VITS DlV
eprise du travail
a Verviers
Au Volkshuis
O&SSlL COHAilJN KL
Revue de uiilice
Feuilles mortes
Actes officiels
LE THERMOGÈNE Rhumatismes
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jp V'-sfresponsable. Et cett<
''C -• r ft' o *r
."oir'i principe, le patron doit être
libree ,,,..uriger son exploitation d'après les
nécessftes des fins assignees et selon son
jugement, ayant lui seul a répondre de ces
fins et par devant lui-même.
Seulement, l'ouvrier, qui collabore aux
dites fins, est en droit d intervenir dès qu ïl
s'agit de determiner la valeur de la force de
travail qu'il apporte a l'entreprise et les
conditions dans lesquelles cette force de
travail sera utilisée.
Ainsi done, il appartient au patron seul
de régler a) la constitution du capital et les
installations nécessaires a la fabrication du
produit b) la recherche des débouchés c) le
mode de production, c'est-a-dire le choix des
matières premières, des méthodes de fabrica
tion, des agents humains.
Mais c'est le contrat de travail bilatéral
qui doit fixer les conditions de Pemploi du
personnel: taux et bases du salaire, intensité,
rapidité et durée du travail, conditions
hygiéniques, risques d'accidents.
Ces conditions une fois déterminées par
catégories de métiers, pour et au nom de la
majorite des travailleurs, doivent recevoir
une application générale, et il ne peut y être
dérogé pendant la durée pour laquelle le
contrat a été conclu.
Comme l'ouvrier doit être libre de s'asso
cier il dolt reste libre de n'en rien faire si
telle est sa volonté Mais il ne peut être fait
un grief a une association de cbércher, par
une propagande générale ou individuelle, a
persuader les indifférents de la nécessité de
l'union syndicale ouvrière Toutefois. cette
propagande ne peut s'exercer dans les
ateliers.
i) Les deux parties reconnaissent le prin
cipe de la liberté du travailleur de se livrer a
tel genre de travail qui lui convient sans
s'exposer a être inquiété de ce chef.
En vue de solutionner pacifiquemeut
tous conflits éventuels qui pourraient se pro-
duire entre des affiliés des fédéralions
patronale et ouvrière, les parties contractan-
tes adoptent le traité de conciliation suivant:
Aucune grève générale ou partielle,
aucun lock out général ou partiel ne sera
décrété sans que les délégués des deux
fédérations se soient abouchés en vue d'évi-
ter cette extrémité.
Elles seront saisies des conflits par les
parties en cause.
Ces délégués, formant une commission
mixte, siégeront comme chambre de
conciliation.
i> Chacune des fédérations sera tenu de
désigner ses délégués dans ies trois jours
i) de la notification du conflit celle qui
restera en défaut de le faire sera considérée
comme ayant dénoncé la présente conven
tion.
i) [.es délégués procéderont ensemble a
une instruction contradictoire du conflit et
rechercheront le moyen d éviter les mesures
extrêmes. Si l'une des deux fédérations ne
parvient pas a faire exéculer la décision
dans les huil jours, 1 autre est autorise'e a
reprendre sa liberté d action.
i) Toute grave ou tout lock-out qui n'aurait
pas été précédé des tentatives de concilia-
tion ne sera appuyé ni soutenu par aucune
des deux fédérations.
Le comité de conciliation sera tenu de
suivre les régies indiquées plus haut comme
resultant de 1 accord des parties. Ce comité
proce'dera a l'examen des autres questions
pendantes, notamment la généralisation
des conditions de la durée du travail par
categorie de métiers
L'intention des industriels n'ayant
jamais été de faire des victimes, les délé-
gués patrons, pour faciliter la réussite des
négociations, promettent.a titre personnel.
de s'employer a retrouver du travail k bref
délai pour les ouvriers laveurs congédiés
ou réformés. IIs émettent en même temps
le voeu de voir appliquer le roulement
»|lorsqu'il est possible et compatible avec les
nécessités industrielles.
La présente convention régira les rap-
ports des parties jusqu au 3l décembre
1907.
El le sera censée renouvelée d'année en
année, si elle n est pas dénoncée par écrit
par l'une des parties avant fin septembre
de l'année en cours.
Le travail sera trés probablemeni repris
dèsvendredi dans toutes les usines de ['indus
trie textile. Vous vous ra'ppelez que le lock
out général avait commence le 19 septembre.
ne de droit une
cette
autorité
La réunion tenue lundi k la Maison du
Peuple par les ouvriers laveurs a été fort
longue.
Après une vive discussion, on a procédé
au vote sur la conventi on a signer par les
délégués de la fédération des patrons et des
ouvriers.
