\^$p$v ill i ili I I'll llfi til Nos Por picrs Clironique Judiciaire Garde civique CONSKIL COMMUNAL Le manifeste de M. By mans V ÜKi' 4 .'/-:' &de ui pi VILLE D'YPRES 9. ri .r \V c .MT ;l ■aIV ïf:. 1,'r oir si '.J&p librene J>l d'aérage, ^.'jri^'AaOS les égouis. tfcft'i et notamment a r'2. V ,'juvernement a refusé de ^.Slissement de regards d'ó- Le gouvernement se trompe est nue exigence qui ne se ii Notre vaiilant corps de pompiers a recu \1.—1J -I—. 1 ïricifa A P I P 0 3 11 O fl 'i FFii 11 V il <1 Et oü eonduisez-vous vos eaux gw* N" "f?. Je suis heureux de l'entendre bomme aussi compétent que vous, 'artage entiórement votre manière de voir, (.vjq 'T 'lXrBraun. Je crois que le meilleur système .ï:"c a adopter est encore celui de l'aéragedes égouts par les tuyaux de descente qui débouclient au- dessus des maisons. M.Golaert. G'est précisément ce que nous avons fait a Ypres. Les cheminées d'aérage établies air si donnont de l'air aux égouts <.t l'eau lave en même temps ces égouts. Je pense que ce procédé vaut autant qne les chasses d'eau exigées par le gouvernement. Les chasses d'eau, trés faciles a établir dans des loc.alitós élevóes, le sont moins dans les terrains plats. Mais je ne me refuse pas a examiner la ques tion de plus p!ès, comme je l'ai dit a un lone- tionnaire du département de l'agriculture, tout en lui faisant observer que l'Ynerlóe, qui tra verse la ville et qui est notre égout collecteur, amène des eaux sufflsantes pour que le lavage des égouts se fasse naturellement. En attendant, le règlement dont j'ai parló tout a l'heure a étó appliqué, et j'ai la couvictiou que l'amelioration constante de notre état sanitaire est due princ'- palement l'établissemerit de notre résean d'égouts. M. Braun. d'égouts. M. Colaert. Dans l'Yperlée, dont deux bran ches traversent la ville même. Après un long trajet elles se déversent dans le canal de l'Yzer. M. Braun.— Conduire toutes ces eaux d'égouts dans la rivière ne me paral' pas recommandable. M. Colaert. II faut pourtant les conduire quelque part. Les trois quarts des maisons de la ville d'Ypres ont des fosses d'aisance trés bien conditionnées, mais ïl y en a aussi une partie dont la situation sur la rivière ne permet pas d'etre traitées de la mëmo manière. Vous voyez, messieurs, que nous avons fait les plus louables ell'orts pour rendro la situation hygiénique de notre ville aussi bonne que possible. Nous en avons étó bien rócompensés, puisque la mortalité devient moindre d'année en année, alors que notre population augmentó sensiblement. En ce qui eonceine la qualité de l'eau, la meilleure preuve qu'elle est bonne, c'est que nous n'avons plus de maladies occasionnées.... M. Braun. Gela ne sufïit pas. M. Colaert. Mais c'est déja beaucoup. L'eau doit ètre Donne puisque tout le monde s'en alimente, l'ouvrier comrae le bourgeois, et j'ai établi que l'on vit vieux a Ypres. M. Braun. Si l'analyse établit que vos eaux nc sont pas chirniquement et bactóriologique- mcnt bonnes, il suffit d'un rien pour provoquer une épidémie cela ne veut pas dire que l'épidé- mie peut provenir directement de l'eau mais si le microbe s'introduit danscette eau, il y trouve un champ pour se developpor rapidementc'est ainsi que les épidémies se produisent. M. Colaert. Je n'en disconviens pas. Ausii faisons-nous tous ros efforts pour améliprer encore notre eau. C'est ainsi que nous étudions en ce moment, aveo 1 'honorable ingénieur de l'Etat, M, Froidure, la question de l'amélioration de l'eau, nous y arriverons en iudiguant l'ótang de Dickebusch, d'oii nous vient l'eau depuis le xme siècle. Notez que nous n'avons pas de sources dans nos environs. Le terrain a été sondé en plusieurs endraits, et 11 a été eonstaté que les quelques sources que neus pourrions eapter seraient insuffisantes et ne donneraient pas une eau meilleure que celle que nous avons. Le l'avis d'bommes compétents qui out été eonsuüés par nos prédécesseurs et par nous, il faut conserver les eaux des deux étangs en les améiiorant autant que possible. Lejouroü l'étang de Lickebusch sera indigué, l'eau se décautera dans un réservoir de prés do 32 hectares, dont les eaux blondes seront détournées. Le travail sera decide cette année, et exécuté dans le courant de 19 7. Je prie l'honorable ministre de l'agriculture de nous inscrire pour de larges subsides. Sourires Vous voyez done, messieurs, a quoi doit se réduire tout ce qui a été dit a la Cbambre en 1903, etdans la présente discussion par l'hono rable M. M. Terwagne au sujet de la contamina tion da nos eaux et du mauvais état hygiénique de la