DE L'ARRONDISSEIl^
Concert de Charité
TÉLfPHONE 52
^amedi 17 Novembre 1906
10 centimes le ft0
GRAND
le Lundi 3 Décentbre 1906
Keligion d'Argent
CONSGlL communal
Monsieur le Directeur
du Journal d Ypres
- J
v
t
Ti s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et tous ies bureaux de poste du royaume,
au profit des Pauvres
Johanna van Linden ra ta Heuveli
Ville d'Ypres
Le Gaz
Charbons.
Ecoles.
Fabrlqued'égllse
Hospices Civils
Emprunt
130 000
30,000
20,000
200.000
le
OURNAL
Le «3 v iJRNAL D'YPRBS parait le Mercredi et le Samedi.
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pour tout le pays pour l'étranger te port en sus.
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YAgence Havas Bruxelles. rue d'Argent. n° 34 et a Paris,8. Place de la Bourse.
VILLE D'YPRES
a 7 1/2 heures du soit'
en la grande Salie des Halles
[Salie Panwels)
organisé par 1 HARMONIE COMMUNALE
avec le gracieux concours de Mademoiselle
cantatrice a la Haye
Monsieur Anton Sanger
bass-baryton a Berlin,
et de Monsieur César Thomson
violoniste, professeurau Conservatoire Royal
dc Bruxelles.
Les libres-penseurs et les protestants,deux
frères d'une mêrae mère, appellent volonticrs
la religion catholique une religion dargent.
Nous avons montré, a plusieurs reprises,
combien cette accusation était fausse et ridi
cule dans la bouche de nos adversaires. En
ces jours oü les fidèles, au souvenir de leurs
chers disparus, aiment a prier et a faire célé-
brer le Saint-Sacrifice pour le repos des ames
de leurs défunts, il n'est peut-être pas inutile
de dire un mot des honoraires de messe,
tant critiqués par les protestants. La re'ponse a
ces critiques est bien simple. L'bonoraire
n'est pas le prix, la valeur de la messe.Celle-
ci en elle-même est d'un prix inappreciable
sa valeur est celle du Sang pre'cieux de
l'Homme-Dieu, elle est infinie. L'honoraire
n'est qu'un faible dédommagement des frais
du culte, une aumone necessaire a la
subsistance du prêtre, une condition sans
laquelle le sacerdoce deviendrait tnatérielle-
ment impossible, a moins que les fidèles n'y
substituent une autre forme d'impots.
Les prêtres catholiques tout aussi bien que
les ministres de la religion rdformée, ne
peuvent vivre de l'air du temps. Aux fidèles
généreux qui leur apportent le pain sous
forme d'honoraire de messe, ils offrent en
reconnaissance l'application du Saint Sacri
fice. Quoi de plus le'gitime
Cette application n'est pas infinie elle
depend de plusieurs circonstances.particuliè-
rement des mérites du demandeur de la, la
multiplicité des messes ,pour un seul défunt.
Que les pasteurs réformés et leurs chers
amis, les libres-penseurs, restituent a l'Eglise
catholique les revenus qu'ils lui ont volés, et,
nous n'en doutons pas,les prêtres renonceront
volontiers a ces aumönes tant décriées, bien
que volontaires de la part des fidèles.
Nos ministres protestants peuvent criliquer
a leur aise les honoraires de messe, eux qui
vivent aisément grace aux largesses du gou
vernement. Chacun sait que, dans notie
pays, les ministres protestants resolvent de
l'Etat un traitement double de celui denos
prêtres,bien que leurs fonctions soient moins
assujettissantes et moins onéreuses.
Mais, voyons, en Asgleterre, jusquoü va
le désintéressement de ces pasteurs réformés.
Un ouvrage, publié sous ce titre L'irlande
comme royaumeet colonic nous rapporie,
d'apiès les regisires publics, le montant des
héritages laissés par douze des derniers
évêques anglicans morts en Irlande 61
MILLIONS ET DEMI. Plus de 5 millions
par évêque protestant
Je dois a la ve'rité de dire que cette statisii-
que date de 5o ans mais la chose n'a pas
d'importance, puisque la s tuation n'a pas
change au détriment de ces messieurs au
contraire 1
Quelque temps après ces douze réformés
combien ce dernier mot est risible!
mourait Mgr Troy, archevêque catholique,
primat d'Irlanae, laissant pour ioute fortune
to pences et un demi penny, soit i fr. o5
Messieurs les protestants, avant de parler
de religion d'argent.reto urnez.vous de grace.
