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Contributions directes,
douan s et accises
Tournai
Le^on d'Histoire
.it ffl -J 'r e latine était gravée, et de l'empor-
fi sous son pardessus.
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r' ut d'une
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,ta et que le
"nSW' tter oera évoqué
Interperie-dar sur le problème polonais
Bismarck réponditII n'y a plus de Polo
nais, il n'y a que des Allemands, des Autri-
chiens et des Russes. Le chancelier de fer
s'est trompé, car il ne comptait pas sur la
tenacité de la race slave, il n'appréciait pas
sa veritable valeur l'amour que les Polonais
ont conserve pour leur langue, pour leurs
moeurs.
M. de Bülow a dit récemment, dans une
lettre adressée la Société de colonisation
des Marches de 1'Est, qu'il ne cesserait d'en-
courager et de seconder l'oeuvre de germani-
sation a la frontière de Russie II a done
indiqué la politique qu'il entend suivre
contre les Polonais-Prussiens. Le chancelier
de l'empire allemand ne pouvait tenir un
autre langage. Reste a savoir de quelle fa$on
il veut appliquer sa politique. Tout est la.
Les Polonais se plaignent d'abord et sur
tout de la facon dont on les gouverne. Ce
n'est pas la première fois que le gouverne
meat prussien a dépassé les bornes du droit
strict pour réduire au silence une opposition
gênante. La nouvelle loi sur la colonisation
dans les Marches de 1 Est est en réalité une
violation flagrante du code civil qui garanut
la propriété personnelle.
Oette loi déchaina dies protestations non
seulement dans le camp polonais, maïs ch;v
tous les étrangers qui voulaient se fixer dans
la Prusse oriëntale. Elle eut pour conséquen
ce d'attiser les haines nationales et de susciter
un état permanent de troubles.
Arrive maintenant le conflit scolaire qui
est en même temps un conflit religieux. Les
autorités veulent imposer aux enfants la
prière en langue allemande et les enfants,
soutenus par leurs parents, eux mêmes pous
sés par le clergé. catholique, refusent de
s'incliner et préfèrent garder le silence que
de se rendre aux ordres de leur maitres.
Poussé par les comités hakatistes, le gouver
nement espère briser les resistances par les
procédés violents. Les parents sont condam-
nés a l'amende et les enfants envoyés dans
des maisons de correction.
Comment le gouvernement d'une nation
civilisée a-t-il pu autoriser et prescrire de
semblables moyens La violence est impuis-
sante contre les Polonais, bien mieux, elle
appelle la résistance et la violence. Si aujour-
d'hui la crise est devenue si aiguë, la faute
en est au gouvernemeut prussien qui a
manqué de prévoyance et qui a espéré plus
tard réparer son erreur par des moyens
illégaux et qui exaspèrent les Polonais.
Les Hakatistes aux abois ontimaginéun
nouveau moyen pour réduire leurs adver-
saires, ils proposent maintenant une loi
permettant dexproprier les propriétaires
fonciers polonais. Cette mesure ferait débor-
der le vase, et cependant le gouvernement
prussien songerait, parait-il, a présenter une
loi dans ce sens.
M. de Bülow se trouve done maintenant
au fatal carrefour. II lui appartient de dire
s'il veut continuer cette politique combative
ou s'il veut enarriver aux moyens concüiants.
Voici pourquoi les prochains débats
devant le reichstag s'annoncent sous les plus
graves auspices. Le chancelier va jouer sa
dernière carte.
Dans les deux journées d'hier et d'au-
jourd'hui, 37 séminaristes, dont plusieurs
sont déja engagés irrévocablement dans les
ordres sacrés, ont quitté le séminaire de
Saiut-Sulpice, k Paris, rappelés pour deux
ans sous les drapeaux.
On sait qu'on a de nouveau volé, au
Louvre a Paris. Mais cette fois on a volé
pour rire
Un jeune reporter, traversant la salie des
antiquilés africaines, a, trouvé plaisant de
prendre sur un pupitre une petite plaquette
de marbre (sans valeur) sur laquelle une
„ours après, visite a M. Homolle
lUA TI Vrjü ai /ous savez, monsieur le directeur,
-c i'V P'i vous a encore volé 1
- Non 1 1
Si. Et la preuve, e'est que voici l'objet.