ville d'Yprei. Jepromets a l'bonorable M. M. Terwagne de compléter mon étude pour tout l'arrondissement d'Ypres et d'éfablir, 1'an procbain, qu'il a été induiten efreur parses lantaisistes correspon- dauts. (a suivre.) Nous apprenons que MM. Devaux et Peweerdt out renonce a l'appel qu'ils ont interjeté du jugement du tribunal d Ypres qui les a condamnés, comme on sait, le premier A 5000 franc3 et l'autre a quinze mille francs de dommages-intérêts, du chef de calomnies a l'égard de M. Co'aert, Bourgmestre d'Ypres et membre de la Chambre des Représeniants. C'est ce qu'ils avaient de mieux A faire. Oimanche dernier la visite d'une délégation I envoyée par l'adminstration communale de la ville de Nieuport. Des membres du conseil communal, le secretaire communal et plusieurs autres notabilités de Nieuport étaient venus a Ypres pour sinstruire au sujet du service d'incendie et du corps de pompiers, dont ils comptent doter sous peu leur ville. A cette occasion des exercices aux engins, des manoeuvres avec les pompes ont eu lieu a l Esplanade ce qui a constitué une partie plutot théorique. Passant a la pratique on a imagine la caserne d infanterie en feu du cóté de la rue de la Bouche et le corps de pompiers appelé a combattre cet incendie. Dans l'une comme dans l'autre partie nos pompiers ont travaillé avec 1 entrain et 1 habilité dont ils sont coutumiers et les délcgués de la ville de Nieuport ont haute- ment appre'cié les qualilés maitresses, qui font la bonne rc'putation bien méritée de noire excellent corps de pompiers. Spectator. L.e general Baron Greindl a fait Lundi api ès-midi 1'inspection de notre garde- citoyenne. Convoque's pour 4 1/2 h. les gardes se sont rendus^a la Plaine d'Amour. Devant tout le corps réuni le Major Ligy a procédé a la reconnaissance du sous-lieutenant docteur Donck et a remis au capitaine R. Froidure la médaille commemorative et cette même distinction ainsi, que la croix de chevalier de l'otdrede Leopold au capitaine A. Gaimant. Ces distinctions venaient d'etre remises lorsque le ronflement des tambours annonce l'arrive'e du général Baron Greindl. II dé- bouche sur la Plaine par la rue des remparts, et procédé a l'inspection.... minutieuse de la tenue des gardes, inspection suivie des evolutions du peloton d'instruction, du ir et du 2e ban.et du défilé,manoeuvres exécutées avec une precision et un ensemble qui mon- trent, aux moins clairvoyants que la garde- citoyenne s'est métamorphosée. On nous a régalé enfin du spectacle d'un service de gar- nison. Bon et fructueux essai 1 Notre garde civique marche bien PÉKIN. Séance du samedi 27 Avril. La seance s'ouvre a 5 h. Presents: MM. Colaert, bourgmestre; Struye, Vandenboogaerde, échevins Fraeijs, Fiers, Vandergbote, D'Huvetter, Vanden- peereboom, Bouquet, Sobry, Lemahieu.con- seiüers Boudry, secrétaire ff. M. Bouquet interpelle le Bourgmestre sur les bruits répandus par un journal local sur la pre'tendue diminution des recettes du marché au beurre et qui tendent a jeter la suspicion sur certains employés communaux. M.le Bourgmestre explique que si les recettes paraissent avoir diminué, cela provient uni- quement de ce que anciennement, le produit des recettes des paniers aux ceufs e'tait versé avec le produit des recettes des paniers aux beurres, et ne formaient ainsi qu'un chiffre, tandis que maintenant ces deux produits sont disjoints; l'honnêteté des agents collecteurs est au-dessus de tout reproche. Le prochain Festival Le Conseil communal vote un supplément de 1.000 francs pour le festival du mois d'aoüt prochain, portant ainsi le chiffre de 3,5oo a 4,5oo francs. Route cyclable Lecture est donnée d'une lettre de l'ingé- nieur chef du service technique provincial, maintenant la défense de circulation pour les cyclistes sur le trottoir iongeant la chaussée de la porte de Menin vers la Bascule. Actuel- lement, la route cyclable Iongeant également la même chaussée est en bon état. Le vicinal Ypres Bailleul Le Bourgmestre communique une lettre de la direction de la société nationale des chemins de fer vicinaux et une seconde du ministère des Finances, annoncant que ces deux administrations sont d'accord pour pousser activement les travaux de la ligne du tramway vicinal vers Bailleul, dans le sens des instances faites par l'administration com munale d'Ypres. Le bourgmestre annonce également l'assentiment du ministère des Chemins de fer. Les comptes igoS de la Bibliothèque communale, de lecole de musique, de l'école industrielle, de la garde civique et du musée communal, sont approu- vés. Un catalogue sera dressé