ayant la plus belle tenue militaire, a celle ayant la plus belle tenue civile, la plus e'loignée et a la plus nombreuse, a la société chorale ayant la plus belle tenue civile, a la plus éloignée et a la plus nombreuse. -alles, la perception du droit de place y ait faite par deux employés communaux. Aujourd'hui il en est toujours de même. A cette e'poque un employé des bureaux était chargé du comptage et du numérotage des tickets a émettre le samedi, aux deux marches au beurre. Depuis i5 ans M. le Receveur communal est chargé de cette besogne pour laquelie il est spécialement rémunéré. Done moins de besogne pour les bureaux. Au mois d'Avril 1901 le collége réorganisa le mode de perception des droits de place comme a Verviers, Courtrai, etc. Depuis lors les recettes sont quasi-dou- blées. Personne ne le conteste sérieusement, sauf peut-être ceux qui regrettent cette augmentation de recette ordinaire ou ceux qui préféraient l'ancien mode de perception. II est faux que la redevance due par les petits délaillants qui ont une éctioppe a la Grand'place ait été augmentée. Elle est con forme au reglement de 1873. Le droit de place éxigé a Ypres est Ie plus minime de toutes les villes du pays. L'esprit reste ferme, mais 1 Acne est bien triste Et le hbre penseur ne peut sempêcher décrire Que ne suis je avec eux, un des leurs, et le plus simple, le moindre de ces enfants Et pourquoi done ne seriez-vous pas avec nous Etes-vous si certains que la religion de votre enfance n'est qu une chimère Vos plaisirs valent ils ses promesses 1 Avez vous trouvé des satisfactions de coeur préférables a celles que -donne le seul bonheur du devoir accompli Vous parlez d'illusionEtait-ce hier que l'illusion vous posse'dait, hier, quand il semblait si simple et si bon de croire ou n'est-ce pas piutot aujourd'hui que vos ames ravagées par le doute sont comme des plantes défleuries, sans sève et sans verdure Méditez cette parole de Lacordaire Si jamais tu es tenté d abandonner ta for, songe que tu n as éprouvé ce désir que depuis le jour oü tu as abandonné la vertu. A. V. l'ar téléphone, a 6 h. La ville de San Francisco vient d'ètre presque totalement détruite par un trem- blement de terre. D'après'es dépêches il y aurait un mil- lier de mortis. Les communications télépho- riiques et télégraphiques sontinterrompues. A 1 invitation de MM. G. Werbrouck, président de la Fédération des Sociétés dê retraite, et G. Hallaert, secrétaire, les délé- gués d'un grand nombre de sociétés de se cours mutuels de l'arrondissement se sont réunis lundi, a trois heures et demie après midi, a la salie Iweins. a l'effet de fonder une fédération d'arrondissement des sociétés de secours mutuels. M Werbrouck présidait, assiste' de M. Hallaert. Le président souhaite la bienvenue aux délégués et expose le but de la réunion. A 1 ur.animité, le principe de la Fédération est adopté, ainsi que Ie but qui reside spécialement dans la continuation des secours aux membres fédérés, lors d'un changement de commune, ou en cas de ma- ladie survenue en dehors du rayon de sa société, ainsi que l'institution d'un service de médecins specialistes, dentistes et ortbopé- distes, la fourniture a prix réduits du néces saire d'administration et letude des questions se rattachant aux secours mutuels. Lassem- blée aborde l'examen dune partie des statuts, remettant la suite, ainsi que l'élection du bureau a une seconde séance, qui se tiendra Ie second jour de la Pentecote. II est six heures lorsque la séance est levée. La grande importance du marebé au beurre oü chaque samedi environ 20.000 kil. de beurre sont vendus est bien connue. Le marché aux oeufs qui se tient le même jour est également fort important samedi, il I été vendu 5io paniers de moins de 100 oeufs et 669 paniers de plus de 100 oeufs. En prenant une proportion de i5o ceufs par panier, cela ferait 1.179 paniers et 176 850 oeufs. Le Progrès ne digère pas que M. le bourgmestre ait reorganise' la perception du droit de place au marché. II sait que cette reorganisation a fait doubler les recettes. Mais le Progrès prétend en même temps que pour donner de occupation aux em ployés