FAITS DIVFKS
'MMt
V CHKRBONS
SAVOM
Sans Rival
L
V^PILULES PINKjJf
Succès acadéraique
üécoration
Pro Ecclesia et Pontifice
Nécrologie
Nomination eeclésiastique
Le Pape et la France
Le Progrès et le Conseil
des Prud'hommes
fDotépiaü^ de ^onstpu^tion
Le crime de
Comines-ten-Brielen
Pensées
Slatistiques de l'année 1906
Huwelijksafkondiging
po il u bifaats, (p rs va I e s e e n IsjVi s i i Isr d s|
YPRES, rue tPi Iverdinghe, 44, YPRES
Prés de I'Abattoir, 17, et au Quai.
Le Moniteur du 11 Janvier publie les
résultats du conc mrs de 1 aunée 1906 pour
l'allocation des bours§3 de voyage.
La presse quotidienne a déja sigualé le
succès remporté par 1 'Alma Mater de
Louvain dans ce concours, qui mettait en
présence les quatre universités du pays.
Sur 24 bourses, on\e ont été conquises
par desétudiants sortis de l'Université ca-
tbolique de Louvain, tandis qu'il n'en
revient que trois a la maconnique Uu.versité
de Bruxelles
Notre ammdisssment a aussi sa part
dans ce triomphe.
M. René Devloo, d'Oostvleteren, ancien
élève du Collége épiscopal de Poperinghe,
qui a fait de brillantes études a l'Université
de Louvain, a été proclamé lauréat pour la
médecine.
Nous présentons nos vives félicitations au
jeune et distingué médecin.
Le Saint-Père a décerné la décoration
Pro Ecclesia et Pontifice a M. Henri
Roets, inspecteur des écoles catholiques en
notre ville, ancien instituteur démission-
naire de 1879.
Nos cordiales félicitations h ce catholique
méritant.
Marie Descamps, femme du fermier Victor
Braem, qui fut assassiné le 28 Septembre
1906, a comparu Vendredi devant la Cham-
bre des mises en accusation, qui, concluant
a rinsufïisance de preuves, a rendu une
ordonnance de nen-lieu en faveur de 1 in
culpée. En conséquence, après les formalités
de la levée d'écrou, Marie Descamps a été
remise en liberté.Eile était eti prison depuis
le Dimanche 30 Septembre elle a done
subi plus de trois moisde détention.
II faut faire le bien, c'est-a-dire recher-
cher ce qui peut servir no3 semblables et
éviter ce qui peut leur nuire.
A merveille 1 Mais pourquoi faut-il nous
préoccuper des conséquences de nos actions;
pourquoi chercher a nous améliorer, pour
quoi ie besoin, le devoir de perfectioime-
ment, s'il n'y a pas quelque part un type de
perfection supérieur a ce que nous pouvons
conoevoir et réaliser, et vers lequel nous
sommes tenus de nous orienter
F réd. Passy,
membre de l'Institut,
(Journ. des Economistes, 1905).
C'est k tort qu'on se croithonnête homme,
quand on a seulement le droit de dire,
suivant le proverbe populaire, qu'on n'a
jamais fait de tort a personne. La loi morale
ne nous oblige pas seulement a ne pas nuire
a nos semblables, elle nous obligs a leur
faire du bien. II ne sufïït pas de ne pas les
tuer, il faut les aider a vivre ni de res
pecter leur bien, il faut encore leur fiiire
part du nótre. En un mot, nous leur devous
également la justice et l'assistance.
Jules Simon. Le devoir.
Samedi passé est mort inopinément le
Rév. Monsieur Brabant, curé a Wulver-
ghem. Le matin, le zélé pasteur avait encore
vaqué, avec sa gaieté ordinaire, a ses accu-
patioDS habituelles. Rien ne faisait prévoir
une fin si prochaine.