807 votants ont pris part au vote q53 ont
voté pour l'acceptation, 35o ont vote' contre.
la suite de ce vote, Passembiée a décidé
ia reprise du travail pour vendredi matin.
Cette décision devra être ratifiée par la
commission d'arbitrage.
Les funérailles solennelles de M. Ie Baron
Surmont de Volsberghe auront lieu a Ypres,
en l'église St-Pierre, Samedi prochain, S
Novembre, a 11 h.
Nous apprenons que l'armée, le corps des
Pompiers et 1 Harmonie Communale seront
présents au cortège funèbre.
Dimanche soir, la société dramatique
Willen is kunnen a donneé sa première
soirée dramatique d'hiver, devant une salie
comble, 1.200 personnes au bas mot, au
premier rang desquelles nous avons remar
qué MM.le Bourgmestre Colaert, député,
Struye, ancien sénateur, Fraeijs, conseiller
provincial, et plusieurs autres notabilités, le
Révérend Chanoine Debrouwer, cure'-doyen
et bon nombre d'ecclésiastiques. Au pro
gramme u De Vaderons» une traduction
en vers flamands, du célèbre drame de
Francois Coppée. Ce n était pas sans une
certaine appréhension que nous avions vu au
programme pour un début de saison une
pièce aussi importante avec des passages
exigcant un art dramatique tres prononcé.
Nour avons été agréablement surpris du
résultat les différents roles ont été inter
prêtés avec un réel talent et une science
profonde.
L'acteur principal, qui pendant toute la
durée de la pièce ne quitte pas la scène, n'a
pas une instant défaiili en son role;'aussi
a-t-il élé vigoureusement applaudi a la
tombéedu rideau. Une désopilante comédie
«Schilders in huis» a cloture la soirée, qui
avait été également agrémentée d'intermèdes
par la «Symphonie Saint Michel
séance publique du Samedi 3 Novembre 1906
a 5 heures
OBDRE DU JOUR
1. Distribution d eau procés verba; d'ad-
judication d'une fourniture de charbons.
2. Ecolc-s primaires budget 1907.
3. Ecoles gardiennes budget 1907.
4. Ecole ménagère budget 1907.
5. Bureau de bienfaisance fixation de sa
part d'intervention dans les frais de l'ia-
struction primaire pour 1907.
6. Fabriques d'églises restauration des
feuêtres de l'église St Pierre part de la
ville.
7. Fabrique d'église budget 1907 de
l'église St. Pierre.
8. Finances communales emprunt en vue
de la realisation de travaux extraordinaire»;
restauration des monuments amélioration
de la distribution d'eau établissement d'un
tir a la sible construction d'un théatre,d'un
arsenal pour les Pompiers, d'une remise
pour les corbillards, d'une salie de milice et
d'une salie pour les Mutualistes. Rapport.
Le lieutenant de gendarmerie Goffaux,
commandant du district militaire, passera en
revue aux heures, lieux et places ci-après
indiqués, les miliciens en congé illimité des
classes de 1895 a igo6inclus,y compris les
volontaires purs non congédiés habitant les
communes suivantes
Reninghelst, Locre et Westoutre a Renin-
ghelst (Maison communale), le samedi 3
novembre, a huit heures et demi Pope-
ringhe (Justice de Paix), le lundi 5 novemb.
a dix heures Watou a Watou (Ecole
communale), le lundi 5 novembre, a sept
heures Staden, a Staden (maison commu
nale), le samedi 10 novembre, a 7 heures
trois quarts Passchendaele, Moorslede,
West Roosebeke et Zonnebeke, a Passchen
daele (école communale), le samedi ro nov.,
a neuf heures et trois quarts Comines,
Bas-Warnetoa et Houthem, a Comines
(Patronage), le samedi 24 novembre, a huit
heures et demie Gheluwe et Wervicq, a
Wervicq (Patronage), le lundi 12 novembre,
a buit heures trois quarts Dranoutr.,
Neuve-Eglise et Wulverghem a Neuve Egli-
se, (école communale), le mardi i3 nov a
sept heures trois quarts Kemmel et Wyt-
schaete, a Kemmel (école communale) le
mardi i3 novembre a 9 heures 20; M'.ssiii. s
Ploegsteert et Warneton, a Messinc.-» ée
communale), le mercredi 14 noyi.mt.re. .1 7
heures 20 Becelaere et U'.ieiuvv.t-. a
Gheluvelt (maison communale), ie. same.ii 7
novembre, a 9 heures et demi LLei in ..;he
Brielen, Boesinghe et Vlamerting.be, a
Elverdinghe (école communale), le lundi 19
novembre, a huit heures trois quarls;Ypres
(classes de 1895 a 1902), a Ypres, (Maiché au
Beurre), le lundi 19 novembre, a neuf heures
trois quarts Langemarck et Poelcapelle, a
Langemarck (maison communale), le mardi
20 novembre, a sept heures et demi
Dickebusch, St Jean, Voormezeele. Zille-
beke et Ypres (classes 1903 a 1906). a Ypres
(Marché au Beurre), le mardi 20 novembre,
a 9 heures 5o Hollebeke et Zandvoorde, a
Hollebeke (école communale), le mercredi
21 novembre, a neuf heures.
