FAITS DIVERS - - l- A- w AU GRAND BON MARCHÉ DENRÉES COLONISLES, VINS, LIQUEURS GRAND'PLACE, 8», YPRES B1 de i'lle de Samos d'Espagne dltalie de Champagne de Bordeaux de Bourgogne de Tours de Saumur Vins de Bourgogne barriquesde 2420 litres Vins de Porto en fuls de 130 a 140 litres Vins blanes doux sucrés barriques de 225 litres PR IX- C O IJR A N T DES VINS EN ROUTE ILL ES Nous en avons pour une heure, repliqua le vieillai d et ii so remit a reciter sou chapelet qu il avail depose sur ie coin de la table pour m'ouvrir. Au dehors 1'orage sévissait furieux mainlenant. Des e'clairs aveuglants immédiatemeut suivis de craquemeufs siui.dres se succédaieot avec une ra- pidité foudroyante. Tous les élémiuls semblaient déchainés la fois. A la lueur des éclairs j'avais pil remarquer, non sans quelques surpri se, que cette cabane austère élait dans un état de propreté et d'enlrelien que Ton n'aurait pas supconné du dehors, et que le vieillard que j'avais devaut mot ait infiuiment plus jeune quhl ue m'avait paru ü'abord. J'en fus intrigue et il le remar- qua. Aussi, quand i'orage se fut un peu calmë et pendant que de grosses gout- tes fouettaien! encore l'unique fenêtre de la cabane, il me dit, comrne poussé par un impérieux besoin de déverser n'imporfe oü ie trop plein d'un coeur profoudément ulcere. Oh non monsieur, et sa voix tremblait un peu, je ne suis pas ici dans le cadre pour lequel je semblais né. C'est volonlairemeut, de propos dé- libéré que je me suis séparé du mon de, pour venir vivre ici de mes souve nirs et de mes amertumes. Tantót,quand vous soriirez du beis, a main gauche, sur la hauteur, vous verrez une belle ferme a couverture d'ardoiscs. C'est la raienne, et e est la quej'aivëcu heureux pendant qua- rante arts, chéz mes parents d'abord, entre ma femtne et mes deux enfints ensuite Mou bonheur était trop grand il nedevait pas durer loügtemps héias 1 Cu six mois, ia mort, catte inexora ble faucheuse, me prit tout, tout, a femme, la douce creature, mes enfauts, Torgeuil de ma vie Ah poutquoi ne me faucha-t-elie pas, moi coitm les aud'es Que de douleurs elle sn'au- rait épargnées Pendant de longues semaines j'er- rai dans ma ferme, sur mes lerres, morne, sileucieux, taciturne, souhai- tant ia mort comme une délivrance. Un jour que de bou matin je sortis de rra cuisine, je heurtai devant la porteuacolis informe, qu'impatient j'aurais bien envoyé du bout du pied, rouler sur le fumier, s'ii ne m'avait semblé entendre un gémissement sor- tir dece paquet de loques. Intrigue, je soulevé ie paquet et e portsi sur la table de la cuisine oi'i je i'ouvris. Ma surprise devait être grande ccs loques immondesservaient d'enve- loppe a un eufaut, une petite fdle d'un mois environ, une bede enfant toute rose qui se mit a pleurer a fen dre l'ame la pi us insensible. Je crus avoir l'iutuilion que Dien, dans sa miséricorde, rn'envoyait une consolation en m'imposant un devoir. Résolnmeut j'adoptai l'eufant et je Ie fis bapiisersous le uom d'Anne-Marie, j les noms de ma femme et de ma filie, i les chères t isparues, et je conti, i le précieux petit trésor a ma vieilie gou vernanle dont je connaissais ie déVoü- ment. Dès cejour iapaixétait rentree dans mon ame, comme par euchantement i je ine rem is a vivre, reportant sur re i petit ê.recliétdj toute l'ardeur de ma teudresse depuis longtèmps inactive. 