Le tricentenaire de tiembrandt En Suisse ElN avec veul-on en venir BURGERSTAND VAN YPER van den 8 Juni tot den 15 Juni 1906. c M. Lo- r Jsti Steen, Brekelenkam, Van Goycn, etc -<**'» 1 ens de Gérard Dou, Frans Van Mieris, liberal affirme que ..1 Voyons les argu- t'Wr'.of u avenir n'est pas au catholi- a 'tf'd, prouver il suffit d une affirmation. i&IpXL .tons cela durera encore deux ans tout au plus Malheureuse- ^l?ient pour les libéraux, voila 20 ans qu ils disent la meine chose et déja les catholiques s'apprêtent a fêter 25 années de pouvoir. Ensuite, l'avenir n'est pas aux socialistes paree que, s'il faut en croire notre prophéte liberal, les ouvriers ne sont pas en état de comprendre le socialisme scientihque, les theories de Karl Marx. 11 faut être pour cela un docteur ès sciences socialesOhé 1 Encore une fois malheureusement pour les libéraux, ii ne faut pas être docteur ès sciences sociales pour comprendre que le parti libéral ne vaut rien pour les ouvriers. Les ouvriers savent très-bien qu ils n ont rien a attendre de lui. Un ouvrier comprendra facilement que ses intéréts lui demandent d'etre catholique ou socialiste. M. Vander- velde disait dans la campagne électorale de 1900: Entre ces deux grands partis de l'avenir le catholicisme et le socialisme, les libéraux fondront comme sucre L'avenir est au libéralisme 1 C'est la con clusion du journal libéral. M. Devèze, lui, expose comment le parti libéral s'y prendra pour arriver au pouvoir. Voici son plan de campagne Tout un ensemble d'oeuvres sociales et éducatives doit être crééAujourd'hui, 1'oeuvre politique change de caractère. Elle exige le travail persévérant, obscur, ingrat de la préparation elle réclame de ceux qui l'entreprendront l'étude approfondie de la situation présente la compréhension de ses nécessités, l'énergie résolue et prudente qui, la transformanl, régénère Quelle belle phraséologie Nous n'y com- prenons vraiment bien qu'une seule chose c'est que le libéralisme est bien en retard il en est encore a ses tout premiers débuts et si jamais i! parvient a sortir de l'enfance, cela prendra encore bien du temps. Qu'importe 1 l'avenir est au libéralisme -?irêtés par le musée de Schwerin et par des QQollectionneurs allemands, francais, anglais, P russes, antrichiens, hollandais. La deuxième partie de l'exposition consa- crée a l'oeuvre entier de Rembrandt, sera divisée en cinq sections. Dans la première figureront des dessins originaux du maltre, tirés des collections du docteurs Bredius, du chevalier Victor de Stuers, du docteur Hofstede de Groot, du cabinet d'estampes de Leyde, etc. Dans la seconde seront classées les eaux- fortes et les reproductions d après les eaux- fortes de Rembrandt. On exposera dans la troisième section des reproductions d'après tous les portraits du peintre et des membres de sa familie, dans leur ordre chronologique. La quatrième section comprendra, en re productions choisies parmi les meilleures qui existent, l'oeuvre peint de Rembrandt, dans son entier. Enfin, dans la cinquième section figurera toute une collection de reproductions desti- nées a donner une idéé de la manière dont Rembrandt a procédé pour composer certains de ses tableaux. On y verra comment il s'est inspiré des Italiens, comment il a mis a profit tous les maïtres dont les travaux l'avaient intéressé. Cette dernière section, dont l'initiatve n a- vait été prise jusqu'ici par personne, renfer- mera de curieuses révélations. Nul doute qu'elle ne provoque parmi les historiens de l'art et les admirateurs du maltre un mou vement trés vif d'enthousiasme dont ses or- ganisateurs auront le droit d'etre fiers. Des fêtes sont organisées pour le prochain mois de juillet, par le Comité qui s'est fondé a Amsterdam pour