Ce que coute aux pouvoirs publics
UNE ÉCOLE PUBLIQUE COMMUNALE
Prenons comme exemple une école pour
gargons établie dans une commune de 1,700
habitants et comprenant deux classes dirigées
par un iustituteur et un sous institeur.
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Le fait Beige
Les progrès électoraux
du parti catholique
CE QU'Oi\ XÜUS Elton ET
La reprise de la Flandre
LA SEMAINE
En France
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de CHEVAUX P0USSIFS
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,^'^ond encore le curé,
Ure me douceur,
mandé.
arrive. II
l' i" ~-tr' 1
iW-'l, oire. II y avait dedans une paire
.oles. L'ouvrier rit. Tête de l'agent
rai e-0c. Le curé les regarde tranquillement.
l/irffr'^ut-être bien son oeil était-il un peu nar-
quois
lancée contre
Qu'il nous sufflse d'indiquer seulement,
tant la réponse du fait beige est évidente,la
question de mainmorte congréganiste et
l'accusation d'obscurantisme
l'Eglise.
On se rappelle, au moment de la cam
pagne de destruction contre les congiéga-
tions frangaises, les clameurs des la secte;
le fameux milliard des congregations,
l'accaparement de richesses par les religieux,
la hideuse mainmorte devenant, déclaii ait-
on, un danger redoutable pour les Etats
modernes.une cause de mine pour les pays.
Or en Belgique il y avait, ces dernières
années relativement plus de religieux qu en
Prance, il y a en a beaucoup plus mainte-
nant depuis que les congregations Itan-
gaises s'y sont réfugiées.
Et la Belgique a été, elle continue dêtre,
nous l'avons prouvé, trés prospère sous tous
les rapports.
Mainmorte congréganiste, cause de ruine
pour les pays, e'est done un épouvantail
ridicule, un ballon qui crève.
Et l'Eglise ennemie de la sciencel'Eglise
éteignoir, l'Eglise école d'obscurantisme,
voulant des peuples ignorants afin de les
maintenir plus sürement sous le joug de la
foi 1... Eternel propos, on le sait, de toute
la presse anticléricale.
Allez done contröler la vérité de Ce
propos dans la catholique Belgique ou
règue depuis vingt ans un gouvernement
clérical. Allez a 1'Exposition de Liège, a la
section de l'enseiguement. Yous y verrez
que la Belgique est, avec le Danemark, le
pays le plus avancé en matière d enseigne-
ment populaire. Les statistiques les plus
récentes voub diront 1 etat prospère de
l'instruction en Belgique a tous les degrés
les colléges s'y multiplient, lUniversité de
Louvain y distribue l'enseignement supé
rieur a plus de deux mille élèves. Et ces
progrès sont dus surtout a 1 initiative
privée des catholiques, dépensant leurs
efforts et leur argent, sans grever a l'excès,
comme en d'autres pays, ni le budget de
l'Etat ni la bourse des contribuables.
L'Eglise, les catholiques, les pays catho
liques amis de l'obscurantisme 1... encore
un ballon qui crève.
(d suivre
Les vautardises des libéraux, qui annon-
cent avec tant de jactance leur prochaiue
victoire, ne sont que des tartarinades.
En voulez-vous la preuve La voici
En 1894, sur 1,869,313 suffrages expri-
més, dont 97,80 p. c. valables, les catholi
ques unis aux indépendants ont obtenu
935,109 suffrages, soit 50,02 p. c. des suffra
ges. Les libéraux (552,294) et les socialistes
(319,440), ensemble 871,734 suffrages, soit
46,63 p. c. des suffrages exprimésles
daensistes 22,024, soit 1,17. Majorité du
parti catholique sur l'opposition libérale et
socialiste 63,365 voix et sur l'ensemble des
partis d oppossition 41,341 voix.