1 Je fus a la fois son père et sa mère I et jamais une enfant ne pourra dire ea vérité, j'ai été aimée aulant qu'Au- ne-Marie. avail été ment au contact de cette plante frai- che et jeune, et son développement rapide ree reu tit auss; heureux que fier. Que vous dirai-je de plus Tout alia bien jusqu'au jour oü Anne-Marie atteignit sa dixhuifième année. Une petite divergence de vues sur un objet banal me fit voir, clair comme ie jour, que le coeur d'Anne- Marie, aussi bien que son time, éiaient absolument fermés pour moi. Le chagrin que j'en éprouvai était pins aigu que toutes les soufFrances eudurées jusqu'alors. J'en tombai rna- lade, et quaad après deux mois de lot te contrela mort, je revins lentement a la vie, ma fidéle gouvernante me dit en sanglotaut Elie est partie, i'iugrate Et ce vieillard robuste, qui au milieu des soufFrances morales les plus cuisantes était rcslé calme, froid el sto que, pleura comme un enfin!. Excusez cette faiblesse, monsieur, etudiants en soirée littéraire s. dernier nous les avons vu en pélérit.v^_fc. Dadizeele avant, nous les appifceiiaL^f" maintenant, nous les admirons. r v Oui, c'en est une de ce3 couvres qu'orv^ft me dit-il apres un long moment de muede douleur, et gardez ie secret (ie 3 ma triste histoire, au moins iusqu'a 1 prés ma mort. Voiia pourquoi, poursuivit i!,en me faisaut un pas de conduite, je vis ici en ermife. Depuis cette époque je suis allé j| chaque année serrer la main a cel vieillard au coeur broyé et jamais plus ii rs'a été question eutre nons d'Anne- Marie. Au mois de juillet dernier je trouvai ia porie de la cabane grande ouverte; j'entrai en vieiile connaissauce. Le vieillard était étendue sur son lil, entre deux cierges al In més, uu petit crucifix en buis entre le maius pieuse- ment croisées. Une religieuse le vieil- lait en égraiuant son cbapelet. Après quelques paroles échangées sur les derniers moments de ce vieil lard dont le hasard m'avait fait un ami, je demandai a la bonne soeur Est-elle revenue Uélas, non, répondit, elle, et cependant il aurait pardonné.Mainte nant ce seront les pauvres qui recueil- lirout son hériiage. Paul Lacroix devrait mieux encourager et plus soutenir nous le répétons nous aurions voutu voir salie comble a la lête de Lundi. Jeunes gens, on ne s'arrête pas en si bonne voie. Aim z votre gilde et suivez vos vaillants directeurs car De Toekomst hoort der Jeugd et a vous voir nous avons confiance en Tavenir. Vous avez toutes nos sympathies et nous vous félicitons cordialement. Puisse-t-on comprendre votre belle oeuvre. N. Y. On recommande aux personnes faibles et ane'miques la Pilule du I> Raphael qui est Je meilleur remède connu pour guérir l'anémie, les épuisements, la paleur les pal pitations, les pertes, les névralgies, etc. etc., fr. i.751aboite. Pnfe. 1 ïnventeoG-* Ostende, quiV" - j poste de 2..So fr; a Ypres, pharmaU et Aertsens; Popering Comines, Van Windeker Rotiers Warneton, Vander:, trai, Hulpiau et De Boey Rou Dixmude, Ghyssaert; Iseghem, Granul?^ Rodenbach. ykafecïz i Je i'ai élevée comme si elie ma fitte vraie, lui donnant une in- j struction solide, line education de fille i aiséeet je comptais bien qtielquejour i la donner a quelque brave gatgou de mari, et lui laisser ma fortune. Mon coeur, qui avail été si doulou- reusement et si brusquement sevré de toute teudresse, sepanouit délicieuse- Nos Collégiens en Vacances n'ont pas eu mal de monde a leur soirée de Lundi its en sont fort heureux.... nous, nous aurions voulu voir salie comble. II n'entre point dans nos vues de donner un rapport détaillé de la fète nos dépasse- rions de loin la place qui nous est ouverte. Nous voudrions bien plutót faire regretter aux absents de ne s etre point dérangés. A cette fin nous pourrions commenter la conception et l'exécution du programme. II nous serait facile de montrer et ce qu'il y a de hardi a exécuter avec des tout jeunes gens, et cela pendant les vacances, un