ÜMMMIQUE ÏPHO/Si
Lv Progrès et la Bibliothèque
Exposition internationale
de Milan
Ah, Combien
BIBLIOTHÈQÜES
Actes officiels
LE SOCIALISME
et lesgrèves en Wesl-FIandre
Section de la Prévoyance
POPERINGHE
publique er popul«,ir*<*
de la ville d'Ypres
hainée
<- u-
>:ioèlles
.ïité de se
iptement
on cédait avec une précipi-
^^concertante.
a des erreurs d'ordre économique. II
t d'autres, d'ordre politique.
actuellement, nous assistons, en notre
.óvince, a un déchainement d efforts socia-
non seulement dans quelques villes, j
mais un peu partout, notamment aux bords
de la Lys et ailleurs, on le doit, avant et par-
dessus tout, au cartel conclu en mai dernier
par les libéraux avec les socialistes.
M. Anseele a e'té Partisan de ce pacte qui
placait les partis anticatholiques a la suite du
drapeau rouge. L'organe de la loge
brugeoise l'a reconnu Aussi longtemps que
le potentat du u Vooruit n'avait pas revêtu
laccord de son auguste signature, rien
n'était fait.
Ce pacte avec les revolutionnaires a été
fatal aux libe'raux et aux daensistes mais il
a été fructueux au-dela de toute espérance,
pour le socialisme. Celui-ci a obtenu a
Courtrai un représentant et quel repré
sentant, juste Ciel Ce nest encore la que le
cóté accessoire. Les noms des inlimes
meneurs socialistes figurant fraternellement
a coté de celui des Termote, des Delaere,
des Vandevenne, etc., a hissé du coup le
socialisme westflamand au rang des partis
réguliers. Le socialisme, chez nous, même
dans le monde ouvrier, ne jouissait d'aucune
considération pour bien des motifs. En
voyant traiter les bonzes du libéralisme avec
les leaders révolutionnaires, sur un pied
d'égalité, faisant abstraction et des minces
contingents et des principes subversifs,
bien des ouvriers se sont sentis entrainés
dans lorbite du prétendu, parti ouvrier
Dès ce jour, le socialisme west flamand, qui
n'était rien, devenait quelque chose. Juste
retour des choses, notamment a Menin
ceux qui avaient été les principaux artisans
de ce pacte antisocial, en devaient être les
premières victimes.sur le terrain des affaires.
D'autres en patissent avec eux. Ce sera pour
longtemps. Fasse Dieu que tous les hommes
de bonne volonté le comprennent. Mainte-
nant, ils ne nieront plus le péril. II les tient.
Heureusement, il n'est pas sans remède.
Qu'on aille au peuple, pas timidement,
mais énergiquemement. lranchement. Que
toutes les améliorations justifiées et possibles
nous trouvent toujours au premier rang.
lnspirons nous de l'exemple de nos frères
d'Allemagne, oü même dans les contrées les
plus industrieuses, la oü la population des
usines est si dense, le peuple reste attaché
aux catholiques.
Le Progrès dans son numéro de Di-
manche dernier s'occupe de la bibliothèque
communale et fait une charge a fondcontre...
l'autorité compétente.
L'autorité compétente, c'est dans le cas
actuel une dénomination assez vague.Qu'est-
ce en somme que cette autorité compétente?
D'aucuns prétendent, qu'il ne serait pas im
possible, que cette autorité compétente fut
un ami du Progrès n.
Dans ce cas il serait assez intéressant de
savoir, si le Progrès ne dit pas mainte-
nant J'ai manqué une belle occasion de me
taire.
Comme la tirade du Progrès contre
l'autorité compétente ne m intéresse que
médiocrement, je ne perdrai pas mon temp
a rechercher si l'autorité compétente est oui
ou non en défaut, ou si les allégations du
«Progrès» sont des plaisanteries oui ou non.
