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Dogme et liberté
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asthmatique et rhumastlsante
guérie par les pilules Pink
LE THERMOGENE Maux de reins
LE THERMOGÈNEPoints de coté.
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c. - ux-ci. louvrier qui ne lit pas se
1 I, A' fl y
t p-jre dans une situation inférieure.
~j J V ,ae fort de ne pas saisir,ou de ne saisir
,3'„' "Jlongtemps après qae ses compagnons
,jA "y" ,n °nt fait l'heureuse expérience, toute
'D -J- l'excellence des caisses de retraite, des mu-
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jouvent que la presse est une
arme k deux tranchants, et que, si elle con-
stitue une puissance formidable pour le
bien, elle n'en est pas moins 1'ageDt le plus
terrible qui puisse être mis au service du
m&l.
Tout cela est tres vrai et l'on comprend
assez bien que, devant le tableau effrayant
des ruines aceumulées par la presse subver
sive et immorale, on se prenne a douter sur
le point de savoir si, a tout considérer, la
presse doit être envisagée comme un bien.
Si on réfléchissait un instant, la question
ne soutiendrait pas l'examen le plus
superficiel mais l'homme,de par sa nature
est si impulsif, que, sur le seuil d'ane
demeure oü ne pénètre pas le moindre petit
journal, ce tableau des ruines aceumulées
par la mauvaise presse, souvent demeurera
seul présent a sa pensee; au lieu de pénétrer
a ce foyer, et d'inviter a la lecture ces êtres
humains,qui vivent comme isolés du monde
extérieur, il passera outre en se disant
Mieux vaut encore laisser ces gens la
leur quiétude et ne pas éveiller ehez eux le
désir de lire.
Cette fagon de raisonner nous parait
Injustifiable et, en quelque sorte, opposée
aux principes de charité.
Vous a-t-il jamais été donné de constater
cette sorte de désarroi intellectuel chez les
personnes,rares heureusement de nos jours,
qui ne savent pas lire. Sans doute, on
rencontre chez certaines d'entre-elles une
forte dose de bon sens, mais combien n'y en
a-t il pas qui vousdemanderontsiNew-York
est beaucoup plus éloigné de nous que
Verviers, s'il y a beaucoup plus loin de la
terre au soleil que d'Anvers a Bruxelles.Ces
réflexions et d'autres du même genre, dans
des domaines d'ordre beaucoup plus prati
que, laissent entrevoir combien de choses
restent inacceptibles a ces exilé3 et la
pensée de eet isolement fait mal.
Eh bien, les gens qui ne lisent pas, en
arrivent vite a une mentalité a peu prés
semblable. Le peu qu'ils ont lu les a, sans
doute, fait monter d'un cran dans l'éckelle
intellectuelle, mais l'isolement de tout ce qui
les entoure, oü ils ont vécu depuis, les rend,
a beaucoup de points de vuo, incapables de
progrès et les place dans une situation
inférieure vis-a-vis du milieu oü ils sont
appelés avivre.
Et que l'on ne s'imagine pas quele présent
article est un coup d'épée dans l'eau. Pour
qui a vu de plus prés louvrier, il est incon
testable que, même de nos jours, -beaucoup
d'ouvriere ne lisent pas.
Il serait trop long de rechercker tous les
maux auxquels s'expose 1 ouvrier qui ne lit
pas; semblable étude eortirait évidemment
du cadre de eet article, et nous nous borne-
rons a signaler les principaux préjudices
matériels et moraux que le défaut de bonne
lecture cause a la classe laborieuse.
D'abord, la lecture arracbe cette vie
toute intérieure qui dégénéré vite en un
certain état de torpeur. Il n'est pas bon,
quelles que soient ses occupations d'allieurs
que i'bomme suive, de fagon monotone, le
cycle de sa petite vie de chaque jour. II faut
que l'homme vive a l'extérieur, qu'il vive
avec l'humanité toute entière.
D'étonnants moyens de communication
nous mettent journellement au courant de
ce qni se passé sur les différents points du
glgbe... eh bien, c'est la comme un nouveau
stade de vie, si nous pouvons ainsi dire, et il
importe que nous ne le négligeons pas. Nous
vivons en effet, plus que nosancètres, puis-
que les événements qui arrivent a notre
connaissaDce nous viennent de bien au dela
des frontières de quelque domaine féodale,
mais des limites mêmes du monde et cette
sorte d'accroissement de vie qui grandit
l'homme n est pas a dédaigner.