L'après-midi, rentrant, vers 3 heures,
d'une promenade dans son jardin, il déclara
se sentir une grande raideur dans les jam
bes. II n'y attachait pas d'importance et
allait prendre un fauteuil pour s'y reposer
quelque peu, quand soudain, il saöaissa
pour ne plus se relever. Le médecin de
Wytschaete et iM. ie vicaire de Neuve-Eglise
appelés en bate, n'arrivèrent que pour
recueillir son dernier soupir.
Pendant les quelques années quil passa
a Wulverghem, le Rév. Monsieur Brabant
parvint a sattachei' grandement ses ouaiiles
par son zèle et sa bonté. Une de ses giandes
osuvres, qui perpétuera son souvenir, iut
l'beureuse restauration de sa petite mais
pittoresque église.
Mgr levêque de Bruges a nommé Profes-
&eur de 3me latine au Collége de St Vincent
de Paul d'Ypres, M. De Ceuninck, candidat
en philosophie et lettres, en remplacement
deM. l'abbé Paul Huys, décédé.
Un article de M. Combes sur le róle de Pie X
M. Combes, ancien président du Conseil,
publie un long article sur le Pape et la
Séparation dans la Neue Freie Presse
organe israélite de Vienne.
11 refait d'abord a sa fagon l'historique
des difficultés qui précédèrent la crise
actuelle et dénature les faits pour dire que
libéralisme de M. Briand se heurta
jusqu'au bout au parti-pris dogmatique du
fameux Nou Possumus de Rome. Le
même sort, poursuit M. Combes, est réservé
a la nouvelle loi.
M. Combes attribue les résistances du
Saint Siège au caractère mystique de
Pie X dont il fait un éloge bien inattendu
sous sa plume
Et qu'on s'abstienne de sourire a l'occa
sion de cette formule si fort en honneur
dans la bouche de nos évêques revenir a
la vie des apótres.
Le Pape en enjolive ses allocutions il
la redit avec émotion, il en sollicite,
semble-t il, la réalisation de tous ses vceux.
Jene prétends pas quil faille cheicher dans
ces souvenirs de l'ère 'clirétienne la cause
déterminante des résolutions immuables
quils a consignées dans les instructions
données par lui au sujet de la séparation.
Cette cause déterminante est ailleurs elle
appartient a un autre ordre de considéra-
tions.
Mais dans une ame toute imprégnée de
mysticisme, comme celle de Pie X, dans son
exaltation religieuse, dans son désinté es-
sement des biens de ce monde, désintéresse-
ment que ses familiers signalent comme un
trait dominant de son caractèi e, la perspec
tive dune vie humble, dévouéc, tout
apostolique était bien propre a compenser
la perte des biens maténels et a affermir
l'esprit dans des déterminations inspirée»
par le seul souci de l'intérêt catholique.
En tout cas, nous serous justes jusqu'au
scrupule envers un Pape sincère dans »es
convictions et fidéle aux traditions de son
Eglise, suitout quand nous devous a ce
Pape Pinestimable bienfait de la séparation.
Moins que personne, je veux mécon-
naltre la part piépondérante qui revient a
Pie X dans cette revolution capitale de rnon
pays. On m'accuserait de parler irrévéren-
cieusement de lui si je le présentais comme
le plus éminent de mes collaborateurs dans
l'osuvre que jai accomplie. Mais du moins
on me permettra de dire que je lui suis
personnellement reconnaissant de m'avoir
si bien facilité la tache, et füt-ce pour ce
motif, je le défendrais encore des imputa
tions blessantes, et selon moi foncièrement
inexactes, qui dénaturent son róle.
D'après M. Combes, 1 ascendant du
cardinal sécrétaire d'Etat sur Pie X est
grand et ne s'exerce pas en faveur de la
France. II termine ainsi son éloge du Pape
Parler d entêtement comme explication
décisive de cette persistance, ce serait
vraiment rabaisser a plaisir les situations
et 1-s caractères, des situations qui ne sont
pas sans grandeur, des caractères qui ne
sont pas sans force
Non, Pie X u'agit pas comme uu entêté
il agit comme un Pape conscient de sa
fonction, conscient aussi de la doctrine
catholique et de sa mission de la garder.