Seulement je voudrais qu'il ne fut tenu
aucun compte du voeu du Progrès qui
ne désire rien moins que de voir fermer la
bibliothèque pendant les vacances du Biblio-
the'caire.
Je me suis rendu a différentes reprises ces
jours derniers a la bibliothèque et je dois a la
vérité de dire, que chaque fois j'ai trouvé ce
que je venais y chercher. J'ajouterai encore
que je n'ai point vu de concierge-bibliothè-
caire. D'autres personnes que j'y rencontrais
semblaient avoir autant de chance que moi.
Si le Progrès a été moins heureux, tant
pis pour lui.Mais il serait assez fort et même
injuste d'interdire l'accès de la bibliothèque
et d'en fermer les portes uniquement paree
que lui, le v Progrès s'est dérangé inutile-
ment (oh combien 1), a moins que cette idéé
du Progrès soit une idéé de progrès.
Bibliophile.
(L'autorité compétente. N'est-ce pas M.
l'avocat Bossaert, président de la commission
de la Bibliothèque
Au moment de mettre sous presse nous
apprenons que le Jury International des
récompenses a l'sxposition internationale de
Milan adécerné les distinctions suivantes
Au Comité de Patronage des habitations
ouvrières et des oeuvres de prévoyance de
l'arrondissement d'Ypres
le diplome de Médaille d or.
A la Société cooperative Eigen lleird
pour la construction a bon ma> ché d'tiabita-
tions ouvrières
le diplome de Medaille d'ar gen
L'autre jour, c'est tont récent, je venais
de terminer ma besogne de tous les jours.
Le jour laissait rapidement. et pourtant il
n'était pas encore six heures du soir.
C'était a Tournai pour préciser.
Je revenais du centre de la ville, bien
décidé a rejoindre pressement mon hotel,
quand, arrivé au bout de la rue Royale,une
pluie fine et drue m'obligea de chercher un
abri a l'hötel de Hollande.
Pendant que l'averse se complaisait a
aplatir sans fa$on ses gouttelettes troides et
ciuglantes sur les larges vitrines du café,
oh, je ne fais pas de réclame pour le café, il
s'en faut, et tout en llsant du bout des
lèvres un lambeau de journal, que j'avais
trouvé trainant sur la table, mes yeux se
promenèrent, lureteurs par habitude, pour
voir et apprécier de prés se qui se trouvait
dans la place, comme diraient les stratégis-
tei ronds de cuir ou de chambre.
La bas, dans le coin, un tableau de deux
metres cinquante de haut environ, et large
a l'avenant, iixa mon attention.
Ce tableau ma foi pas banal du tout, me
fascina. Dans le fond, un horizon sombre et
voilé, plus en avant une forêt k grands
arbres robustes, flanquée, la forêt, du
légendiaire moulin k eau, un filet lumineux
per^ant de ci de la son obscurité mystérieu-
se et troublantej et tout a l'avant plaD, bien
détachée, une superbe et plantureuse
paysanne, grandeur naturelle, affaisée pi-
teusement sur une borne de la route, ayant
a ses pieds, oh pas mignons du tout, mais
chaussés de gros sabots frustes, un pot en
grés, lamentablement brisé.
Cette vision qui m'avait saisi,aussi rapide
que faseinante, me rappela dans un défilé
éclaire, ma jeunesse, mes études,mes luttes,
tout un monde de souvenirs enfin, qui
auraient pü être douleureux si je n'étais
arrivé k eet kge bien heureux oü tout se
raisonne froidemeat, oü l'amertume du
fond de la coupe se fait oublier au souvenir
de la délicieuse sensation de bonheur éprou
vé, un jour déjü lointain, au contact
de son dessus gloutonnement gouté.
