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A propos du mariage
de Mlle Krupp
Les médailles
com mémo ra lives
Répa ration des accidents
du travail
A Rome
Examens
Conseil provincial de la
Flandre Occidentale
areilles j
X;nuit centi-
C-No uu nous traite
'TLorsqu'un socialiste
&VV
il en occupait trente. Mais ce fut son
Alfred, qui devait faire des usines
V.',J
i'4 i; VQ&-*'ssen l'une des plus colossales fabriques
■V :i '5;Tj 'nies de guerre. II avait quatorze ansa
I es sine quand
il se trouva, de par la mort de
son père, a la tête du bien modeste établis-
l sement il n'avait aucune connaissance
technique, il n'avait fait aucun apprentissage;
,&j.- Jk' des seize centimes
->'/ 'Tfbchain, alors sans doute
néreuse, car ses admirateurs et
"iêteurs ne disent plus rien.
'%r sour être juste, il faut dire que les com
munes franfaises ayant la charge de cette
allocation d'assistance, il leur est loisible
d'en augmenter le bienfait, qui ne fera
d'ailleurs sans doute le plus souvent que cata
loguer sous une autre rubrique les allocations
il était presque sans ressources comme il
était presque sans credit.
J'étais bien jeune, a-til écrit dans ses
Souvenirs que déja je remplissais la
tache d'un père de familie. Mes journées
furent laborieuses, maintes fois le sommeil
de mes nuits fut troublé par des me'ditations
douloureuses sur les difficuités de toutes
sortes qu'il me fallait surmonter.
Après avoir travaille' jusqu'a une heure
tres avancée, je me nourrissais de pommes
de terre, de pain, de beurre et de café. La
viande m'eüt coüté trop cher.J'avais vraiment
la situation d'un père de familie obéré.
Pendant vingt cinq ans, j'ai mené cetle
actuelles de la bienfaisance municipale. C'est 1 existence. C'est seulement après cette longue
ainsi qua Paris l'on parle d'accorder 36o j période d épreuves que j'ai pu avoir la vie
qua l'aris ion parle
francs combien de vieillards ou d infirmes
n'y touchent déjè pas maintenant 3o francs
par mois de l'assistance publique Ailleurs
on parle de 240 fr., de 180, de 120. Ce ne
seraient que les pauvres petites communes
rurales qui sen tiendraient au minimum de
60 fr. On oublie que les deux tiers de la
population de la France, pays avant tout
agricole, habitent ces petites communes.
Enfin, l'on verra bien l'an prochain.
Journal de Bruxelles
Le plus riche parti de Vempire
allemand. Histoire de l'usine
Krupp. Humbles dèbuts.
Le triomphe du travail.
Mile Bertha Krupp se marie elle va s'ap-
peler Mme de Bolhen-Halbac. Son fiancé est
trés noble, mais il n'est guère riche il est
dans la diplomatie, attaché en qualité de
secrétaire a la légation allemande auprès du
Vatican. C'est un bel homme, dont la taille
ne mesure pas moins d'un mètre soixante-
quinze centimètres. On assure que Mile
Bertha Krupp fait un mariage d'amour, car
son immense fortune lui aurait permis de
trouver un mari plus titré que M. de Bolhen-
Halhac, et certes les prétendants a sa main
n'ont pas manqué. Elle est, au surplus, assez
jolie elle est blonde, de visage agréable et
elle est bien faite. Mais elle aime celui dont
elle portera, demain, le nom.
II faut reconnaitre que le jeune diplomate
allemand épouse un fort beau parti. Mlle
Bertha Krupp peut être considérée comme
la plus riche héritière de l'empire elle est la
fille unique des célèbres magnats d'Essen et
on peut, sans exagération, e'valuer sa fortune
prés de trois cents millions de francs.
L'année dernière, l'exploitation de ses usines
lui avait donné un bénéfice de vingt-cinq
millions de francs. Aussi, pour mettre ses
richesses a l'abri des voleurs et des révo-
lutionnaires ajoute-t-elle volontiers, elle
créait, pour sa défense personnelle, une sorte
de milice armee qui ne compte pas moins de
neuf cents hommes elle organisait en même
temps une police spéciale qui a ses agents
secrets.