commémorer le trois- centième anniversaire de la naissance de Rembrandt. Ces fêtes, dont Amsterdam sera le théfitre, seront complétées dans la ville natale du peintre, a Leyde, par l'inauguration d'un monument érigéa sa mémoire prés de l'em- placement sur lequel s'élevait la maison oü il naquit, le 14 juillet 1606, et par une exposi tion toute entière consacrée a Rembrandt, et dont les éléments, préparés depuis plusieurs mois par le docteur Bredius, directeur du musée royal de La Haye, promettent aux admirateurs un champ d'e'tudes des plus neufs et du plus haut intérêt. L'exposition, installée dans le musée rrau- j nicipal de la ville, comprendra deux parties. On groupera dans la première le plus grand nombre possible de tableaux exécutés par Rembrandt et par les peintres de l'école I de Leyde au dix-septième siècle. Parmi les tableaux de Rembrandt figureront des oeu- vres inédites du maitre, entre autres une j grandetoile,connue souslenom de«Scipion», encore au musée oü nous 1 avions admiréc la veille. J'y entrai avec mes compagnons. Elle était bien proprette cette éghse. Pas de chaises, des bancs seulement, et derrière ceux-ci une place libre pour ceux qui préfèrent rester debout, ou qu> ne veulent pas se fendre d un sou pour pren re place sur les bancs. Ce qui nous frappa tous a l'entrée c euuent deux écritaux placés au-dessus de deux que on servir des me magistrale peinture des dernières années de l'artiste, découverte en Angleterre l'an der nier Andromède datée de 1633retrou- vée tout récemment par le docteur Bredius, et une a Saskia tenant une lettre découver te en 1906 dans la province de Frise, et qui appartient a M. Van Wageningen. On y verra également le Christ et la Sa- maritaine, du maitre, qui appartient a M. Sheepshanks. Outre les ceuvres de Rembrandt, l'exposi tion comprendra encore de tres beaux spéci- J'ai eu la bonne fortune, et pourquoi ne pas le reconnaftre modestement, grace a la générosité d'un ami, de faire un jour un petit voyage en Suisse. Je ne chanterai pas ici l'enivrante splen- deur de ce pays ni les poignantes émotions que j'y ai ressenties, car cela me mènerait trop loin, dépasserait le cadre d hospitalité que m'accorde le Journal dYpreset m ex- poserait peut-être a me voir rembroué d'importance par le Comité de rédaction. Mais je ne résiste pas au désir de raconter ici une constation faite, et je ne le fais que paree que je n'étais pas seul a la noter, que mes compagnons de route sont bien vivants, qu'ils peuvent done confirmer ce que je dis, car ce que je dirai paraïtra bien invraisem- blable quoique parfaitement vrai. Nous nous trouvions, mes compagnons de route et moi, a Bkle, oü nous étions arrivés le samedi midi. Nous avions visité le musée annexe' a la vieille cathe'drale devenue temple protestant, nous y avions admiré l'immense richesse des choses y conservées lusque et y compris la fameuse coupe d'Erasme, et nous nous étions communiqué notre stupéfaction de voir tous ces trésors précieux confiés aux soins d'une vieille femme impuissante, et notre pensee intime s'était fait jour, sponta- nément, en une formule brève et significa tive II n'y a done pas de voleurs ici Nous en parlions encore avec admiration le soir, pendant que nous étions assis après souper, a la terrasse de l'hótel des trois cygnes, fumant notre vieille pipe flamande, alors que le lendemain nous devions nous trouver devant une surprise bien autrement stupéfiante. C'est a Ste Elisabeth, si mes souvenirs sont exacts, que le lendemain nous allions entendre la messe et c'est la que nous devions noter uo souvenir qui ne s'effacerait plus jamais de notre mémoire. L'église de Stc Elisabeth est située sur le territoire de Vieux-Bale, au dela du pont jeté sur le Rhin qui sépare