«oiSSis
Téléphone 52
Téléplione 52
QHRQMIQUÊ.
Mercredi 23 Janvier 1907
10 centimes Ie N°
42 Année N° 4412
Revision des I isles éieciorales
Séance de prestidigitation
Etrennes Pontificales
Est-il possible d'ètre neutre
Du coq a Eane
La déconfiture
de la presse cléricale
Les victin-es de
radminislration calholique
On s'abonue rue au Beurre, 36, a Ypres, et k tons les bureaux de poste du
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
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royaume.
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Les élecleurs dont la radiation ou la
diminution de votes serait poursuivie
dcvant la Cour d'Appel peuvent s'adress r
au bureau de l'Association conservatrice',
qui proadra gratuiternent en mains la
defense de leur droits électoraux. lis sont
priés d'envoyer sani retard an siège de
1 Association (10, rue de Menin, a Ypres) le
recours qui jjur aura été uotifié el d'y
joiadre tons les rense'g iemint3 et les pièees
nécessaires.
CERCLE CATHOLIQUE
offertes aqx membres et a leur familie
le undi l 1 Février
a 8 h. du soir
en la Salie Iweins.
VENISE
Evocation de Ia cite' des Doges
par Monsieur MARISSEAUX de Liège.
Le Lundi 18 Février
a 6 h. du soir
en la même salie
par le Professeur DE VERHEI, de Bruxelles,
Liste précédente 240.CO
Ombekende Jufvrouw 2.00
M. l'abbé Vander Meersch, curó
de St-Pierre. Ypres 80 00
V. K. B. 5 00
Messieurs et Mesdem dselles Baus,
Ypres 100.00
M. André Baus, Ypres 5.00
M. H. Roets, Inspecteur de l'En-
seiguement libre, Ypres 25.00
De congregatie der leerlingen bij
de Rousbrugge Damen
Maria Moeder lief en teer,
Bekom van Onzen Lieven Heer,
Dat wij volherden kloek en sterk,
In onze liefde voor Gods Kerk
Leve Pius X 40.00
M. Theodore Beuoist et Scours,
Dranoutre 3.00
M. l'abbé Vanneste, curé, Ronin -
ghelst 30.00
Mademoiselle Mulle, Ypl'es 10J.00
Messieuis lesabbés Barbier,Bonte,
Bruynsteen, Dilger, Laga, Neuville,
Soete et Vander Plancke, directeurs
a Ypres, demandent la bónédiction
de Sa Sainteté sur leurs travaux 00.00
La questioa.ja la pose au sujet du Jour
nal elie peut so poser au sujet de bien
daulres cbosos si je la pose pour le
Journal c'e3t pour la concrétiser et
pour la traiter a uu poiut de vuo particu-
lièrement important.
Do même, la question pourrait être
examinée sur divers terrains politique,
social, économique etc. c'èst sur Ie ter
rain religieux que je la place maiutenant.
Un journal qui se prétend neutre en
matièrereligieuse,préteud: oubiea,qu'ü vent
laisser de cöté la question religieuse; ou bien
qu il ne l aborde que pour dire que toutes
les religions sont bonnes. Je me contenterai
d'examiner aujourd'hui ce que vaut cette
première affirmation Jo vcux 11e pas par-
ler, je veux ne pas entendre parler de
religion.
Pourquoi cette manière de panier, mon
sieur le journaliste neutre TrouTez-vous
done la religion chose mauvaise Ayez alor*
le courage de le dire, etde vous montrer ee
quo vous êtes. Densez-vous au coutraire que
la religion est une bonne chose? Encore
une fois ayez le com age de le dire. Ne pas
le dire, alors que vous le pei.sez, c'eBt
rendre la religion suspecte, e'est ne pas lui
décsrner 1 houneur qui lui revient. e'est être
antireligieux. II va peut être mieux a votre
neutralité de dire que la religion est chose
indifférente Comment Vous qualihez de
choses indifie entes les questions de l'exis-
tance de Dieu, de la spiritualité et de
l'immoi talité de l'ame, de la vie future, de
la loi m >r.de et de sa sanction Eh bien
vous faites une grave injure a In dignité
humaine et a la religion encore et toujours,
vous êtes antireligieux.
En réa'ité. cette parole Ne parlous pas
de religion est une parole de co'ère ou une
parole de dédain i l'égard de la religion.
Ne parlons pas do religion A cette
parole, vieut bientöt s'en ajouter une autre
et quelle autre A la veille même de la
prise de Constantinople par les Turcs, les
Grecsy ont ajouté l'lutöt le croissant que
la tiare Au I8e siècle, le philosophisme
y a ajouté Ecrasons 1'infame Le 19'
siècle y a ajouté et le siècle présent continue
d'y ajouter Le cléricalisme, voila
l'ennemi
Les faits prouvent qu'un journal, si neutre
qu'il se prétende, sort nécessairement de
temps a autre de sa neutralité en matière de
religion et dans cette s rtie, tout esprit un
p8u prrspicace découvre régulièrement une
note antireligieuse.