Cependant, a la mort de son père, qui
survint en 1903, dans des circonstances assez
mystérieuses, aux environs de Naples, Mlle
Bertha Krupp, a qui revenait tout entière
l'énorme succession du grand constructeur
de canons, avait tenu a ce que iussent mis en
actions les aciéries d'Essen, de Magdebourg,
ainsi que les établissements qui en dépen-
dent.
Je ne veux pas, disait-elle, me trouver
plus tard dans la nécessité d'épouser un
spécialiste de la métallurgie je n'entends
point faire un mariage de raison, je ne veux
m'unir qua qui me plaira.
Et puisqueaujourd hui Mlle Bertha Krupp
troque son nom contre celui de Bolhen-
Halbac, il est intéressant de dire comment
fut acquise la fortune dont elle a hérité.
Elle date de prés d'un siècle ce fut, en
effet, en 1816 que le premier Krupp créa,
sur les bords de la Ruhr, cette fonderie
d'acier qui devait prendre un si grand
développement. Comme il n'avait pas réussi
dans l'épicerie, il essaya de la métallurgie
il eut d'abord quatre ouvriers dix ans plus
un peu plus supportable.
Dès 1843, Alfred Krupp avait fabriqué de
toutes pièces un fusil a tir rapide et a canon
d'acier il avait soumis son modèle au
ministère de la Guerre de Prusse, mais on
refusa de l'examiner. L'usinier d'Essen était
éconduit, mais il ne se laissa pas de'courager:
vingt-quatre ans plus tard, les canons qu'il
exposait a l'exposition universelle de 1867
devaient remporter l'un des trois grands prix
de leur classe, cependant que leur construc
teur était décoré. Du coup, le succès était
venu a Alfred Krupp la guerre franco-
allemande devait rendre célèbres dans le
monde entier les usines d'Essen.
Quand il mourut, comblé d'ans et de
gloire, et riche a millions, l'entreprise qu'il
dirigeait avait, pour employer l'expression
même de Guillaume II, dépassé de beau-
coup les frontières de la patrie allemande et
pris une signification universelle Mais
avant de quitter cette terre, il avait voulu
que, sur la petite maison qui avait vu la
naissance de son opulente fortune, on gravat
sur une plaque d'acier cette épitaphe
Puisse mon exemple encourager ceux
qui sont aux prises avec les difficuités. Le but
du trivail apporte avec lui toutes les
bénédictions, et c'est la meilleure des prières.
Que chacune dans notre communauté, du
plus grand au plus humble, cherche a bêtir
sa propriété personnelle sur ce principe. Le
jour oü cela sera, sera accompli mon voeu le
plus cher
Sous la direction de son fils, Frédéric-
Alfred, les établissements Krupp devaient se
développer encore ils occupent aujourd'hui
plus de vingt mille ouvriers. Et eest une
toute jeune fille, demain une toute jeune
femme qui se trouve a la tête d'une aussi
formidable entreprise.
Le ministère de 1'intérieur est a la veille
de terminer le gigantesque travail nécessité
par l'octroi de la médaille commémorative
durègnedeS. M. Léopold II. Commencé a
la fin du mois d'octobre dernier.il sera eer-
tainement achevé pour la fin de ce mois.
A l'heure actuelle, 80,000 insignes ont été
distribuées. II reste a servir encore 5000
médailles environ k lépartir entre les mem
bres des administrations communales et
provinciales, le personnel de l'enseignement
primaire, les départements des chemins de
fer et de la justice.
Les bureaux se sont montrés trés sévères
dans l'octroi des nouvelles distinctions.