Sonintransigeanee n'est pasl intransigeance
d'un homme c'est l'intransigeance d'une
doctrine, et cette doctrine, il n'est pas
loisible k cet homme de la méconnaitre ou
de la taire. 11 estime avec raison qu'il est de
son devoir et de sou honneur de la proclamer
du haut de la elaire pontificale, sous peine
de commettre, en matière d'enseiguement
catholique, une véritable forfaiture.
C'est la un point de vue capital qui
mérite d'être abordé avec quelque étendue.»
Suit cette déclaration qui ne manque pa»
d'un certain piquant
i) Je n'ai pas qualité pour juger de la
nature ou du degré des sentiments du car
dinal Rampolla envers la France, mais, si
le cardinal Sarto se croit tenu vis a-vis de
l'Autriche a une certaine reconnaissance du
coeur en souvenir du Veto qui lui a valu
la tiare, si, de plus, il entretient avec
l'Allemagne des relations cordiales qui
servent ses desseins de domination spiri-
tueile dans diverses contrées, rien a mes
yeux ne prouve que cette reconnaissance et
ces relations s'accompagnent d une véritable
haine de la France.
Poursuivantson extraordinaire confession,
le petit père après avoir envisagé
1 hypothese que l'Autriche ait usé de son
veto contre le cardinal Rampolla a Fiustiga-
tion de son alliée de Berlin, parait douter
que l'attitude ultérieure du Pape, a la suite
de la première assemblée plónière des
évêques, implique des tendances hostiles a
la France, cette France, dit il, que Pie X
nomme avec honneur. Et le défroqué penche
a croire que l'Encyclique du Souveraiu-
Pontife contient plutót uu blfime tbéologi-
que du vote que les blocards prêtent si
gratuitement k l'épiscopat francais.
Le bon Progrès,est en fureur paree que le
fils de l'ancien messager du Conseil des
Prud'hommes qui remplacail déja son père
du temps de son vivant (sic), n'a pas été
admis a recueillir l'emploi paternel.
Quels étaient done les titres du protégé
du Progrès
Que les cléricaux lui avaient permis
de suppléer son père durant sa maladie et
qu'ils lui avaient laissé remplir temporaire-
ment les lonctims de son père défunt 1
Comme si cette faveur ne créait pas un
devoir de reconnaissance a charge de celui
qui en a été l'objet, plutöt qu'un droit a son
1 Profil 1
Pas netait besoin, Progrès, de jouende la
corde sensible et de parler de veufde père de
I familie, de fils malheureux, d'amour filial,
I de morale, etc., pour apitoyer le public U
I ne s'y la.ssera pas pr ndre 1 La nomination
I nue le conseil des prud'hommes vient de
faire est si peu l'objet de toutes les conversa
tions en ville, que votre indignation au lieu
de se faire faire dans votre numéro du 6 Jan
vier n'éclate que dans celui du i3.
Vous exploiterez la chose aux prochames
élections communales, dites-vous. Grand bien
vous fasse
Le public Yprois connait de trop longue
date l'intolérance jacabine dont vos amis
n'ose cessé de donner des preuves quand
ils étaient les maitres a Ypres. 11 sai rop
bien que toutes les faveurs allaient aux
libéraux, tandis qu'aujourd'hui sous 1 admi
nistration catholique...
EuvIpz-vous peut ètre les launers que
se sont conquis naguère les administrations
libérales défuntes de Malines et d'Enghien
en révoquant tous les employés communaux
catholiques, pourtant régulièrement nom-
més et cela uniquement paree qu'ils étaient
catholiques
Vous ne pardonnez pas non plus, sans
doute, au gouvernement et a la majorité
catholique, d'avoir fait voter la loi sur la
stabilité des fonctionnaires communaux
YPRES
Les actes de l'État-civil, Mariages.
Nombre des mariages, 112. Ages des mariés
moins de 18 ans, 5 femmes de 18 a moins
de 21 aiis, 4 hommes et '20 femmes de 21 a
moins de 26 ans, 39 homtnes et 33 temmes
de 25 a 30 ans, 43 hommes et 23 temmes
de 30 a 35 ans, 11 hommes et 15 femmes
de 35 a 50 ans, 10 hommes et 13 lemmes
de 50 ans ou moins, 5 hommes et 3 femmes.
