p-
centimes
Un congres cathoiique,
s'il vous plait
AUX PARENTS
A propos d'une affiche
Une élrange mésavenlure
Fédération houbionnière
ppls
M
Mercredi
eplembre 1906
fe:
ggiy
bureaux
tous
s abonne
Beurre
3 pres,
rovaunte-
Comirune de K.EVLMEL
bWAND
Depart des de miers
La commission des fêtes
MALLISSE R. DELÜBBEL.
Oü d mc.dans quelle éco'e,;: ilo' s-
nous plaeor notre enfant
Pères et mères, permettez u o. r
d'hui a un ami tout, dévoué da v ure
chère jeunesse, de vous sdresser
queiques reflexions iouclaani Let im
poifaot sujet...
De 1'heureux ou da mauves choix
que vous fcrez, depend évidemment
le bonbeur de v s enfants. Plus tard,
iisserontce que récole les aura fuis.
Parents, méditez cette parole d'un
philosopho rationalise.Victor Cousin:
Ce n'est pas l'instrueticn qui mora
lise, c'est réducatiöR, el surlout i'ódu
cation religieuseOr, il r'y a pas
d'éducaiion religieuse, qu-.nd les
maitres ne sont pas des cbrótions
pratiquanls, quand le milieu est indif
férent, quand la majoriié des élèves
appartiennent a des families irreli
gieuses.
Un cours do religion ne peut
suffire, com me sauvegarde, a un age
oü gronde, t les man vals instincts, ct
dans une légiun industi ielle oü tons
les victs s'éialent au grand jour.
Aux grands maux, les grands
j remèdes Aux grands dangers de
perdition, parents, n'bésitez p&s a
opposer tous les préservalifs possi
blesArrière les caiculs nusquins.
L'éducation des enfants ne se fait
qu'une seule fois. Lorsqu'elie est
manquée, c'est pour toujours.
Les éiablissements chréüens d'in-
struction ont fait leurs prcuves au
point de vue des études. Pères et
mèrts. faites done votre choix avec
assurance nous so nu mos lie-res en
Belgique et les écoles, auxquelles
vous pouvez sans crainte con fier vos
ebers enfants, ne manquet pas. Jus.
Une escroquerie cUissique
Les deux Beiges et le faux chèque
Sont-ils vrfciroerit dupes
-.
de Poperinghe
- tOBr
J? 'H%
Le J JRNAL B'ïfRES parait le Mereredi et le Samedi.
i,e prix de l'abonnement, payable pa:' anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an
pour tout le pays pour l'étranger le port en sus.
I,es abonnements sont d'un an et se régularisent fin Déeembre.
Lesarticles et communications doivent étre adressés h anco de ort a i'adresse ci-dessns.
Les annonces content 15 centimes la ^.gre Les róc iame.a dans le corns du jou.
content30 centimes la 1 gne. Les nations judieiaires, t franc 'a ligne. Lt
numéros supplémentaires content iO fraais les cent exemplairos.
Pour les annonces de France at de Belgique (exoepté les deux Flandres) s'adresso:'
VAgence Havas Bruxellas. rue d'Argent, n° 34 d a Paris,8. Place de la Bourse.
Sociéié «KEMMEL-EN-AVANT»
Fête de cloture de la saison d'été 1900
Dimanche 23 septembre 1906
a 3 heures trés précises de relevée
dormc par l'Harm'8 Municipale de Bailleul.
a 7 heures du soir
ILLUMINATION DE LA GRAND'PLACE
ET
BRILLANT FEU D'ARTIFICE
tiré au Mont Kemmel, par M. Vanrapen-
busch artiflcier a Hooglede.
—0
trut s
vers Ypres 8 40
DE KEMMEL vers Warnêton 8.40
f vere Neuve Eglise 6.48
Le Secrétaire, Le Président,
Vindépendance cousacre un peu plus de
quatre douzaines de lignes nouvelles au
prétendu projet d organisation d un congrès
cathoiique.-,
Décidéinent, la fcuille libérale tiont a son
congrès. Et nous a* ons eu beau prouver que
nos amis, dans les circonstances actuelles,
peuvent se passer cle congrès, j Indépendance
n'en continue pas moms d'ergoter sur
l'unité cathoiique graveunent menacée,
paraït-il, ea cas de congrès.
