Avis LA S f it IA S.NE Une organisation rudimentaire Ville d'Ypres Finances Communales Le grand Concert de la Fanfare Royale Ml Volkshuis Un Vieux Ordre de Leopold Les aveux d'un Athée en brêche, qui s'attaquent non sen la ment a la religion et a la morale,mais a la familie, a la propriety a la royauté Est-il une ville ou l'accord soit plus complet enlre libéraux et socialistes qu'a Ypres? Nous y voyons le Vooruil jouir des mêmes-faveurs que le Week blad et le Laatste Nieuws. Tout cela est-il de nature a offrir des garanties aux hommes d'ordre. aux pères de familie soucieux de don ner une education chrétienue a leurs enfants et de la procurer aussi aux enfants de laclasse pauvre A nos lecteurs et a notre population d'en juger Parmi les martyrs de 1'intolérance cléricale, nous avons cité M. Merghe lynck. Nous n'y re venons pas. Dans la martyrologe figureot entr. autres 4° M- Monleyne, garde-cham- pctre sous la partie rurale qui, a cause de son age, a cté pensionné. 2" M. Yandenbussche, secretaire d l'Académie, dont la présence., étai' une cause de désordre permanente a l'Académie et qui a etc remercié a If demande de parents... tous libcroux 3° M. Vandeodriessche qui est mort. professeur de l'Académie, 4° M. Wy dooghe qui, de l'aveu du Progrès, f donné sa démi-sion, et qui est pen sioned. Quant aux autre', ils étaienl pres- que tous membres de commission administrates, ou il n'y avait pas, do temps des lihérai x, un seul catho lique Anjourd'hui, dans deux de ces commissions, les deux opinions son et restent représentées. En ce qui concerne les coutribua- bles Yprois qui fourniasaient aux établissemcnts, sous 1'adminislration libérale,nous défions le Progrès d'en citer deux ou lroi<\ Enfin, \'odieur. coup de parti conlre M. Alfred Palcke Une simple obser vation a ce sujet: sous le nouveau régime, on remplace un directeur du gaz par uu autre, sans aucune form de proces ce qui permet au P ogrè> d'excrcer sa verve et d'e'crire ei beaux ah xandrius les adieux d Renè a Dlichel. Du temps de M. Valcke, 11 falla conserver la direction, quelle qu'eü- fut et il en out éfé de même avec l< groupe Yprois, dont le diree'eur nY jamais désigné et qui, sans aucu doute, aurait prétendu mainteuir, envers et contre ia ville, un directeur qui pouvait ne pas couvenir commi gazier. Voil on la difference Et paree que, aux Prud'hommes.on a remolacé le raessager défunt par un autre que par ce fi!s de celui-ci, on pousse des cris d'orfraie c'est une injustice, un scandale! II parait memo que le coaseil sera a l'avenir incapa ble de rendre des décisions justes, paree qu'il a nommé messager M. V au lieu de M. L Dans dix ans, le Progrès dira qui M. L. a révoqué, alors qu'il u a jamais éto nommé C'est une msniè- re d'écrire l'histoire et de faire une litanie de saints... martyrs. Après chaque élection legislative. le Progrès écrit que 1'organisation de son parti est loute rudimentaire mais que, la fois suivau'e son parti ira a la oataille avec des troupes autrement organisées. Et, a chaque rencontre, c'est h parti catholique qui avance de quel- ques milliers de voix C'est comme si l'on disait: je reculp tu avances, done je vaincrai toujours. Allez y, Progrès. Et faites nons croire que «!a situation de M. NoH n'a appiru plus solide qu'en 4906 au poiut que des cléricaux cUs plu- en vue n'ont pis hésité a declarer publiquement, au lendemain de l'électio:', que leur parti ne devai plus jamais songer a réconquérir üe siège dans ('arrondissement. A d'autros, naïf' coufi ère. Eglise St Martin Quartier Jansénius Suite La situation s'aggrave de jour en jour, par suite du mauvais état dune partie de la charpente. Les voliges ne supportent plus la couverture en