Est-il possible, M. le journaliste neutre,
que vous ne parliez jamais de religion
Est il rrai que voui vous mettiez en dehors
do l'humanité Car tous les peuples et tous
les lieux parlent de religion.La religion est
partout dans nos cités, dans nos families,
daus nos moeurs et dans nos lois. Néces-
surement, il vous arrive d'eu parler mais
est-ce parfois pour l'honorer et la défendre
Mais pourquoi done, M. le journaliste
neutre, ne voulez-vous pas parler ni
entendre parler de religion La religion
vous gêne Elle vous ennuie D'ordinaire,
cYst de cho3es gênantes et ennuyantes qu'on
n'aimo pas d'entendre p irb r.
Même avnc la religion, on a déja bien de
la peine a contenir les passions et a empê-
cher la sociétó do voler en éclals. Sans la
religion, que voulez vou3 que nous deve-
nions, sinon ud peuple dégénéré, désorga
nisó, démoralisé M. le journaliste neutre
pense-t-il le contraire Encore un coup,
qu'il ait le courage de le dire franchement
et sans ambages.
Ah vous ne voulez pas entendre parler
de religion On le sent bien vous mettez
dans cette declaration je ne sais quel accent
de colère qui est une menace pour le Catho
licism?. L'Eglise importune et vous ne
seriez pas faché de la voir a bas. Preriêz
garde Les moeurs suivent les croyances Un
peuple sans foi est bientöt un peuole sans
loi. Les grandes impiétés sont le prelude de»
grande3 decadences. C'est l'biitoire d'bier.
Plaise a Dieu que ce ne soit pas l'histoire de
demain
Je conclus. II n'y a pas de journal neutre.
Uu journal qui se dit neutre est un journal
aulireligieux.
Avis auxfamilles qui veulentde la religion.
Je crois bien que tous les hommes se
ressemblent un petit peu, et que pour tous,
qu'on veuille l'avouer ou que Pon ne le
veuille pas, une blessure morale est beau-
coup plus douloureuse qu'une blessure
physique.
Cela se comprend d'ailleurs, car,si ces deux
sortes de blessures peuvent avoir une e'gale
cause fortuite, absolument impre'vue, égale
ment imme'ritée, elles ne peuvent se guérir
de la même facon, la cause de l'une ne
reposant que sur des suppositions que Pon
ne parvient pas toujours a prendre par les
cheveux, ni a démêler, tandisque la cause de
l'autre a tombé le plus souvent sous le
controle d'un ou de plusieurs témoins.
Les consequences de l'une ne ressemblent
done pas du tout a celles de l'autre.
Si la blessure physique se guérit par une
simple compresse d'eau froide et quelques
jours de repos, la blessure morale, le plus
souvent, est inguérissable paree que, n'ayant
pas de cause apparente ou avouée, elle n'est
pas susceptible de recevoir une médicatiou
adequate.
C'est ainsi que, quand je me casse un bras
par exemple, ce qui m'est déja arrivé,
j'éprouve certes une douleur, douleur
physique, s entend, mais, a celte occasion,
je dis trés philosophiquement j'en ai pour
six semaiiies avec quelques chansons désa-
gréables de médecin a la clef, mais cela ne
m'empêche pas de dormir Ia nqit, ni d être
joyeux lejour.
Mais qu une tuile morale me tombe sur le
dos, me fait une entaille au coeur, c'est autre
chose. -
J'ai beau me raidir.me draper dans l'indif-
férence, je n'en dors pas. Que je me tourne
des quatre faces, rien n'y faitC'est toujours
pile, jamais face.
Et dans ces insomnies fatigantcs qui vous
étreignent, qui vous obligent malgre' vous a
compter les heures, les demies, les quarts, les
demi quarts, l'esprit vagabonde sottement,
sautant du coq a l'ane, effleurant mille sujets
différents,sans trouver le moyen d'en analyser
aucun.
Cela s'appelle un cauchemar, et le cauche-
mar est le gêneur Ie plus fidéle du monde.
Et quand il m'arrive a moi, et cela
m'arrive, d avoir une de ces nuits sans
sommeil, une de ces nuits de cauchemar, le
lendemain je plante la, tiès révérencieuse-
ment toute ma besogne, si pressante qu'elle
soit, et je m'en vais surprend're dans son
petit nid de célibataire endurci, mon vieux
camarade Jacques Darionet.
Entre lui et moi, quel choc d'idées contra-
dictoires Ce serait a poüffer de rire, si ce
n'e'tait a en mourir de tiistesse.