A bien d'autres points de vue, d'ordre
tualités, des coopératives, des sociótés d'ha-
bitations ouvrières, etc. etc. Tout cela laisse
dans son esprit des lamentables préjugés de
l'ignorance.
Un jour viendra aussi, oü l'ouvrier devra
choisir un état a ges fils... eh bien, s'il ne lit
pas il n'entrevoira sans doute qu'une chose:
continuer le métier du père, alors que les
circonstances auront sans doute changé et
que le dit métier ne sera plus lucratif du
tout. II n appréciera pas toute l'excellence
d'écoles professionnelles qui sont la a sa
disposition il ne comprendra pas que,
moyennant un petit déplacement, son fils
pourra gagner plus et se faire un certain
avenir a quelques lieus de chez lui.
En un mot il ne sera renseigné sur rien.
Son intelligence ne portera guère au dela de
l'horison physique qui ferme son champ
d'action visuelle, et au lieu de sentir sans
cesse en soi des ressources nouvelles devant
les diflicultës, celles-ci auront raison de lui,
paree que l'isolement il s'est tenu le
mettent dans une situation évidemment
inférieure pour la lutte pour la vie.
On disserterait a perte de vue sur ce cha-
pitre mais nous nous bornerons a faire
observer encore que le but même, que pour-
raient se proposer certaines personnes, en
favorisant chez d'autres ce déplorable isole
ment,a savoir garantir leur intégrité morale
et doctrinale, risque fort d'être manqué.
En effet,que sous les yeux de cette homme
qui ne lit pas, vienne tomber quelque
pamphlet contre la religion, quelque exposé
habile de théories subversives, il est, pour-
rious nous dire, la poitrine découverte
devant les balles et elles l'iront peut-être
frapper au coeur. Prenons au contraire
l'ouvrier a qui la lecture est familière, qui
par conséquent a appris raisonner ses
convictions tel exposé, qui a ébran'é du
premier coup l'ouvrier que ne lit pas, le
laissera indifférent et provoquera chez lui
un simple haussement d'épaules.
II faut done que l'ouvrier lise et que
quiconque s'intéresse a lui prenne soin de
lui recommander la lecture, cela va sans
dire.
La lecture, sous l'humble toit du beso-
gneux jettera un psu de joie; elle y amènera
un peu d'élévation morale qui protégé du
terre terre oü le travail des mains, il faut
bien le dire, tend a maintenir l'homme. La
lecture lui sera, de plus, d'un précieux
secours dans bien des circonstances de la
vie elle aura raison des préjugés et de
l'ignorance et laissera entrevoir a l'ouvrier
bien des solutions que ne pouvait lui révéler
saseule raison. La lecture enfin, si elle est
bien guidée, sera Ia meilleure sauvegarde
de ses convictions morales et philosophiques.
y met abstacle
Serait-ce la liberté morale, c est-a-dire le 5
droit de n'être jamais coniraint a accepter la j
foi Mais l'Eglise sait que cette liberté est 1
sacrée comme lame humaine Que nul,dit i
LéonXIII [Immortale Dei) ne soit t ontrainj
par la force a embrasser ta foi, car saint
Augustin a eu raison de dire l'homme ne
peut croire que de son plein gré». Et de
quelle force, grand Dieu.se servirait l'Eglise
aujourd'hui
Serait-ce la liberté de n'iiadhé er a lu foi.
de n'accepter le credo qu'après avoir acquis
la certitude des litres histonques de la
Revelation a notre assentiment 'I Mais a
quoi servent done les traités d'apologétique
sinon a fournir ces preuves et a vérifiier
ces titres L'Eglise est si jalouse d'établir
la foi sur des fondements laisonables quelle
a toujours declare funestes pour la foi les j
systèmes qui deminuent ou compromettent j
la valeur de la raison. II y a plus: il serait i
a toutjamais impossible de faire un acte de
foi si, au moment de le produire, on n'avait
que des probabilités relaiivement au fait de la
Révélation.
Que ceux qui en doutent se donnent Ia j
peine de lire les propositions souscrites par
l'abbé Bautein et leconcile du Vatican.