ardoises, d'ailleurs trés tléfec- tueuse, et quelques poutres intérieures, -qui datent de prés de trois siècles, ont subi l'ac tion du temps, au point qu'elles ne liennent plus dans la maconnerie et menacent d'en- trainer dans leur chute les toitures immenses et lourdes qu'elles doivent soutenir. A notre avis,la restauration du monument devra commencer par l'aile oriëntale, et être suivie de prés par celle dt. beffroi, des toitu res et des tourelies, si l'on veut préserver l'intérieur de 1'étage et nos peintures mura- les. Entretemps l'administration communale sera obligée de continuer a enlever les ornements extérieurs, dans l'intérêt de la sécurité publique. Cette mesure, fort criti quée aujourd'hui, mais malheureusement nécessaire, se justifiera aux yeux de tous, dés l'instant oü la restauration sera entame'e. Les plans de la restauration sont l'ceuvre <fe notre savant architecte, M. Jules Coo- Le grand Concert do Dimanche dernier, organise par la Fanfare Royale, marquera parmi les belles solennités de cette saison musicale Yproise. La vaste salie Iweins.brillamment éclairée, réunissait l'élite de la société de notre ville, sous la présidencs de Monsieur le Sénateur baron de Vinck, entouré d'un grand nombre de notabilités. Notre phalange royale avait mis au pro- gramme des oeuvres de réelle valeer. Une belle sonorité dans la brillante Marche jubilaire du compositeur beige Paul Lebrun, prix de Rome un jeu har-li et délicat dans i'originale Danse Hongroise n°6de Brahms; de grandes qualités d expression et de riche orchestration dans la mélodieuse fantaisie les Pêcheurs de perles de l'illustre Bizet tout cela a révélé les progrès incessants de notre excellente société musicale. Nos vives félicitations aux exécutants méritants et a eur clief distingué, Monsieur le Directeur Eug. Verstraete, lr prix du conservatoire royal de Bruxelles. M. Corneille Do Paepe, ténor, lauróat du conservatoire de Bruges, a chanté avec un charme penetrant la belle page musicale Adelaide du maltre Beethoven, ce grand classique, qui écrivait pour les voix d'une faqon superbe. Dans la j olie romance Parle encore d Antonio Lotti, il nous a fait apprécier une de ces belles mélodies de la musique vocale italienne du 16e siècle, si savaminent transcrites par notre inaitre national Gevaert. Applaudi et rappelé, le chanteur méritant a charmé son public par la bonne interpre tation d'une jolie ariette du compositeur francais Halévy. M. Léon Bonneel, fiütiste, premier prix avec distinction du conservatoire royal de Bruxelles, est un artiste de premier ordre dont peut s'énorgueillir a juste titre sa ville natale Wervicq, notre voisine, Dans le difficile Solo de Concert de De- mersman, il a révélé magistralement toutes les ressources de son bel instrument,avec sa sonorité douce et tendre dans le grave, brillante a laigu.L'interprétation artistique de la célebre fantaisie Chanson d'amour de Doppler lui a valu un grand succes et uu rappel enthousiaste. Virtuose aussi modeste que méritant, il s'y est gtacieusemeut prêté par 1 exécution d'une suave Berceuse de Fontaine, qui a laissé l'auditoire attentif sous le charme de sa fltite enchantée. Le succès de Ia fête a été complété par le précieux concours de M"= A. Van den Bergb, cantatrice, premier prix du conservatoire royal de Bruxelles. La gracieuse artiste possède une belle voix aussi pure que puissante, souple, tres étendue et homogène. La divine page musicale 1 'Extase de la Vierge et surtout 1 'air de l'Infante du brillaut opéra le Cid ont été reudus avec un talent d'interprétation digne du grand maitre contemporain Massenet. Trés appréciée dans l'exquis Chant du cygne de Tinei,l'excellente cantatrice a été