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ïgiaises
BASQUB EiSOUfllMlSTS
A. DECHiÉVRE
MONDORF
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Marque Bentley
1
le gouvernement cat/ioliquc
A Monsieur Nolf
Calholiques,
defendez voire drapeau
l*os Coinbïsies
ct la
consiilution
Baillcul-IJeimhebaert
AVIS IMPORTANT
I
a réduit ou aboli de nombreux impóts
qui pesaient sur les classes laborieuses.
II a créé, développcon encourage
La remuneration ties miliciens
Les pensions de vieillesse
Les habitations ouvrières
Les mutualités
L'épargne publique (730,503,054 tr. de
dépóts alacaisse dépargnej, etc., etc.
Je le suivrai, puisque je suis leur chef
Yous êtes le chef, Monsieur No'.f, chef
divisionnaire, je dij ais, de quelque cent
trente-sixième division de ce grrrand
parti liberal, qui, étant au pouvoir, a voté
de gros impöts, a ruiné les finances publi-
ques, a agité le pays par la lutte scolaire j
■qui, depuis 20 ans, uniquement préoccupé
de son égoïsme et de sa haine roligieuse, a j
toujours yoté et lutté contre tout ce que le j
gouvernement a propo^é en faveur de l'agri- i
culture et des ouvrierscontre la loi sur les
habitations ouvrières, contre la loi sur la
reparation des accidents du travail, contre
la loi sur le repos dqminxal; qui s'est abste-
nu de voter la loi sur les pensions de vieil
lesse....
Le chef de ces libéraux Yprois dont la
plume impia dans vos journaux c fficicls.
suffi de prouvor que votre action politique
et vos principes, votre parti et ses alliances
sont néfastes a notre pays.
Et nous concluons que c'tst un malheur
public lorsqu'uu liomme politique coinmo
vous, parvient füt ce même péniblement
a décrocher uu mandat législatif.
i.ECTEUUS, souvenez-vous de
lYnjcu des prcchaincs elections
i os écoles, 11 os églises, nos fran
chises communales, la paix publi
que, l'ordre et la liberté.
YOTEZ SOUS LE CHIFFRE-SL
Les mallieuréux religieux francais réfug
chez nous ct qui se sont mis sous la gai
de noti e honneur seraient, des le début desM
liostilités, forces de quitter le pays. Quant*
a notre clergé, il ne tarderait pas lui non
plus avoir revenir les temps du sacristain
Bara qui fut un expert en tracasseries con-
stitutionnelles. Ce qui s'est passé alors nous
est garant dece qui Se passerait demain si
les libéraux unis aux socialistes pouvaient
s'emparer du pouvoir.
1
V
- -
Nous lisons dans le manifeste élcctoral
de M. Nolf et consorts.
II nous est impossible d'ngir en Belgique
comme en France.
Et pourquoi
Parce que la Constitution beige garantit
la liberie de reunion, la liberté des cultes
et la liberté de l'enseignement.
Paice que, pour supprimer ceslibertés ou
domaiue de Dieu au seuii de la vie publique,
mettant ainsi No're Seigneur Jésus-Christ
francais et flumaud prétend restrt-iudre le pour y apporter des restrictions, l'adhésion
des deux tiers des membres du parlement
est indispensable de par notre constitution
sur le même pied quo Mahom t ou Soudha; elle-même.
dont la plime inp'oteud a conliner dans Vous voyez done,vous tous qui nous lisez,
no3 églis is cette croix qui bóait notre bei' j que les ciéiïcaux vous induisent sciemment
<53 iu et qui ornera notre tombe en at ten- i en erreur car il serail impossible aeirou-
dant que leun discip'es viennent-li briser ver au sein des Chambres legislatives le
même dun noi temples; dont la plume nombre des voix requises.
impie semble s'ètre dounée pour mission de 11 n'est pas difficile de répondre a ces
diminuer l'estime pour nos cérémonies reli- i arguments par lesquels nos adversaires
gieuse i et pour i.otre admirable clergé ca- j s'efforcent de conquórir l'opinion etfrayée a
tholique.
M. Nolf, vous pouvez dire a ceux qui j
président votre association libérale a Ypres
que pour nousce sont autant de blasphè
la perspective d'une
comme en France.
guerre religieuse
mes sous le masque de tolerance etde liberté
de conscience.
Le chef politique enfin de ces énergumènes
qui, ces derniers mois, dans nos rues, sur
nos places publiques, ausd bien a Ypres
qua Tuie't, outinsubé ce que nous avions
de plus cher.
Voila, Monsieur Nolf, vos homines, voila
ceux qui tressent vos couionnes, voila votre
clientèle.