drame et une comédie. Nous pourrions faire ressortir la perfection de l'exécution nou seulement dans le drame, mais encore et peut-être surtout dans la comédie. Nous pourrions rappeler le spirituel chanteur de genre qui a fait merveille j usque dans ses multiples reprises, et exprimer nos sym pathies aux jeunes espagnols dans leur charmant ballet. Franchement un tel rap port, quelque sommaire qu'il serait du reste, ferait regretter d'avoir manqué la fète car, réellement, celle-ci était réussie. Mais nous préférons laisser la tout com- mentaire et montrer combien l'ceuvre, dont la fête n'était qu'une manifestation, est belle et combien elle mérite d'être encouragée. Que de fois les longues vacances d'été sont une cause de malheur pour les parents et pour les enfauts Que d'eanuis pour les uns que de daugers pour les autres...Quel heureux remède que la «Studentengilde» 1 Ges réunions du soir, ou quotidiennement, ces jeunes coeurs viennei.t retrouver des com pagnons de leur age, de leur bord et de leur opinion, et s'amuser a des divertissements qui re'créent le corps autant que l'esprit, ne peuvent manquer d'exercer une heureuse influence sur la journée et partant sur toutes les vacances. Nous avons eu l'indiscrétion d'aller sur- prendre une réunion et avons trouvé nos La Maisoo VALCKE, fondée ea I9u2, a eu soin d- profiier des bonnes récoites de 1899 et 19üü pour faire provision abondante de V/ijs, ce qui lui permet cejour d'offrir a sa clientèle uu bon Vin eu boue teilles bieu réposé et a portee de tou es les bourses La Maisou tient égalemeut a disposition un stock de Vins de 1893 Les Vins de 1904 sont de prix trés avaatageux, souples el trés agréables. Lfsexpeditions se tont franco de tont; gare dest'ua'aire, eu barriques de 225 litres aiï prix ci-dessous, 4 fraucs en plus par demi barrique. Vin rouge Bonnes Cótes Bas Médoc Fronsac 140 fr. 160 '190 Vin rouge Listrac S' Cristoly S4 Julien Ma con Nuit Vin blanc Graves 240 fr. 365 Pommard Vin blanc de Chablis 225 fr. 310 400 200 510 fr. 350 fr. Bonne qualité l'hectolitre 150 fr. Blanc l'hectolitre 175 fr. Supérieure 200 Blanc supérieur 250 lr choix 290 I Vin blanc doux 145 francs. Vin blanc bon de Tours 175 Vin blanc Tours lre qualité 260 EXPEDITION FRANCO, REDUCTION AU DESSUS DE 25 BOU TEILLES par quantité, on traite a forfait. Vin rouge de table ord. le litre 0.60 et 0.80 Vin Ue la Moselle la bouteille 1 40 ét 1,90 blauc doux bonne qualité le litre 0.8b du Rb in la bout de Bordeaux rouge le litre 0.8b la b; ut. <1.85 1.00 1.20 t.bO 1.15 2 00 j 3.(0 4.00 du Riiin Brauneberger Niersteiner Vin de Cham; ague trés mous eux Ve Amiot 2.50, 2.90 1,00 1.40 2.75 2X0 2 25 3.50 Vin blanc de Tours n Comtö de Sarny, Mercier, Léon Gbandon, V« Gliquot, Moet et Giiaudon', CllMutnm, Louis Roederer, depuis 3.25 2 5 jusque 8.50 3. ;5 Porto rouge ord. le litre 1.00 la Lont. 90 4.75 supérieur 0.85 bon e qualité l.iO vieux la b. 2 (.0 trés vieux 1 25 Porto blanc ia bout. 1,75 iVuscat 0,85 de l'Ile de Samos 1.20 Malaga la bout. 1,50 et 2,00 1/2 0.75 blanc ia [,uut 4 o0 1,75 Madère )a bout. 1 50, 1.75,2,50 1/2 bout, .90,1,50 SIROP, GROSSEILLES et GRENADINE pur sucre ire qualité le litre 1,2 5fr. Graves supérieur exira qualité fln supérieur extra 1 50 3 00 2 0 2.00 1,25 r «r er Pour guérir la TOUX, le SIROP PECTORAL DEPRATERE est sans rival Lui seul guérit co i .if j y •p: Importations des Vins y* bon Médoc 1903 n Fronsac 19 3 r> St Fmilion 1900 y> x St Estèphe 1899 x St Julien 1899 n Poniet-Gauet 1896 x Margeai, x 1895 Vin de Bourgogne Macon 1930 n Mou.:.uè vent 1893 n x Nuit 1893 X)

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 3