Pourquoi Comment
C'est ce que 1 'Indépendance va vous dire
Si tous les éléments catholiques élatent
réunis en congrès, écrit la feuille libérale,
ou verrait quel ablme sopare les cléricaux
conservateurs des cléricaux teintés de démo-
cratisme. La scission serait autrement grave
que ceile qui se produisit jadis au sein du
parli libéral et il 11e laudrait pas songer ici
d un replatrage plus ou moins ingénieux.
La question est de savoir s'il sufflra
d'empêchor le congrès pour préveuir la
decomposition du parti cathoiique. Ceux
qui le croyent risquent de se tromper amè-
rement. II y a de tels indices qui ne per-
mettent plus de considérer M. Woeste ou
M. Beernaert comma des leaders tout
puissants déja leurs ordres sont discutés
déja leur tactique est critiquée. Avec ou
sans congrès, les mécontents trouveront le
moyen d'affiruier leur indépendance vis a- i
vis des chefs de fi;e et la querelle, dans ce
cas, sera infiniment plus dangereuse que
si elle avait été précédée d une discussion
générale.
Pour les gauches, il est intéressant de
constater que ce grand parti cathoiique qui
depuis vingt deux ans abuse du pouvoir en
Belgique n ose courir les chances d une
discussion publique et que le groupement
des différents éléments qui le composent est
si médiocre que le moindre débat ïisquerait
de détermiuer une catastrophe.
Des mots, rien que des mots 1 Des phrases
ressassées et développées a plaisir pour le
besoin de ia cause... et de la copie.
Nous n'épiloguerons pas sur ces lantaisis-
tes commeutaires ce serait nous répéter.
Contentons-nous, pour le moment, de
constater que, pour suspecter l'unité catho
iique, VIndépendance se base notamment
sur des attrapades pen conïraternelles cntre
le XX" Siècle et le Cournier de Bruxelles.
Or, ces polémiques cntre journaux du
même bord sont évidemment regrettables
personne, de quelqu'opinion qu'il soit, n'en
disconviendra, mais il est superflu.croyons-
nous, de répéter qu'elles 110 prouvent rien
contre l'unité cathoiique.
Ce n'est pas paree que deux catholiques se
mangent le nez publiqueroent et sans souei
des conseils qu'on leur do.rne et des terrains
d'entente qu'on leur offre, que notre parti
est a la veille d'un catastrophe
Tous les catholiques de bon seus regrette-
ront avec nous l'obstination que mettent ces
confrères bruxellois a vider leurs querelles
privées par la voie du journal. Mais il n'en
est pas moins certains que l'unité cathoiique
ne se ressent guère de ce banal incident,pas
plus quo le commerce et l'industrie d'uue
place ne souffrent d .me querelle de deux
commercants.
Nous lisons au Bien Public
Une affiche, apposée sur les murs de notre
vieux Beffroi et qui se retrouve en d'autrcs
endroits de la ville, recommande chaude-
ment aux libres-penseurs les e'coles officielies
a i'exclusion de tout autre enseignement.
Le placard est accompagné de la reproduction
d'une formule par laquelle les parents
requièrent pour leurs enfants la dispense de
toute instruction religieuse.
Cette re'clame, émanée de la section gan-
toise de la Libre-pensée, nous semble parfai-
tement justifiée, mais elle est, en même
temps, singulièrement significative.
N atteste-t-elle pas, en effet, que les écoles
officielles répondent si bien aux aspirations
des libri s-penseurs les plus militants que
ceux-ci n'ont nul besoin, comme les catholi
ques, d'en ériger d'autres pour mieux assurer
la bonne education de leurs enfants
Ainsi l'on offre gratuitement ou, pour
mieux dire, aux frais des contribuables, aux
families sans religion un enseignement sans
religion mais si les families religieuses
désirent un enseignement religieux, elles
doivent y pourvoir elles-tnêmes et a leurs
frais.
Telle est la caractéristique de notre régime
scolaire, II est superflu d'en faire ressortir
plus amplement la flagrante iniquité.
Les catholiques,il est vrat, orit compris les
devoiis impéneux el sacrés que icur impose
une telle situation. lis possèdent encore,
Dieu merci, la liberté d'enseignement ils
sont assez vaiilants et assez forts pour la
défendre et pour la garder ils sont assez
généreux et assez persévérants pour s'en
servir avec succès. La prospérité croissante
de nos écoles religieuses et libres, qui justi-
fient de plus en plus la confiance des
families, est un de nos meilleurs titres de
gloire. Nous Ie devons a nous mêmes, a la
vigilante solhcitude de l'épiscopat et aux
bénédictions divines, assurées a teute oeuvre
qui a pour but immédiat et principal ie
salut des ames.
