FAITS 1)1 VEiiS gr s^ Au congres social isle /'-r Riches anglais, hi/L-oterminer, avec /'f-Q^tque, la portee de 'pJ /-u le professeur doit ^fvements une certaine r: V* -» place honorable. Les programmes des Atürs et les palmarès seront imprimés en PT'%fi! r 'f, -ancais et en flamand. ftJ/jfMi 5° Les conversations, entre élèves, entre -f jo mons approximati vement r'iV^.-rait affecter a l'usage du ■"$<-dQl (ioyenue une hem e par jour. Ce réaliserait ia formule de M. Schol- huit heures de flamaad par semaine. Les traductions, soit écrites soit orales, des auteurs latins et grecs se feront, tantöt en francais, tantöt en flamand. L'explication des auteurs suggèrera de temps a autre une legon de choses en flamand. Les pro- fesseurs s'attacheiont a donuer les termes techniques dans les deux langues, ce qui perniettra souvent des rapprochements linguistique8 d'un vif intérêt. Les professeurs d histoire et de géographie feront reprendre de temps a autre en flamand la legon donnée en frangais ou vice versa d'autres fois, ils feront faire en flamand an récit de voyage ou un exposé historique. En arithmétique, en géométrie.en algèbre, dans les sciences naturelles, le professeur s'attachera a laire connaitre l'équivalent flamand des termes techniques il lui sera loisible d utiliser eet eflet certains manuels bilingues. Le catéchisme aux élèves flamands sera donné en flamand. Les prières communes que Ton récite, le matin et le soir, dans les pensionnats seront empruntées au catéchisme flamand. Les cours supérieurs de religion et d'apolo gétique seront faits en francais, mais tourni- ront matière a des répétitions et a des exerci- ces écrits ou oraux en langue flamande. L'allemand et l'anglais seront enseignés par la méthode directe. 3° Les exercices et diction ont une grande importance pour la connaissance du flamand, car une langue vivante s'apprend parl oreille. Le professeur fera faire k ses élèves, a haute voix. des lectures dont il surveillera avec soin lelocution; il suscitera des dialogues, parfois mê-me des improvisations ou de petiles d scussions sur un sujet éiudié par avance. Nous insistons sur les exercices d'élocution, peu importe d'ailleurs qu il s'agisse du flamand ou du frangais. Trop souvent, les maitres de l'enseigne- ment n'ont vu dans les humanités qu un moyen d'apprendre a écrire Or, tandis que les écrivains sont et resteront toujours 1 exception, il n'esl point de personne instruite qui ne soit couramment amenée a utiliser, dans la conversation, ses connaissan- ces et souvent astreinte a parler en public. Parmi les exercices oraux. il en est un que nous désirons introduire dans les colléges chrétiens. Trois fois par semaine, un quart d'heure de la classe sera consacré a un exercice d'élocution, dont la marche sera la suivante Le professeur lira ou fera lire d'abord, lentement et distinctement, un passage de l'Evangile ou des Actes des Apotres les élèves en auront d'ailleurs le texte sous les yeux. On lira, en 6me et en 4m4, le texte latin en 3me et dans les classes supérieures, le texte grec. Un élève sera ensuite invité a le traduire, soit en francais soit en flamand, et un dialogue s'engagera sur le commentaire et sur les applications du texte biblique. N est il pas raisonaable que les élèves des quatre classes supérieures se familiarisent avec la langue simple, relativement facile, des évangiles grecs N'est-ce pas chose humiliante de sortir des humanités saus parler ni même couapreudre, peut-être, le grec élémentaire N'est-ce pas, pour uu chrétien instruit, un sujet de confusion, de ne point compren- dre la langue daus laquelle il a plu a Dieu de dieter h rhumanité les écrits du Nouveau Testament 1 4° Les leqons de politesse, de débit, l'enseignement de la gymnastiquepourraient se donner alternativement en francais et en flamand. Dans les exercices litteraires, soit au cours de l'année, soit a la distribution des prix, les directeurs feront au flamand f les maitres et les élèves, se feront dans les deux langues. Les supérieurs des maisons veilleront a ce que la langue le plus souvent parlée soit ceile qui est la moins connue il exigeront que la conversation se fasse en un langage chétié, etne dégénéré jamais en un jargon malsonnant. 