En 1902 et en 1904,sur 2,176,471 suffrage
exprimés, les catholiques sans les indépen
dants, obtiennent 1.107,337 voix soit 50,87
p. c. du corps électoral les libéraux
(548,862) et les socialistes (469,448) obtien
nent ensemble 1 million 8,310 voix, soit i
48,31 p- c. du corps électoral les indépeu- j
dants 13,809 voix ou 0,63 les daensistes, j
46,462, ou 2,13 p. j
Ainsi, dans les élections de 1902-1904 les
partis antireligieux représentent 46,31 p.c.,
les autres 5t.69 p. c. Et ia force des partis
gouvernementaux (indépendants et catho
liques) se cliiöre par 51,50 p. c.et le parti
catholique a sur 1 ensemble du cartel, daen
sistes compris, une majorité de 52,565,
supérieure de 11,224 voix a sa majorité de
1894. Et si l'on tient compte des t^oix indé-
pendantes, ce qu'exige l'exactitude de la
comparaison, on voit que le gain depuis
1894 est de 25,033 voix.
Les blutleurs libéraux crient au réveil du
libéralisme.Or, eu 1894, les libéraux avaient
29.54 p. c. des voix, et en 1902 1904 il n'en
ont plus que 25,21 p.c., soit un reeul de
4,33 p. c. Joli réveil.
Si le parti catholique avait suivi la même
mareke, il aurait aujourd'hui 200,000 voix
de moins et les libéraux proclameraient qu il
n'existe plus.
Bien que le corps électoral se soit aug-
menté de 307,000 voix en dix ans, le parti
libéral n'a obtenu eu 1902 1904, avec le
concours des progressistes liégeois, que
548,862 voix, soit 3,432 voix de moins qu'en
1894 saus le concours des progressistes
liégeois, tandis que le parti catholique a
obtenu 172,228 voix de plus, tout en per-
dant 13,000 voix indépendantes, et que le
parti socialiste a 140,008 voix en plus.
JDe ces chiffres il résulte
1°, que le péril socialiste est plus grave
aujourd'hui qu'en 1894
2°, que ie parti libéral est en décadence
en décadence au point de vue dynastique,
puisquil perd de sa force electorale en
décadence au point de vue de la resistance
au parti révolutionnaire, puisqu il évolue
vers lui et cherche en lui son appui, au lieu
de le combattre.
Un affaiblissement du parti catholique ne
peut avoir que deux conséquences déchal-
ner la guerre religieuse et livrer a la déuaa-
gogie socialiste certaines grandes villes et
les communes industrie les du pays.
Que les Tartarins de ia gauche libérale
continuent leurs boniments.
Nos amis peuveut avoir confiance. S'ils
font leur devoir sans rechigner, le 27 mai
1906 sera pour la cause de l'ordre une belle
journée de victoire.
Comme cadeau de joyeux avènement, le libéralisme promet au pays, entre autres,
l'enseignement obligatoire et gratuit de 6 a 14 ans.
Le but il serait banal dy insister encore - n'est n'autre que de détruire par voie
indirecte l'enseignement libre. Voyons plutot ce que cette petite réforme coüterait a l'Etat,
comme premiers frais d installation. Mais examinons d abord la situation financière
comparée de l'école officielle et de i'écoie libre sous le présent régime.
Les chiffres donnés sont des chiffres
moyens
1. Dépenses (('établissement (exceptionneles).
Local et habitation,
Installations scolaires,
fr.
13,ooo
I4,85o
fr. 27,850
du tiers a la
de la commune
Part de la de'pense.
d'interven- de la province du sixième au
tion tiers de la dépense.
de 1 Etat le tiers de la dépense.
2. Dépenses d'organisation d'entretien
(annuelles)
Personnel enseignant, fr. 2,800
Fournitures et entretien, fr. 666
CE QUE COUTE AUX POUVOIRS PUBLICS
UNE ÉCOLE PRIVÉE SUBSIDIÉE
Reprenons la même hypohése que ei-
contre.