des bureaux de l'Hótel de ville qui riavaient rien a faire les samedis, notre maïeur les chargea du controle des mare hés. Or, voici 1 histoire, et l'histoire vraie Quand le grand marché au beurre a été iastallé, en 1884, au rez-de-chassée des La Vérité francaise éent Un historiën de talent, mais de triste renom, Michelet, a rencontré au cours de son récit la noble figure de Jeanne d Arc. Cest le matin du jour de Paques, Jeanne est dans sa prison, étroitement gardée ses geotiers lui refusent la consolation qu elle prélère a tout la communion pascale. lei, le libre-penseur s'émeutQue se passa-t-il dans ce pauvre coeur, lorsque, ia fête universelle éclatant a grand bruit par la ville, les cinq cents cloches de Rouen jetant leurs joyeuses volées dans les airs, le monde chrétien ressuscitant avec Ie Sau- veur, elle resta dans la mort?... Seule, quand tous s unissent en Dieu, i se"le exceptée de la joie du monde et dè l'universelle communion au jour oü la porte du ciel s ouvre au genre humain, j seule en être exclue. L'historien poète comprend la chère enfant maityre il entre dans sa douleur, il sait si bien lui même ce que cest que d être exilé de 1 universelle communion du jour de Paques. i II le sait mieux après tout que son héroïne même, car il s accuse justement, luiau fond de son cceur, il sent Ie remords que la virginale libératrice ne pouvait connaïtre. Ah faisons les fiers tant que nous voudrons, s'écrie-t il, philosophes et raison neurs que nous sommes aujourd hui, mais qui de nous, parmi les agitations du mou vement moderne ou dans les captivités volon taires de 1 étude, dans ses apres et solitaires poursuites. qui de nous entend sans émotion le biuit de ces belles fêtes chrétiennes, la voix touchante des cloches et leur doux reproche maternel? Qui voit, sans les envicr. ces fidèles qui entrent a flot a 1'église, qui re- viennent de la table divine rajeunis et reaouvelés Je voudrais vous décrire un type, non disparu coinplèteuient aujourd'hui hélas, qui vivait voilA quaraute aus, dans chaque village ou peu s'eu faut. A cette époque la, les journaux étaient fort rares a la campagne. II n'y avait guère que Monsieur le curé qui eu avait un, et encore, le plus souvent, ce n'était qu un hebdomadaire, édité au chef-lieu de l'arron dissement. Généralement, le lundi, la bonne du curé le remettait au bourgmestre, qui a son tour le passait A la matsou communale, et les jours suivants, il continuait ses pérégrina- tions a travers les maisons des plus notables de i'endroit. Le samedi suivant. les prévilégiés qui avaient eu lïnsigne honneur de le recevoir en seconde lecture, le connaissaient. par coeur, mais, consëquence fatale, quaud il reveuait a son point de départ, il était dans uu état si lamentable, qu il était a peine bon a servir de serviette... quelque part. Mais si, a cette époque lointaine, il nexistait que de rares jouruaux imprimés, par contre, il n y avait guère de commune qui n'eüt son journal pailé. Le plus souvent même il y en avait deux. L un, véritable moulin a moutarde, vi- naigre compris, était celui que colportaient da porte en porte, les commères, j'allais dire les vipèies, de I'endroit, et il avait eet avautage sur 1 unique journal imprimé, quïl rentrait a son point de départ, consi- dérablement enrichi, si cela peut se dire enrichi, de méehaucetés uouvelles. De celui-la, je ne veux point parler, par déférence pour le sexe qui léd tait de rive voix, le plus souvent par jalousie, quelque- fois par dépit. L'autre, véritable moulin a paroles ra- massées nn peu partout, était celui de quel que particulier aussi préteotieux qu'igno rant, qui débitait son journal parlé au cabaret. Généralement, ce particulier avait le physique de sou emploi. Celui que j'ai particulièrement con au, celui de mou vi la ge natal, celui done que j'ai voulu vous présenter aujourd'hui, avait un nez d'une pretention caractéristique et saisissante. Le petit bout de ce nez se retroussait avec impertinence vers le ciel, comme pour le prendre A tómoiu ou le provoquer. Ce particulier s'appelait de son nom véritable, Omer Sairien. Ire hasard a quelquefois de ces ironies la. Le