l'ancienne ville a nouvelle, pont qui a fait l'objet d'un plateaux énormes, comme ceux emploie dans certains cafés pour choses, largement ouverts, a nu. Sur le premier, il était écrit Pour vos places. Sur l autre Pour la restauration de l'Eglise. Intrigué et piqué par la curiosité j pla^ai sur le dernier banc, ne perdam pas des yeux ces immenses plateaux. Vous m'en croirez si vous voulez. mais pas une seule personne allant se placei sur les bancs n oublia de jeter son petit sou dans le premier plateau, et une personne sur dix jeta son petit sou dans l'autre. Après l'office, les fidèles se retirèrent len- tement, sans même regarder le plateau dans lequel ils avaient versé leur obole une heure plustöt. Les seuls étonnés c'était moi dabord, mes compagnons ensuite, et nous ne pumes que résumer notre étonnement dans cette réflexion Si l'on procédait comme cela a Sc Mar tin a Ypres, il n'y aurait jamais rien dans le plateau. Les honnétes gens n'y verseraient rien, de crainte qu'un malhonnête qui suit enlêverait leur obole. Dame puisqu'on y plume même les troncs cadenassés 1 Décidément, le peuple suisse est digne de sa liberté. Paul Lacroix. long et fastidieux procés qui en fin de compte avait donné raison a tout le monde, vrai jugement de Salomon. La moitié du pont avait été donnée a Vieux-Bale et l'autre moitié a Nouveau- Bale, ce qus avait inspiré aux habitants de Vieux-Bale: cette idéé saugrenuede placer au milieu du pont une horloge dont le cadran était une face humaine hideuse, dardant ses regards farouches sur Nouveau Bale et poussant: vers elle une langue énorme a chaque coup de balancier, et qui existe DeM. Aug. Dewinne, dans le Peuple On a parlé de corruption, de fraudes d'autant. plus faciles a commettre que la confection des listes électorales est confiée a des administrations communales qui, au village, agissent sans controle et sont assu- rées de l'impunité. On a invoqué uue appli cation vicieuse de la représentation pronor- tionnelle. Mais toutes ces raisons, s> importante» et plausibles qu'elles soieut, ne suffisent pas a nous expliquer complètement la victoire des réactiannaires qui, clans l'ensemble du pays,n'ont perdu que quelques milliers de voix. S'il y avait eu contre le parti clerical ce mouvement irrésistible dont parlaient les journaux de l'opposition et les orateurs des reunions publiques, le gouvernement serait par terre a l'heure qu'il est, malgré ses manoeuvres et ses fraudes. Mais ce mouvement n'existait pas, ou du moins il n'avait pas la puissance que lui prètaient nos désirs et nos illusions. On s'en apergoit aujourd'hui. En y réflé- chissant, on se l'explique. Pour l'expliquer, M. Aug. Dewinne invo qué ce qu'il nomme la politique d'affaires, c'est a-dire, en résumé, l'éclatante et solide prospérité du pays. Voici ce qu'il écrit Depuis plusieurs années, la Belgiqus, a son tour, traverse une période de prospérité matérielle. On construit des ports de mer Bruxelles.a Bruges, a Ostende.On agrandit le port d'Anvers. Bruxelles se transforme et l'on y exécute de gramds travaux publics. On organise des expositions internationale». On pratique la politique colonials, on fait fructifier des capitaux beiges au Congo, en Chine, en Russie. On livre les services publics et les richesses du soussol aux compagnies financières. M. Dewinne en conclut, avec des circonlo- cutions diverses évidemment, que la bour geoisie beige a préfóró assurer la prospérité de la nation avecle gouvernement catholique que se lancer dans des aventures périlleuses avec le cartel. II nous promet ensuite de nous dire comment les catholiques ont su conserver la confiance et les suffiages des payiaus et des ouvriers. En attendant, enregistrons ses aveux d'aujourd'hui. La Journal de Charleroi