tm W$Ê Denrêes coioniale^ Van Winsen A. DECHÏEVRE YPRES FA ITS DIVERS DIEKIRCH MAISON DE COMMERCE ENRi GHYSEL SBCOUVBBU8HTS Tr LeMe/lu Son point faible Grand 1 ótol des Ardennes Bulletin de la propriété Belle et grande AR.CHITECTURh Projefs, Plan et Devis AVIS IMPORTANT 1 H if J réclamés, cela ferait déja 20 000 fr. que nous pourrions affecter au méme objet. Si la société de réassurance a besoiu de subsides, c'est que ses primes sout trop réduites. M. J. Verhaeghe. M. Al. liebaert confond deux chosesle fonds d'agriculture nest pas une société d'assurance. Quand, pour cause de salubrité publique, 1'autorité ordonne l'enfouissement d'une béte, le fonds d'agri culture paye la valeur du cadavre. C'est le cadavre qui est exproprié. De la indemnité. La société de réassurance, fédération de sociétés mutuelles d'assurrance, couvre, au contraire, le risque et indemnise la perte. On ne saurait trop encourager de telles institutions, surtout a leurs débuts. M. D'Huvettre tient d'abord a établir que la société dont il s'agit ne s'ótend pas a la seule région d'Ypres. Elle est bien provin ciale, tant dans son champ d'action que dans la constitution de son bureau. L'atrondhse- ment de Bruges est celui oü elle compte le plus d'adkérents. M. Liebaert demande différents renseigne- ments,concernant lescomptes,les adherents, les primes, etc. Les voici. M. Alb. Liebaert. O'est un peu tard M. D' Huvettere. Mais tous les renseigne- ments se trouvent dans le dossier. Sans la société de réassurance, les sociétés mutuelles d'assuratices ne pourraient exis- ter. On dit les primes exigées ne sont pas en rapport avec le risque couvert. Mais c'est un début. Dèja la prime a été portéo de 0 fr. 40 a 0 fr. GO pour 100 fr. de la valeur estimée. S'il faut les élever encore, en le fera. N'a t on pas vu le même phéno- mène pour l'application de la loi sur les accidents du travail Ici on ne se trouve pas en presence d udo société anonyme. ïous les associés sont mutuellement et collect! vementresponsables des risques couverts. M. Liebaert me per- mettra de combattre sa thèse par un exem- pie Un père apprend a son enfant a nager. II boit une tasse. Sous pre'texte d'acceutuer la legon il tient l'enfant sous eau. II le noye. C'est un peu le système que M. Liebaert voudrait appliquer a la caisse de réassu rance. D'autres provinces subsidient des sociétés si utiles. Nous les imiterons et ne voudrons pas tuer une institution qui fait honneur a 1 initiative privée. M. Alb. Liebaert. Le compte que me communique M. D'Huvettere prouve que la caisse de réassurance repose exclusivement sur les subsides de l'Etat et de la province. La société a regu 21,000 fr. en primes, et elle a payé 38,890 fr. dindemnités. M. De Laey. Le principal reproche de M. Liebaert coDsiste a dire Vous vivez des subsides de lEtat. Mais c'est principalement en vue de recueillir les subsides de l'Etat que la société a été londée. Les sociétés de réassurance sont seules susceptibles de recevoir ses subsides. En 1905, il a été accordé 19,000 fr. de subsides. Si la caisse mutuelle devait disparaitre, ces 19,000 fr. seiaient perdus pour la province. M. UHuvettere. 11 ne faut pas laisser croire que la société de réassurance pourrait ne pas iaire honneur a ses engagements. Tous les associés sont solidaires. M. Paul d'Ydew alle. Tous les commen cements sont difficiles. Si la société n'avait besoin de subsides que pour thé^auriser, il serait superflu de les lui allouer. II faut encourager les initiatives naissantes. Les conclusions de la commission étant mises aux voix par appel nominal, on con state que le conseil n'est plus en nombre, 36 membres seulement ayant répondu a l'appel de leur nom. La séance publique est levée a midi 30. Mardi, séance a 10 h. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 3