6° Entin, une bibliothèque choisie d'au- teurs flamands sera mise a la disposition des élèves (Cfr. annexe I). III. Afin d'assurer l'efïicacité des mesures pré- conisées sous les nos I et 11, nous proposons ces deux moyens i° Nos deux langues nationales entrent en ligne de compteavec le même nombre de points, dans la détertnination des places d'excellence. a° II sera établi a la fin des humanités dans chaque collége, un examen de sortie, qui portera sur la seconde langue exigée par la loi du io avril i8po. En conséquence, les certificats attestant que les humanités ont été faites avec fruit ne seront point accordés a ceux qui ne se montreraient pas capables d'écrire une narration ou une lettre en flamand, en allemand ou en anglais, et d'entretenir, dans tune des trois langues, une conversation sur les matières enseignées au titulaire dans la classe de rhétorique. D'une part, nous reconnaissons a l'élève, ainsi que veut la loi,la faculté de choisir l'une des trois langues flamande, anglaise ou alle. mande mais d'autre part, nous ne doutons pas que l'importance donnée au flamand dans les humanités ne fasse porter le choix de l'élève sur cette langue a laquelle il aura été le mieux préparé. Le jury sera compose d'un professeur et du directeur du collége auquel appartient le récipiendaire, et présidé par l'inspecteur diocésain de l'enseignement moyen ou par son délégué. Dans les provinces waionnes, les mesures suivantes seront prescrites. 1. Les cours de flamand sont obligatoires dans toutes les classes d'humanités. 2. Le flamand est enseignépar la méthode directe. 3. Les concours institués en cette branche entrent en ligne de compte comme le latin, le grec, le francaisdans l'attribution des places en excellence. 4. Les professeurs sont flamands d'origine ou spécialement forme's en vue de eet ensei gnement. 5. II y aura dans toutes les classes, chaque semaine, deux heures d'enseignement ihéo rique, et une heure dèxercices pratiques diction, improvisation, dialogue, discussion en langue flamande. (Voir plus haut, pp. 9 et iofl'alinéa consacré a la lecture de l'Evangile et des Actes des Apotres.) 6. 11 serait souhaitable que l'on püt, un jour par semaine, pendant les repas, les ré- créations, les promenades, entretenir la con versation en flamand. Des dispositions spéciales seront prises pour fenseignement du flamand dans les dans les colléges de la capitale, 4. L'enseignement du flamand a l'Université. L'enseignement universitaire,dans sa con ception élevée, a pour but de promouvoir les intéréts généraux de la civilisation, c'est-a- dire le progrès de la science, de l'art, de la philosophie. En fait les universités sont aussi, secon- dairement, les écoles professionnelles supé rieures. Quiconque comprend le role de l'universi té, au premier point de vue, ne peut raison- nablement prétendre que le francais et le flamand doivent être mis sur un pied d'égalité dans l'enseignement universitaire. II est indispensable d'adopter pour les cours universitaires une langue internationa le, qui favorise le commerce avec les nations les plus influentes de la socie'té. Le francais, l'allemand, l'anglais sont des langues d une circulation mondiale. Le flamand est a peu prés exclusivement une langue nationale, comparable aux idiomes du Danemarck, de la Suède, de la Norwège. Les savants, origi nates de ces petits pays, veulent-ils faire passer leurs ouvrages au dela de leurs fron- tières,ils les font traduire en langue alleman de ou en langue frangaise. Ainsi firent les professeurs de religion les plus en vue de l'école de Leyde. Steinmetz, professeur de sociologie a Utrecht, publie en francais ou en