L'autre jour, me voila parti done, et
pour cause, pour aller serrer la main a
mon vieux Jacques.
J'avais a peine sonné a la grille desa
villageoise habitation, que le vieux domesti-
que de mon idem camarade vint ouvrir, le
bonnet decoton encore sur la tête, mais un
peu de travers. Signe d'orage, je connais cela
depuis longtemps.
M. Jacques n'y est pas
Tais toi vieux groguon, sinon je vous
jette par la fenêtre
J'étais de mauvaise humeur et je crois que
j'aurais execute ma menace. Je me suis
retenu cependant, et résolument je suis ren
du dans le cabinet de travail de Jacques
Darionet, plantant la comme j'avais planté
tout le reste, le vieil urbain, tout ahuri de
tant d'audace.
Pauvre Darionet, il était aussi mal arrange'
que moi.
Affalé comme une loque.sui une mauvaise
chaise longue, il me recut, ricanant sinistre-
ment
Que viens tu faire Paul, j'ai mal
dormi
J'ai mal dormi
Ne plaisante pas, Paul, je souffre trop.
Et moi qui avais espére' trouver auprès de
mon ami un bout de consolation
Je ne plaisante pas Jacques, au con
traire...
II risposta, iipre
Je me suis tourné et retourné, mes
draps de lit ont vu les quatre faces.
Comme moi, les quatre faces.
Et je n'ai pas ferme l'ceil.
Comme moi, je n'ai pasfermé l'ceil.
Mon esprit a vagabonde, je suis
retourné en arrière. j'ai revu ma jeunesse, les
moyens de locomotion d'alors... les brouet-
tes, les charettes a toiles blanches
Comme moi, mon esprit a vagabonde,je
suis retourné en arrière... les moyens de
locomotion,les voitures.les vélos,les motos...
J'ai revu dans un rêve fugitif les auto
mobiles, les trains...
Et moi, les malles postes, diligences,
tramsexpress....
Tu es fou
Soitje suis fou.
Tu m'exaspères
Dito
Vaincu, Jacques cut un sourire, Jacques
est plus philosophe que moi. II appela son
domestique.
Urbain, tu mettras un couvert pour
mon ami Paul.Tu nous soigneras une bonne
bouteille VolnayyS.
Jacques m'entraïna.
Notre promenade fut longue, notre con
versation un vrai coq a l ane.
Quand, vers midi, nous rentrions au
village, les joues rouges d'avoir e'té fouet-
tées par le vent un peu froid ce matiti la, je
dis a mon vieux camarade
Jacques, allons prendre un appéritif a
la Maison communale.
Non me dit-il, d un ton que je ne lui
connaissais pas.
Puis, il se tüt.
J'ai respecté son silence. Je sentais bien
cependant que la cause de son silence se
trouvait la.
Jacques a le coeur trés délïcat
Allons au Cygne, me dit-il, radouci,
sans se déboutonner toutefois.
Après avoir pris note appéritif, nous
avons diné.
Urbain s'é ait surpassé le diner était
excellent, le Bourgogne aussi fin que vieux.
Pendant que nous prenions le café,Jacques,
pour donner une conclusion a notre entretien
du matin, me dit:
Paul, l'insomnie a quelquefois du bon.
Void ce que ma divagation de l'autre nuit
m'a fait constater.
Ii y a trois quarts de siècle, le chemin de
fer était inconnu ou a pen prés en notre
petite Belgique.
Eh bien, sais-tu seulement oü le progrès
du chemin de fer en est arrivé
Ecoute-moi bientu sais que tous les
jours je me léve ponctuellement a sept heures
moins cinq. Eh bien, a sept heures exacte-
ment, au moment même oü je cherche a faire
une raie impeccable a travers mes cheveux
devenusrares.il roule sur notre petit terri-
toire beige 3y6 trains de voyageurs II en
est ainsi a toutes les minutes et a toutes les
heures de la journée. En outre, il roule a
cette même heure 259 trams vicinaux.
Une consolation a sept heures précises
du matin, il ne roule plus que 26 malle
postes.
Voila Paul, un sujet de meditation pour
toi
J'ai eu le courage de remercier, mais sans
enthousiasme.
Comme consolation j'aurais aime' mieux
Mais aussi, pourquoi n'ai-je pas pü moi-
même, consoler ce pauvre Jacques
N'importe qu'un jour j'étudierai peut-être
eet immense progrès.
Et puisqu'il faut tout dire, rentré chez
moi, j'ai pü dormir enfin, mais j'ai rêvé
chemin de fer, trains, express, déraillements,
catastrophes, et le matin, je me suis. évéillé
un peu éreinté, exactement ii 7 heures,
croyant entendre 3j6 coups de sifflet de
trains, et 259 coups de sifflet de trams.