Jamais nous n'apprécierons assez ce pré-
cieux patrimoine, conquis par tant dc labo-
rieux efforts jamais nous ne ferons assez
de sacrifices pour le consolider, pour le
féconder, pour l'étendre. Nos oeuvres sco-
laires doivent nous être chères entre toutes,
car il apparait, de jour en jour plus claire-
ment, qu'elles intéressent directeinent la
conservation de la foi et l'avenir paisible et
prospère de notre patrie. II est louable
assurément de travailler a la propagation de
la foi dans des régions lointaines mais c'est
ici le cas, d'appliquer le vieux proverbe
charité bien ordonnée commence par
aoi-même en veillant a ce que la Belgique
ne redevienne pas un jour, comme on peut
maintenant le craindre pour la France, un
pays de mission.
C'est a tous les catholiques, a ceux surtout
qui ont charge dames, aux parents chrétiens
et aux autorités qui ont mission de les
éclairer et de les guider, de bien se rendre
compte de cette situation et de ses périls. Le
choix de l'école, et notamment de l'école
primaire, de celie qui succède immédiate-
ment aux premiers enseignements domesti-
ques, est plus que jamais d une importance
capitale. Que ceux qui ont a faire ou
éclairer ce choix y songent done bien ct qu'ils
n'oublient pas qu'ils en sont responsables
devant leur conscience et devant Dieu
II nous a été dit souvent et a bon droit que
celui qui compromet volotairement le salut
des autres, et spécialement celui des petits et
des faibles, met par la même en danger son
propre salut.
Marseille, 15 septembre
Uneétrange et curieuse affaire d'escro-
querie, dont deux Beiges se prétendent les
victimes, s'est produite hier a Marseille.
Henri Beirnaert et Aiphonse Denioor,
arrêtés au moment oüils essayaient d'encais-
ser d la Société générale un chèque suspect,
ont révélé au juge d'instruction qui les
interrogeait l'étrange aventure suivante
lienri Beirnaert-Van Bevrem, peintre
décorateur, qui habile Courtrai, rue de la
Bienfaisance, 7, et Alphonse Demoor, ébé-
nistea Ypres, rue de Tbourout,43,recevaient
récemment de Barcelone une lettre qui
devaic les mettre en possession d'uee verita
ble fortune.
L'auteur de la lettre se déclarait s'appeler
Luis Robbe, ancien banquïer aux iles Cana
ries, détenu a la prison de Barcelone, ia
uite d'un banqueroute de'2 millions.
Le banquereutier prétendait avoir pu
réussir a mettre en lieu sür deux valises
1 une renfermant une souime de 800,000
francs, l'autre un chèque de 50,000 lïancs.
Pour entrer en possession de cette tortune,
il suffirait de circonvenir le gardien de la
prison de Barcelone, un prétendu Cop dont
ia capitulation était tarilée d'avance a 6,000
francs.
Nos bons Beiges s'empressèrent d'em-
prunter les billets de mille nécessaires,
lirent ioute sur Barcelone et trouvèrent
effectivement le nomrné Cop qui, moyennant
la somme convenue, leur livra la valise
renfermant le chèque de 50,000 frarc
Quant aux 800,000 francs, on devail les
trouver en gave de Marseille la prócieuse
était consignee comme un colis bauai.
Beirnaert et Demoor arrivère 11 done a
Marseille oü ia première valise ouverte, ils
trouvèrent un chèque de 50,000 francs au
nom d'une prétendue banque anglaise do
Mexico.
Dare dare ils se rend rent au siège de la
Société générale, rue de Noailles, pour l'en-
caisser.mais le chèque parut suspect a l'em-
ployé qui.uou seulement refusa de le payer,
mais encore signala les deux Beiges a la
j police qui les arrêta et les fit couduire au
j parquet, oü ils ont fait connaitre les faits
que nous venons d'exposer.
Les magistrat a consenti a, les laisser en
liberté provisoire sous caution.
Au pays de Poperinghe il s'est constitué
des groupements de plauteurs de houblon
dans le but de rel'aire la réputation de nos
produits et de satisfaire aux exigences de la
brasserie et du négoce. Comme l'an dernier,
nos Unions professionnelies veulent encou-