Cette liberté, faut il l'entendre peut être
d'un droit indéfini a l'examen des données
de la foi S'offense-t-on de ce que le croyant
ne garde plus ia liberté de contredire, au
nom de sa raison, une vérité émanée de
Dieu Mais il serait déraisonnable d'at-
tribuer a un homme le droit de corriger
l'enseignement divin. Folie d'orgueil de le -
prétendre, mais non pas liberté
Frouverait-on intolerable, au nom de la Declaration d une personne
Madame Adriana Kerstsens Hellinons a Zegge,
prés Oudenboseh, (Hollande), écrit
Je soussignée déclare que j'ai souffert pen-
dai.t 8 ans de douleurs rhumatismales dans les
bras,dans les jambes.et aussi d'attaques d'asthme.
Tous les médicaments que j'ai employés pour
essay-T de m< guérir ont été vains, jusqu'au
moment oü j'ai fait usage des pilules Pink. Ges
pilules m'ont eomplètement rétablie. J'ai 43 ans -
Les trams sur ia ligne d'Ypres Gheluwe,
qui jusqu'a ce jour devaient s'arrêter la
Bascule continueront prochainement jusqu'a
la Gare du Cbemin de fer en contournant la
ville. De la Bascule a travers les prairies
situées derrière les maisons et jardins du cóté
j Nord de la chaussée de Zonnebeke, la ligne
j débouchera prés du Kalfvaert, dans le
chemin Nord du Boulevard Extérieur, jus-
quoü les rails sont déja posés, pour suivre
le-d.it boulevard Extérieur jusqu'au point
i extréme de la Plaine d Amour et le Steenen
j Biug empruntera, cliaussée de Furnes, la
i la ligne du tramway Ypres Furnes, jusqu'a
i la Gare du Chemin de fer. Chaussée de Fur-
nes les rails de jonction sont déja établis
I également.
Les douleurs des reins, les inflamma
tions,la migraine et toutes les indispositions
qui proviennent da la bile ou des glairss
sont toujours rapidement guéries par la
Pilule antiglaireuse Walthéry. 1 fr. la boite.
VAGABONDAGE. Marie Declercq,
née a Houtkerke (Nord), le 23 avril 1890,
fille d'Emile et Marie Debyser trouvée a
Ypres sans moyens d'existence, a été mise
a la disposition du gouvernement jusqu'a sa
majorité.
La libre-pensée qui compte ses meilleurs
suppots dans les antres maconniques, ie
socialisme qui commence, dit-on, s'identi-
fier avec la maconnerie a déclaré a l'Eglise
catholique une guerre implacable. C'est, dit
le philosophe francais Fouillée, la conspira
tion du i8e siècle contre l'Eglise,conspiration
élargie, reprise par les partis anticléricaux de
toute l'Europe et menée avec beaucoup plus
d'esprit de suite et de méthode.
Si vous demandez a vos ennemis la raison
qui vous vaut le privilege de tant de haines,
alors que le protestantisme, le jnda'isme.sont
l'objet de leur indiftérence, voire même de
leur amitié, ils vous répondront il y a
incompatibilité absolue entre le dogme et
la liberté, Liberté de la pensée, liberté de la
speculation scientifique, liberté de Ia morale
et la conscience, liberté de l'art, a toutes les
aspirations de l'esprit moderne l'Eglise
oppose le Bloc de son dogme, fïgé dans
l'immobilité et la mort. Voila pourquoi
nous la combattons comme l'irréductible
ennemie du progrès.
liberté, le droit de controle que l'Eglise
revendique sur l'enseignement de la philoso
phic,de l'histoire et des sciences humaines?
Mais ce droit de controle n'asservit pas les
sciences. L'Eglise ne les empêche pas de se
servir de ieurs méthodes propres, d'enregis-
trer leurs résultats certains,d'être autonomes
dans leur domaine. Seulement elle manque-
rait au respect qu'elle doit a Dieu et au dépot
révélé si elle n'empêchait pas la science
d'afïirmer des propositions contraires au
dogme. Fille a le devoir, de par sa mission.
de déclarer prématurée, inexactetoute
conclusion dite scientifique, qui contredit un
dogme. Quand Dieu a parlé, c'est bien le
moins que l'on défende a l'homme de dire
a Dieu qu'il se trompe.Mais aussi elle laisse,
a la science sage et prudente, une entière
indépendance dans les matières sur lesquelles
la révélation n a pas d'enseignement. Du
reste les vrais savants le savent. Que l'on
consulte l'ouvrage du Docteur Denner pu-
publié en 1903 a Berlin sur 3oo savants
qu'il cite, ily en a 342 croyants et spiritua-
listes convaincus.