constatait mer- credi L'rrrivée du parii libéral au pouvoir ne repose que sur une cspérance el celled ne s'appuie que sur des raisons bien faibles et des chiffres plutot désolants. La majorité,!ombée a vingt voix en 1904, cstréduite a douze aujourd'hui. Un dernier effort la fera disparaltfe'. (Manifeste libéral du 31 mai dernier). De quel effort veut on parler? D'urc effort du même genre, d'un effort de simple propa- gande, d'une action purement électorale II ne faut pas tromper plus longtemps l'opinion publique, ni la bercer d illusions qui l'endormiraient au litu de la soulever légitimement contre 1 oppression cléricale, qu'elle su bit contre tout droit et toute équité. Le devoir simple mais strict, pour tout homme politique, honnête et siricère, est de proclamer hautement qu'il n'est pas vrai, qu'il est absolument faux que les cléricaux peuvent être renversés et que les libéraux arriverorit au pouvoir en 1908. Ils n'y arriveront pas, ils n'y sauraient pas y arriver 1 Et la feuille socialiste de dresser comme suit,le tableau de la perspective qu'elle déciare invraisemblable, mais la plus raisonnable- ment invraisemblable Elle écrit S'il est possible, d'après les chiffres de 1904, que les socialistes gagnent des sièges en 1908, a Charleroi, a Soignies, Huy- Waremme et Ath Tournay, il y a toute vraisemblance, d'après les mêmes chiffres, que les libéraux en perdent a Mons, Gand- Eecloo, Alost, Termonde, St-Nicolas, Has selt. Done, pour quatre sièges regagnés, six de reperdus, total deux sièges de plus aux cléricaux et leur majorité remonte a seize voix Ceci constaté, il s'agit de conclure. Le Journal de Charleroi conclut done Toutes les voies légales nous sont fermées, voila ce qu'il faut, ce qu'on a le devoir de leur dire. La sécurité publique, l'ordre social, dont l'existence et la garantie prési- daient a concession de l'extension au droit de suffrage a tous les citoyens, sont de nouveau compromis et remis en question par l'application inégale, iDjuste, déloyale du système électoral. Dès lors, l'autorité du gouvernernement ne repose plus sur le droit et la justice, elle ne s'appuye que sur la force ct la violence permanentes, lesquelles constituent une provocation constante a l'émeute et au désordre. Voyons, il faudrait s'entendre. Que sigaifient ces lignes sournoises Toutes les voies légales nous sont fer mées cela vent il dire qu'il faut sortir de la légalité pour cambrioler le pouvoir Et quest ce que sortir d<* la légalité 1 Est ce faire appel a la violence, au désor dre, a Témeute, a cette révolte a laquelle le Journal de Charleroi déciare que le résultat de lélection législative provoque les adver- saires du gouvernement Geboorten Dumoulin Gaston, Kalfvaart. Gorselis Margareta, Zaalbof. Delaire Bertha, Klaverstraat. Gisquière Rachel, Doorgangstraat. Blomme Georgetta, Rijselstraat. Tacceen Gerard, St Jansgasthuisstraat. Sanctorium Ludovic, Paddepoelstraat. Roosebeke Maria, Kemmel steenweg. Domicent André, Kalfvaart. Huwelijken Pauweis Jean, gendarm teKortrijk en Carlier Emma, z. b. te Yper. Toussaert Victor, onder-luitenant bij het 2= linie regiment te Gent en Toussaert Henrica, z, b. te Yper. Overlijdens Brei Jean, 39 j. smid ongeh. Lange Thourout- straat. Vandevoorde Florimond, 43 j. brouwer gemeente raadslid, echtg. Gillebert Mathilda, Rijselstraat. Merlevede Henrica, 72 j. z. b. Wwe. Glaryss» Angelus, St Jacobs nieuwweg. Devos Julia, 57 j. herbergierster echtg. Eeck- hout Desideer, St Nicolaasstraat. Dedeystere Seraphien, 38 j. brouwer, Wedr. Bouckaert Maria, Alphons V. d. P. Boomplaats. C areboudt Margareta.1 j. Poperingbe steenw. Deruyter Camiel, Ij. Dickebuscb steenweg. Angillis Leo, 3 1(2j. Canonstraat.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2