Tous les hommes devront être revêtus de
leurs effets militaires et porteurs de leur livret
de mobilisation.
lonnaient un moment dans l'air pour veifi,.
échouer ensuite sur les racines de l'arbre
qui les avait portées, protégeant ainsi
dans un effort de passive obéissance ia sève
endormie qui doit les faire revivre, ma pen-
sée s en allait inquiète et troublée vers ces
deux fêtes si différentes que l'église place
avec tant do sa^esse, l'une suivant immédia-
toment 1 autre, a cette fin d'automne La
Toussaint et la Gommémoration des Ames.
injoiu'd'huiu l'alleluia» des bienheureux,
domain 1 'appel de poignante détresse des
ames qui out soit' d'éternelle félicité.
Kt je repmvais m'empêcuer de me de-
niaiuk r
ai-mi ces cris de dé r; sse qui vont réson-
u r, u'y en aura t-il pas qui s'adresseront
plus spéciale ment a nous, n'y en aura-til
pas, panni ces ames désolées. qui attendent
ia félicité déja entte»ue, du concours de
autre prière, a nous.et dès lore, n'est ce pas
juste que nous, qui donnons si facilementet
si généreusetnent le tout plein de notro
coeur a ceux quo nous aimons sur la terre,
nous domiions a.issi, en ces jours de suprè
me espérauce, et généieusemeut, le tout
plein de nos Ames, a ces ames assoiffées de
délivrance
Je pei.sais k tout cela, tandis que le train
roulait toujours, et naturellement, sans le
savoir presque, cette pensée, je l'ai traduite.
En ces jours de misericorde, souvenons
nous done de nos chers morts, et par notre
ardente prière, méritons que Dieu, dans son
infinie bonté, veuille se souvenir de cette
parole de consolant espoir par laquelle 11
fit annoncer sou apqartion parmi nous
Pax hominibus bonce voluntatis.
Paul Laceöix.
De ma vie encore, je n'avais vu les im-
menses forêts des Ardennes aussi majes-
tueuses de tardive beauté en leur tristesse
d'avoir a se plonger bientót dans leur som-
meil léthargique de l'hiver, qu'en cette
dernière fin d'octobre.
Jai parcouru, voici quelquea heures a
peine, cette immence étendue boisée qui sé-
pare Sterpenich de Melreux,traversant pres
que de part en part le Luxembourg beige,
et ce par une de des dernières belles jour
nées d'automne, le soleil baignant encore
d'une auréole de lumière douce, la nature
entière s'apprêtant déja a prendre sa vêture
hivernale, qui bientót ne sera plus qu'un
vaste linceuil.
Ge qui a conserve cette année,— me disait
un campagnard luxembourgeois, mon voisin
d'occasion, A nos fórets ardennaises, en
cette fin de saison, une beauté si idéale, c'est
la température relativement douce dontnous
avons été gratiflés jusqu'ici.
La sève fatiguée et mourante de cette
végétation luxuriante, respectée par les
gelées prococe8 a déversé cette année, dans
uue généreuse coquetterie de fin d'existen-
ce, telle uue vieille douairière qui ne vou-
drait se retirer dici bas pour toujours et
disparaitre de la scène du monde, sans
laisser derrière elle une trainee du parfum
qu'elle promenait jadis avec une abondante
prodigalité a travers les salons mondains,
dans les feuillages restés attachés aux bran
ches, un reflet d'or d'une ricbesse inou'ie,
d'une tonalité éblouissante.
Et c'est avec un regret angoissé que j'ai
vu a mon retour, les premières rafales fau-
cher dans un mouvement de rage destruc
tive, cette beauté müre et imposante, ne
laissant après cuelques minutes, de ces
immences plaines semées dor, que des
squelettes lamentablement dénudés de chê-
ues, de hêtres et de bouleaux.
Devant ces débacles subites de la nature,
mon imagination s'arrête troublée,pensive,
triste et mélancolique.