Mais quoi peut-être, en revendiquant
la liberté de conscience, veut-on pour l'hom-
me Ie droit de manifester extérieurement, de
publier bruyamment de propager par des
discours ou autrement n'importe quelles
doctrines, füt-ce l'athéisme, l'anarchisme
ou l'hervéisme
Eh bien I non, mille fois non, cela n'est
pas permis, cette liberté n'en est pas une, e^
ce n'est pas l'Eglise qui Ie proclame, mais
le bon sens. Pourquoi paree que toutes
les doctrines ne sont pas indiftéremment
vraies paree que la vérité des choses existe
indépendamment de nos conceptions parti-
culières paree que la liberté de l'homme
ne consiste pas, comme celle de la brute,dans
le déchainement impulsif, mais dans le gou-
r
j Mm=Adriana Kerstsens,guérie par les pilules Pink
Ii L asthme et le rhumatisme sont deux maladies
qui frappent généralement les arthritiques.L'ar-
thritique présente ordinairement toutes les ap-
parences extérieures de la santé le teint rose,
la face bien remplie avec una tendance <t l'obési-
tó générale. La peau de l'arthritique est facile-
ment moite, ses cheveux tombent de bonne
heure, il se plaint volontiers de digestions lentes,
de constipation, de migraines, d'étourdisse-
ments, d'éruptions. II est facilement en proie
surtout pendant sa jeunesse, aux angines, au
coryza, aux douleurs vagues dans le dos et la
poitrine.
I Tous les arthritiques présentent cette particu-
j larité bien caractérisque ils sont trés fatigués
lorsqu'ils quiltent leur lit le matin, et cette fati-
gue disparaït a mesure que la journée s'avance.
Chez presque toutes les i ersonnes qui éprouvent
les sym; to nes que nous venons de décrire se
vernement de ses instincts; paree qu'enfin j déelaroront tót ou tard les attaques rhumatisma-
l'ordre et la morale, et l'dme, et Dieu ne sont S l8S et gemtteuses, les maladies tenaces de la
pas de chimères, et que nos droits sont j Peau< ec^éma par^exemple ainsi que l'asthme.
limités par nos devoirs I v'eri' par le certificat publió au
commencement de eet article que les pilules
Et voilé pourquoi les cathohques dans le Pink ont guéri Madame Adriana Kerstsens. Les
monde moderne peuvent justement revendi- personnes qui sans être atteintes de rhumatis-
querau moins le droit commun. j mes ou d'asthme éprouvent quelques-unes des
Voila pourquoi un de nos cris de guerre IJlanifestatl0ns arthritiques que nous venons
a nous sera .«spec, la liberté dc coascie». tro"",rMt "»ssi
ce, liberté pour le dogme»
Verax.
lei ne nous laissons pas prendre par l'éclat
trompeur des termes.
Liberté de conscience 1 que prétend-on
quand on revendique pour l'homme le
bénéfice de cette liberté en se hatant d'ajou-
ter que l'enseignement de l'Eglise, le dogme
YPRES
Le Docteur De Uoo, a l'honneur d'infor-
mer le public, que depuis le 13 Octobre
il donne ses consultations, en sa nouvelle
demeure, place de la Gare, coin du Boule
vard Malou.
J de
1 traitemont des pilules Pink. et éviteront ainsi
i d èti e torturóes par la suite par ces deux si
douloureuses et dangereuses maladies: l'asthme
et le rhumatisme.
bes pilules Pink possèdent une trés puissante
j action sur Is sang qu'elles purifient et enrichis-
j sent et aussi sur le système nerveux. On les
recommande eontre l'anémie, la chlorose des
i jeunes fllles,les maux d'estoraac.la neurasthénie,
I les ii régularités des fernmes.
Les pilules Pink sont en vente dans toutes les
pharmacies, et au dépöt pharmacie Derneville,
66, Boulevard de Waterloo, Bruxelles. 3.50 la
boite, 17.50 les 6 boites franco.
Dépót k Ypres, pharmacie G. LIBOTTE; Pope-
ringhe, pharmacie MONTEYNE.