Dépenses d'établissement (exceptionnelles).
Aucnne intervention des pouvoirs.
2. Dépenses ordinaires (anuuelles).
Charges
annuelles
de la commune
de la province
de 1' Etat
fr.
fr.
3,466
1,976
210
1,58o
I
Subsides
Annuels
de la commune (inter
vention rare)
de la Province
de ['Etat,
Fr.
80
i,»8o
Fr. 1.360
I
GARANTIES DE L'ENSEIGNEMENT
Le programme doit comprendre toutes
les branches prévues a Particle 4 de la loi
scolaire.
L'inspection est faite par les fonctionnaires
de PEtat.
GARANTIES DE L'ENSEIGNEMENT.
Le programme doit comprendre toutes les
branches prévues a Partiele 4 de la loi sco
laire.
L'inspection est faite par les fonctionnaires
de l'Etat et par les supérieurs c'cclésiasti-
ques.
La reprise de la Flandre est décidée. Le
contrat serait même signé, sous réserve d'ap-
probation des Chambres.
Le Progrès n'est pas loin d'attribuer ce
fait a M. Nolf, paree que celui-ci, ayant
appris, comme tout le monde, que des
négociations existaient, avait posé une
question au Ministre
11 existe aujourd'hui, 2,5q3 écoles privées, adoptées ou subsidées. C'est 2,543 écoles
pour le moins, qu'il faudrait construire pour commencer.
Même dans les communes oü Pon serait certain de n'avoir pas d'élèves, la loi exigerait
qu'il y ait au moins une école communale de garcons et une école communale de filles.
Est-ce que deux classes suffiront Dés que la fréquentation est obligatoire de 6 a 14
ans, c'est-a-dire pendant 8 ans, chaque écoie primaire devrait comprendre au moins quatre
classes.
Toutes les écoles existantes devraient done être agrandies le personnel enseignant
doublé.
II est certain que les nouvelles installations d'écoles primaires, rien que pour construc
tion et ameublement, entraineraient une première dépense d'au moins 80 millions dont
moitié a la charge de Ia Commune et de la Province.
II est certain aussi qu'en outre budget de l'enseignement, dans toutes les communes
qui profitent aujourd'hui de l'existence d'une école privée, attendrait des proportions absolu-
ment ruineuses.
Quant on veut s'offrir un gouvernement anticlérical, il faut savoir se le payer. On ne
fait pas d'ommelette sans casser des oeufs.
sont sacrifiés par I'organisation actuelle.
Ainsi, au point de vue des correspondauces
entre Ostende et Tourcoiug, Roubaix, Lil e,
C'est une spécialité de M. Nolf de poser l c'est la Compagnie de la Flandre qui s'op
des questions, quand il apprend qu'une pose a I'm ganisatiou de trains directs
affaire est sur le point d'aboutir
pendant toute l'année entre ces villes et
La vérité est que, depuis longtemps, tous Ostende.
es Députés catholiques de la Flandre se
sont occupés de la question, et queM. le
Ministre Liebaert était partisan de la reprise
depuis son arrivée a la Chambre.
Les négociations viennent enfin d'aboutir,
fort heureusement pour les voyageurs, les
industriels et les commercants.
Mais celacoütera beaucoup, évidemment.
Done la dette de 1 Etat augmentera encore
d'un grand nombre de millions.
Vous verrez que les libéraux mettront ces
millions au passif du gouvernement catho
lique. C'est leur habitude.
Nous leur répondrons que plus l'outillage
économique du pays se développe, plus la
dette doit augmenter aussi. Le tout est de
pouvoir faire face aux nouvelles dépenses,
sans créer de nouveaux impots et en amor-
tissant la dette.
Or, c'est incontestablement ce que fait le
Gouvernement catholique. Les chiffres le
prouvent, comme ils établissent aussi que,
depuis qu'il est au pouvoir, lere des déficits
de MGraux a pris fin.