Le voleur, c'était moi. En vérité, monsieur
le directeur, le musée du Louvre est bien
mal gardé.
II triomphait, le jeune reporter II n'y
avait pas de quoi. M. Homolle en faisait
liier la juste reinarque, dans une note com-
muniquée aux journauxLes objets
placés dans les musées, sont comtne les
monuments, confies a Ihonneur des ciloyens
en même temps qu'è. la surveillance des
gardiens. Or, les gardiens ne peuvent
être partout a la fois, etilest clair que si
nos musées n'avaient plus demain pour
visiteurs que des gens résolus essayer d y
voler quelque chose, il n'yaurait qu'i les
fermer, et le plus rapidement possible. Un
objet de valeur transportable et exposé
en public peut toujours être velé. II n'y a
rien de génial a découvrir cela. Par contre,
ces constatations ont un inconvénient grave:
celui d éveiller l'attention des malfaiteurs
sur tels coups qu'ils ne songeaient
point a faire et que désormais, ne füt-ce que
par amour propre, ils tenteront...
Sont nommés receveurs des contribu
tions directes et accises A Lebbeke (Fian-
dre oriëntale), M. Geudens (L.-C.-J.), actuel-
iement receveur des mêmes impots a Ypres,
(Flandre occidentale)
A Ypres (Flandre occidentale), M. Keliens
(F.-M.-J.-E.). actuellement contröleu_ des
douanes de lre classe a Lanaeken (Limburg).
Oiiii uiiiijué
Nous apprenon qu une Exposition Inter
nationale et Colomale aura lieu a An vers de
da Mai a Septembrc 1007
Cette Exposition qui sera trés importante,
eomprendra i'Agriculture, i'lndustrie, le
Commerce et une Section Coloniale.
Elle se renouvellera chaque année, son
but étant de créer en Belgique un Grand
Marché Commercial Annuel a l'instar des
Foires de Nijni-Novgorod, Leipzig et Paris.
Les Bureaux sont iustallés Anvers,6 bis,
rue des Beggards.
Pour rappel C'est Dimanche prochain,
16 Décemore, k 4 h. que sera exécuté a la
Société da Musrque de Tournai, le célèbre
Requiem Allemand de Brahms, avec MUe
Elsa Homburger et M. de ia Cruz Erölich,
coimne solistes.
L'histoire est une école dont on ne pourra
jamais assez méditer les lemons.
Hommes ^olitiquas, socioiogues, ouvners,
tous nous avons proüt k scruter le passé, k
ïuterroger l'êxpérience de nos ancetres, a
étudier les causes qui ont conduit les peu-
ples a la prospénté ou a ia ruine.
Cette étude ne plait pas a tout ie monde.
Elle uéplait particulièremeut a nos grands
meneurs socialistes, qui aiment a se renfer-
mer dans le monde de 1 imagination, oh il
leur est facile d'émettre les formules les plus
flatteuses, sans craindre les démentis des
faits passés. Liaison de plus pour nous d'alier
a cette école et d y chercher la vérité vécue.
Le matérialisme aujourd hui aous promet
le bonheur. Voyons ce qu'il fit autrefois,
avant que l'homme-Dieu fut venu lui décla-
rer la guerreLa religion est un chancre
disent les socialistes, un chancre qui ronge
ie corps social. Voyons ce que l'athéisme
pratique de Rome fit pour le bonheur du
peupie. Pourquoi tab e ces voix du passé et
cacher ces lumières de l'expérience
li fut done un temps oü le peupie, sans
être athée, n'avait plus cependant de la
divinité qu'un idéé ténébreuse. La notion
surtout de la justice suprème était mélée
d'erreurs grossières, de telle sorte que, dans
son ensemble, le peupie n'éprouvait plus de
crainte salutaire de cette justice. C'est eet
état que j'appc He l hatéisme pratique,
et auquel les socialistes voudraient nous
ramener. Or, voici quelle était la situation
du peupie, en eet heureux temps qui fait
p&mer d'envie nos libres-penseurs.