Etle raisounement aidant, cette autre
fable, dontj'ai oublié jusqu'au titre, mais
dans lequel un animal quelcouque est
spirituellement décrit, filaat a toutes jam
bes le long d'uue route vivement éclairée
par la lune, tenant entre ses dents serrées
une coielette dérobée a l'étal de quelque
boucher, et qui, regardant soupconneuse
ment de coté, vit sou ombre agrandie et la
prenant pour uu concurrent plus fortuné,
lacba bêtement la proie qu'il tenait pour
s'attaquer celle qu il croyait voir, vint se
greffer irrévérencieusement sur la première.
La nuit j en rêvai, et le lendemain, j'avais
peine k chasser cette image, qui, tenace se
remit a tout instant devant mes yeux.
Et le lendemam soir, par une de ces fata-
lités singulières qui déconcerteut et que Ion
chercherait en vain d expliquer, et me
trouvant a 1 hotel prés de la gare d Ath, oü
je venais de terminer mon courrier journa-
lier, mes yeux s'arrêtérent sur un panneau
peint de la salie de café.
Et qu'est-ce que je vis
Le même tableau 1 la même plantureuse
paysanne, le même pot brisé.
La nuit, j'avais beau ine tourner et me
retouruer dans mon lit, le sommeil ne
voulait pas venir et chaque foisqu'a force de
volonté je me sentais partir pour le pays des
rêves, je me réveillais brusquement. me
sentant écorché par un éclat du vase brisé.
Alors, a quoi bon vouloir s'obstiner a
dormir
Je me mis k philosopher.
Et cela, c'est par manière de parler, car
philosopher, je ne sais pas au juste ce que
c'est, et pour moi, philosopher quand je
suis loin de tout ce qui m'est cher, c'est
allumer une bonne pipe de tabac de mou
pays, c'est voir s'envoler eu petits nuages
óterneLement changeants, sa fumée trans-
parente qui, sans rien me dire, me murmu
re taut de choses.
Dans cette insomuie un psu énervante, je
vis déffler devant mon imagination surexci-
tée, tel tils d un brave homme d artisan, qui
aurait peut-être fait un excellent serrurier,
et dont le père, en sou aveugle orgueil
paternel avait voulu faire un avocat, et qui
n'était devenu qu'un petit rond de cuir,
aussi prétentieux qu'insignitiant, uu autre
jeune homme, que la mère avait rêvé de
faire rnédecin, et qui enfin de compte avait
jeté par dessusles moulins, études, espé-
rances et bistouris uu instant convoités et
puis, toute une suite de jeunes gens' de
l'espèce et du même acabit restés lamenta
blement en route, peuplant notre pauvre
monde de nullités aussi encombrantes que
peu intéressantes.
11 n'y avait pas jusqu'ü l'orgueilleuse filie
dépicier, si magistralement peinte par
Conscience, dans öiska Vanroosemael, quj
ne défilat devant mes yeux qui s'ohstinaieiit
a ne pas vouloir se fermer.
Et le matin pendant que je m'babillai,
er core lourd et fatigue, je ue pus ui empê-
elier de penser a iaprofonde sagesse de ce
bon Lafontaine et de me dire Comme il y
en a encore beaucoup aujourd'hui qui font
des rêves inseusés, qui, comme Pérette
cassent sottement leur pot a lait, qui pren'
nent des aliumettes pour des épées et des
vessies pour des lanternes, qui lachent la
proie pour l'ombre, quoi
Ah ouiCombien.
Paul Lacroix
A l'occasion de la nomination de M.l'abbé
Vervaeke, ancien principal du collége epis
copal de Poperinghe, aux fonctions d'inspec-
teur de l'enseignement religieux de la 3«
circonscription de la Flandre Occidentale,
ses anciens collaborateurs, professeurs et
élèves organisent en son honneur une
manifestation qui aura lieu it Poperinghe, le
mardi 16 octobre. Parmi les membres du
comité organisateur citons MM. i'abbé De
Hulster, curé-doyen de Poperinghe F.Van
Merris, bourgmestre-député de cette ville;
I'abbé A. Camerlynck, professeur au Grand
Séminaire de Bruges I'abbé J. Mahieu,
directeur, id. Dr A. De Haene, Dudzeeie j
M. Coucke, capitaine adjoint d'état-major au
4*deligne a Bruges; Boucquey, substitut
du procureur du Roi a Anvers Dr Berat,
a St André, Bruges, etc.