Cette végétation vigoureuse, qui ne rai-
sonue pas, mais qui se dépouille de ses
charmes et de ses attraits, sans récrimina-
tions et sans regrets apparents, me contriste
et m'étonne, et malgré moije voudrais.déja j
le voir revivre au printemps prochain,
obéissant aveuglément au même comman-
dement mystérieux et inflexible, pour re-
prendre sa vie et sa parure, prête a sourire
a des êtres nouveaux aussi bieu qua ceux
des vieux qui seront restés.
Et devant cette mort qui n'est qu'appa-
rente, mais qui est un symbole et un aver-
tissement, et qui se montre si brusquement,
ma pensée s'envole vers ce printemps tutur
espéré mais d'une espérauce bie précaire,
et je ne puis m'empêcher de me demander
Gombien parmi ceux qui sont aujourd'hui,
le verront ce printemps nouveau
Oui, combien 1
Y pensons-nous assez
Et pendant que, dans une course écheve-
lée, le train m'emportait comme s'il avait eu
hate de fuir ces lieux qui se désolaient
pendant qu'une pluie fine et drue, rempla-
gant brusquement la suave sensation de
cette dernière belle journée, l'ouettait fu-
rieusement les vitres tremblantes de mon
compartimentpendant qu'un vent traitre
et violent, remplacant tout-a-coup ia der
nière bise cbaude et carressante, faisait dans
l'or des forêts des coupes sombres pendant
que les feuilles mortes, brusquement arra-
chées a leurs branches devenues impuissan-
tes k les protéger plus longtemps, tourbil-
Pararrêté royal du 26 octobre, M. J. B.
Coppieters t Wallant, juge suppléant au
tribunal de lr° instance de Bruges, est
no miné commissaire de l'arrondissement de
Bruges.
Leroi voulant récompenser les services
rendus par M. Cyrille Vanueste, le sym-
pathique secrétaire communal de la ville de
Wervicq, et Président de l'association des
secrétaires communaux de l'arrondissement
d'Ypres, ancien commandant du corps des
sapeurs-pompiers vient, de le nommer Ghe-
valier de i'ordre de Léopold.
Par arrêté royal du 22 Octobre 1906 la
médaille commémorative du règne de S. M.
Leopold il est décernée aux sapeurs pom
piers communaux armés de la ville de Po-
peringhe R. Dumon, J. Berat, A Sansen,
A. Delanter, G. T'hoor, R Hauspie, C.
Ghillebaert, T. Parcyn, F. Couttenier, A,
Greus, P. Delanghe, F. Gokelaere et
Synaeve.
Par arrêté royal de 2 Octobre 1906, la
commission administrative des hospices ci-
vils d Ypres est autorisée a céder, de gré k
gré au pnx principal de 1500 fr., une par-
celle de bols sise a Hollebeke, section B, n°
71, d'une contenance de 37 ares 67 cent.
Est reconnu par arrêté royal du 17 Octo
bre 1906, la société mutualiste L'Union
ouvrière, établie Comines.
j Par arrêté royal du 25 Octobre, MM. E.
de Thibault de Boesinghe, conseiiler provin-
1 cial de la Flandre Occidentale, conseiiler
communal a Boesinghe, A. Godtschalck,
bourgmestre de la ville de Warnèton, sont
nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold.
Par arrêté royal du 26 Octobre est nom-
mé receveur des contributions directes et
accises a Gheluwe M. Desquenne, actuelle-
ment receveur des mêmes impöts k Rupel-
j monde.
YPRES
Le Docteur De itoo, a l'honneur d'infoi'-
mer le public, que depuis le 13 Octobre
il donne ses consultations, en sa Douvelle
demeure, place de la Gare, coin du Boule
vard Malou.
WARNETON
Une meule de blé incendiée. Lundi
matin vers neuf heures un incendie allumé,
croit on, par un main criminelle, a de'trait
complètement une meule qui comprenantau
moins 200 hectolitres de blé et appartepant
aM. Lecroart, cultivateur.Cette meule d'une
valeur de 2.800 francs environ était situee
au Pont-Rouge. Un fillette de 9 ans qui
passait en eet endroit et se dieposait a éntrer
en France a déclaré qu'un inconnu qui
trouvait a. proximité lui avait demande
quelques allumettes car elle en avait une
boite, L'enfant refusa d'abord, mais menacee
de coups par l'individu, elle consentit a lui
en donner ce qu'elle avait. On surposeque e
feu s été allumé a la meule par eet inconnu.
Ajoutons que cette partie de la frontier
est infesté de rodeurs. Une enquête eS
ouverte. 11 y a assurance.