pour tous les objets du musée. Approuvé également le compte 1905 de la fabrique d'église de Saint-Jacques. La situation financière de cette fabrique s'amé- liore progressivement. Voirie. Les Soeurs Noires, faisant conptruire un nouveau batiment au cimetière Saint Pierre, sont obligées de suivre 1 alignement et d a- vancer sur une superficie de 10 mètres carrés. Ce terrain de 10 mètres carrés appartenant a la ville, autorisation est accordée pour proce der a la vente. Les procès-verbaux d'une location de droit de chasse par le Bureau de Bienfaisan- ce, d'une location de biens ruraux par les Hospices civils, d'une vente d arbres par les Hospices civils sont approuves. Messageries. Les sieurs Camille Desender et Constant Devolder ont introduit une demande pour l'établissement d'un service de messageries entre Ypres et West-Roosebeke par St.-Jan, Langemarck et Poelcapelle. Une enquête de commodo et incommodo n'ayant donné au- cune réclamition, l'autorisation est accordée. Un crédit spécial de 476 francs est vote pour indemniser les pompiers qui ont pariicipé aux patrouilles de nuit organisées pendant toute la période d'biver, jusqu'au icr Avril dernier, M. D'Huvetter demande également qu'une gratification soit accordée aux agents de police pour le même motif. Un supplément de crédit de 400 francs est demande pour le payement des primes de igo5 pour les mutualités de retraite. M. Sobry demande si les membres de la société mutualiste Qui veut, peut», parti- cipent a ces primes. M. le Bourgmestre explique que non. Ces personnes n'habitent que temporairement la ville elles font par tie de la population de fait et non de droit et ne sont done pas compte'es comme étant des Y prois. Le crédit est voté. La séance est levee a 6 h. i5. M. Hymans commence par dire que les libéraux ont d'immenses espe'rances, que l'émotion du pays est énorme, qu'il y a un revirement général et profond de i opinion, et que les catholiques ont peur. 11 y a vingt-deux ans que nous entendons tenir ce langage ii avait cours bien avant que M, Hymans füt attentif a la politique, et c'est vraiment pitié que nous ayons dü vivre ainsi pendant prés d'un quart de siècle sous la constante impression d'une peur chime'rique Mais M. Hymans nous assure que cette peur nous pousse au courage du désespoir, et qu'ayant peur, nous n'avons plus d'autre ressource que de faire peur aux autres. M. Hymans, lui, qui n'a pas peur, ne veut nous faire d'autre peur que celle qui fait réellement peur. Lefuturchef du cabinet affirme ensuite que les catholiques vivent de Ia légende qu'ils ont accréditée au sujet du libéralisme en représentant le dernier cabinet liberal comme le ministère des impöts et de la viola tion des consciences. Superstitions politiques que tout cela, s écrie-t-il Les impóts de 1884 se chiffraient par ^millions seulement; les catholiques les ont maintenus. Quant a la lo» de 1879, e'^e au point de vue religieux, la conciliation même Ce couplet fera rire tout ceux qui savent 1° que la politique sectaire du dernier cabi net libéral a abouti en six ans A 59 millions de déficitque M. Graux dut proposer, en un seul coup, de nouveaux impots a concur rence de 21 millions et que ses amis eux- mêmes ne lui en osèrent accorder que 14 enfin, que le gouvernement catholique a réduit ou supprimé les impöts sur le sucre.sur le café, sur le thé, sur le cacao, sur le tabac indigène, etc., etc. 20 que la loi scolaire de «conciliation religieuse» indigna ce point certains libéraux qu'elle ne fut votée au Sénat qu'a une voix de majorité et qu'elle détermina le prince de Ligne a donner sa démission de président de la Haute Assem blee qu'au surplus, elle provoqua la chute de ses auteurs. Telles sont les «susperstitions politiques» contre lesquelles s'e'lève M. Hymans 1 L'auteur du manifeste de la Belgique artistique et littéraire dit encore que le parti catholique «n'a plus de programme et il le dit au moment oü contre les misé- rables babiletés politiques de lui-même et de ses amis, le gouvernement vient de faire voter une loi qui assure a Anvers la pre mière place parmi les ports maritimes du monde et qui en fera en même temps un camp retranché de premier ordre. II le dit au moment oü une loi nouvelle va livrer a l'initiative et a l'activité de nos compatriotes les immenses richesses minières de la Cam- pine. II le dit au moment oü, a notre législation sociale, de'ja si touffue.nous allons ajouter la loi moralisatrice sur la recherche de la paternité... Non nous n'avons plus de programme. Le pays s'en afflige il est avide d horizons plus