Voila la vérité, et le corps électoral le sait.
Nous félicitons chaleureusement le Gou
vernement catholique d'avoir mené a bonne
fin la grande et importadte question de la
reprise de la Flandre.
A ce sujet, voici ce qu'écrit le Carillon
d'Ostende, feuille libérale, il est vrai, mais
plus impartiale et plus juste que le Progrès
Le ra chat de ce réseau par l'Etat produira
un véritable souagement, surtout pour les
habitants et pom les visiteurs du Littoral.
Nous avons uiaintes l'ois démontré com-
bien les intéréts d Ostende et du Littoral
aurions eu a Ostende, avec un peu de
réclame, autant de visiteurs francais que
nous avons eu de villégiateurs beiges. Car
la region du Nord de la France est plus
peuplée, plus industrielle que Bruxeles et
son agglomération.
II est done temps, plus que temps que la
Si nous avons des trains directs et rapides l Compagnie de la Flandre disparaisse et,
81
j en été, c'est parce que, a la suite de nom-
breuse? reclamations, démarches et requêtes
I de la Chambre de Commerce d'Ostende
1 notamment l'Etat a force la main a la
Cits de la Flandre et a créé des trains en
correspondauce avec les trams rapines de
Paris a Lille et vice versa.
I Les vacances de Baques ont ameué, cette
f anuée, une quantite de visiteurs qu'on peut
estimer au double de I an dernier les
r paquebots de Douvres ont amené énormé-
ment d'excursionnistes des trains de
Bruxelies ont du être dédoublés, car e'eat
de la direction de Bruxeiles que nous est
venu le plus de monde. II est incontestable
que, si nous avians eu,pendant la quinzaine
de Paques, deux trains directs dans chaque
sens un le matin et un le soir entre
I Ostende et Lille, nous aurions eu des cen-
taines de families du Nord de la France
venant villégiaturer a Ostende et dans les
autres villes balnéaires du Littoral.
Si les Frangais du Nord ont renoncé a
M. Liebaert, ministre des chemins de fer,
réussit a traiter cette reprise, nous né
serous pas les derniers a l'en feiiciter.
11 aura rendu un trés grand service èt
notre province et plus particulièrement au
Littoral, a condition, bien entendu quaussi-
tót ie rachat conclu, il organise, pendant
toute 1 année, des communications directes
et assez rapides sur la ligne d'Ostende a
Lille.
Succès constant prouvent que Seule la I
)jm POUDRE DELARBRE
>ir ««tsutniT vraimknt 1
la POUSSE, la TOUX et la GOURME.
Teutlt U B» d 0 20do J0» Tno.. F» I
jrVjlNDEL,5<n'', I'll",MantV.f sit
Le Temps se montre tres effrayé de la
situation qui va re'sulter pour la France de la
res,stance inopine'e du Pape. II fait d'amers
reproches a Combes d'avoir jeté le pays dans
venir a Ostende en dehors de l'été, c'est j une imPasse non seulement en inaugurant sa
- -politique d'anticléricalisme stupide, eten
denoncant unilatéralement le Concordat,
contrat bilate'ral, mais encore en rompant les
relations diplomatiques avec le Vatican au
juste moment oil il devenait plus nécessaire
que jamais de maintenir 1 ambassade fran-
caise pres le Saint Siège.
Le 1 emps 11 termine en demandant qu'on
icnoue au plus tót ces relations pour pré-
venir les graves embarras dont la France est
menacc'e.
parce que les communications par chemin
de fer sont impossibles parce qu'il faut,
pour parcourir les 81 kilomètres qui
séparent Lille d'Ostende, de trois k quatre
heures, plus trois ou quatre changement»
de train en cours de route, alors que lea
Frangais du Nord ont d excellentes commu
nications avec Dunkerque, Malo les Bains,
Calais, Boulogne, etc.
Si ia Compagnie des chemins de fer de la
Flandre occidentale l'avait voulu, nous