remarquable de sentiment et de diction dans le délicieux lied flamand Bloemen bloeien de Mestdagb et spécialement dans la poétique ydille De Uitverkorene de Van Paesschen. Applaudie et rappelée avec enthousiasme l'aimable artiste a complété son succès par son chant large et chaleureux dans une délicieuse Romance de notre talentueux concitoyen M. Louis Vanhoutie et une superbe mélodie Petit enfant de notre g'oire nationale Tinei. Ce nons est un agreable devoir de féliciter vivement MM. Louis Vanhoutte «t Ernest Wenes, pianistes, qui ont rempli avec le talent qu'on leur connait, le röle ingrat d'accompagner l'es divers morceaux si variés de ton, d'allureet de couleur. Nous nous faisons volontiers l'écho do la nombreuse assistance en remerciant les jeunes Messieurs, qui ont rempli le role de commissaires avec tact et dévouement. Nos vifs remerciements et nos sincères felicitations a la Commission de la Fanfare Royale, pour le grand succès du concert. 11 nous plait de rendre hommage a leur louables efforts pour suivre les traditions du regretté sénateur Iweins d'Eeckhoutte cet homme delite qui encouragea tou jours par son généreux dévouement les ma nifestations de l'art musical h Ypres. Musica mans, ingénieur de la ville. Ils ont recu 1 approbation de la Commission des monu ments, préseritée a ce sujet. Le devis est évalué a 5oo ooo francs. La ville interviendrait jusqu'a concurrence de 200.000, francs, a prendre sur l'emprunt La restauration projetée comprend l'Hötel de ville, qui fait partie inte'grante des Halles et qui est, lui aussi, dans un état déplora ble. Interrogé par nous, notre Ingénieur Architecte est d'avis que la partie de l'Hötel de ville, appelée Nieuwwerk pourrait servir a nos nombreuses et riches archives qui se trouvent, non settlement, a letroit aux Halles proprement ditès, mais sont exposées a des dangers permanents au point de vue de l'incendie. Del avis de tousles hommes compétents, les Halles devraient être dégagées, autant que possible.de tout les services dont la présence peut offrir quelque péril. Le Nieuwwerk pourrait être entièrement isolé, et, grace au remplacement du bois par des matériaux non inflammables, ne présenter plus le moindre danger. Ce monument a subi, en grande partie, le sort des Halles. Sauf le portail. Quest, qui fut trés heureu ment restauré vers l'année f8go, les autres Le Dimanche i3 janvier, la Société Wil len is Kunnen a donné au Volkshuis la dernière représentation de la saison. La Salie était archi-comble et comprenait, outre les autorités civiles et religieuses, les membres des meilleures families de la ville et un grand notnbre d'amateurs. C était faire preuve de hardiesse que de tenter l'exécution d'une piece telle que Ons Kleintje alors surtout que quinze jours seulement séparaient la distribution des roles du jour de la représentation. 11 fallait un vouloir bien énergique pourpouvoir exe'cu- une piece ausd longue et aussi difficile d'une manière aussi irréprochable. Nous devons done rendre hommage a l'ha bileté de la direction et au talent des acteurs qui tous.depuis les premières roles jusqu'aux simples figurants, ont su par leur jeu naturel captiver l'attention du public pendant les 9 actes. A telle enseigne, qua la sortie de la salie, vers minuit, nous entendions dire C'était long, mais cela nous a paru court tant c était beau L'exécution et la mise en scène étaient ex cellentes. Les décors, nouveaux pour la plu part, ont été changés avec une célérité re marquable. Pendant les entr'actes, la symphonie St Michel, dont tous les connaisseurs auront noté les progrès, faisait entendre quelques morceaux de choix. La pièce était un peu longue, nous devons en convenir. C'est