Naissances. Légitimes garQons, 204
filles, 221. Total 425. jlllégitimesgarcons,
19 filles, 14. Total, 33. Total général,
223 gargons et 235 filles. Ensemble 458,
dont 10 naissances dont le domicile de droit
des parents était établi dans une autre com
mune.
Décès. 177 hommes et 229 femmes
Total 406 personnes.
Reconnaissance d'enfants naturels. 1°
Dans l'acte de naissance, 5 2° postcrieure-
ment a la naissance,8 garcons. Légitima-
tions d'enfants naturels 1° Reconnus avant
le mariage, 1 fille 2° Reconnus dans l'acte
de mariage, 6 garcons et 6 filles. Enfants
mortnés 1° Légitimes, 8 garcons en 9 filles.
Total 17 enfants 2° Illégitimes, néant.
Enfants présentés sans vie mais ayantvécu:
moins d'un jour, c'est a dire moins de 24
heures, 1 fille un jour au moins, 1 garcon.
MOUVEMENT DE LA POPULATION.
Nouspublions ci-dessous le relevé général
du mouvement de la population de resi
dence, dite de droit, au 31 décembre 1906
Entries. Par naissance 225 hommes
et 233 femmes. Total 458. Par établisse
ment de residence habituelle dans la com
mune: oersonnes venurs d'une autre partie
du royaume,384 hommes et 478 femmes
venues d'un pays étranger, 26 hommes et 35
femmes. Total 410 hommes et 533 femmes.
Ensemble, 943 personnes.
Sorties. Par décès dans la commune,
145 hommes et 194 femmes daas une autre
commune, 10 hommes et 3 femmes. Total
général 352 personnes. Par translation de
residence habituelle dans une autre commu
ne 1° personnes qui sont allées dans une
autre commune du royaume, 370 hommes et
429 femmes 2° personnes allées dans un
pays étranger, 33 hommes et 37 femmes 3°
personnes dont ignore complètement la
nouvelle residence,25 hommes et22 femmes.
Total, 429 hommes et 483 femmes. Ensem
ble, 917 personnes.
Récapitulation. Total général des
entrées, 635 hommes et 766 femmes. En
semble 1.410 personnes. Total général des
sorties, 524 hommes et 685 femmes. Ensem
ble 1369 personnes. Excédent des entrées
sur des sorties, 51 hommes et 81 femmes.
Total 132 personnes. Ge dernier chiffre
ajouté a 17,350 celui de la population
d'Ypres au 31 décembre 1906, porté a
17,482 habitants le chiffre de la population
au 31 décembre 1906. En ajoutant h ce
chiffre la population oui a de fait sa resi
dence a Ypres, c'est-a-dire les soldats, alié
nés, prisonniers, école de bienfaissance,
etc., et qui atteint le chiffre de 1450 person
nes, la population d'Ypres au 31 décembre
1906 est tie 48,932 habitants.
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van d>n 4 tot den 11 Januari 1907.
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Bartier Eric, 23 j. hovenier ongeh. L: Thou
routstraat.
Degryse Justina,80 j. z, b. ongeh. Poperinghe
steenweg.
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Van'die Hendrik, 23 j. z. b. ongeh. L. Thou
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Jean, Poperinghe steenweg.
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migraine ont quelque chose de défec-
tueux du cöté de leur estomac.Ce dernier
digère imparfaitement, la nourriture, et
ce qui est non digéré reste sur l'estomac
et s'y putréfie, c'est d'ailleurs cela qui
cause les nausées, lesaigreurs, les ren
vois. Cette accumulation de matières
empoisonnées dans l'estomac fait aussi
que peu a peu le saug se charge d'élé-
ments toxiques, et ces éléments toxi-
ques causent les migraines, de la même
facon qu'aux personnes qui respirent
les émanations délétères du cbarbon.
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