allemand. De Groot, professeur d'elhno- graphie a Leyde, publie en anglais. Le sociologue Quack pouvait légitimement prétendre a une influence mondiale son histoire du socialisme est peu connue, paree qu'elle fut publiée en hollandais. L'écono- miste Pierson, qui a écrit en hollan.iais.n'est pas davantage cité en Allemagne, en France, en Angleterre. On peut regrefter qu'il en soit ainsi dé- plorer que les hommes de science n. core s pondent plus entre eux, comma jadis Descartes, Newton, Leibnitz, en latin. Mais nous sommes en presence d'un fait,el tous les efforts, pour créer une langue scientifique internationale d'un caractère artificiel, onl jusqu'ici échoué. Quiconque veut jouer un role au dela des frontières beiges, avoir une action scientifique, économique, morale, religieuse d'une portée internationale, doit done étudier a fond une langue autre que la langue flamande. Le Beige irouvera, dans la plupart des cas, que la langue internationale le mieux a sa portée est le frangais. Et comme chacun est homme plus encore que Beige, e'est-a dire, comme les intéréts généraux de la civilisation sont supérieurs aux intéréts particuliers d'une nation, la culture du francais doit, pour ceux qui sont appelés a jouer un röle dans le mouvement universel de la pensée ou de Paction, primer cclle du flamand. De ces vues générales se dégage cette conclusion L'enseignement universitaire, dans la mesure oh il initie le jeune homme a une action générale sur la société, doit, en Belgi- que, être donné en francais. Le flamand y prendra une place circons- crite par les exigences professionnelles, et par notre intérêt patriotique a favoriser la littérature de la moitié de la population Beige. Le juge, 1 avocat, l'ingénieur agricole ou industriel, doivent apprendre la langue de leurs clients et de leurs subordonnés. Cer tains perfectionnements peuvent être appor- tés encore, sans doute, a l'enseignement professionnel des universités, mais ils garde- ront un caractère sécondaire. Les flamands qui voudraient flandriciser une université Beige n'ont pas assez réfléchi au röle supérieur auquel doit prétendre une université. Si leurs revendications étaient accueihies, la race flamande serait du coup réduite a des conditions d'infériorité dans la concurrence universelle. Ceux qui réclament une université catho- iiques flamande, demandent aux catboliques beiges, inmilement et dangereusement, l'impossible. Les ressources de la oharité.si abondantes soient elles, ne nous permettent pas d'alimenter deux universités.La division de nos forces intellectuelles ne peut être, au double point de vue catholique et patrioti que, que désustieuse. Les raisons qui uous font repousser 1 idéé d'une université flamande en Belgique,nous engagent aussi a nous opposer h l'introduc tion du flamand comme langue unique ou principale dans 1 enseignement des humani tés. (V. ci dessus, 11, pp. 5 et 7.) Les hollatidais qui résiaent en Beigique consentent parait-il, a mettre une maison a la disposition de quelques a.mis de la cause flamande, afin que ceux ci y organisent un enseignement complet d'humanités, avec le flamand comme langue véhiculaire unique. Nous voulons bieu ne pas nous opposer a s une pareille tentative, dont d'autres que nous assumeraient l'entière responsabilité, mais nous 11e pouvons l encourager. Plusieurs des mesures proposóes dans ces Instructions sont depuis longtemps prati- quées dans nos colléges libres. Le règlemenr qui concerne la section préraratoire (1) entrera en vigueur immé- diatemeut, c'est-adire dès la reprise des cours de l'année scolaire 1906-1907. Les mesures qui concernent les humanités (II) seront mises en pratique, aussitöt et aussi iargement que les superieurs des colléges le jugeront possible en tout état de cause, elles seront ïnaugurées au plus tard en 1908 19o9. L'exaiuen de sortie (III) seiaimposé aux élèves auxquels les présentes instructions auront pu être appliquées. Les inspecteurs