un de'faut auquel certaines personnes sont particulièrement sensibles même lorsque Taction se soutient part'aite ment. Peut-être devraiton aussi reprocher a ce drame de nécessiter un trop grand nombre dc personnages. Dans ces conditions les acteurs de second ordre sont obligés de jouer des roles, qui bien que secondaires, présen tant de réelles difficultés et gagneraient être joués par des acteurs complètement formés. Mais, nous le re'pétons, tous ont parfaite ment rempli leur röle les applaudissements qui ont salué la fin de chaque acte et les Par suite de Tabondanoe des matières, ce compte-rendu n'a pu trouver place dans numéro de Mercredi dernier. le parties du batiment sont a restaurer entière- ment, si Ion veut eviter les plus grands accidents. Heureusement, les toits de Tédifice, renouvele's en grande partie de 18951896, sont dans un état convenable. Les plans de la restauration sont düs également a M. l'Ingénieur- Architecte Coo mans, qui a iait un devis s'élevant I 656.ooo francs. Dans cette dépense, ie Gouvernement nous a promis son intervention jusqu'a currence de la moitié, soit 3/6 ou 1/4 t dépense totale pour le Département de Justice, et 1/4 pour celui des Beaux Arts. Nous lui en exprimons ici notreprofonde reconnaissance, surtout a l'honorable Vanden Heuvel, Mihistre de la Justice, qui nous a a,dé dans nos démarches auprès de .->on collegue des Beaux-Arts, M. le Baron van der Bruggen. Leur nom sera attaché a notre oeuvre de restauration. La province s'est engagée, sous certaines reserves,a intervenir pour 1/6 dans la restau- rat.on du portail Sud, par ou le travail sera commencé. (1) Elle nous secondera sans doute, a l'avenir dans une mesure plus forte, surtout si honorable Baron de Be'thune, un arche'olo gue des plus distingués et un connaisseur en fait de restauration de monuments, reste con- de la le la (1) Le devis s'é'ève a frs 118,722 11. ovations dont certaines acteurs ont été l'ob- jet, en sont la meilleure preuve. Aussi, félicitons nous chaleureusement les organisateurs de Willen is Kunnen tous les acteurs, et aussi le souffleur, qui lui, ne recueille en de'dommagement de ses peines, ni les applaudissements du public,ni d'ordinaire les remerciments des acteurs. Dimanche, 27 Janvier, 1907, la prcssi catholique locale fait céléorer a 9 h.ures du matin, a 1'Eglise de St Martin, une mes- pour le repos de Tame de M Leop. Soenei. de son vivant, vendeur de journaux cathoo ques. Les lecteurs du Journal d'Ypres sont prié de considérer le présent avis comrne invita tion. M. Tabké Ryckeboer, aumonier militaire de la garnisou d'Ypres et cure de 1 église St Nicolas, a été nommé chevalier de l'Ordre >e Léopold. Nous lui présentons nos vives et respec- tueuses félicitations. Dans son nouveau livre intitulé L'Athéis- me (Paris, Flammarion), M. Félix Le Dantec laisse éehapper des aveux intéressants a recueillir. Je m'attends a être désapprouvé par la crande majorité de mes concitoyens a notre époque, quoi qu'on dise, il existe une infime minorité d'athées (p. 17). Sur les raisoDS de ne pa3 croire en Dieu Ces raisons j 3 vats les dire brièvement, mais je ne dissimulepas leur vanité. Jo suis assez sage pour me dire, avec M. de la Palice, que si je ne crois pas en Dieu, c'est parce que je suis athóe c est la la seule bonne iaison que je puisse donner de mon incrédulité (p. 38;. Pour un athée, je le répète, il n'y a plus de principes il n'y a que les lois humaines (p. 90). Les anarchistes, quoi qu'ils disent, ne sont pas athées s'i's étaier.t athées. comment feraient-ils pour attribuer une valeur absolue au principe de Justice an nom duquel ils agissrnt S'il n'y a pas de Dieu, la Justice n'est qu'un résidu