public, soa public a lui done, un public snob, pour le veuger de eet héri- tage de nom plutót lacheux, je débaptisa. le nommaut cérémonieusemeut Oner Saitout. Son orgueil sen trouvait agréablemeut chatouillé. II etait tellement persaadé de sa supériorité qu'il ne s'apercevait pas, qu'en le débaptisant, le public ne faisait qu'accen- tuer l'ironie du hasard. Omer Sairien, quand il se trouvait au cabaret, y accaparait toute la place il y était tout, savait tout, parlait de tout, avec eet air de suilisance qui rend les ignorants qui ne savent pas se taire a point, si insup- portables aux gens instruits ou simplement de bon sens. t II se croyait géocraphe a l'égal de Chris- topbe Colomb, historiën supérieur a David, physicieu qui pouvait se mesurer avec Volta, botaniste autant que Jussieu. II se croyait universel quoi Unjour de vacances scolaires je J'ai entendu pérorerau cabaret du Chat Botté deux heures rlurant. C etait A 1 époque oü les premières famil ies de cultivateurs de mon village se hasar- daient, timidement encore, chercher fortune en Amérique. 11 aurait fallu l'entendre parler de l'Amérique. II pronongait Lamerik. C était, disait-il, une ville superbe, comp- tant cent mille et des óglises. Do cette ville,il détaida les incomparables beautés, les irrésistibles attraits. II lit de cette ville, dapiès lui, unique au monde, un tableau si mirobolant, que presque tous ses auditeurs l'écoutaieni bouche bée. C'e>t alors qu'un vieux paysan madré,qui l'avait écouté en sihmce, mais peut-être pas sans impatience, lui posa cette simple et typiqwe question Fort bien, Omer, mais pour décrire LameriK.et il insista sur l'accouplage des syllabes, le cruel, comme vous le iaites, vous devez y être allé Oh non 1 lit il imperturbable, mais mon Irère ainé a eu intention dy aller Dès lors Vous me demandez pourquoi je vous ai raconté cette uistoire déja vieille j Mon Dieu 1 pour y ajouter eu toute fran chise qu'aujourd hui encore il y a des gens qui parient géographie, histoire, sciences, arts, religion, politique et le reste, tout comme Omer Sairien, que l'on nommait ironiquemeut Omer Saitout. Et puis, pour quoi ne pas lLvouer humblement,paree que moi-même peut-être, oh en nombreuse société, j ai voulu être quelquefois un peu Mr Saitout I Paul Lacroix. Par arrêté royal eu date du 10 avril 1906, M. Ie Docteur J.-B. Dumont, échevin de la ville de Wervicq, membre de la commission médicale provinciale de Courtrai, et M. le Docteur Soete, Bourgmestre de Gheluwe, sont nommés chevaliers de l'ordre de Léo- pold. Le cornice agricoleKemmel-Ypres.présidé parM. Bruneel de Montpellier, couseiller provincial, av it organisé le Mardi 17 Avril dernier son concours annuel de bétail. Le grand nombre danimaux présenté et leuis belles qualités sont la meilleure preuve du progrès accompli dans notre régiou par l'agriculture en général et la race bovine en particulier. Aussi la tacne du jury a-t-elle été des plus ardue. Les concours furent présidés par MM. le notaire Theve.in, conseiller provincial a Messines, candidat de 1 agriculture aux électioDS législatives de Mai procbain et De Laye, couseiller provincial A tlooghlede, président de la commission provinciale d'agriculture et le jury composé de MM. Limbourg, inspecteur-vétérinaire du gou vernement A Bruges, Decaestecker, inspec teur-vétérinaire du gouvernemeut a Ypres, Laj;ae,bi asseui" a Heule.VanWildermeersch, cultivateur a Heule, Vandamme, proprié- taire a Wevelghem et Vaudromme, pro- priétaire A Locre. Les résultats des concours furent les S suivants. T Concours. Génisses sans dents (12 inscriptions) lr prix. méd. verm. et 40 fr. Em. Dambre. Vlamertiughe. 2' prix. méd. arg. et30 fr. Am. Cordenier, Poperinghe. 3e prix. méd. arg. et 20 fr. V" Desmyttcr, Poperinghe. 4» prix. méd. bronze et 10 fr. V* Camer- lynck, Reningheist. 5 prix. méd. bronze et 5 fr. C. Soenen, Reningheist. 2C Concours. Génisses ayant 2 dents (16 inscriptions^ lr prix. méd. verm. et 50 fr. J. Veys, Vlamertinghe. 2<= prix. méd. arg. et 40 fr. C. Bekaert, Dickebuscb. 3" prix. méd. arg. et 30 fr. J. Kestelyn. Reningheist.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2