Tous les titres des candidate ont été exami-
nés a la loupe. II ne manquait que trois
jours a l'un d'entre eux pour avoir les vingt
années de service exigées. Et malgré il ne
l'a pas obtenue. Le travail a done été mené
avec un soin et une célérité qui ont valu au
personnel chargé de tenir cette comptabilité
formidable les félicitations méritées du mi-
nistre de 1'intérieur. Pour donner une idéé
des complications auxquelles l'examen des
litres des innombrables candidats a donné
lieu, il me suffira de signaler que parmi
ceux ci il n'y eu avait pas moins de 300
portant le nom de Dubois dont 20 portaient
le même nom et dont plusieurs circon-
stance curieuse étaient nés le même
jour.
Par s lite de la convention eutre la
Frauce et la Belg'que, les ouvriers
beiges travail ant en France, victirnes
d'accidents du Travail, ont droit aux
mênaes avaulages que les ouvriers
francais.
Voiei qu'elles sont les dispositions
de la loi francaise
Eu eas d'accideut de travail, h vic-
time a droit
Pour l'incap^cité parlielle ou per
manente, une rente égale aux deux
ïers de sou salaire annuel
Pour l'incapacité parlielle et per
manente,a une renie égale a la moitié
de la réduction que l'accident aura
fait snbir au salaire
Pour l'incapacité temporaire, si
l'incapacité de travail a duré plus de
quatre jours, a uue iudemnité journa-
lière, sans distinction entre les jours
ouvrables et les dimanches et jours
fériés, égale a la moitié du salaire
touché au moment de l'accideut, a
moius que le salaire ue soit variable
daus ce cas, l'indemnité jouruaüère
est égale a la moitié du salaire moyen
des journées de travail pendant le
mois qui a précédé l'accideut.
L'iudemnité est due a partir du
cinquième jours après celui de l'acci
deut toutefois, elle est due a parlir
du premier jour, si l'incapacité a dure
plus de dix jours.
L'indemnité journalière est payable
aux époques et lieu de paie usités daus
l'entreprise, saus que l'intervalle
puisse exeéder seize jours.
Lorsque l'accideut est suivi de mort,
uue pension est servie rux personues
ci-après désiguées, a partir du dccès,
dans les couditioussuivantes
a) Une rente viagère égale a 20 p.c.
du salaire annuel de la victirue pour
le conjoint survivaut non divorce ou
séparé de corps, a la condition que le
mariage ait été contracté antéiieure-
ment l'accident.
En cas de nouveau mariage, ie
conjoint cesse d'avoir droit a la rente
mentionnée ci-dessusil lui sera
alloué, dans ce cas le triple de cette
rente, a titre d'indemnilé totale
b) Pour les enfants légitimes ou
naturels, reconuus avant i'accident,
orphelins de père ou de mère, agés de
moins de seize ans, uue rente calculée
sur ie salaire annuel de la victime, a
raison de 15 p. c. de ce saiaire s'il n'y
a qu'ua enfant, de 25 p. c. s'il y eu a
deux, de 35 p. c. s'il y en a trois, et
de 40 p. c. s'il y eu a quatre ou un
plus grand nombre.
Pour les orphelins de père et de
mère, 'a rente est portee pour chacun
d'eux a 20 p. c. du salaire.
L'ensemble de ces renles ne pent,
dans le premier cas, dépasser 40 p. c.
du salaire, ni 60 p. c. dans le second;
c) Si la victime n'a ni conjoint ui
enfant dans les termes des paragra-
phes a et 6, chacun des ascendants et
descendants qui étaient a sa charge
recevra une rente, viagère pour les
ascendants et payables pour les
descendants. Cetie rente sera égale a
10 p. c. du salaire annuel de la victi
me, sans que le montanf total des
rentes ainsi alloue'es puisse dépasser
30 p. c.
Le chef d'entreprise supportera, en
outre, les frais médicaux et pharma-
ceutiques et les frais funéraires.
Ces derniers sont évalués a la som-
me de 400 francs au maximum.
Un jubilé. On annonce qu'un jubilé so
lennel sera accordé a lunivers catliolique le
18 Septembre 1907 au 18 Septembre 1908
pour fêter le cinquantième anniversaire du
sacerdoce de S. S. Lie X.