vastes. Mais lui en a un, de programme. Et le manifeste va nous Ie faire connartre. Le programme de M. Hymans est fou- droyant. C'est 1'instruction obligatoire et le service militaire général. Quand lui et ses amis auront accompli cette tache immense, les horizons seront démesurément élargis. Voyons l'instruction obligatoire Pourquoi la contrainte Le système de la liberte' a fait que, depuis le dernier cabinet liberal, les e'coles communales ont vu tri- pler le nombre de leurs e'lèves. Les résul- tats sont plus satisfaisants chez nous qu'en France 011 l'on a recours a la contrainte scolaire. Et ces re'sultats vont encore chaque année s'améliorant. N'importe, dit M. Hymans, il nous fait l'instruction obligatoire. Et ses amis parallèles les socialistes ajoutent Avec la soupe scolaire et lè vêtement gratuit. M. Hymans ne nous dit pas ce qu'il pense de ce coiollaire jugé indispensable par la plus importante fraction de la future majorité. Mais il nous dit patelinement qu'il ne vise pas a la suppression de la liberte d'enseigne- ment. II prévient seulement que s'il respecte la liberte', il supprimera le privilège. Ce qui vent dire plus d'e'coles adopte'es plus de subsides aux e'coles libres qui de'ehar- gent le budget des communes tout pour les écoles officielies d'oü Dieu sera banni. Ce qui veut dire encore obligation pour les futurs instituteurs officiels de faire Jeurs études dans les seules écoles normales de l'Etatce qui peut vouloir dire aussi, comme le proposait M, Vanderkindere lors de l'en- quête scolaire privilèges attache's a la frë- quentation des e'coles officielks (reduction du service militaire, admission aux emplois publics, etc.) Ce qui veut dire enfin Renouvellement de la guerre scolaire qui de'ehira le pays de 1879 a 1884, et reproduction des gaspillages qui marquèrent le gouvernement Frère- Bara-Van Humbeeck, Tel est le premier horizon e'largi par M. Hymans. Qui veut de cet horizon la L'autre, a present L'auteur du manifeste veut le service per sonnel et le service général. A son sens, nous ne pouvons pas mettre assez de soldats sur pied de guerre, et ceux que nous avons (il en conteste le chiffre, malgré les assurances formelles du ministre de la guerre) ne sont pas bons. II faut le service personnel. Mais pour quoi M. Frère-Orban n'en a-t-il pas voulu lorsque ses amis le pressaient de le faire adopter 11 faut le service général. Tout le mon de soldat. Mais dans quelle mesure? Le manifeste ne le dit pas. II dit seule ment, sans se compromettre, qu'on mesu- rera les obligations aux exigences de l'édu- cation militaire et aux faculte's de la nation.» Combien d hommes mettra-t-on sur pied M. Hymans ne le dit pas. Sera-ce l'arme'e de 600,000 hommes de M. Hanrez, qui coüterait plus de 200 millions pour l'ar- mement, plus de 100 millions pour l'équi- pement, sans compter les cadres, les maga- sins, les accessoires?M. Hymans ne le dit pas. Mais il dit On re'duira le temps de service. A combien A i5 mois, a un an, a huit mois M. Hymans ne le dit pas. II dit, comme an Sénat M. Hanrez Nous verrons cela après. II ajoute cependant avec le concours des hommes de mélier Les hommes de métier Mais ils ont été consultés en 1900. Une commission mi litaire, composée des sornmités de Farme'e, a exannné sous toutes ses faces la question de la défense nationale. Et le gouvernement catholique a exécuté tout le programme de ces hommes de métier a l'exception du service personnel. M. Hymans ne le sait-il pas Vit-ii done dans les nuages Si M, Hymans, premier-ministre, pose un jour le pied dans le large horizon qu'il indique si vaguement, il sera mené tout droit a la Nation armée par les socialistes et par nombre de radicaux. Qui veut de cet borizon-la Enfin M. Flymans aborde un troisième point qu'il considère comme accessoire celui de la législation electorale, II est partisan de la revision de l'article 47 de la Constituton. Mais il ne veut pas du pur et simple absolu pour la Chambre et le Sénat. II se contenterait, cependant, d'un second vote pour les hommes de 40 ans ce qui est un timide hommage rendu au principe du vote plural. Quant a sa conception de l'électorat pro vincial et communal, nous avons dit en quoi elle consistait et l'accueil qui lui a fait le moniteur du parti socialiste. C'est un trés gros succès 1... Et voila la charte nouvelle du parti libéral présente'e au pays par son chef putatif. Nul doute que les foules en soient électri- sées. C'est a la fois si clair, si large, si pré cis, et d'une si impérieuse nécessité qu'ils

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2