L'esclavage était k la base de l'ordre
social. L'esclave, c'était une chose, un être
sans dignité, de nature inférieure. Servus
nullum jus habet l'esclave, disait le droit
ï'omaiu, n'aaucun droit. Son maitrepeutle
torturer, lui enlever la vie. La loi l'autorise,
les savants l'approuvent et il ne mauque pas
de protiter de son droit avec d'autant plus
d'empressement que, dans son cceur païen,
la compassion est regardée comme un vice.
(Aveuxde Marc-Aurèle et de éeuêqu j.
Toute l'histoire de Rome et de la Grèce
en fait foi. II y a, chez ces peuples civilisés,
une insensibilité de cceur, un mépris de
l'humanité, une haine des pauvres, un goht
du sang, du meurtre et des infamies de tout
geure tels que, nous pouvons difficilement
concevoir des moeurs aussi cruelles. A
Athènes,en Egypte,les mendiants sont puuis
de la peine de mort.G'est une folie, déclare
Plaute, que de donner a manger a un
pauvre.
La nature, disait le sage Aristote, veut
qu'il y ait des esclaves. Varron les
énumère parmi les instruments de travail.
II y a cependant entre eux une difference
dit-il, c'est que les bceufs mugissent, les
esclaves parient et la charrue ne dit rien
Un propriétaire entendu, disait le vertueux
Caton, doit se défaire de tous les instru
ments hors de service, charrues usées,
chevaux vieiliis, esclaves agés Aussi,
quand la maladie ou la vieillesse les rendait
inutiles on les laissait mourirde faim, dans
une ile du Tibre. L'esclave n'a aucun droit
Eu Grèce, on organisait des chasses aux
esclaves. Pourquoi pas, puisque nous ne
sommes tous que des bêtes et que cela
amusait les chasseurs 3 La morale du plaisir
pourrait-elle fixer une borne aux appétits et
aux passions, saus faire appel a Dieu A
Rome, on nourrissait les fauves du cirque
avec des esclaves leur chair était a meil-
leur marché que celle des boeufs. Or ces
cirques contenaient jusque 600 lions.
Gans les campagnes, ces malheuieux
uavaillent, les fers aux pieds. le fouet
manacant audessus de leur tête, et lorsque
le soir tombait, on les entassait dans d'infects
souterrains. N'est-ce pas un pen ce que uous
prometfent les collectivistes 3
Et eet esclavage était universel. A Rome,
certains propriét ires possédaient 10 et 20
mille esclaves C'était la condition générale
du monde païen 6 millions d'hommes
libres sufiisaient a maintenir dans les fers
120 millions d'esclaves. Que dire des gladia-
teurs Voir des hommes s'entretuer était
le plaisir suprème du peupie romain.
Le doux Trajan, aux applaudissements
des philosophes, fait périr, chaque année,
dans les combats du cirque, 30.000 hom
mes L immense enceinte duColysée ne
suffit plus Sur le lac Fucin, Claude livre
en spectacle une tuerie de 19.000 hommes.
Un empereur descend jusque dans l'arêne
pour assommer a coups de massue des
malades et des estropiés. Toutes ces hor
reurs qui durèrent cinq siècles sont a peine
croyables et pourtant leur récit suffirait a, en
faire uu volume 1 Passons.
Entrons dans une familie. La femme y est
a iétat d'esclave, ou a peu prés. Vendue
par ses parents, elle fait par tie de la fortune
mobiiière de sou marielle n a aucun droit.
Le divorce est habituel...
A Rome, quand un enfant vient de naitre,
on le dépose aux pieds de son père. Bi
celui-ci ne Ie prend pas dans ses bras, on
1 égorge et on le jette, au cioaque, avec les
immondices. La loi autorise l'infanticide.
C'est souvent une trés belle action que de
tuer ses propres eniants déclare ,e grave
Quintilienl Tertullien eu fait le reproche aux
magistrats qui condamuent les chrétiens.
Quel est celui d'entre vous, juges austères,
qui n'a pas donné la mort a sou propre
enfant
Brutus égorge ses enfants. Séjau étrangle
sa fille de 9 aus. Ces moeurs sont recues,
personne ne s'en étonne. C'est le règne de la
morale indépendante.