Un cadeau sera offert k landen et regretté
principal du collége de Poperinghe, ainsi
qu'un banquet par souscription.
Liste des ouvrages entrés du 15 Juillet
an lr Octobre 1906.
(Les ouvrages marqués d'un proviennent
d'achats, les autres de dons.)
Herman Teirliuck. De doolage Brus
sel, 1905 in-8°.
Actes du congrès intern1 pr lareprod»n des
manu8cnts, des monuaies et des sceaux.
Brux., 1905 in-88.
Brants. De hervorming van het mid
delbaar onderwijs Gent, 1906 in-8°.
L. Scharpé. R. Lawet Gheestelick
eyspel.... Antw.1906 in 12°.
G. Dontrepont. Inventaire de la li-
brairie ae Philippe le Bon (1420). Brux
1906 in-8°.
E. Poncelet. Inv. anal, des chartes de
la collégiale de St Pierre k Liége. Brux
1905 in-8°
Alb. Biebuyck. De herziening van het
burgerlijk bewijsrecht in Nederland. Antw..
1906 br. in-8®. (Hommage de l'auteur).
Bulin de la société liégeoise de littérature
wallöne. T. 46. Liége, 1906 in-8°.
K. Van Acker z. Overzicht der Staats
instellingen van België Gent, 1906 in 8°.
Rapports des corn0"' médicales prov
1905. Brux., in 8°.
Cam. Lemonnier. La vie beige. Paris,
1905 in-12®.
CEuvres de Grétry. Amphitryon (33e et
34e livr°ns). Leipzig 2 vol. in-4°.
Léop. Devillers. Inv. anal, des archi
ves des états de Hainaut. T. 3. Mons, 1906
in-4®.
Bibliographie nationale. Diet" des
écrivaius beiges et catal. de leurs publ°n».
T. I. II. III. (A-U). Brux., 1886 1892-1897
3 vol. in-8°.
Richard Muther. Lapeinture beige au
XIX® siècle. Brux., 1904 in-8°.
A. Lancaster. Annuaire météorologi-
que pour 1906. Brux., 1906 in 12°.
La franc maQonuerie en Belgique. Brux.,
1906; broch. in-12°. (Hommage de l'auteur).
M de Contreras. Les oiseaux observéi
en Belgique. Brux., 1905 in-8°.
La cellule. T. 23 lr fax. Louvain, 1906;
in-4°.
Jabrbüch des Deütschen Vereins. Arel,
1906 in-8°.
Congrès intern1 d'expansion économique
mondiale. Rapports. Brux 1905 9 vol.
in-8°.
Yserbyt Vogels. Yper, Callewaert-
De Meulenaere, 1906 in-8°.
Exposition du liyre beige d'art et de
litt"....Catalogue. Brux., 1906 in-8°.
[Communiqué).
Un arrêté royal du a3 Septembre igo6,
autorise lachèvemcnt de la restauration de
l'église de Warnêton.
Un arrêté royal du 12 Septembre 1906
autorise le conseil communal de Passchen-
daele a emprunter au bureau de bienfaisance
de cette localité la somme dc is.000 fr. et le
bureau de bienfaisance a aliéner, pour
effectuer le prêt dont il s'agit, des fonds
publics.
de se
par les
eut de coups de
quelques coups de
et c'est tout,
dont il a été question,
une petite maiaon de paysan
été brülée.