Vous ètes leur chef e'est pourquoi vous
les suivrez car dans ce monde la, e'est la
queue qui gouvorne la tête.
Vous suivrez encore autre chose, Mon
sieur Nolf vous suivreq le drapeau rouge.
Ne dites pas que votre programme ne S3
-confond pas complètemént avec le program
me des socialistes cela n'est pas nécessaire
pour vous reudre responsable.
Votre action se confond avec la leur; vous
marchez avec eux la main dans la main
cela suffit pour engager votre responsabilité.
Le résultat de votre accord electoral, s'il
repondait a vos espérances, serail de meitre
le pouvoir législatif, eutre les mains d'uu
parti auquel M. Anscele bier aCourtni
donnait pour mission de prouver qu'en
pouvait se pisser de patrons, entre les
mains d'un parti dont le principe fondamen-
tal est La propriété c'est le vol entre
des mains dressées a lancer des bombes.
Yoi'a les alliés qui vous soutiennent mais
que vous aussi vous soutenez. Par voire
cartel vous les appelez a votre secours pour
garder dans vos mains défaillante3 un man
dat législatif qui vous échappe, mais de
votie cöté, frappé d un vent de folie, vous
leur accordez votre appui et vous les suivrez
sous peine do n'êtré rien.
Nous admettons bien que, lejouroü les
radicaux-socialistes proposeraient des me-
sures extremes.vous ne les voteriez pas do
gaïté de coeurnon seulement vos senti
ments personnels mai» encore lacrainte de
vos électeurs vous feraient hésiter.
'i'outeiois vous les voteriez quand même,
■contraints par la consigne de votre parti,
toujours sous peine de u'êtrc rien.
Monsieur Nolf, dans la campagne que
nous avoii8 menée coutie vous.nous n'avons
écouté que la voix de notre conscience et de
notre patriotisme jamais nos polétniques
m'ont touché a votra vie prives il nous a
d ensrignemc nt
f 1 er tc
Sans sortir en effet des limiles constitit-
tionnelles, il y a parfaitement moyen de
supprimer dans le fait la liberté d'enseigne-
ment. Supposez que les anticléricaux arri-
vent au pouvoir. I s commenceraient par
supprimer les subsidés a nos écoles libres.
Nous devrions payer, comme contribuab'.es,
les écoles offlcielles, mais rien de notre
argent ne reviendrait a nos propres écoles,
que nous devrions soutenir par dessus le
marché. Bon gré mal gré il nous faudrait
fermer de nombreuses clas:es gratuites et
les faveurs extraordinaires accordées aux
établissements officiels par les administra
tions communales libérales et socialistes
dépeupleraient ceux de nos établissements
que nous aurions maintenus.Sous un régime
anticlérical nous devrions faire avec le
simple budget de la charité concurrence aux
budgets combinés de l'Etatst descommunes,
clontaucurre mesure légale ne réglementerait
Faction.
D'autre part, l'Etat et les communes
décideraient en principe qu'ils ne prendront
désormais d'employés que parmi la jeu-
nesse sortie de leurs propres écoles. Les
jeunes gens et les jeunes titles instruits clrez
nous sauraient a quoi s'eD tenir. IIs sau-
raient qu'ils seraient eonsidérés comme des
parias, que jamais ils n'obiiendront rien
des pouvoirs publics. Et cette mesure
éloignerait de notie enseignement la bour
geoisie petite et grande, qui ne voudrait pas
enlever a ses enfants des cbances d'avenir.
La constitution n'en serait pas moins
strictement observée dans sa lettre, sinon
dans son esprit, mais nos écoles seraient
parfaitement ruinées et l'enseignement libre
n'existerait plus
Je n'insiste pas sur les tracasseries
secondaires qui ne manqueiaient pas de
nous être l'aites sur l'impossibilité pratique
pour les prêttes d'enseigner la religion dans
les écoles, sur les difficultés qu'on ferait de
rcconnaltre la capacité d'enseigner denos
établissements une fois Finstruction pro-
claméc obligatoire, et., etc.
reiigieuscs
Liberté des associuiio vri<
Les anticléricaux: ne feraient évidemment
pas non plus la guerre a nos religieux et
religieuses pris en blocmais ils sauraient
parfaitement les tracasscr dans le détail.
Liberté du culte
Les libéraux proclament de même
qu'ils respectent le culte et la liberté du
culte. Matsen attendant, ils ont fait avant
/88q, et ils recommenceraient d faires'ils
en avaient le pouvoirtout ce qui leur serait
possible pour affaiblir la religion, pour
restreindre le culte refus de créer les nou-
velles paroisses qu'exige l'augmentation de
la population, refus d'intervention des com
munes dans les dépenses obligatoires du
culte, suppression de places de vicaires,
reduction des fondations, reduction du
budget des cultes, reduction des subsides
destines aux édifices servant aux cultes.