Le couseil supérieur de la jeunesse catho-
lique italienne a pris en mains 1'organisa
tion de ces fêtes et organise des collectes
Internationales de cinq ou dix centimes
dont le montant sera offert k Sa Sainteté
comme honoraires de sa messe jubilaire qui
sera célébrée solennellement sur le tombeau
de saint Pierre le 18 Septembre 1908.
M. Auguste Van Merrisfils du sympa-
thique bourgmestrc et député de Poperinghe,
ancien élève du collége de Poperinghe,
vient de passer son examen d'admission en
ic année a l'Ecole Supérieure Consulaire de
Mons.
Cette école fondée par les grands industriels
catholiques du pays wallon est inspectée et
subsidiée par le Gouvernement.
M. I abbé Charles Van Merrisancien
J élève du college de Poperinghe, a obtenu
avec grande distinction le grade de docteur
en philosophie.
Nos sincères félicitations aux jeunes
lauréats et a leurs dignes parents et honneur
au Collége de Poperinghe et a ses distingue's
proiesseurs.
M. Guslave Colpaert de Gits, ancien élève
du Collége S. Vincent a subi avec succès
l'examen de candidat en sciences naturelles
préparatoire a la médecine (ire épreuve).
M. Maurice Vanden Boogaerde d Ypres,
ancien élève du Collége S. Vincent, a subi
avec succès l'examen de candidat en philo
sophie et lettres préparatoire au droit (ir«
épreuve).
M. Joseph Billiart de Ruysselede, ancien
élève du Collége S. Vincent, a passé avec
distinction l'examen de candidat en sciences
et en médecine (3e épreuve).
M. Pierre van Houverancien élève du
Collége S. Vincent d Ypres, a passé avec
grande distinction l'examen de second
doctorat en droit.
M. Norbert Huvettere, ancien élève du
Collége S. Vincent, a passé avec distinction
l'examen de candidat notaire (ire épreuve).
M. Abel Delie d'Ypres, ancien élève du
Collége S. Vincent, a subi avec succès
l'examen de candidat en sciences naturelles,
préparatoire a la médecine (ire épreuve).
Séance du i3 juillet 1906.
Présidence de M. Van IIeê, président.
La séance est ouverte a 10 1/2 h.
M. Firm.de Thibault de Boesinghe, secré
taire, donne lecture des résolutiion adoptees
la séance d'hier.
M. le secrétaire donne encore lecture
d'une requête des planteurs de houblon
demandant un subside pour l'organisation
d'une exposition régionale de lioublon.
M. le President fait observer que cette
requête a été introduite taidivement. II
propose de ia renvoyer a la députation
permanente.
Cette proposition est adoptée.
La 2e commission,considérant que Taction
de la société s'óteud a toute la province,
propose, a l'unanimité, d'allouer uu subside
de 1000 fr.
M. Alb. Liebaert combat ces conclusions.
II reconnait que l'indemnité de 60 fr. par
cheval enloui, allouée par le fonds provin
cial d'agriculture, est insufflsante. L'élève
du cheval s'est dóveloppé dans denormes
propoitions en notre province. Le risque a
augmenté,puisquö la valeur de l'animal s'est
éleYée. i,
M. Cauwe.Mais la prime payée est réstée
la même.
M. Alb. Liebaert. Peut-être pourrait-on
revoir le tarif, élevant les primes en même
temps que les indemnités. Nous avons notre
fonds d assurance. Pourquoi affecter nos
ressources, si restreintes, a une société
privée t Consacrons les plutót au fonds
provincial d agriculture.
On dit l'Etat alloue déja 19,000 fr. de
subside a la société de réassurance. Mais s'il
les versait dans notre caisse avec les 1000 fr,
I» j
f
n-'/Qv-n'i r r->
e-J r qne la France
loguer SOUS une auirc ruunquc ica anu«-aiiuiia s i w.uam. ...51 u.
SOCIÉTÉ DE RÉASSUEANCE DES CHEVAÜX