Et au-dessus de cette dégradation des
individus et des families, Cé-ar le dieu-Etat
plane, sans que rien puisse limiter son
pouvoir. C'est la loi du plus fort, principe
immédiat de l'athéisme pratique. L'Etat est
tout, 1 individu n'est rien, «Les enfants
appartiendront a, 1 Etat,disait le communiste
Lycurgue, et s'ils sont difformes, on lea
tuera, Pourquoi pas 3 Nos matérialistes,
libéraux et socialistes, ne prétendent ils pas
livrei' a l'Etat l'éducation compléte des
enfants
Et les nations elles-mêmes seront soumi-
ses a ia loi du plus fort. Voevictis Malheur
aux vaincus G'est la mort ou la servitude
qui les attend. Le droit des nations est une
invention ciéricale. Lisez l'histoire des
guerres anciennes, si vous en voulez voir
mille preuves.
.viais il est temps de conclure.
Les peuples grecs et romains n'ont pas
manqué de grandeur matérielle. Ils ont
poussé les arts a un degré de spendeur in-
coinparabie. Personne ne peut contester
leur supériorité i-tellectuelle N'est ce pas
la preuve la plus convaincante de la néces-
silé d'une morale religieuss, et de l'insuffi-
sance des principes rationalistes pour le
bonheur de nations 3 L'espace me man
que aujourd'hui pour discuter et pour
dévolopper ces grandes vérités. Remettons
la chose a plus tard; mais n'oublions pas
cependant la lecon que le rationalisme
paien nous a donuée aujourd'hui. Ouvriers
honnêtes, qui lisez ces lignes, retenez-la,
faites la connaitre a vos compagnons de
travail et demandez leur a qui nous som
mes redevables des principes de morale qui
ont mis fin a cette situation dégradante du
monde avant J. C. Jus.
Sucravoine; s'adresser Raffineries Réunies. Bruxelle»
Pour guérir la TOUX, le SIR0P PECTORAL
DEPRATFRE est sans rival. Lui seul guérit
sans danger, tandis que d'autres remèdes
inconnus nuisent au coeur et a l estomac,
constipent ou brülent les extrémités capil-
laires des branches, le Sirop Depratere ne
renferme aucun narcotique et peut être pris,
même par les enfants dont il guérit même la
coqueluche en 8 jours.
Prix 2 fr. la grande bouteille chez
l'inventeur Od. Depratere, pharmacien,
Ostende, qui envoit en province contre bon
poste de 2.So fr. (o.5o en plus pour 6 post) et
a Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Donck
et Aertsens; Poperinghe, pharm. Monteyne,-
Gommes, Van Windekens Menin, Sioen et
Rotiers ,- Warneton, Vander Marlière; Cour
trai, Hulpiau et De Boey Roulers, Veys
Dixmude, Ghyssaert; Iseghem, Grand'Place;
Rodenbach.
Vu l'affluenee considerable qu'il
y aura Luniii procha n 0 écemhre
dans les GRANDS MAGASINS
«AU BON MARCH E de Bru-
xelles, par suite de leur GRANDE
MISE EN VENTE de FIN DE SAI-
S0N dont tout les articles subiront
une re'duction de 45 a 60 pour
cent, nous reeommandons a notre
clientèle de province de nous faire
de suite leur demande d'eehantil-
lons pour qu'il nous soit possible
de leur envoyer (avant qu'elles
ne soient épuisées) les marehandi-
ses qu'elle aura choisies.(Pendant
la durée de cette mise en vente
nous ne pouvons envoyer aucune
marchandlse a vue).
Estomae. Les personnes qui soufi'rent de
1 estomae, grastrite, mauvaise digestion,
erampes, aigreurs, brülant, nausées, vomis-
semeuts, constipation, des reins, doivent
suivre uu régime sévère et prendre deux
pilules Walthéry par iour, si elles veulent
être guéries en peu de temps. 1 fr. la boite,
Graod'maman épi ouve ct insapportables maux
des reins ce doit être un lumbago. Elle va sa
oouclier et s'appliquera, avant de se mettre au
lit, un paquet do OUATE THERMOGENE.
Avec ce remède si actif, si facile et si popu
laire, elle estcertaine de se réveiller guérie.
THERMOGENE est lo révulsif oar excellence,
il est aux vieux remèdes emplatres, sinapis-
mes, teinture d'iode, cataplasmes, tbapsias, ce
que la lumière électrique e,-t aux anciennes
lampes a huile.
La boite avec notice. 1.50 la 1(2 boite 0.80.
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