C'est exactement la politique suivie par
M. Bara sous son dernier ministèr e.
Et Dieu sait si le liléra'isme a fait du
cbemin depuis M. Bara.
Dans un discours prononcé le SFévrier
1884 M. Bara énumérait avec complaisance
toutes les mesures qu'il avait prises contre
Renaissfy
Le poéle^xe^.
ouverture,
Hiawatha, intern',
Lakmé, fantaisie,
New-life, valse,
Y-'L
1SÊ
On recommande aux personnes faibles et
anémiques Ja Pilule du Dr Raphael qui est
Je meilleur remède connu pour guérir
l'anémie, les e'puisements, la paleur les pal
pitations, les pertes, les névralgies, etc. etc.,
tr. i.yS la borte.
Ponr guérir la TOUX, le SI SOP PECTORAL
DEPRATERE est sans rival. Lui seul gue'rit
sans danger, tandis que d'autres remèdes
inconnus nuisent au coeur ou a l'estomac,
constipent ou brulent les extrémite's capil-
laires des bronches, le Sirop Depratere ne
i renferme aucun narcotique et peut être pris,
même par les enfants dont il guérit même la
coqueluche en 8 jours.
Prix2 fr. la grande bouteille. Chez
l'inventeur Od. Depratere, pharmacien
Ostende, qui envoit en province contre bon
poste de 2 5o fr. (o.5o en plus pour 6 post) et
a Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Don'ck,
le culte catholique et i concluait triompba- et ^rtssens; Poperinghe, pharm. Monteyne
lenient On peut faire plus
On ;eut faire plus et mieux,
mais jusqua présent- on n'a fait pius et
mieux nulle part.
On voit combien les garanties constitu-
tionnelles embarrassent les libéraux.
Comines, Van Windekens; Menin, Sioen et
Rotiers; Warneton, Vander iVlarlière; Cour-
trai Hulpiau et De Boey Roulers, Veys;
Dixmude, Ghyssaert; Iseghem (Grand'Piace).
Rodenbach.
C'est pour cela que nous continuerons a I
dénoncer le Combisme du parti de M.
Nolf. Nous ne voulons pas de persécution
religieuse. Le bloc ne veut que la guerre j
aux catholiques qu'ils prétendent réduire £1
l'impuissance et a la sc rvitude en tournant
la Constitution.
Les électeurs s'en rendent compte et c'est
pour ce'a que le '27 Mai ils se prononceront
éue rgiqutment contre M Nolf et son parti,
contre l'opposition alliée dans Fanticléri-
calisme.
Attention Pas de panachage,
ear e'est bulletin nulVotez tous
en tête de la liste n° 2.
SCOTCPI, EXTR4-ST0UT, PALE-^LE
Mai son de Con fiance
POUR LES CHARBONS de tcutes PROVENANCES.
HOMME de IS a 20 ans, ayant certaine
instruction et que'ques notions de dessin.
S'adresser au bureau du journal.
Iffij^üs#li IJIÜ^ÜÜ! iJif^üiL 'nMl •Si^SaL life l'iSt.T lüÜ^iI JlÜ^lü Ü^llül IllAi
Achat et vonte de Fonds public-. Eehange de coupons.
Conversion tl, seusenption a tous eraprunls Beiges et E'rangers
L'élivrance sur lous pays de lettres de credits, traites et cheques.
Avancrsde fonds. Dépó!s de fonds.
Gomptes rourants de Dó{6is de fonds avec carnet de cheques.
15, RUE DE MENIN, 15 VDD ITQ
ïéléplionc SO I F n Lw
Vet fication des ti ra ges de t i t res rcmboursables. Les I isles qui rae sont
picsei tócs doivent re dressées par ordrc nutnérique.
Le bureau est, outert de 9 a 12 h. du malin.
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LES ESTCMAC8 AbTmÉS,
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Esplanade, 3, Y PRES
SEUL DÉFOS1TAIRE DES
HssrestXKETi r'imiifiT'tT-r
Matsou forio'ée en 13*73
toni (oujouri rétatlft promptement par 1'usape it 4a
Prita la matin i Jeun, on ebtlent, «os h»ar«
aprèa, un aflet PURÜATIF eompKrt pul
angendra al malaiaa, nl coüpuo, malt gul est r
ulvl d'une Mutation da blsn-être incon-
taatabla tl d'un» vlgonrosu mtaifep-
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