Que serait-ce,mon Dieu, si j'avais entendu
en même temps le coup de siff et de tous les
trains de marchandises qui roulent a la même
heure et le sifflet de toutes les mauvaises
langues dont l'envie de médire empêche le
sommeil
Paul Lacroix
Le Progrès se promet U pari ie belle
pour 19IU. Le pauvre confrère
semble avoir oublié déja le reeul de
sou parli, a 1 election «Ju 27 Mai I9dti
et notre g .in de plus d-4 2200 voix.
Le Piogrès est plein d'espoir paree
que la presse c éricale débute par une
déconfiture en règle et le reste, dit-il,
va suivre a l avenant.
Et voy- z, vous qui ne le croyez pas:
le Standaard Ji'esl plus, et le Journal
d'Ypres ne parait qu'une fuis par se-
traine. Done.
Le Progrès a l'expérience de ces
choses la La Lulte a disparu, le Toe
komst dispara, el, depuis quelques
aunées Le Progrès ne parait plus
qu'une bus par semaine.
Le parti libéral u'h plus que deux
organ-s: le Progrès et le Weergalm.
Doric
Nous avons exnetem-nt le même
nombre d'orgaues et ce qui parait
-ufïjs t a 11 >s 'olvérsai'<'s s pa-ai
pmivoir suffice aussi, en lemps ordi
nal* e.
Muis, eu période électorale, un de
rios organes, le Standaard reparaitra,
et le Progrès s'en apercevra dans
quelques mois. Patience, con fiere.
bin attendant, nous avons ngrandi
notre format, et, pour faire phisir au
Progrès qui se plaint de t.olre mutis
me sin toutes les questions locales
trailées par lui, nous publioris in
extenso le rapport du Col ège cchcvi-
ria! relatif a l'emprunt de 810.000 fr.,
desliné a ('execution de grands fra-
eaux. que la situation financière de la
ville permet de réaliser, saus frapper
uri centime d'impóts ou de créer une
taxpqurlconque,
Le Progrès a ('occasion de publier
ce travail intéressant il devrait le
fdre, ne füt-ce que pour critique. 11
p-irai' ri ême qu'il s'e.st proposé un
iiisaut Iele doneer. Pourquoi réste-il
rn net
Uu bon mouvement, confrère pu-
bïiez et discutèz le 'apport. Cela inlé-
esser t davantxge vos lecteiu s que vos
cilembredaines habitiielles.
Le Progrès drosse uue longue lisle
iles soi-disant vic'imes de l'admini-
stration catholiquo. Dans le nombre
figure notre commiss ure d'arrondis-
sement dont la fameuse lettre, si pi-
leus ment rétiücté a ftit sou tour
i'Europe.
Ce marlycologo» pen lonnef lieu
a bien des rcfl -xious chsque nom eu
suggère d'ordre rès divers; 'et il serait
iisé de réduire toutes ces -éclamatious
a uéant.
Mais, désiraut viter, autanl que
possible les personrialilés, nous lais-
sous au Progrès Ia joie facile de se
livrer a l'apotoéose de ses amis
A eu croire notre confrère, les fihé-
raux nuraieur tous les vertus, les
catboliques tous les défau's. La seule
politique vraimeut nationale serait la
politique libérale, qui est empreinte
de liber de mau-uéiude, de justice,
etc., etc. Le cliché est counu 1 Bien
uaïts seraient ceux qui s'v laisseront
encore prendre
Le libéralisme doit être ju gé a ses
actes, comme l'arbre a ses fruits. La
guerre scolaire dc 1879 et lattitude
seclaire des libéraux daus toutes les
villes oü ils domincut encore, altitude
qui se m -nifeste surtout en matière
d'euseignement el de bieufaisance,
sufiise t a faire comprcndre a tons les
esprits un peu clairvoyants ce qui
nous serait réservé si, par malheur,
le libéralisme devait triompher.
Les libéraux Yprois valeut-us mieux
que leurs confrères d'autres villes?
En dépt', de leurs protestations de
respect pour la religion, ils ne c?ssent
de faire tous leurs efforts pour arra-
cher des times a l'Eglise. Leurs jour-
naux, \g Weekblad, le Weergalm et le
Progrèsne le cèdent en rien aux
o ga nes 'es p us a''mees de la capi
tal-. P u> qu"i eet acbaruement a re
pen.Ire es f üilh's cpinm" 'e aalsle
Nieuws la Gazelle, el .'autr-s, s'ils
ii'eu veuleut p«s a la r-'igiou
S'ilssonl dévouésa nos iustitutious,
pourquoi s'allier a ceux qui les battent
JOURNAL
D'YPRES
©rgane Gatholique
de l'Arrondissement