encestral comme la bonté et la logique. En résumé, l'athée proprement dit, Tat-héo raisonneur qui va jusqu'au bout des consequences de son athéisme, est un être désarmé dans la lutte universelle il ue saurait être ni juge ni conducteur d'hommes il a déjé assez de mal a se conduire lui-même... c'est un être mal équihbré (p. 93, 94). Tarmé les athées, il n'y a qu'un type vraiment sociable C est celui qui, étant athée comme on Test couramment de n<-s jours, ne va pas jusquau bout des conclu sions de «on athéisme et conserve l'idée des principes absolus de justice, de personoa- lité, de responsabilué et de mérite... Je maintiens qu'une société d'athées logiques est impossible (p. 95). Bans posséder l'idée de j fstice, l'idée dt responsabüité, qui sont les principaux mobiles des actions humaines, comment u, homme peut-ii vivre Je crois qu'il ne peut pas vivre... L'athée le p.us raisonneur m raisonno pas tous les actes de sa vie ii inourrait (p. 99). Ai- si, au dire de M. le Dantec, dont le témoignage n'est point mépnsable, 1 athée, s'il est logique, ne peut pas vivre II semble que i auteur eüt dü conclure que la franche analyse des conditions de la vie conduit a Dieu: cétait bien la conclusion qui s'imposait. M. Ie Dantec conclut tout autrement. II y a, dit-il, des erreurs fondamentales dans l'homme actue), et ces erreurs sont aussi indispensables a sa vie que son nez, sa bouche ou son cceur (p 99- Rien de plus déconcertant qu'une telle réponse. C'est uu vrai déti porté a la raison humaine. Jusqu'ici les pbilosophes avaient pensé que c'était une marque de vórité poUr certains principes, qu'ils i'ussent nécessaires a la vie la vie était jugéa la meilleure épreuve de la vSrité et la plus sür des syllogism es. Pour M. Le Dantec, les appels le la vie, les plus impérieux et les p]us uuivcrsels. comme les croyances religieuses ie sont q ie des erreurs fondamentales..' ndispe.isables Tol e est la puissance de raisooLemect d hommos qui, au nom de la science, prétendent faire échec a Dieu. «Bi uu atuée allait vraiment jusqu'au bout des consequences de soa athéisme, il 11 aurait plus aucun dósir, aucun but, il ne t'erait plas aucun effort. A quoi boa rleureusemeat, je le répète, ii n y a pas d'athée parfait (p. 100). Je dois affirmer ici, ea toule sincérité, quo je ne vois aucun raisonnemenl capable d'arrèter l'athée parfait que le suicide tenle. Beulement, il n'y a pas d'athée parfait... Un athéo qui serait capable de renoncer a ses devoirs envers le mo ide, comme font les moines, se suiciderait latalement au moia- dre accroc Je suis fort aise pour ma part, d'avoir, a cöté de mon athéisme logique, une conscience morale... qui me dicte ma couduite dam des cis oh ma raisoa me iaisserait noyer (p. -I11O, 101). Supposons une société dont tous !es membres seraieot de purs athées, allant jusqu'au bout des conclusions logiques de leurs athéisme... Une telle société fiuirait naturellement par une épidémie de suicide» (p. 112, 113). longtemps encore a la tête de notre pro vince. Dans 1 emprunt que nous vous proposons, nous nous engagerions a destiner n5,ooo francs a restauration du monument, a payer par aunuite's, jusqu'a concurrence dun sixième, sauf a completer plus tard la somme nécessaire, au fur et a mesure des besoins et des ressources de la ville et de la fabrique d'e'glise. Dans la somme de- 656;ooo francs n'est pas comprise la restauration du Quartier Janse'nius. Ce batiment, qui est une dépendance de l'église St-Martin, est dans un état plus facheux encore que la Collégiale. 