de l'enseignement nous renseigueront, dans leur rajiport annuel, sur la mise en vigueur do ces Instructions.Nous comptons sur leur vigilance,mais davantage encore sur le bon vouloir et sur le sentiment patriotique de nos chers et dévoués direc- j tears et professeurs. t Désiré Joseph, Archevêque de Malines. f Anioine, Evêque de Gand. f Gustave Joseph, Evêque do Bruges, f Charles Gustava, Evêque de Tournai. f Thomas Louis, Evêque de Namur. f Martin Hubert, Evêque de Liège. Le Congrès socialise qui s'est ouvert dimanche a M annheim est précédé, comme I d'habitude, par quelques disputes homéri- j, ques ent: e comfiagnons.il y a eu cette année, I de même que Ie. précédentes, une guerre de I plume dii igée cette fois contre le Vonvaerts, I et qui n'a pas fardé a épuiser le vocabulaire I des aménités socialisto.s. La question de In grève générale a été rafmichie, et le roman- I tLme révolutiounaire ainsi que le romantis- me de la grève générale ont rempli les I colonnes des organes du parti, en attendant l qa'iis retentisserd dans Ia salie du Congrès de Mannheim. Ces mots sonores ne servent d'ailleurs qu'a mieux masquer la retraite du Comité j directeur,qui ne veut rien savoirde l'épreuve I de la grève générale, pour laquelle les syn- j dicats ont de leur cöté une impulsion encore plus accentuée. Toutes ces querelles, de même que les colères qui trahissent les riva- lités entre les synndicat* et l'organisation i politique du parti, ne sont en qiielque sorte I que des soupapes de süreté qu'on ouvre f avant le Congrès et par lesquelles les adver- saires dépensent dans le vide une partie de leur combativité. Tous cela permet aussi a M. Bebel de p tracer son plan de campagne et d'interve- f nir au Congrès comme dans une comédie Dien réglée pour remettre tout en place. Le j parti Hebei est tellement sür de l'emporter que les revissionnistes paraissent renoncera tutter dans ses réunions a grand spectacle, et leur chef, M. Bernstein, n'ira même pas a Mannheim. Le parti, dont M. JBebel estle j chef et le dictateur, parait, en effet,arrivé a son apogée d'aucuus disent même qu'il descend la pente et que les congrès n'ont plus d'autres intéréts que d'éblouir les mas ses et de les retenir sur la voie qui lei emporte rapidemeut vers le mouvement syndidal qui, en Ailemagne, s'éloigne de j plu» en plus du socialisme internatioual et révolutionnaire de Marx. Le Vorwaerts publie une lisce des con-l tributions fournies par les diverses proYiü-1 de Prusse et les Etats allemands a la caisse centraie du parti socialiste. Sur un total de 192.737 marks recueillii en Prusse, Berlin en a fourni 156,526. La I Saxe a lourni 39,460 marks, Hauibourg I 35-OuO. Les sommes par les autres parties I de 1'empire sont comparativement insigni- iiautes (104 Marks pour TAlsace-LorraineJ. I Le Docteur De Roo, a l'honneur d infor- merle public, qu'a partir du 13 Octobre prochain, il dontiera ses consultations, en 'j sa nouvelle demeure, place de la Gare, coin du Boulevard Maiou. LE THERMOGENEPoints de cöté. A i exposition de Miian Le temps est superbe a Milan des com patriotes q.ii revieunent d Italië uous d'affir- ment et i'Observatoire d'Uccle, auquel nous avons demandé communication des derniers t bulletins des observatoires italiens nous IC conürme. Lesjournaux italiens consacrent des colonnes entières a décrire les merveilles1 de l'exposition milanaise et la joyeuss I animation qui règue dans la capitale de li Lombardie. Des attractions inédites etl nombreuses attirent la foule et la retiennentI et nous ne saurions assez engager noij compatriotes qui eherchent le moyen dej p.isser agréabiement l'arrière saison a fairs! le voyage. Les communications sont ultra! faciles et rapides er, les régions que l'on| traverse pour arriver a Milan, par la vois; du Gothard, sont merveilleuses. 3. L'enseignement du flamand dans les Colléges des provinces wallonnes

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2