Soyez prudents, sinon l'on pourrait croiie
que vous ne criez au voleur que pour
détourner 1 attention.
JUS.
SÉANCE DU
du Samedi 10 Octobre 1900
Le séance publique s'ouvre a 5.20, sous la
présidence de M. Colaert, Bourgmestre et
en présence de tous les conseillers, sauf M.
Begerem, indisposé.
Un nombreux public assiste a la réunion.
Le procés-verbal de la precedents séance
est approuvé, sans observations.
M. le Président donne lecture d'une
iettre pas laquelle la familie de M. le Baron
Surmont de Volsberghe, ancien Bourg
mestre, remercie la ville des marques de
regrets et de sympathie dounées au défunt
lors de ses funérailles, et surtout M. le
Bourgmestre des paroles prononcées sur la
tombe du défunt.
M. D'Huvettere siguale le danger qui
existc rue de Thourout par suite des travaux
interrompus de la ligne vicinale.
M. le Président répond que la ville a
fait cesser les travaux,paree que l'entrepre-
neur ne l avait pas avertie du commence-
d'éxécution. On s'y prenait comme si l'on
s'était trouvé en pays couquis, sans respect
pour nos noyers et nos propnétés publiques
et privées.
La maladie de M. l'Ingénieur Watelet a
été cause de eet état de choses, auquel il
sera remédié sans retard.
M. D'Huvettere, se déclare satisfait.
M. Sobry demande si les clauses et con
ditions du contrat relatif au gaz sont
observées.
M. le Président fait savoir que l'admi-
nistration communale afaitdes observations
a ce sujet h la société coricessioncaire. Bien
des réclamations sont mal fondéesnéan-
moins les mesures nécessaires sont prises
pourqu'd soit fait droit aux plaintes qui
peuvent être fondées.
Même, il est procédé, en ce moment, a
une analyse du gaz par ies «oins de M. le
Phaimacien Terlynck, docteur en sciences
chimiques ce qui ne fut jamais fait du
temps de M. Valcke. Nous veillerons a ce
que le gaz ne laisse rien a désirer sous aucun
rapport.
M. D'Huvettere signale qu'un journal
local a donné une aoalyse du gaz.faite aussi
par M. Terlynck
M. le Président déclare que les deux
analyses serort jointes et, au besoin,
publiées.
M. Sobry se déclare satisfait.
L'approbation de l'adj udication du char-
bou pour les machines du chateau d'eau
est ajournée a une prochaine séance, paree
que la question, devenant une question de
personnes, doit être traitée h huis-clos.
Les budgets des écoles primaires, soule-
vant des questions de personnes, seront
examinées a huis-clos, et la délibération
reprise a la fin de ia séance.
Les budgets des écoles gardiennes et
ménagère sont approuvés a l'unanimité.
Le conseil approuve la fixation de la part
d intervention du bureau de bienfaisance
dansles frais d écolage des enfants indigents:
huit francs par enfant, pour 495 garcons et
163 filles.
La dépense pour la restauration des
fenêtres de l'église St Pierre s'élèvera a
27.190 francs. On propose que la ville
intervienue, dans cette dépense, raison
des 3/12.
M. D Hu vettere propose que la somme
soit prise sur l'emprunt.
M. ie Président répond que le chose est
entendue, comme il sera dit tout-i-lheure
dans le rapport du collége.
Le budget de la fabrique pour 1907 est
approuvé.
Les Hospices civil» demandent l'approba
tion d'une délibération, par laquelle ils
demandent a pouvoir faire usage de certains
excédents a l'ordiuaire pour combler des
déficits a l'extraordinaire.
Approuvé.
Ils tont une demande analogue pour cer
tains crédits ordinaires insufflsants qui
seraient compensés, jusqu'a concurrence de
la même somme sur les recettes extraordi-
naires.
M. D'Huvettere demandant des explica
tions sur ce point, le Collége examinera la
question, après avoir interrogé les Hospices.