11 se détériore de jour en jour, et si la restauration ne sen fait pas sans retard, il ne sera plus bientöt qu'une triste ruine. Ce serait,a notre avis, un crime de laisser pe'rir un monu ment hislorique d'un mérite archéologique incontestable. La fabrique d'église d'accord avec l'Ad ministration communale, a confié les travaux a faire en vue de la restauration, a M. Coo- mans, qui vient d'achever ses plans après une longue et consciencieuse étude du monu ment sur les documents anciens et les vestiges trouve's sur place. Vous vous empres serez, sans doute, Messieurs, de 1 en remer- cier avec nous et de lui en exprimer notre admiration. En France,parmi les faits qui ont retenu l'attention cette semaine le principal est sans doute la troisième assemblée des évêques. Dès le début Tassemblée a envoyé au Souverain Pontife une magnifique adresse leine d'esprit surnaturel, de noblesse et de fermeté. Les évêques remercient le Souverain Pontife de son Encyclique, a laquellc ils adnèrent pleinement. lis protestent contre la calomnie qui les représente comme suivant le Papa sans con viction et ne souscriront au fait accompli que lorsque les conditions consignées dans Encyclique seront remplies. L assemblée s'est poursuivie au milieu de la sympathie publique jusque samedi pour se terminer par une consécration au Sacré-Cceur dans la chapelle du chateau de la Muette. La tache des prélats réunis consistait a résoudre les questions pratiques se rattachant a 1 exercice du culte dans les circonstances présentes. Quoi que les décisions de Tauguste assem blée ne soient pas encore connues tout prouve que l'accord entre les évêques et leur union avec le Pape augmentent a chaque nouvelle réunion. Ce magnifique spectacle d'entente comme l appel réitéré a l'union ne sont pas restés sans échos parmi les lutteurs pour la bonne cause. La semaine .qui vint de finir nous en apporte un exempie d'exellente augure Ia lusion de Ia Ve'rité francaise avec l'Uni- vers. Sollicités de rendre leur concours au journal de Louis Veuillot.qui les tenait pour ses disciples de choix.MM. Auguste Roussel et Arthur Loth reprennent leur place. En exprimant sa satisfaction de la fusion accomplie, le cardinal Richard constate com bien a cette heure, l.s questions qui ont divisé les hommes de bonne volonté s effacent devant 1 alternative posée au pays la P ranee continuera t-elle d'etre chrétienne ou cessera-t-elle de Tê't-re Si vous voulez bien, Messieurs, comme nous l'avons fait, vous rendre compte de I état actuel du batiment et de ses dispositions interieures, consulter les plans de la ville de 1 année 1564(1), et celui, récemment de'cou- vert, du quartier Jansénius (2), examiner les fouilles effectuées, vous vous convaincrez aisement que les travaux a faire sont des travaux stricts de restauration et de récablis- sement du monument dans son état ancien sinon primitif. Le quartier Jansénius comprend deux par ties distinctes la sacristie de St Martin, inseparable de l'église et edifice reiigieux comme elle, Tanden dortoir des Moines Augustins, salie immense et fort belle et le pala.sdu célèbre Evêque, restauré sous son episcopat (3). La premiere partie a conserve', presqu'en- tierement, son style primitif (ogival Ju l3. s.ecle) Dapres le plan de r564, elle faisait saillie de quelques mètres, vers la place du re> sur L seconde partie, formant le convent proprement dit, restaure'e vers ,63o etconcue en Renaissance de cette époque. de la vUle'3Vl-st'f-ri^m0 ^°'-S S-'"trouVe au Musée avons une'eopie anciennrimnrim"13'8 "°US- 6D aux Archives. 'mpnme sur papier, [22 Ge document, découvert il y a ouelnues lours s-ulement, date de 1813. quelques I'amd0" Mdlrn«m" anCiN®n dortoir suivan salle sortp "h« n' ^us. cr>oyo s que cette des Moines deSt Augus'iioUlt 'lulot 10 GllCBur (A suivre

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2