Evidemment, il se commet d'odieux at
tentats en Russie, le calme n'y est pas
complet mail la révolution, si tant est qu'il
y eut une révolution, ne fut pas le dixième
de ce qu'on l a représentée. Quoi qu'il en
soit d'ailleurs, a l'heure présente la révo
lution est vaincue, et d'ici six mois, le calme
sera évidemment rétabli daas tout l'empire
rasse.
Un fait qui permet d'ailleurs de saisir sur
le vif tout ce que les nouvelles qui nous
viennent de Russie ont d exagéré, c'est que
toutes les industries du Donetz sont en
prospérité comparativement aux années
1902 et 1903.
II convient done de nous mettre en garde
contre les nouvelles fantaisistes qui nous
viennent de Russie les journaux.en colpor
tant ces bruits plutót malveillants, pour-
raient nuire considérablement a nos com-
patriotes installés la-bas.
O
La question des syndicats. Les e ff ets du
cartel sur le terrain économique.
Nous lisons dans Ia Patrie de Bruges:
Depuisle mois de juin dernier, le socia
lisme s'est déchaïné, chez nous avec, une
acuité sans exemple. Depuis lors, notre pro
vince a continuellement connu des grèves.des
commotions profondes dans le monde du
travail. Menin, Courtrai, Roulers en ont vu
presque sans interruption.
En dépit de sa population ouvrière si
dense, Roulers, jusqu'ici, avait oppose' une
digue infranchissable au socialisme. Tout
d'un coup, le flot collectiviste y a fait inva
sion avec une impétuosité qu'on dirait
décuplée par la longue attente. La plupart
des établissements industriels d'une certaine
importance ont eu leur grève. victorieuse
pour les grévistes. Et dimanche, des milliers
d'hommes et de femmes se sont portés, a
Roulers. a la rencontre des plus exaltés des
socialistes gantois, et leur ont fait une entrée
triomphale. En présence de l'ébullition des
esprits, l'autorité n'a pas interdit ce rassem-
blement formidable, provoqué surtout en
l'honneur d'un meneur gantois condamné
par la cour d'assises de Gand a dix ans de
travaux forcés pour avoir tiré des coups de
revolver sur son patron Voila l'idole, voila
le triomphateur du jour.
Ces grèves trouvent leur origine dans des
raisons d'ordre économique, et dans les
fautes commises par certains maltres d'usi-
nes. Imbus d'idées d'un manchestérianisme
qui n'est plus de notre temps et qui pour
la paix sociale n'aurait jamais dü obtenir
droit de cité nulle part, ces patrons se
sont illusionnés, ou cantonnés dans de
lamentables préjugés. II existe, a Roulers,
des règlements d'atelier oü l'on peut lire, en
toutes lettres u Est congédié sur l'heure,
l'ouvrier qui devient membre du syndicat de
la Gilde Or, la Gilde a Roulers, comme
ailleurs, est une oeuvre de paix, non de
guerre. N'importe le libéralisme antireli
gieus, matine de libéralisme économique,
opposait son veto Pas de syndicats chré-
tiens 1 On chassait ses membres comme des
hommes dangereux. A part quelques loua-
bles exceptions, on ne traitait avec le syndi
cat chrétien que pour essayer de le détruire.
Et cependantl'on n'avait aucun grief contre
lui.
Certains usiniers nous ne ge'néralisons
pas si impitoyables pour les bons,
repoussant la moindre demande, respectu-
eusement introduite, de réforme d'améliora-
tion, de suppression d'un abus, se sont
moatrés pleutres au suprème degré a l'appa-
rition de l'émissaire des socialistes gantois.
Tel superbe de dédain le matin, se faisait
humble a midi et se prosternait devant le
leader socialiste. Nous ne disons pas que les j
concessions obtenues et consenties ne i
pouvaient être faites, non, non I Mais se
produisant dans les conditions énoncées, j
elles devaient asseoir le prestige du socialis- j
me.
On ne connaissait pas la Gilde, modérée,
calme,presque trop, disaient certains. Devant
les chefs socialistes, des étrangers, devant la