Le bourgmestre donne lecture du rapport
du Collége au sujet d'un d'emprunt de
800,000 trancs, destiné aux travaux de
restauration des monuments, de l'améliora-
tion de la distribution d'eau, de l'établisse-
ment d'un stand, de la construction d'une
salie de fêtes, d'un arsenal pour les Pom
piers, d une remise pour les corbillards, de
salie de milice, de mutualités etc.
L'honorable magistrat établit d'abord
que la situation financière permet de
contractei' eet emprunt. La ville d'Ypres
est la moins endettó et la moins imposéede
toutes celles de son importance. Les
excédents ordinaires sont de 45,000 francs
par an, permettant, et au-dela, de réaliser
les travaux en question sans établir des
impóts ou taxes autres que ceux qui
existent.
II examine les divers travaux projetés,
leur importance, leur coüt et leur urgence.
L'emprunt serait fait a 3 1/2 pour cent,
amortissement en 66 anscompris. D'oü une
dépense amiuelle ordinaire de 28.000 francs,
réduite a '27,000, la ville ne devant plus
payer le loyer du théatre actuel.
L'emprunt seraitutiüsé a fur et a mesure
des besoins, pour les travaux suivants
1° Pour la restauration des Halles 200.000
2» Pour idem St Martin 135.000
3° Pour idem quartier Jansénius 40,000
4° Pour idem église St Pierre,
église St Jacques, Boucberie, tou-
relle de l'ancienne Abbaye St Jean 50,000
5® Endiguement des étangs de
Dickebusch et Zillebeke et raceor-
dement de ceiui-ci a la ville
6° Bassins de décantation
7° Tir a la cible
8° Salie de fêtes etc.
Total fr. 803,000
En chiffres ronds 800.OdO francs.
M. D Huvettere. Bien que le rapport de
M. le Bourgmestre sait trés-lucide, je
demande qu il soit distribué, paree qu'a una
première lecture il est impossible de se
rendre compte de toutes les questions qu il
soulère.
M. le Bourgmestre ne demande pas
mieux mais il espère qu'après examen du
lapporten sections d'abord et puis en séance
publique, on pourra prendre une décision
saus retard, et faire ainsi en sorte que
l'emprunt puisse être contracté avant 1907,
et les travaux commencés dans le courant
de la même année.
Adopté.
La séance publique est levée a 7 heures.
Nous publierons l'intéresssant rapport de
M. le Bourgmestre dès qu'il aura été impri-
mé et distribué.
je
en
J ai lu d'un eeil très-chagriné dans
dernier numéro du Progrès un article
concernant la mauvaise qualité du gaz de la
société De Brouwer. Depuis que ce produit
suspect a eu i'honneur de subir l'analyse
d un chimiste,docteur en sciences naturelles,
doublé d'un pharmacien, il contient natu-
rellement tous les poisons. Je ne me serais
jamais douté, qu'en brülant du gaz,
pouvais m'empoisonner, pensez done
ouvrant un bec de gaz, je laisse échapper de
1 hydrogène sulfuré (ce qui peut encore
arriver d'une autre fa$on) eet hydrogène qui
brülerait, si ce n'était le gaz De Brouwer,
ne brüle pas,se répand dans toute la maison
et empoi8onue jusqu'a la moindre mouehe
Aussi j'ai pris mes precautions de suite:
depuis dimanche, je ne brüle plus que du
pétrole, qui empeste, mais n'empoisonne
pas et je me suis désabonné par lettre
recommandée et par expres je conseille a
tout le monde den faire autant, car quand
j'ai lu ce que eet horrible gaz contient
n'ai pas fermé l'eeil la nuit.
Il parait qu'il y a par metre cube .-
Hydrogène sulfuré (poison violent!) 2 litres
Ammoniaque id. id. 3/10 id.
Acide carbonique id. id. 23
Azote id id. -23
Oxygène (pas un poison heureusementi 5 id
Gaz lourds, masquéi, m.iis reconnug tout
de même et non dosés, de sorte que cela
dépasse toute limite et que l'on peut affirm er
de cette fagmi, que ce gaz ëmpoisonnant
renferme au moins io <>/0 de matières étran-
gères et nuisibles it la santé des consomma-
je
id.
id.